Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: August 2014

Manifestations devant le palais présidentiel contre une usurpation de terrains au profit d’imams de mosquées

Saharamedias: Des habitants du quartier périphérique de « gandahar » ont manifesté, ce lundi matin, devant le palais présidentiel contre ce qu’ils ont qualifié d’usurpation par les autorités de terrains au profit d’imams de mosquées.


Manifestations devant le palais présidentiel contre une usurpation de terrains au profit d’imams de mosquées
Les manifestants ont indiqué, dans une déclaration faite à saharamédias, qu’ils ont tenté de résoudre ce problème par les voies pacifiques avec les autorités locales qui leur disaient à chaque fois qu’elles ont des ordres venus d’en haut, ce qui les a poussés, en fin de compte, à protester devant le palais pour demander au président Mohamed Ould Abdel Aziz d’intervenir pour mettre un terme à leurs souffrances.
Les manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles ont pouvait lire : « sauvez-nous du clientélisme », « les autorités ne doivent pas ignorer nos revendications légitimes » et « l’association des imams de mosquées ne doit pas usurper les terres des pauvres »

 

Reconduite à la frontière : la police mauritanienne refoule trois jeunes Maliens

Reconduite à la frontière : la police mauritanienne refoule trois jeunes MaliensMalijet – A la suite de l’invasion jihadiste des régions nord de notre pays, beaucoup de nos compatriotes ont trouvé refuge dans les pays limitrophes parmi lesquels la Mauritanie. Certains n’ont pas encore regagné le bercail.

Au regard de cette situation, il n’est pas exact de qualifier un tel pays d’inhospitalier, mais les faits sont là, têtus. Le vendredi 25 juillet dernier, vers 12h30mn, la police mauritanienne a reconduit au poste de police frontalier de Gogui (région de Kayes) en territoire malien, trois jeunes.

Ils détiennent des cartes d’identité nationale du Mali. Donc, ce sont des Maliens. Ils sont : Hady Diallo, né en 1990 à Nampala, de Baya et de Kadiatou Ba, élève coranique domicilié à Nampala ; Salif Sangaré, né le 31 décembre 1991 à Kara (Nampala) de Hamady et de Mehan Sangaré, élève coranique domicilié à Nampala et Hamady Bocoum, né en 1990 à Sikasso, de Mabo et de Kadia Bocoum, élève coranique aussi.

Les trois Maliens sont jugés en situation irrégulière et reconduits dans leur pays. Voici leur faute. Les trois camarades ont été entendus sur procès verbal au commissariat de police du 1er arrondissement de Kayes avant d’être reconduits dans leur village respectif.

A la différence des Maliens réfugiés en Mauritanie, ceux-ci ont tous la peau noire. Peut être que la raison de leur refoulement est à rechercher à ce niveau.

Le concept de pays frontière a encore du chemin à faire. Le Mali gagnerait à se faire respecter en appliquant tout simplement la réciprocité. Il n’y a pas que les Maliens qui vont chez les voisins. Ce ne sera que justice, plus de victimisation.

Dénis T Théra

AFRICA N°1, une douzaine de ministres sahélo-sahariens, en réunion ce mardi à Nouakchott, pour une nouvelle riposte contre la désertification !

AFRICA N°1, une douzaine de ministres sahélo-sahariens, en réunion ce mardi à Nouakchott, pour une nouvelle riposte contre la désertification !Africa N°1 – La riposte sera menée dans le cadre de l’agence panafricaine de la grande muraille verte. Une structure née en 2010. Elle ambitionne de reverdir la partie désertique du continent, sur une superficie qui s’étend de Dakar à Djibouti.

L’agence comme le stipule le traité instituant l’organisation, a pour objectif fondamental : la réalisation de la Grande Muraille Verte dans les Etats membres pour atténuer les effets du changement climatique et de la désertification ainsi que la perte de la biodiversité.

Une approche visant à produire des impacts socio-économiques positifs sur les populations, en vue d’assurer la gestion durable des ressources naturelles et promouvoir le développement intégré des zones arides.

Des questions cruciales, au centre du conseil des ministres, qui se tient au palais des congrès de Nouakchott, sous la présidence du chef de l’état mauritanien, Mohamed ould Abdel Aziz, président en exercice de l’agence panafricaine de la grande muraille verte.

Une organisation, dont le siège, a été transféré l’année dernière de Ndjamena à Nouakchott. Nouakchott où les questions de financement des projets et programmes serviront également de matière à débat.

Le gigantesque projet de reboisement est, en effet, parti pour engloutir un budget faramineux. Les états membres, en sont conscients, au demeurant. Cela dit, les états membres sont : le Burkina Faso, l’Erythrée, Ethiopie, Djibouti, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan, Tchad.

AFRICA N°1 à Nouakchott, Salem Mejbour Salem.

Mort de Kane : Arrestation de trois suspects

Mort de Kane : Arrestation de trois suspectsLe Calame – L’enquête sur la mort mystérieuse de Kane Abderrahmane à Nouadhibou semble avancer. On ne l’a appris que ce dimanche mais les limiers de la ville ont procédé, le jeudi 14 août, à l’arrestation de trois proches collaborateurs du défunt, tous membres de l’ONG Aide aux Enfants et Parents Nécessiteux (AEPN).

