Daily Archives: 14/05/2021
Le grave secret du gouvernement mauritanien. Par Pr ELY Mustapha
Pr ELY Mustapha – Une âpre polémique zèbre actuellement les esprits, exacerbée par des écrits épars et des livres publiés par des membres de différentes communautés de Mauritanie, tendant à prouver que les vrais, authentiques et premiers habitants de la Mauritanie relèvent de leur communauté et point des autres. Mais voilà qu’un grave secret existe à ce propos.
Ce terrible secret, conservé par les autorités mauritaniennes dès la première dizaine d’années qui a suivi l’indépendance, fut la découverte d’une peinture rupestre identifiée par les anthropologues comme étant la représentation unique et sans aucun doute possible des premiers habitants de Mauritanie, ou ce qui allait devenir, par la suite, ce pays.
A l’époque le premier Président de la République, face à la gravité de la situation et pour ne pas créer de tensions entre les communautés qui déjà en 1966, s’étaient copieusement frictionnées, et pour réduire l’effet de cette découverte représentant, vilainement, les ancêtres mauritaniens, fit sa fameuse déclaration : « La Mauritanie, c’est ce qu’en fera sa jeunesse ! ».
Hélas ! C’était trop tard, la Poste mauritanienne, qui à l’époque, ne se souciait que de poster, émit un timbre représentant cette affreuse peinture, et malgré qu’elle l’émit à un prix facial très, très modique (4 UM) personne d’aucune des communautés ne voulut l’acheter. Il fut très vite retiré par la poste.
D’ailleurs, on dit que c’est à la date d’émission de ce timbre, en 1975, que le premier président de la République déclencha la guerre du Sahara, pour le faire oublier…
Aussi le gouvernement mauritanien garde depuis plus de 40 ans le secret de la découverte des premiers habitants de Mauritanie.
En effet, ce timbre mauritanien de 1975 atteste de cette découverte. Découverte qui a été faite dans des grottes en Mauritanie. Ce timbre rare, a fait polémique à l’époque. Ni les maures, ni les peuls ni les ouolofs, ni les soninkés ne voulaient admettre que ces personnages étaient leurs ancêtres.
En effet, la laideur des personnages qui ressemblaient à des extra-terrestres fit que les maures dirent qu’il s’agissait de peules femelles vu les calebasses kossam de poulos qu’ils ont sur la tête, les Peuls dirent que ce sont plutôt des maures femelles au vu des arabesques de leur postérieur, les ouolofs affirmèrent que ce ne peut être leurs ancêtres, car leurs ancêtres ne pouvaient être aussi idiots d’aller à la chasse avec des arcs en oubliant les flèches, et enfin les Soninkés très conciliants dirent que ce sont probablement des femelles maures, peuls et ouolofs, qui chassaient de braves et beaux Soninkés , qui eux ne sont pas visibles sur le dessin.
Cette gravure est toujours gardée, depuis, par le gouvernement mauritanien dans un coffre-fort spécial à la Banque Centrale de Mauritanie pour éviter qu’elle n’entraine, encore, la discorde entre toutes les communautés de Mauritanie.
Il faut dire que certains régimes militaires ont voulu la monnayer à des musées d’anthropologie, sans succès…car nos ancêtres étaient trop bizarres pour être exposés au reste du monde, même fossile, et ressembleraient plutôt à des extra-terrestres.
Ceci explique, d’ailleurs, les gènes qui animent le mauritanien d’aujourd’hui et qu’il a hérités de ses ancêtres extra-terrestres : détruire son pays, pour retourner dans l’espace.
D’ailleurs l’avant-dernier Président mauritanien, avait créé de toute pièce cette histoire de mines d’or et avait envoyé des milliers d’orpailleurs fouiller la terre pour trouver des indices qui pourraient démentir la preuve apportée par cette peinture rupestre, hélas, les orpailleurs ne trouvèrent que…de l’or.
Les dernières fouilles, que les autorités judiciaires ont ordonnées dans plusieurs domiciles de l’avant-dernier Président mauritanien, poussent à croire qu’ils recherchent le plan d’un vaisseau spatial, que cet avant-dernier président voulait utiliser pour évacuer l’or des orpailleurs, et du reste du peuple, qu’il avait accumulé depuis plus de de 10 ans.
Mais qu’à cela ne tienne, jusqu’au jour d’aujourd’hui, seule cette représentation rupestre des ancêtres mauritaniens continue à prouver la filiation commune de toutes les communautés mauritaniennes, à un ancêtre commun fort laid et diablement disproportionné.
Alors au lieu de regarder vers un passé, moche, laid et vilain, les communautés mauritaniennes feraient mieux de faire de leur présent le plus beau moment …de leur avenir.
C’est l’unique leçon qu’ils pourront tirer de leurs ancêtres communs du fond des cavernes. Moches, laids et vilains.
Pr ELY Mustapha
Mohamed ould Abdel Aziz : “Je suis séquestré chez moi” – Entretien – RFI (2/2)
L’ancien président de la République, Mohamed ould Abdel Aziz, a dit jeudi 13 mai sur RFI, être “séquestré” par les autorités mauritaniennes.
« C’est illégal ce qu’ils sont en train de me faire subir. Ils m’embêtent pour que je ne parle pas. Ils m’ont fait endurer n’importe quoi. Je ne peux pas sortir de chez moi. Vous ne sortez de chez vous que pour aller à la police pour signer. Pourquoi on ne me laisse pas en paix ? Pourquoi on ne me laisse pas parler ? », a affirmé Mohamed ould Abdel Aziz.
« On veut me faire taire parce que je dis la vérité, que je ne fais pas partie des gens qu’ils arrivent à corrompre et que je ne fais pas partie des gens qui ont peur d’eux, c’est tout. Il n’y a que deux catégories d’individus dans le pays : où vous avez peur de ce gouvernement, vous ne parlez pas. Où vous avez intérêt à ne pas parler, on vous verse de l’argent, on recrute vos enfants dans l’administration, on vous accorde des faveurs, les passe-droits. