Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: May 2021

Concours de recrutement de 500 policiers

ALAKHBAR (Nouakchott) – La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a annoncé ce mardi un concours de recrutement de 500 policiers.

Le candidat doit être de bonne conduite (Enquête de moralité nécessaire), âgé de 19 à 28 ans et titulaire d’un diplôme d’études secondaires ou équivalent.

Le candidat doit être physiquement apte et avoir une acuité visuelle de 10/15 (Verre  correcteur accepté)

Les dossiers de candidature sont recevables aux directions de la sûreté régionale des wilayas du Hod el-Gharbi, du Brakna et de l’Adrar du 24 mai au 11 juin 2021.

Lettre à un fils en exil : Ne rentre pas, ton père n’est ni un voyou ni un militaire/Par feu Ely Ould Abdellah

Décédé le dimanche 9 mai des suites d’une courte maladie, Ely Ould Abdallah fut un brillant journaliste. Admis à faire valoir ses droits à la retraite il y a quelques années, après plus de 30 ans au service de son pays à l’agence mauritanienne d’information et au quotidien Horizons, il n’a jamais obtenu la reconnaissance à laquelle il avait droit. Cette lettre, que nous reprenons, adressée à son fils exilé en dit long sur le désarroi d’un homme qui aura tout donné à son pays et n’a rien obtenu en échange. Qu’Allah l’agrée en sa Sainte Miséricorde.

Comme tu t’y attendais, ton père vient d’être admis à «faire valoir ses droits à la retraite ». Tu peux appeler ça «euphémisme» ou clause de style ou n’importe quoi d’autre, peu importe ! L’essentiel est que tu saches qu’ici, dans ce si cher pays, la retraite ne correspond à rien qui puisse s’apparenter à un droit, encore moins à un droit susceptible d’être revendiqué ou que quelqu’un puisse faire valoir. Contrairement à ce qui se passe là-bas, partout en Occident et en particulier dans ton pays d’accueil, la retraite, chez nous, ne présente aucun avantage, strictement aucun.
C’est pourquoi en Mauritanie, la retraite, on n’y va pas de gaité de cœur ; ceux qui y vont sont littéralement propulsés dans  un univers d’abandon.  Même les institutions que les retraités ont servies, toute leur carrière durant, sont les premières à s’empresser de s’en débarrasser. Les compétences, ici, on n’en a cure ! Les dirigeants ici ne savent pas faire la différence entre ceux qui sont pourvus de compétences et de savoir-faire et ceux qui ne sont rien d’autre que des bourricots.  En fait, pour savoir apprécier les compétences de quelqu’un, il faut être soi-même d’un certain niveau, ce qui n’est pas le cas de la majeure partie de  nos hauts responsables. 
Tu t’en doutes, jeune homme, ton père a vérifié tout ça à ses dépens, même s’il ne se faisait guère d’illusions en ce qui concerne le respect des normes de justice et d’équité dans le pays. Non plus, ton père ne se faisait pas d’illusion en ce qui concerne la reconnaissance de l’Etat et de ses institutions envers les personnes qui les ont servis.

