Monthly Archives: March 2013
Un millier de Sud-soudanais retournent dans leur pays.

Source: JA
Envoyé à Genève pour attaquer IRA, Mohmed ould ElKory se rebiffe et tire à boulets rouges sur le régime.
Mohamed Ould ElKory, citoyen mauritanien, membre de la communauté Hratin (esclaves et anciens esclaves de Mauritanie), actuellement à Genève en Suisse.
Lettre au président du conseil des Nations-Unies pour les droits de l’homme à Genève
– à la Haut Commissaire des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme à Genève
– au président d’IRA-Mauritanie à Nouakchott(Mauritanie)
– Messieurs, Madame, je fais partie de l’etnie Hratin, la communauté la plus nombreuse de Mauritanie, mais hélas celle qui continue à subir les pratiques de l’esclavage, la discrimination raciale et de naissance, les privations d’éducation, de santé et la paupérisation économique et sociale. Notre communauté est aussi victime de répression et d’interdiction de s’associer, de manifester et du droit de s’exprimer sur notre situation de désolation multiséculaire ; à toute notre élite, le pouvoir discriminatoire et esclavagiste en Mauritanie, impose le silence sur nos problèmes ou les fausses déclarations et faux témoignage ; et c’est à ce prix que certains de nos cadres et personnalités puissent occuper des postes dans l’Etats ou obtenir des avantages en contre-partie de cette infamie.
C’est pourquoi messieurs et madame, mon oncle Mohamed ould Brahim a bénéficié de l’enregistrement par le ministre de l’intérieur de Mauritanie, d’une prétendue ong des droits humains (organisation contre le discours extrémiste), et ce au lendemain de l’emprisonnement du président d’IRA-Mauritanie et certains de ses compagnons, le 13 décembre 2010 à propos de leur dénonciation d’une affaire d’esclavage. Cet oncle qui avait pour mission, en compagnie d’autres hratin comme lui, de vilipender le président d’IRA et le charger injustement dans les journaux du pays et dans les forums internationaux, cet oncle qui est très introduit dans les milieux des renseignements, je dépendais de lui et il m’a enregistré comme membre de son ong.
Je n’avais pas le choix, mais bien sur qu’en tant que hartani, mon cœur et mon âme battaient pour IRA et son président ; je ne pouvais pas exprimer ce sentiment publiquement à l’intérieur vue ma dépendance totale de mon oncle et les mesures de rétorsion qu’il pouvait prendre contre moi ; mais maintenant que mon oncle m’a fait voyager à Genève sur demande de l’ambassadeur ould zahaf avec la mission de m’attaquer à IRA et à son président au conseil des droits humains, je profite de cette occasion et de l’environnement de liberté dans ce pays, pour clamer haut et fort, mon refus du système esclavagiste qui opprime ma communauté et toute ma solidarité avec Biram Dah ABEID et IRA-Mauritanie.
Et dans un second document, qui sera adressé au destinataires de cette lettre et à l’opinion publique nationale et internationale, je dévoilerai comment le commissariat au droits de l’homme, à la lutte contre la pauvreté et pour la relation avec la société civile en Mauritanie, l’ambassade de la Mauritanie à Genève et une ong africaine accrédité à Genève, accrédité à l’ECOSOC, comment toutes ces parties procèdent pour décaisser l’argent du contribuables mauritanien pour payer les frais de voyage, l’argent de poche et autres avantages illicites à ceux qui sont chargés de mener la guerre contre les vrais défenseurs des droits humains.
Je vous informe, chers messieurs, chère madame, que le président de l’ONG Comité Internationale pour le Respect et l’Application de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des peuples ( CIRAC), monsieur Malusa Wa Mavula M. qui m’avait fourni l’invitation sur ordre de l’ambassadeur et l’acréditation pour participer à la 22 eme session ordinaire du conseil des droits de l’Homme au Palais des Nations à Genève, du 22(février au 22 mars 2013, m’a refusé le badge d’entrée car m’a-t-il dit , il nous faut le feu vert de l’ambassadeur de Mauritanie à Genève, Cheikh Ahmed ouldZahaf ; ce dernier ayant eu vent je ne dirai pas ce qui est conforme à la ligne de dénis du gouvernement mauritanien, a purement et simplement ordonné aux ongs qui lui sont inféodées, celle de mon oncle, l’Association contre le discours extrémiste, et celle de M Malusa, citée plus haut, il leurs a ordonné de m’empêcher d’accéder la salle ou se déroule la cession du conseil ;
Ainsi, avant de revenir en détail, sur les menaces aux quelles je suis l’objet, dans d’autres écrits, je dénonce avec vigueur cette copinage entre ongs sensées et prétendument indépendantes et les cercles diplomatiques et policiers des États.