Le présumé cerveau de l’opération est sous les feux nourris des enquêteurs, au commissariat central de Nouadhibou. Les deux autres sont détenus isolément en d’autres lieux de la capitale économique.

Soumis à un interrogatoire serré, les trois suspects fourniraient des versions contradictoires. Ayant réfuté toute rencontre, ces derniers jours, avec le défunt, ils auraient, notamment, omis de mentionner avoir tenu séance houleuse, avec Kane, la veille de sa disparition.

Le président en exercice de l’ONG s’y était vu destitué de son poste de président, pour se retrouver président d’honneur sans aucune prérogative. Le comptable prenant, séance tenante, sa place, en violation des statuts de l’ONG. Outré par cette attitude déloyale, Kane s’en était allé, « furieux ».

Cependant, une source familiale révélera, aux enquêteurs, le coup de fil, à l’une des épouses du défunt, d’un des comploteurs en quête de documents, au moment précis où disparaissait Kane. Selon toute vraisemblance, les « putschistes » tentaient de mettre la main sur la dernière subvention de 25 millions d’ouguiyas accordés par les partenaires allemands de l’AEPN.

Les quatre suspects vont avoir à fournir de forts arguments, aux enquêteurs, après avoir soutenu la thèse du suicide et nié avoir rencontré la victime la veille de sa disparition. Mais si l’étau se resserre, de nombreuses zones d’ombres subsistent avant que le mystère ne soit percé.

Rappelons qu’après cinq jours de disparition et de recherches intenses, Abderrahmane Kane, gérant du camping Abba, fut retrouvé mort, mardi, à Bountya, plage de Nouadhibou. Selon les constations d’usage effectuées par la police scientifique, le corps de la victime présentait de nombreuses blessures profondes : « front fracturé, yeux tuméfiés, nez cassé, trace de morsure visible sur le bras ».

Les effets personnels (montre et téléphones) de la victime ont été retrouvés dans son appartement fermé. La police privilégie la piste criminelle.

Après l’autopsie du médecin légiste du centre hospitalier de Nouadhibou, le défunt a été inhumé le même jour, à 19 heures, au cimetière Mouvéjiratte de la capitale économique. Guide touristique, pondéré et pieux, Kane était apprécié par les populations de Nouadhibou.

Il s’activait, depuis de nombreuses années, dans le domaine caritatif, avec l’édification, à Nouadhibou et à Dar Naïm (Nouakchott), d’orphelinats. Grâce à des partenaires allemands, l’AEPN qu’il présidait a mené de véritables actions de de scolarisation et de secours, surtout, en faveur des enfants issus de couches les plus démunies.

Grâce à son sérieux, Kane avait gagné la confiance de ses partenaires qui lui avaient permis de bâtir un complexe, au profit des nécessiteux et orphelins de Nouadhibou, et de mettre sur pied des sélections, minimes, cadettes et juniors, de basket et de football. Agé d’une quarantaine d’années, Abderahmane Kane était polygame et père de deux enfants. Inna lillahi oua ina ileyhi raji’oune, que son âme repose en paix, amine !

Pratiques importantes pour se prémunir contre le virus ébola

Avec plus de 1.000 morts depuis le début de l’année, l’épidémie d’Ebola est “la plus importante et la plus sévère” des quatre dernières décennies”, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé vendredi 8 août.


Pratiques importantes pour se prémunir contre le virus ébola
En conséquence, l’OMS a annoncé qu’il fallait considérer l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui frappe l’Afrique de l’Ouest comme “une urgence de santé publique de portée mondiale”.
Les États-Unis testent un virus secret sur deux de leurs ressortissants qui ont contracté le virus, mais il n’existe aucun remède connu. Dès lors, il convient d’être particulièrement vigilant face à cette maladie hautement contagieuse et mortelle.
 
Un virus hautement contagieux
 
La France a notamment alerté les médecins sur les symptômes de cette maladie, a annoncé le 2 avril dernier Marisol Touraine, qui n’a eu “connaissance” jusqu’ici d’aucun cas suspect en France. “Il n’y a aujourd’hui pas de raison de s’inquiéter particulièrement (…) mais il est évidemment nécessaire de faire preuve de vigilance (…) et c’est la raison pour laquelle j’ai engagé des procédures d’alerte, d’information et d’information aussi aux professionnels de santé”, a déclaré la ministre confirmée dans ses fonctions.
Ce virus se transmet entre les hommes mais aussi par les animaux via le sang, les selles et la salive. Il provoque dans un premier temps de la fièvre, des douleurs musculaires, des maux de tête et une irritation de la gorge. À un stade plus avancé, il entraîne vomissements, diarrhées, éruptions cutanées, insuffisance rénale et hépatique et parfois des hémorragies.
Aucun traitement, ni vaccin spécifique n’existe à ce jour. Les personnes atteintes du virus doivent être rapidement isolées. L’Organisation mondiale de la Santé recommande l’utilisation de gants et d’équipements de protection à toute personne interagissant avec un malade ou un animal infecté. Au niveau de l’alimentation, la viande doit être soigneusement cuite avant d’être consommée. Quant aux personnes mortes de cette infection, leur corps doivent être enterrés rapidement.
Si la cause première des poussées épidémiques en Afrique reste mystérieuse, on considère que certaines chauves-souris frugivores seraient le “réservoir naturel” du virus.
 
Source: saharamedias