Administration amnésique

Tu vois, après avoir  longtemps été essoré par l’Agence de presse et ses quotidiens nationaux,  ton père  quitte aujourd’hui l’Agence qui a tout l’air de  s’empresser de se passer de lui. Je pourrais t’en parler avec plus de détails dans mes prochaines correspondances mais, maintenant, je ne veux pas en dire davantage.
Ainsi, voudrai- je que tu saches que personne, ni à l’Agence ni au Ministère en charge de la Communication –ou ce qui en reste- n’a adressé le moindre mot gentil ni le moindre remerciement à ton père au moment où celui-ci arrivait au terme d’une très longue et laborieuse carrière. Pas la ministre, pas le secrétaire général, ni les directeurs, y compris et, en premier lieu, celui de l’AMI, ne lui ont adressé le moindre mot à cette occasion. Mais, à la décharge de tout ce beau monde, ces responsables sont, dans leur écrasante majorité, des gens étrangers au Département et à la profession. Ils viennent tous d’ailleurs, autrement dit, ils sont tous ‘’parachutés’’-  et ne connaissent pas qui est quoi dans ce ministère qui a d’ailleurs cessé depuis un certain temps d’être celui de la Communication sans vraiment  devenir autre chose.
Enfin, bref, ça, c’est le problème du ministère et du régime, pas le tien ni celui de ton père. Ce que je veux que tu saches est que Papa  est tout bonnement parti, comme Monsieur tout le monde ; il s’en est allé comme sont partis ou partent  tous les salariés, y compris ceux qui brillent par leur incompétence, qui  n’ont jamais fourni d’efforts dans le cadre du travail ou ceux qui n’ont même pas d’existence physique ou qui ne se présentaient jamais aux bureaux ou y venaient seulement pour  percevoir des salaires qu’ils ne  méritent pas.
Vois-tu comme c’est injuste : notre administration est frappée d’amnésie, elle ne fait guère le distinguo entre ceux qui ont passé toute leur vie à la servir et ceux qui ont passé le plus clair de leur temps à s’en servir.
Il n’y a rien à faire, notre Administration est ainsi faite, il ne faut pas s’attendre de sa part  à un minimum d’équité ou à de la reconnaissance envers ceux qui croient s’être distingués par leur savoir-faire ou leur abnégation.
C’est pourquoi, ici  au pays, personne ou presque  ne s’en fait pour cette administration. « Qu’elle aille au diable », s’entend-on dire chaque fois qu’on essaye de rappeler quelqu’un à l’ordre ou de le persuader que tel ou tel acte n’est pas compatible avec les normes administratives ou avec l’intérêt national.
C’est ainsi que bien des pratiques dolosives ont trouvé voie au chapitre. Je ne te parlerai ici que des moyens frauduleux visant à retarder l’échéance de la retraite.
La recette pour la longévité est très simple : falsifier ses papiers d’état-civil en y apposant une fausse, très fausse date de naissance. Il faut dire que les recensements des agents de la fonction publique et/ou de l’état-civil, de ces dernières années, en ont donné l’occasion à nombre de faussaires. Tout cela est vérifiable et se sait au sein de cette administration où j’ai laissé derrière moi, en activité, des collègues et, parfois, de simples employés qui ont été recrutés pendant que moi j’étais encore sur les bancs du collège, tu t’imagines !

