Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 12/08/2014

La Mauritanie exhume son plan de prévention contre « Ebola »

le calame: Les autorités  mauritaniennes ont décidé de réactiver un plan national de prévention contre la fièvre hémorragique « Ebola » suite à une recrudescence de la maladie ces derniers jours, indiques lundi des sources sanitaires.

La fièvre hémorragique « Ebola » hautement mortelle, sévit depuis plusieurs mois en Afrique de l’Ouest : (Guinée, Liberia, Sierra Leone) et quelques cas ont été signalés au Nigeria au cours des derniers jours.

Le gouvernement mauritanien avait évoqué un plan de prévention contre Ebola pour la première fois au mois d’avril 2014.

Ce plan comporte plusieurs mesures, notamment la fermeture des frontières Est, Sud/Est et Sud au-delà de certaines heures (de 18 heures à 8 heures du matin). Et l’envoi d’équipes médicales dotées du matériel nécessaire  vers les points de passage frontaliers pour examiner les voyageurs à l’entrée du territoire national.

Toutefois, aucun cas de  fièvre hémorragique n’a encore été détecté dans le pays.

Aucun vaccin ou traitement curatif n’a encore été trouvé contre la  fièvre hémorragique « Ebola » mortelle dans prés de 80% des cas.

La Mauritanie partage une frontière de plus de 700 kilomètres avec le Sénégal (Sud) et d’environ 2000 kilomètres avec le Mali (Sud/Est et Est).

URGENT/Brakna : Mohamed O/ Nezil, entendu par le procureur puis écroué !

URGENT/Brakna : Mohamed O/ Nezil, entendu par le procureur puis écroué ! Après une disparition de près d’une semaine aux abords de Niabina, Mohamed O/ Cheikh O/ Nezil a été retrouvé à Nouakchott samedi matin après avoir passé un coup de fil à sa mère. Ce jeune homme originaire de Azraq Aynou (Arrondissement de Male) était perdu de vue aux abords de la localité de Niabina (Département de Mbagne) où il avait laissé son chameau.

Depuis, les forces de sécurité de la région (Police et gendarmerie) ainsi que les membres de sa famille et de sa tribu ont ratissé toute la zone pour le retrouver mort ou vivant et connaître les circonstances de cette disparition mystérieuse. Mieux, le Procureur de la République pour la Wilaya du Brakna avait ordonné l’ouverture d’une enquête criminelle.

Les autorités administratives, le Wali en tête et les élus de la mouqata’a de Mbagne ont tous accouru vers les lieux pour d’abord compatir avec la famille du jeune garçon, ensuite contribuer aux recherches.

Les autorités sécuritaires ont assiégé le village de Niabina dans le but de mettre la main sur les présumés auteurs de ce qui pourrait être un rapt ou un meurtre crapuleux (selon des sources concordantes, Mohamed disposerait d’une importante somme d’argent).

C’est dans le même sillage que les membres de sa famille ont érigé des tentes à Niabina où ils ont tenu un sit-in dénonçant « la léthargie et le laxisme » des autorités administratives et sécuritaires. Quatre personnes (El Hadj Hamady Sy, son frère Abdoulaye, Damani Bâ et Thiama Bâ) ont été interpellées dans cette affaire avant d’être remis en liberté faute de preuves.

Coup de théâtre, ce samedi 9 août, Mohamed appelle sa mère au téléphone pour lui dire qu’il est à Nouakchott où il était hospitalisé. Comment s’est-il retrouvé à 400 km du lieu de son rapt présumé ? A-t-il été kidnappé ? Etait-il malade ?

Ces questions restent encore en suspens. Dès sa réapparition, Mohamed O/ Nezilou est conduit à Aleg où il a été entendu ce dimanche par le Procureur de la République sur les circonstances de cette disparition mystérieuse.

Mais, selon des sources dignes de foi, il a été transféré à Mbagne (Chef-lieu de la mouqata’a où il avait été perdu de vue) pour être interrogé par la gendarmerie qui devra établir un procès-verbal. Ce mardi, le jeune homme a été une nouvelle fois entendu par le procureur qui a décidé de l’écrouer à la Maison d’arrêt d’Aleg pour « diffusion de fausses nouvelles ».

La réapparition de ce jeune homme a apaisé les esprits de sa famille mais aussi des habitants de Niabina qui redoutaient d’éventuelles représailles qui pourraient naître de l’utilisation du “délit de faciès”. Les risques d’un affrontement intercommunautaire couvaient en raison du climat de tension qui y régnait. Le pire a pu donc être évité.

Dia Abdoulaye

 

Source: cridem