Monthly Archives: August 2014
VIIIe Congrès des FLAM : Sous le sceau de la mutation
Le calame: C’est sous le sceau de la « mutation » que les forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM) tiennent, le vendredi, 29 août leur 8e congrès, à l’hôtel Chinguetti Palace. Ce congrès, qui se tient pour la première fois en terre mauritanienne, intervient presque une année, jour, pour jour, après le retour du président du Mouvement, M. Samba Thiam en Mauritanie.
Durant les deux jours, les délégués venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays feront une revue générale de l’organisation du Mouvement, réaffirmeront sa position générale sur les questions nationales, feront part des solutions qu’ils préconisent par rapport à la question de la cohabitation, ceci après en avoir dressé un diagnostic sans complaisance.
Au cours des assises du 29, un certain nombre de textes majeurs seront publiés, notamment celui relatifs à l’« Autonomie ». Une occasion, estime le mouvement pour couper court aux « nombreuses supputations » et de faire connaître à toute l’opinion nationale la « véritable proposition des FLAM ».
Les congressistes pourraient enfin décider de mutation ou non du Mouvement en parti politique. L’option avait été prise depuis que le Mouvement a décidé de revenir au bercail. En effet, en décidant de renoncer à la lutte armée, de mettre fin à un exil de 23 ans pour revenir se battre politiquement à l’intérieur du pays et en excluant d’intégrer une formation politique de la place, les FLAM n’ont d’autre option que de se muer en parti politique. Avec comme défi majeur de « ne plus faire peur à la composante Beidane du pays à qui certains extrémistes de tous les bords ont voulu faire croire que les FLAM sont leur principal ennemi, qu’ils leur veulent du mal, ce qui est loin d’être le cas», indique une cadre du mouvement.
Sabordage du bateau tanzanien au large de Gorée, Ely Ould Mohamed Vall pointé du doigt
ANI – Un navire du nom de «Sea Soul 1» battant pavillon tanzanien a été coulé, vendredi dernier, au large des côtes de l’île de Gorée par son équipage composé d’égyptiens.
Ces derniers auraient agi en connivence avec les services secrets mauritaniens qui pressentaient que la cargaison du bateau (10 mille fusils) destinés au Mali était, en réalité, acheminé pour le compte de l’ancien chef d’Etat mauritanien Ely Ould Mohmed Vall (2005-2007), lequel aurait l’intention à mener des actions subversives contre le régime en place.
Les armes, présentées comme des «fusils de chasse» sur le manifeste, ainsi qu’un stock de 30 millions de balles, se trouvaient sur le bateau Sea Soul 1, battant pavillon tanzanien, mais dont l’équipage d’une quinzaine de personnes, était de nationalité égyptienne.
Le Sea Soul 1 qui, dans son manifeste, a déclaré les armes et les munitions comme destinées à un ressortissant malien, qui les faisait transiter par le port de Dakar, avait été signalé par la Marine nationale sénégalaise.
La cargaison se trouvait dans une quarantaine de conteneurs entreposés sur le bateau.
Les Egyptiens, membres de l’équipage, n’auraient, vraisemblablement, pas voulu prendre le risque d’être arrêtés avec une aussi importante quantité d’armes. D’autant plus que le trajet du navire était en soi suspect.
Au moment où des sources sénégalaises signalent que le navire a quitté l‘Irak pour transiter par la Turquie avant de se diriger dans les eaux sénégalaises, des sources proches des services de sécurité mauritaniens avancent que cette cargaison a été convoyée à partir de la Tanzanie, pays ami d’Israël pour le compte de l’ancien chef d’Etat mauritanien, lui-même ami d’Israël, selon ces sources.
L’Etat hébreu, qui n’a jamais pardonné au régime de Nouakchott la rupture des relations diplomatique établies au temps de Taya aurait choisi ce moment, où Ely Ould Mohamled Vall mène des attaques médiatiques successives contre le régime, pour mettre ce qu’il faudrait pour continuer sa campagne avec d’autres moyens.
En effet, autant d’observateurs notent le silence du gouvernement face au colonel Ely Ould Mohamed Vall. Un homme enrichi par son séjour de plus de 15 ans à la tête de la sûreté nationale, et qui ne cessent de mener des attaques frontales contre le régime et la personne de son jeune cousin Mohamed Ould Abdel Aziz.
La justice mauritanienne qui n’a eu de cesse de traquer des cadres auteurs présumés de «gabegie», n’aurait-elle pas toute la latitude de mettre en examen Ould Mohamed Vall pour ses biens mal acquis qui pourraient constituer une menace réelle pour la stabilité du pays ?
FLAMNET-ACTU:Mauritanie : le premier congrès de l’unité des FLAM à Nouakchott après 27 ans d’exil
Les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM) s’apprêtent à organiser le premier congrès de leur mouvement après le redéploiement en 2013 les 29 et 30 août prochain dans la capitale mauritanienne. Un conclave d’une portée capitale pour l’avenir d’un des mouvements politiques les plus critiqués et le plus souffert de l’ostracisme des dirigeants en Mauritanie. L’enjeu après 27 ans d’exil est de faire avancer le projet de l’autonomie du Sud et se prononcer éventuellement sur la création d’un parti politique. Pour le chef historique Samba Thiam la question nationale sur la cohabitation sera au centre des débats.