Recyclés et  maintenus en activité
Outre ceux qui ont falsifié leurs documents d’état-civil pour se maintenir dans la vie active, il y a une autre catégorie de travailleurs sélectionnés pour être toujours épargnés par la retraite. Ce sont ces personnes privilégiées, généreusement recyclées et maintenues en activité, par la grâce du général Abdelaziz, qui est tantôt leur proche parent, tantôt leur camarade de promotion. Parmi cette catégorie, il y a aussi ceux dont le président a besoin, soit pour se maintenir ou, le moment venu, pour sécuriser ses arrières lorsqu’il ne sera plus dans les affaires. 
Ainsi, pour prolonger la carrière de ses hauts gradés, l’armée nationale a trouvé la panacée offerte par le grade de général.  Elle s’en donne à cœur joie. C’est ainsi que, ces dernières années, il y a eu une inflation de généraux que ne justifient ni la taille réelle de la grande muette, ni le niveau académique de nos valeureux officiers.
Ainsi, la recette  sélective du «recyclage», permet aujourd’hui de maintenir des personnes du troisième âge à la tête d’institutions publiques nationales et de voir des officiers généraux accumuler des grades élevés, parfois même très élevés, que seule justifie la volonté du chef de prolonger leur carrière.
Comme n’importe quoi d’autre dans ce qui peut s’apparenter à une zone de non droit, le départ à la retraite est sélectif, voire exclusivement réservé à ceux qui n’ont pas leur entrée au palais et ne jouissent pas des faveurs du chef. Mais enfin, tout ça c’est une autre affaire qu’on pourrait aborder plus tard, y compris en avançant des noms,  exercice, tu le sais bien,  auquel je ne veux me prêter qu’en cas de nécessité extrême.
Si toutefois  je t’ai fait part de ces détails, c’est pour te dire que :
l’Administration ici est ingrate, l’équité est la grande absente,
ceux qui  se surpassaient, parfois au prix de leur santé, pour assurer la bonne marche du service public, perdent tout simplement leur temps,
– l’administration publique prête une attention plus grande à ceux qui s’en servent  qu’à ceux qui la servent.
Figure-toi que ton père, à qui il arrivait de passer des nuits entières dans les rédactions et dans les ateliers de l’imprimerie, n’a même pas été proposé pour être décoré, comme il est d’usage de le faire pour la majeure partie des agents qui vont à la retraite !
Naturellement, tu le sais bien, je ne regrette pas de ne pas avoir été décoré parce que, personnellement, je n’y trouve aucun honneur et, mieux ou pis, je trouve plus digne de ma modeste personne de ne pas me retrouver sur une liste de récipiendaires non méritants.  Mais, tout simplement,  je croyais que la bassesse de l’Administration, son incompétence  et son ingratitude avaient des limites.
Sans vouloir prendre davantage de ton temps, j’ai voulu te faire part de certaines réalités afin de t’éviter de connaître nombre de déboires que rencontrent ceux qui reviennent au pays pour s’y réinstaller. Pour  cela, je viens te recommander de ne revenir au pays que pour des vacances limitées. Ne reviens jamais pour t’installer ou travailler ici. Il faut éviter à tout prix de servir dans ce pays où tu ne récolteras que des frustrations.
En Mauritanie, tant qu’il n’y a pas un vrai changement, tu ne seras apprécié ni pour ton savoir ou ton savoir-faire et tu seras juste bon pour essuyer  les révoltantes brimades qui, avant toi,  avaient fait  de nombreuses victimes parmi les cadres de ce pays.
Si tu veux rester recto, si tu veux demeurer en harmonie avec toi-même, avec  tes principes et valeurs morales, si, comme les tiens, tu ne peux jamais et pour rien au monde, être amené à faire le lèche-bottes, tâche d’achever de brillantes études là où tu es et de parfaire ta naturalisation dans ton pays d’accueil où la loi s’applique à tous sans distinction. 
Tu es déjà suffisamment grand pour comprendre tout ça et pour t’organiser afin de ne rentrer au pays que pour des vacances limitées. C’est cette recommandation que je te fais et  j’y insiste   parce que je suis sûr que chez nous, en ces temps-ci, ne peuvent prospérer, voire joindre les deux bouts, que des flagorneurs vivant de bassesses et d’intrigues, des voyous ou des militaires triés sur le volet ou les deux à la fois.
Ne t’inquiète pas pour ta petite bibliothèque et celle de ton frère, je suis encore là pour y jeter un coup d’œil tous les jours, maintenant que je n’ai plus rien à faire.

PS : Je sais combien c’est difficile pour un père
de recommander à son fils de rester dans l’exil mais
tu comprendras que ce sont les conditions qui m’obligent
à t’interdire le retour. Pour le moment.

le calame

(COVID-19) Les variants indien et sud-africain détectés en Mauritanie

Xinhuanet – Deux cas confirmés des variants indien et sud-africain de COVID-19 sont détectés pour la première fois en Mauritanie, a annoncé mercredi le ministre mauritanien de la Santé, Mohamed Nedhirou Hamed, lors d’une conférence de presse à Nouakchott.

A part ces deux cas des variants indien et sud-africain, deux nouveaux cas du variant britannique ont été enregistrés, s’ajoutant aux neuf autres détectés le 4 mai dernier suite à des testes laboratoires réalisés à l’Institut Pasteur de Dakar, a indiqué le ministre.

“Une enquête épidémiologique sera menée pour retracer ces variants et pour suivre leur évolution”, a-t-il poursuivi.