Genève, le 20 mars 2013
Le Polisario empêche une exploration minière à 60 Km de Zouerate
Des éléments armés du Polisario ont empêché, il y’a quelques jours, le groupe Négoce International de mener des recherches minières dans une zone située à 60 Km au nord du Zouerate. Ils estiment que la zone appartient à la RASD (République Arabe Sahraouie Démocratique) et non à la Mauritanie, a fait savoir une source policière.
Les ouvriers de Négoce International ont été contraints de plier bagages et de quitter la zone devant la détermination des militaires sahraouis, selon un responsable sécuritaire qui n’a pas fourni de détailles sur la réaction des autorités mauritanienne ou celle de la direction de l’entreprise en question.
Négoce International Mauritania, propriété de l’influente femme d’affaires mauritanienne Khadi Fall, détient un permis d’exploration dans cette zone délivré par la Mauritanie.
En juin 2012, Négoce International Mauritania bénéficie déjà de six permis de recherche pour les groupes 1, 2, 3 et 4 dans divers zones du nord mauritanien.
A noter que les relations entre la Mauritanie et la République Arabe Sahraouie Démocratique sont stables et la position traditionnelle de la Mauritanie étant “l’impartialité positive” dans le conflit du Sahara Occidental.
Source: AL Akhbar
Tractations politique tous azimuts: Vers un retour à la case Dakar?
Depuis la publication du communiqué de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), situant la date des élections municipales et législatives entre septembre et octobre prochains, les caïmans agitent la mare politique. On assiste à des manœuvres dans les différentes familles politiques, les uns et les autres s’observent, pour ne pas dire s’épient. Les trois pôles, CMP, COD et CAP avec le soutien de la CP multiplient des réunions de concertation. Aucun ne veut rater le rendez-vous des négociations qui devraient, probablement, se nouer d’ici peu.
Même si la COD dit qu’elle ne sent pas concernée par la décision de la CENI – c’est, du moins, ce qui ressort de son dernier communiqué – elle ne ferme pas, pour autant, totalement la porte au dialogue et à la probabilité de prendre part aux élections, si, bien entendu, les préalables qu’elles posent sont acceptés par l’ensemble de la classe politique. Il s’agit, essentiellement, de la neutralité de l’administration et de l’armée, ainsi que de l’indépendance totale de la CENI qui doit, de bout en bout, gérer, de façon concertée, tout le processus électoral.
Manœuvres, maneuvres
Autour de Messaoud Ould Boulkheïr, les partis de la CAP (APP, Wiam et Sawab) et de la CP (ADIL, RD et MPR) se concertent depuis bien avant l’annonce de la CENI et s’attèlent à la mise en œuvre d’un troisième pôle politique, d’obédience « centriste », pour peser, et sur la coordination de la majorité présidentielle censée soutenir le président Mohamed Ould Abdel Aziz, et sur la COD. L’initiative du président de l’Assemblée nationale et de l’APP semble, désormais, évoluer en ce sens. Même si ce front n’a pas encore réagi, par une déclaration commune, à la décision de la CENI, tout porte à croire qu’il souhaite des élections transparentes et inclusives, pour solder la tension politique que vit le pays depuis 2008. Un minimum de consensus et de garanties de transparence serait de nature à inciter l’essentiel des partis politiques à prendre part aux prochaines élections. Le cas échéant, certains n’hésiteront pas à se lancer, à leurs risques et périls, dans un scrutin à haut risque. La revendication de la CAP et des soutiens de l’Initiative du président de l’Assemblée nationale rejoint, sur certains points, celle de la COD, ce qui pousse les observateurs à y voir quelque passerelle, entre les deux pôles de l’opposition.
Du côté du pouvoir, on attend toujours la réaction de la Coordination de la Majorité Présidentielle. Mais le traitement, par les médias publics, du communiqué de la CENI et les « confidences » en provenance du palais de la République, selon lesquelles le Rais aurait mal pris la « témérité de la CENI », laissent imaginer que le président de la République aurait souhaité repousser davantage la date des élections. Manœuvre dilatoire ? De fait, cette rumeur va dans le sens de certains propos, au sein de l’opposition, soupçonnant le pouvoir de vouloir repousser les élections municipales et législatives, de sorte à les coupler avec la présidentielle. Une chose est sûre : même si l’Union pour la République, qui tire le train de la CMP, a, jusqu’ici, invité la CENI à fixer la date des élections, parce que, estimait-elle, « toutes les conditions sont désormais réunies », l’annonce de la CENI n’a pas manqué de susciter un malaise, tant en ce parti qu’au sein de la coordination soutenant le président de la République.