Les regards des observateurs seront tournés vers la capitale mauritanienne où se tiendra les 29 et 30 août prochain le premier congrés des FLAM après leur redéploiement en 2013, le deuxième du genre à Nouakchott depuis l’existence du mouvement. Un conclave attendu par les militants et sympathisants qui s’apprêtent à vivre un des moments forts de l’histoire des FLAM parsemée toujours d’embûches mais un moment de vérité et d’espoir pour tous ces milliers de rapatriés du Sénégal dans les camps de fortune dans les régions du Sud du pays et d’autres milliers exclus dans la société mauritanienne. Après 27 ans d’exil des FLAM, les congressistes ne manqueront pas de débattre de l’unité et de l’avenir du mouvement. C’est dans cette perspective que la question nationale sera au centre des préoccupations.
L’occasion pour le chef historique Samba Thiam de présenter le projet de l’autonomie du Sud, le bilan d’une année déjà de reconstruction du mouvement après sa scission il y a quelques années. Les observateurs s’attendent également à une clarification sur la création d’un parti politique. Un point qui ne fait pas l’unanimité des instances dirigeantes. A vrai dire ce n’est pas pour le moment la priorité des Flamistes. Après le retour au bercail en 2013 l’urgence réside dans l’implantation rapide à l’intérieur du pays pour dissiper tous les malentendus. Forcées à la maturité les FLAM savent que les peurs que ses détracteurs entretiennent depuis longtemps relèvent de la simple paranoïa des nationalistes arabo berbéres et de la classe dirigeante du pays notamment sous le régime de Ould Taya de 84 à 2005. Ces longues années de braise ont marqué le mouvement mais l’ont permis à faire face à cette longue marche vers la liberté. C’est tout le sens de cette première retrouvaille politique au plus haut niveau sans aucune pression ou crainte de ne pas penser comme les autres mais surtout il s’agira de poser les jalons d’une société mauritanienne multiculturelle, juste et durable. Peut-être après cette concertation avec les citoyens les FLAM pourraient entrer dans un nouveau processus de partenariat ou convergence de lutte avec ceux qui partagent le même combat contre le racisme le tribalisme et le régionalisme et l’injustice sociale. C’est une œuvre de longue haleine mais pas impossible.
Yahya Cherif KANE
Journaliste.
Diaspora mauritanienne de France et de l’OTMF: communiqué de presse
La diaspora mauritanienne de France et l’Organisation des Travailleurs Mauritaniens de France informent l’ensemble des mauritaniens des organisations associatives et villageoises que depuis le 20 août 2014, la carte de séjour n’est plus une condition dans la procédure d’enrôlement des citoyens mauritaniens dans l’espace européen et français.
Ce retrait de la carte de séjour a été obtenu grâce à la persévérance et l’abnégation de mauritaniens et mauritaniennes motivés par le refus de perdre sa citoyenneté en Mauritanie.
Pour réclamer ses droits, la diaspora mauritanienne de France et l’Organisation des Travailleurs Mauritaniens de France, rejointes par des associations villageoises, ont organisé continuellement pendant 2 ans et demi, des sit-in hebdomadaires devant l’ambassade de Mauritanie en France, le quai d’Orsay et l’assemblée nationale française, des journées de contestations avec les associations des droits de l’Homme et enfin une marche partant de la place des droits de l’Homme au Trocadéro jusqu’à l’Ambassade de Mauritanie à Paris, tous les derniers samedis du mois.
Aujourd’hui, c’est pour nous l’occasion de remercier toutes les personnes qui se sont mobilisées par tous les temps (froid, neige, pluie, chaleur…) et celles qui nous ont soutenus et encouragés sans relâche dans nos actions revendicatives.
En même temps, nous saluons l’esprit d’ouverture et le dialogue des nouvelles autorités de l’ambassade de Mauritanie à Paris qui n’ont ménagé aucun effort pour régler ce problème qui revalorise sans conteste, la souveraineté de la Mauritanie à l’extérieur. En effet, un document étranger ne peut être une condition de notre citoyenneté mauritanienne dans notre ambassade et notre pays.
Nous, la diaspora mauritanienne de France et l’Organisation des Travailleurs Mauritaniens de France, appelons l’ensemble des mauritaniens de France et d’Europe d’aller de recenser à l’ambassade pour faire valoir leur droit.
Nous sommes conscients que la Mauritanie appartient à tous et à toutes et que nul ne pourra nous empêcher d’exercer nos droits citoyens en tant que tels.
Nous attirons l’attention que toute déclaration contraire à celle émise par la diaspora mauritanienne de France et l’Organisation des Travailleurs Mauritaniens de France n’est que pure allégation et diffamation et n’engagera que leur(s) auteur(s).
Fait à Paris, le 22 Août 2014
Diaspora mauritanienne en France et l’OTMF
Le congrès extraordinaire des FLAM à Nouakchott du 29 au 30 août 2014
Le Bureau Exécutif National informe les militants, les sympathisants et amis que le congrès extraordinaire des Forces de libération africaines de Mauritanie(FLAM) aura lieu du 29-30 août 2014 à partir de 9.30 à l´hôtel Chinguity Palace de Nouakchott.
Ce premier congrès en terre natale après 27 ans d´exil du mouvement aura à discuter sur les perspectives de lutte, la mutation et les solutions de sortie de crise pour le réglement de la question nationale et sociale.
La lutte continue!
Nouakchott le 22 août 2014.
Le département de la communication