M. Hamed a invité “tous les citoyens au respect des mesures de protection, notamment contre les nouveaux variants qui sont plus dangereux et qui se propagent plus facilement”.

La Mauritanie a enregistré 18.957 cas confirmés de COVID-19, dont 457 décès et 18.197 guérisons, depuis l’apparition du nouveaux coronavirus le 13 mars 2020 dans ce pays.

Xinhua

Mohamed Ould Abdel Aziz : un cas d’école

 Il aurait été aujourd’hui aux Emirats Arabes Unis, en Turquie ou à Marrakech en train de se la couler douce sans aucun problème d’argent, ou simplement en digne fils à Las-Palmas pour soulager la présence prolongée de sa sœur Mana Mint Abdel Aziz, auprès de sa vieille mère malade depuis de longs mois, son cas n’aurait attiré l’attention que quelques rares mauritaniens.

Je veux dire ceux qui ont sans doute un compte à régler avec lui. L’opinion nationale, dans sa globalité aurait même pensé que :”l’ancien président se repose “, malgré deux mandatures aux résultats mitigés . Hélas Mohamed Ould Abdel Aziz a choisi le tremplin le plus ubuesque pour mieux matérialiser son épitaphe, à savoir la surenchère verbale.

Comme tous les hommes impérieux, voire mégalomanes, Aziz à l’instar de Napoléon Bonaparte, ou plus près de nous Saddam Hussein, risque de finir dans un bagne, la corde au cou étant un supplice impensable en république islamique de Mauritanie, sous le magistère du très modéré Mohamed Ould Ghazwani..

L’on constate que le point commun entre les mégalos, c’est qu’ils ne savent pas prendre le rendez-vous opportun avec l’horloge de l’Histoire. Napoléon malgré de nombreuses victoires éclatantes et surtout des défaites cuisantes qui ont toutes ensanglanté l’Europe, de “l’Atlantique à l’Oural” comme aimait dire de GAULLE, ne s’est jamais satisfait de son palmarès.

Suite à une coalition menée par Londres, l’empereur sera fait prisonnier et envoyé sur une île anglaise au milieu de l’Atlantique jusqu’à sa mort en Avril 1821, et ce, dans l’indifférence et le dénuement, après avoir été un temps le maître du monde. Mohamed Ould Abdel Aziz quant à lui de son côté, n’a pas voulu non plus savourer les divdendes de son trésor amassé et profiter du crédit que lui confère la constitution en tant qu’ancien président. A l’apaisement, il oppose la confrontation. Stratégie ou fuite en avant?

A son propos, doit-on insinuer le hasard ou la nécessité que d’avoir dirigé la Mauritanie plus de 10 ans? Hasard ou nécessité que d’avoir été un officier depuis 1980 et d’avoir gravi tous les échelons jusqu’au grade envieux de général, là où de brillants militaires de carrière n’ont pas eu accès? Pour le cas spécifique d’Aziz, point besoin d’interroger l’oracle.

C’était écrit, n’est-ce-pas? Pourtant un seul exemple édifiera les sceptiques, celui de Penda. Suivez ce récit qui prouve que le hasard n’est souvent qu’un scandale de l’esprit scientifique et que les phénomènes de la nature, régis par un déterminisme dont nous ignorons les causes, est constant; les mêmes causes produisant les mêmes effets.

Et voilà que la brave Penda Camara était assise auprès de son mari assoupi sur un canapé, leurs deux enfants regardant la télé. Soudain Penda pensa qu’elle pourrait, avant le coucher du soleil aller rendre visite à sa vieille mère habitant le quartier de la Socogim PS. Elle prit sa voiture et démarra.

Arrivée au niveau de l’Etat-Major de la Garde Nationale, un vent violent souffla et souleva une vieille tôle d’une vieille maison abandonnée. La tôle, en virevoltant tomba sur le pare-brise de la voiture de Penda, en la blessant au cou.

Par un hasard.. ou par nécessité une amie de Penda, Aminata Touré, de passage elle aussi dans sa voiture la reconnut, gara et la fît sortir de sa Renault Mégane pour la transporter aussitôt à l’hôpital National de Nouakchott….

Est-ce par hasard que ce scénario s’est produit? Epluchons les faits: c’est un déterminisme psychologique qui a poussé Penda Camara à se déplacer, c’est un déterminisme météorologique qui a soulevé le vent à l’instant T., dès que la voiture de Penda s’est approchée de la maison abandonnée, car pour qu’un vent souffle, des conditions atmosphériques sont déjà remplies. C’est également un déterminisme physique qui a fait que la tôle en virevoltant, tombât sur le pare-brise de la voiture de Penda Camara.

Ce fait n’est qu’une obéissance au principe de la loi de la chute des corps ou attraction terrestre. Car tous les corps tombent, même les avions qui volent sont soumis à la loi de la pesanteur. Ainsi le cas de Penda Camara était écrit :ghadarou Allah, dirons-nous musulmans.

Tout comme le cas de Mohamed Ould Abdel Aziz, Nul n’échappe à son destin, et “nous ignorons les causes par lesquelles nous sommes déterminés.(Spinoza). Ce “réalisme empirique” est le fruit d’un “idéalisme transcendantal”(Kant), d’où, pour nous musulmans l’idée d’un Dieu, Allah à l’origine de tout ce qui nous arrive .

A/Frankenstein :

Contrairement à Frankenstein qui cherche à se venger de son créateur, Mohamed Ould Abdel Aziz cherche plutôt à anéantir “sa doublure” qu’il déteste car pour lui, elle est synonyme de tout ce qui est contraire à sa vision manichéenne du monde, qui met en scène les élus et les niais du parterre, autrement, les dominants (comme lui) et les dominés..

Cette attitude comportementale passe ipso facto par un stade du masochisme qui engendre la souffrance, voire l’humiliation de soi, mais à l’insu de l’intéressé qui est en réalité “un malade qui s’ignore”, compte tenu du dédoublement de sa personnalité.

Peut-il en être autrement. ?Quand on a longtemps surfé sur l’olympe, satisfait son ventre et sa libido, amassé beaucoup d’argent, passé le flambeau à son successeur, le seul crédit pour un homme sain d’esprit , à mon avis c’est de “fuir” , aller loin des vacarmes, vivre “là où tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté” selon l’expression romantique de C. Baudelaire.

Mais Aziz n’a pas voulu de tout ça, et l’alibi salvateur à l’égard du peuple égaré n’est qu’une des multiples théories mensongères abjectes d’une condescendance qui ne trompe plus personne. Pour dire vrai, Aziz porte en lui les ingrédients de sa propre destruction, liée sans doute aux circonstances de son enfance…

Voilà le mot est lâché.!!! Car c’est au sommet de la gloire que les traumatismes liés à une enfance malheureuse, voire une adolescence perturbée, longtemps refoulés dans le magma qu’est l’inconscient, surgissent à la conscience claire, en se manifestant cette fois par des comportements troubles.

Trouble est l’envie de Mohamed Ould Abdel Aziz que de vouloir rester sous les rampes de l’actualité, encore et encore. Trouble est l’envie que de vouloir jouer un rôle de premier plan, après avoir concédé la magistrature suprême à un président désormais élu.

La plus part des êtres humains qui ont connu une enfance difficile, développent des complexes post-traumatiques qu’ils essayent de combler par des besognes matérielles ou des caprices d’enfants tel un ranch à animaux, au moment où le peuple manque de bidons d’eau..

Il est rare qu’un enfant malheureux “arrivé au sommet”, soit en bons termes avec ses amis d’enfance, ceux qui l’ont vu grandir. Au contraire , il fera tout pour les éliminer de sa conscience, car ces derniers lui rappellent des souvenirs douloureux.