L’entrée en scène des diplomates de l’UE et des USA, reçus tous, la semaine passée, par le nouveau président de la COD, Mohamed Jemil Ould Mansour, laissent entrevoir une espèce de retour à la case Dakar. Même si, du côté du président de Tawassoul, rien n’a filtré des entretiens avec les diplomates, on imagine mal que les discussions n’aient porté que sur la guerre au Nord-Mali. Pour les observateurs, la rencontre s’inscrirait dans une dynamique de dialogue que nos partenaires seraient prêts à promouvoir. On se rappelle que certains d’entre eux avaient déjà tenu à marquer, de leur présence, le lancement officiel de l’initiative du président Messaoud, une manière très claire de soutenir toute proposition de sortie de crise.
Une date casse-tête
Mais, après ce qui s’est passé à Dakar en 2009, l’opposition se risquera-t-elle à se faire, à nouveau, rouler dans la farine ? La question mérite d’être posée dans la mesure où les mêmes occidentaux qui avaient « forcé la main au FNDD » n’ont rien fait pour pousser, d’une part, le pouvoir à respecter les termes de l’accord, à faire des concessions et, d’autre part, l’opposition à renouer le dialogue, après son rejet du résultat de l’élection présidentielle.
La date en fourchette proposée par la CENI semble poser un vrai casse-tête pour la classe politique. L’annonce chambarde tous les agendas des partis qui doivent lorgner, tout en s’engageant dans des concertations, sur le calendrier fixé par la CENI et éviter, ainsi, toute surprise. Car nous sommes presque à quatre mois des élections. Une période qui paraît courte, pour une élection sérieuse, débouchant sur la présidentielle de 2014. Même si les concertations engagées peuvent aboutir à consensus entre les différents pôles politiques, les uns et les autres sont, désormais, embarqués dans une véritable course contre la montre, ce qui pourrait, à terme et avec la médiation des partenaires au développement, conduire à repousser la date des élections. Une hypothèse difficilement jouable, dans la mesure où tout report entraînerait, de facto, la prolongation du mandat du Parlement dont la première cession doit s’ouvrir en novembre. Les municipales et les législatives ne pourraient, alors, être envisagées qu’après la présidentielle de 2014.
Au final, même si la décision de la CENI n’a pas fait l’unanimité autour d’elle, tant s’en faut, elle aura, tout de même, déclenché une dynamique sur la scène politique. En plus des concertations tous azimuts, elle a remis en selle les partenaires au développement qui ne supporteraient plus de soutenir « un régime démocratique sans élections ».
Dalay Lam
Source: Le Calame
Les subsahariens se sentent discriminés au sujet de la carte de séjour
Les ressortissants subsahariens vivant en Mauritanie se sentent discriminés au sujet de la carte de séjour, selon plusieurs témoignages que Alakhbar a recueillis auprès d’eux.
Les autoriés de Nouakchott ont réaffirmé, à plusieurs occasions, que la carte de séjour concerne «tous les étrangers vivant en Mauritanie». Toutefois beaucoup de subsahariens estiment être la seule cible des récentes arrestations, détentions et reconduites à la frontière faute de carte de séjour. L’Authentique quotidien, dans son numéro 1776, jeudi 7 mars 2013 a écrit : «Face à la recrudescence des rafles et des reconduites systématiques aux frontières (….) c’est surtout le sentiment de vivre une véritable ségrégation qui ronge les immigrés africains, qui remarquent que les étrangers arabes sont épargnés et qu’ils sont les seuls à être traqués».
Les autorités mauritaniennes n’ont d’ailleurs adressé qu’une seule note verbale aux représentations diplomatiques sur la question de la carte de séjour. C’était le 13 mai 2012 sur demande des ambassadeurs de la Gambie, du Mali et du Sénégal, «pays privilégiés», selon ladite note laquelle informait l’allégement des formalités d’obtention de la carte de séjour.
Hormis ces exceptions, les autorités mauritaniennes ont court-circuité les représentations diplomatiques en touchant directement les représentants des associations des communautés étrangères sur la question de la carte de séjour. Plus de cinq rencontres ont réuni ces derniers avec des autorités mauritaniennes à la Wilaya de Nouakchott. Mais “seuls des ressortissants subsahariens ont été convoqués”, protestent ces derniers.