Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: November 2014

Barack Obama offre de régulariser près de 5 millions de clandestins

mediaLe président Barack Obama s’est adressé aux Américains hier soir, jeudi, pour leur expliquer les mesures qu’il compte mettre en place pour régulariser des millions de sans-papiers qui vivent dans la peur constante d’être expulsés.

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

Dans une allocution d’une quinzaine de minutes, Barack Obama a offert une régularisation provisoire à quelque 4,5 millions de sans-papiers. Tout clandestin vivant aux Etats-Unis depuis plus de cinq ans et ayant un enfant américain ou disposant d’un statut de résident permanent pourra demander un permis de travail de trois ans.

Le président américain s’est livré à un plaidoyer pour les sans-papiers qui travaillent dur pour se faire leur place au soleil, mais aussi à un réquisitoire contre les républicains qui refusent d’agir pour réformer le système et contestent la légalité de son action :

« Les mesures que je prends ne sont pas seulement légales, elles sont du même type que celles prises par chaque président républicain et chaque président démocrate depuis un demi-siècle, a rappelé Barack Obama. Et aux membres du Congrès qui mettent en doute mon autorité ou me critiquent quand j’agis pour que notre système d’immigration fonctionne mieux là où le Congrès a échoué, je n’ai qu’une réponse : votez une loi ! »

Les républicains ont déjà promis de combattre ces mesures prises sans le consentement du Congrès et qu’ils jugent anticonstitutionnelles. Le président de la Chambre, John Boehner a commenté : « Le président a dit qu’il n’était ni un roi, ni un empereur, mais il se comporte comme s’il en était un ».

« Nous serons toujours une nation d’immigrants »

Dans son allocution, Barack Obama a aussi rappelé que l’Amérique était un pays d’immigrants et que des expulsions de masse seraient contraires au caractère américain :

« Sommes-nous une nation qui tolère l’hypocrisie d’un système où les travailleurs qui cueillent nos fruits et font nos lits n’auront jamais l’occasion de régulariser leur situation ? Ou sommes-nous une nation qui leur donne la chance de se mettre en règle et de pouvoir offrir un meilleur avenir à leurs enfants ? Sommes-nous une nation qui accepte la cruauté d’arracher les enfants des bras de leurs parents ? Ou sommes-nous une nation qui respecte les valeurs familiales et œuvre à garder les familles ensemble ? Sommes-nous une nation qui éduque les meilleurs et les plus brilliants dans nos universités pour qu’ils retournent chez eux et créent des entreprises dans des pays qui deviendront nos compétiteurs ? Ou sommes-nous une nation qui les encourage à rester ici, à créer des entreprises ici, à créer des industries ici même en Amérique ? C’est l’essence même de ce débat ».

Barack Obama a donc estimé qu’après six ans d’inaction dans ce domaine et le blocage des républicains, il lui fallait agir car les Latinos, un bloc électoral grandissant, commençaient à s’impatienter.

Bien entendu, du côté des associations de défense des clandestins et des démocrates, on se montre satisfait de cette décision. Hillary Clinton, sur son compte Twitter, félicite le président et plaide en faveur d’une réforme bipartisane. Les Latinos, même s’ils avaient espéré plus, parlent d’un pas dans la bonne direction. Une jeune Hispanique qui avait écouté le discours avec de nombreux autres devant la Maison Blanche, a ainsi exprimé sa satisfaction en brandissant une pancarte sur laquelle elle avait écrit : « Gracias, Presidente Obama ».

 

RFI

L’Arabie Saoudite envisage de détruire la maison du prophète pour un projet immobilier de luxe

Les autorités saoudiennes envisagent de détruire la maison natale du prophète de l’islam, Mohammed, située dans la ville de La Mecque, car l’édifice serait un obstacle à un vaste projet immobilier, prévoyant la construction d’un palais royal et d’un centre commercial de luxe.

La demeure dans laquelle le prophète de l’islam Mohammed aurait, selon la tradition, vu le jour vers 570 à La Mecque (Arabie-Saoudite), serait menacé de destruction. Selon nos confrères britanniques du quotidien “The Independant”, l’édifice, ou du moins ce qu’il en reste (à gauche sur la photo ci-dessous), représenterait ainsi un obstacle au développement d’un vaste projet immobilier qui prévoit la construction d’un palais royal et d’un centre commercial de luxe.