L’enfant malheureux en puissance ,devenu “célèbre” en acte sera porté soit sur l’argent, soit sur le pouvoir, soit les deux. Et le plus souvent il est dominé par sa femme, même au plan libidinal. Il aura tendance à détester ses parents, comme s’il leur disait ,”voilà, j’ai fait mieux que vous, vous qui avez été incapables de m’offrir une enfance heureuse pendant laquelle j’ai manqué de tout”. La religion n’est pas son fort, c’est juste un trompe l’oeil…

Ainsi à l’avenir les pouvoirs publics doivent se méfier de porter à la tête de nos institutions régaliennes que sont: la magistrature suprême, les ministères de souveraineté, les Forces Armées et de sécurité, des mauritaniens qui veulent se servir, ou assouvir leurs instincts et non servir la nation. Une attestation d’un psy et surtout d’un psychanalyste de renom doit être exigée, à chaque fois que la nomination d’un candidat ou d’un prétendant venait d’être actualisée.

B/ AZIZ ne cédera pas.

Personnellement, je n’avais pas vu cette saga venir jusqu’à perturber la vie politique mauritanienne. J’avais cru en 2019 que Aziz était sorti gagnant, après avoir passé le relais à son ami Ghazwani.

Mais j’avais oublié qu’on ne moule pas un homme de deux façons différentes. Car l’idiosyncrasie( caractères inné et acquis) de Mohamed Ould Abdel Aziz n’est portée que sur deux topiques: l’argent (qu’il ne dépensera jamais même pour un enterrement) et la confrontation dont il se nourrit. Il serait inimaginable de voir Aziz devant la passerelle d’un avion, accueillir Ghazwani comme chef d’Etat, un homme qu’il a “fait lui de toutes pièces”….

Ce qui excite mon ami Aziz, ce n’est pas l’amour qu’il prétend porter au peuple mauritanien. Non, c’est beaucoup plus prosaique, que vous ne l’imaginez. C’est juste qu’Aziz a vu deux budgets successifs (2020 et 2021) distribués sans qu’il n’y soit associé .

Pour lui, tout doit lui venir de l’Etat, et voir des “minables se partager l’argent du peuple” et que lui n’a pas sa part., cela le met dans tous ses états. .Pauvre Mauritanie…aux mamelles intarissables.

On ne le dira jamais assez à propos de ceux qui saignent leur peuple. La descente en enfer de Aziz doit servir de leçon à tous ceux qui, au-delà de leurs budgets de fonctionnement qu’ils peuvent consommer à leur guise (quoique…), détournent pourtant les maigres ressources destinées à l’eau, l’électricité, la santé et l’éducation , pour ne citer que les 4 dimensions indispensables à tout progrès socio-économique d’un pays, quel qu’il soit…

C/ Aziz n’est pas violent:

Ceux qui croient que Mohamed Ould Abdel Aziz va utiliser les armes, ou se permettre de payer des mercenaires pour reconquérir le pouvoir se trompent. Aziz est incapable de répondre à une gifle qu’on vient de lui administrer. Il ne pourrait pas tirer sur un voleur à bout portant et qui est en train d’emporter son magot. C’est aussi l’une de ses contradictions.

Aziz est un cas d’école, car en général ceux qui détournent les deniers publics, autrement dit les voleurs, sont le plus des poltrons. Ce qui n’est pas le cas de Aziz. Il est même impavide, téméraire c’est d’ailleurs un fonceur tant qu’il a les moyens de sa politique. Et tant qu’il avait des gens qui lui obéissaient au doigt également.

Aziz a toujours voulu ce qu’il veut de par la place qu’il occupait, en tant que chef d’une force de frappe d’abord(BASEP) et président de la république ensuite, avec des hommes sans scrupules lui obéissant au doigt. Tout ça est fini. Il le sait. Raison pour laquelle il émet quelques cris sporadiques, en guise de baroud d’honneur.

D’autre part, au plan politique, je vois mal Aziz payer le loyer mensuel du siège du parti de Saad Ould Louleid, en plus de l’eau et l’électricité…Faire sortir de l’argent pour les meetings, ou distribuer des sommes soient-elles modiques aux militants… non ..c’est impossible.? Tout doit venir de l’Etat , jamais sur les “fonds propres” de Mohamed Ould Abdel Aziz.

Quand l’argent entre dans la “gabardine-bank” de Aziz , même les intérêts des clients n’en sortiront pas. .Il est égocentrique, narcissique et n’aime que sa personne. Il se plait à voir les autres souffrir, il se complait en fauve, quand il voit que ses intérêts sont menacés.

Cependant il n’emprisonne que pour deux causes : quand il y a de l’argent en jeu ou quand il veut mettre en exergue son égo surdimensionné. Quand il a voulu contrôler l’UPR, donc jouer un rôle au sein de l’appareil d’Etat, le seul but était de savoir où allait l’argent. Il aurait été à la tête du parti-Etat, même les dépenses du président Ghazwani auraient souffert de ses relents inquisiteurs.

Toute sa libido est investie sur l’argent. AH….priver Aziz de milliards d’argent facile, c’est déjà l’assommer. Saisir ses biens, c’est le tuer. Point besoin de l’assigner à résidence, ni bagne, la frappe au porte-monnaie suffira.

Enfin Aziz n’est pas dangereux, il est incapable de tuer une mouche. Les biens du peuple mauritanien doivent être remis au trésor public, de sa part et de la part de tous ceux qui l’ont aidé Le mettre en prison n’est point une sinécure pour le pouvoir en place. Car Aziz ne changera jamais, il est toujours dans une logique de confrontation, de sous-lieutenant, à président, au moment où un homme normal fera profil bas.

Ne m’a-t-il pas traité d’ingrat le mois de Mars passé lorsque j’ai voulu le rencontrer chez pour le raisonner? Et moi de répondre: “Aziz, c’est la première fois que j’entends cette insulte à mon égard.

Si je suis ingrat, je serais dans ce cas en bas de ta liste. Surement derrière tes ambassadeurs, tes ministres et directeurs de départements que tu placés; tes laudateurs, tes généraux que tu as propulsés.

Ce n’est pas un petit salaire obtenu d’ailleurs par l’entregent de Ghazwani en 20014 seulement, octroyé également à une dizaine de personnes, dont certaines ne sachant ni lire ni écrire, qui va m’empêcher de renoncer à mes convictions. Je suis citoyen mauritanien comme toi et j’ai droit à un salaire.

Aziz , tu n’as jamais voulu associer tes vrais amis, sinon personnellement je t’aurais conseillé que tout ce que l’homme entreprend d’illégal, pourrait se retourner contre lui un jour. Je ne t’aurais jamais poussé à faire du mal, à dilapider le patrimoine, à laisser tes proches s’enrichir illicitement etc…J’allais te conseiller comment un chef peut avoir un rendez-vous avec l’Histoire.

Tu as choisi la médiocrité, les paillettes, l’hédonisme au rigorisme, etc…et voilà que tu fini comme Wangrin, le personnage atypique du sage Amadou Hampaté Ba ” Enfin je mets tous tes agissements sur le compte du dédoublement de ta personnalité. Moi je ne souffre d’aucun trauma et j’ai déjà fait ma cure psychanalytique. Bonne chance Aziz, qu’Allah te pousse à la raison. Un ami qui ne te veut que du bien, encore faut-il le vouloir pour toi-même…/…

Ely Ould Krombelé, FRANCE

Israël/Gaza: face au soutien de Joe Biden à Israël, le front des démocrates se fissure au Congrès

RFI – À l’ONU, ce lundi 17 mai, les États-Unis se sont à nouveau opposés à l’adoption d’une déclaration du Conseil de sécurité, qui appelait à « une cessation des violences » et à la « protection des civils ».

Le texte avait été rédigé par la Chine, la Tunisie et la Norvège, et Washington a simplement indiqué ne pas pouvoir « soutenir, pour le moment, une expression » du Conseil de sécurité. Cette position pour le moins prudente de l’administration américaine commence à susciter des réactions à la gauche du parti démocrate.

Le secrétaire d’État américain a déclaré ce matin que les États-Unis soutiendraient toute initiative en faveur d’un cessez-le-feu entre Israéliens et Palestiniens.

Mais en fin de comptes « c’est aux deux parties en conflit de montrer clairement qu’elles veulent atteindre un cessez-le-feu », a précisé Antony Blinken, qui a une nouvelle fois souligné le droit d’Israël à se défendre contre les attaques du Hamas :

“Les États-Unis restent très préoccupés par l’escalade des violences. Des centaines de personnes ont été tuées ou blessées, y compris des enfants qu’on a retiré des gravas. Nous sommes aussi inquiets par le fait que des journalistes ou des personnels de santé aient été mis en danger. Les Palestiniens et les Israéliens, comme partout dans le monde, ont le droit de vivre en sécurité. Ce n’est pas un privilège israélien ou un privilège palestinien, c’est un droit humain. C’est pourquoi nous travaillons intensément en coulisses pour tenter de mettre fin à ce conflit. Le président Biden est en contact avec le Premier ministre Netanyahu et le président Abbas. J’ai passé mon temps en venant ici à Copenhague, au téléphone avec des responsables régionaux d’Egypte, d’Arabie saoudite, du Qatar, mais aussi avec mon homologue français, pour discuter du besoin urgent de mettre fin aux violences, et nous allons continuer à le faire.”

La position pour le moins prudente de l’administration américaine commence à susciter des réactions à la gauche du parti démocrate.

De plus en plus de Démocrates critiquent Joe Biden

De plus en plus d’élus démocrates critiquent l’attitude de Joe Biden. Le Parti démocrate commence à se fissurer à ce sujet. Ce dimanche 28 sénateurs démocrates ont signé une tribune appelant à un cessez-le-feu immédiat entre Palestiniens et Israéliens. Mais les chefs de la majorité au Sénat et à la Chambre se sont abstenus d’apposer leurs noms sur ce texte.

Chuck Schumer et Nancy Pelosi estiment, comme Joe Biden, qu’Israël est en droit de se défendre contre les tirs de roquettes du Hamas. Le secrétaire d’État américain fait valoir que les États-Unis agissent en coulisses, l’administration estime qu’il serait contre productif de condamner publiquement Israël. Mais cette position est vivement critiquée par la gauche du parti qui voudrait voir le président faire pression sur Israël afin que cessent les raids aériens meurtriers sur Gaza.

« Complicité » des Américains

Alexandria Ocasio-Cortez a évoqué la « complicité » des Américains. Une autre élue démocrate de la chambre a parlé de crime de guerre après le bombardement de l’immeuble qui abritait des médias à Gaza. « Cela se passe avec le soutien des États-Unis », a dénoncé samedi la jeune parlementaire progressiste Alexandria Ocasio-Cortez, en tweetant la vidéo de la frappe ayant pulvérisé l’immeuble qui abritait à Gaza les locaux de la chaîne d’information qatarie Al-Jazeera et de l’agence de presse américaine Associated Press.

Ces tensions internes au parti démocrate interviennent alors que le Congrès a jusqu’au 25 mai pour se prononcer sur une vente d’armes d’une valeur de 735 millions de dollars à Israël.

Il est peu probable qu’une résolution soit votée pour s’y opposer, mais cela va sans nul doute donner l’occasion aux élus de gauche de continuer à exprimer publiquement leur colère.

Le président américain Joe Biden a exprimé lundi 17 mai, lors d’un échange avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son « soutien » à un cessez-le-feu face à l’escalade de violences au Proche-Orient, a indiqué la Maison Blanche dans un compte-rendu à la tonalité très prudente. Lors de cette conversation téléphonique, il a évoqué les discussions en cours avec l’Egypte « et d’autres partenaires » pour y parvenir, précise le texte.

Avec notre correspondante à Washington,
Anne Corpet