Depuis quelques années, la ville sainte des musulmans fait l’objet d’un plan d’aménagement urbain qui s’inscrit dans une logique d’expansion de la mosquée sacrée Masjid al-Haram, qui accueille tous les ans des millions de pèlerins à l’occasion du rituel du Hadj, l’un des cinq piliers de l’islam. C’est d’ailleurs cette affluence importante ainsi que l’effervescence environnante qui aurait incité les autorités saoudiennes à repenser le lieu abritant la Kaaba, pour en faciliter l’accès et les services. Difficile de ne pas y voir un opportunisme vénal, tant cette manne financière, que représentent fatalement les pérégrinations touristiques, s’avère colossale. 

Selon The Independant, qui cite le Gulf Institute (un think tank basé à Washington), ce chantier de réaménagement aurait déjà provoqué la destruction d’une centaine de monuments et autres sites historiques, soit 95% des édifices millénaires de la ville. Un patrimoine archéologique inestimable qui est peu à peu sacrifié sur l’autel du luxe et du commerce avec la construction de grands hôtels et de boutiques, destinés à une riche clientèle, sur des sites ancestraux chargés d’histoire. 

Signe de cette “folie des grandeurs” qui empiète sur l’héritage culturel de La Mecque, deux colonnes ottomanes, érigées il y a plus de 500 ans en l’honneur de l’épisode coranique du Miraj (ascension du prophète Mohammed vers le paradis où il aurait rencontré, entre autres personnages bibliques, Adam, Jésus et Abraham), ont été détruites l’an dernier. Une démolition que rapporte le docteur Irfan al-Alawi, membre éminent de l’Islamic Heritage Research Foundation, dans l’article de The Independant. En 2012, ce sont même des vestiges de la maison du prophète et de sa première épouse Khadija qui avaient été démolis pour construire des toilettes publiques.

Récemment fermée au public alors qu’elle constitue l’un des lieux de cultes les plus visités sur place, la demeure natale du prophète de l’islam (plus connue sous le nom de “maison du Mawlid”), pourrait donc être le prochain bâtiment victime de ces aménagements, car son emplacement coïnciderait avec les plans de construction d’un palais pour le roi d’Arabie saoudite Abdallah. 

Toutes ces démarches illustrent parfaitement le souhait, assumé du reste, du pouvoir saoudien de faire de La Mecque une destination touristique de luxe, quitte à en faire disparaître ses plus illustres références religieuses. C’est là toute l’ambivalence d’un régime fortuné, qui se réclame pourtant d’un islam wahhabite rigoriste, 

Seneweb

Le Président de la République reçoit un envoyé spécial de son homologue sénégalais

Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu, mercredi après -midi, au Palais présidentiel, à Nouakchott, M. Youssou N’Dour, ministre conseiller à la présidence de la République et envoyé spécial du président du Sénégal, Monsieur Macky Sall.

A l’issue de cette audience, M.Youssou N’Dour a déclaré à l’Agence mauritanienne d’information (AMI) qu’il est très heureux d’avoir été reçu en audience par son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz à qui il a remis un message écrit de la part de son frère et ami Monsieur Macky Sall, président de la République du Sénégal.

Il a également ajouté que ce message a trait à la consolidation des liens de fraternité et de coopération existant entre les deux pays et leurs deux peuples frères.

D’autre part, il a exprimé sa fierté quant à la considération et l’admiration dont il jouit auprès des mauritaniens en souvenir de sa créativité artistique, soulignant qu’il est content de la cohésion et de l’amour qui unissent les deux peuples frères et les directions des deux pays.

 

Source: AMI

Burkina Faso : le président Kafando nomme le lieutenant-colonel Zida Premier ministre

media/Le président Kafando nomme Premier ministre, le lieutenant-colonel Zida  qui avait pris le pouvoir peu après la chute de Blaise Compaoré.

Le président de la transition Michel Kafando “décide que (…) M. Yacouba Isaac Zida est nommé Premier ministre“, selon un décret officiel lu à la presse. Les deux hommes s’entretenaient en fin de matinée au palais présidentiel à Ouagadougou, a constaté l’AFP. 

Déjà annoncée par plusieurs de ses proches, la nomination du lieutenant-colonel Zida ne faisait quasiment plus aucun doute. 

Le président intérimaire Michel Kafando lui-même, dans un entretien à Radio France internationale (RFI) avait laissé entendre qu’il était prêt à ce que l’officier, inconnu il y a encore trois semaines, “puisse jouer un rôle essentiel dans la stabilisation” du pays, insistant sur “la place” nécessaire de l’armée dans la transition, au vu du rôle “essentiel” qu’elle a joué dans la stabilisation. 

La désignation du lieutenant-colonel Zida comme chef du nouveau gouvernement semble contraire aux voeux affichés de la communauté internationale, qui souhaitait une transition strictement civile après la chute du président Blaise Compaoré, chassé par la rue le 31 octobre après 27 ans de règne. 

Isaac Zida, numéro 2 de la garde présidentielle, avait alors soufflé le pouvoir au chef d’état-major des armées, qui s’était pourtant officiellement déclaré. “Il a fait un vrai coup d’Etat militaire“, remarquait un diplomate. 

Au terme d’intenses négociations impliquant l’armée, les partis politiques et la société civile, une charte de transition avait été adoptée en fin de semaine et un nouveau président intérimaire désigné, Michel Kafando, chargé d’organiser des élections générales d’ici novembre 2015. 

La désignation de Kafando, un diplomate expérimenté au profil de technocrate -soutenu par ailleurs par l’armée- avait été saluée par la majorité des Burkinabè. 

– La révolution ‘confisquée” – 

Selon un proche d’Isaac Zida, armée et civils sont parvenus à un “accord” dès mardi sur le partage du pouvoir: le poste de Premier ministre pour M. Zida, celui de président du parlement de transition à un civil. 

Il n’y a pas de problème que Zida soit à la Primature” sachant que la constitution intérimaire “n’interdit pas que le Premier ministre soit un militaire ou un civil“, a commenté Ablassé Ouédrago, l’un des ténors de l’opposition. 

Zida est un Burkinabè comme tout le monde. Si le président pense que c’est l’homme qu’il faut, moi je n’ai pas de difficulté“, a-t-il observé. 

Seul Etienne Traoré, un autre leader de l’opposition, disait constater une “récupération du soulèvement populaire“. 

La jeunesse, qui a porté la contestation et semble particulièrement hostile à un pouvoir militaire qui serait “une trahison de la révolution“, pourrait cependant réagir avec virulence, avec une possible reprise de la contestation dans la rue. 

Il ne reste plus que Kafando nomme un élément de la garde présidentielle comme Premier ministre pour couronner cette mascarade“, lançait l’un d’eux Philippe Edouard Kaboré, 26 ans, applaudi par un groupe d’étudiants, poing dressé. 

Dans les faits, le lieutenant-colonel Isaac Zida, a déjà pris la main dans des domaines publics importants. Les patrons de la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (Sonabhy) et d’électricité (Sonabel), proches du clan Compaoré, ont été limogés “pour sabotage“. 

Ces mesures s’ajoutent à la suspension des conseils municipaux et régionaux, dans lesquels les pro-Compaoré étaient fortement majoritaires. 

Mais le Burkina Faso reste un pays pauvre, aux faibles ressources, qui ne peut se passer de l’aide extérieure. La réaction de la communauté internationale -qui avait fortement contribué à un rapide retour à la transition civile- à la nomination de Zida, sera donc déterminante. 

La formation du nouveau gouvernement est prévue pour jeudi. La place qui occuperont les militaires –Zida va-t-il notamment y cumuler les fonctions de ministère de la Défense– devrait dessiner les contours de cette transition civile mais déjà fortement préemptée par l’armée.

AFP

Iba Der Thiam : «Quand Diouf écrivait son livre, il n’était peut-être pas maître de lui-même comme cela lui arrive souvent»

Le livre d’Abdou Diouf continue de susciter moult réactions. Cette fois-ci, c’est Iba Der Thiam qui prend sa plume pour apporter «un démenti». «Il (Diouf) attaque et accuse nombre de ses anciens collaborateurs. Il n’épargne même pas Jean Collin qui a été, pourtant, son mentor. Pour se mettre à l’ère du temps, il tresse des lauriers à tous ceux qu’il a toujours décrits comme ses adversaires implacables», déclare le «député du peuple».
 
Mieux, Iba Der Thiam lance des piques à l’ancien président de la République : «Quand il écrivait les passages me concernant, il n’était peut-être pas maître de lui-même comme cela lui arrive souvent». Selon Iba Der Thiam, le récit de Diouf «prouve, en tout cas, son ignorance des usages et procédures universitaires. La carrière des enseignants de l’Ucad est gérée par le Cames». «Diouf falsifie sciemment les faits. Il intrigue, règle des comptes et n’a pas peur de jouer avec la vérité pour faire mal. A quelle fin et pourquoi en ce moment-ci ? Quelle maladresse ! Il a, ce faisant, détruit le respect que je lui portais», fustige-t-il.
 
Annonçant un livre à paraître, Iba Der Thiam déclare : « Il me donne l’occasion de répondre à ses attaques. Qu’il se le tienne pour dit ! Je vais, donc, lui rappeler certains faits, jugements, propos et confidences qui révèleront la nature véritable du personnage».
 
 
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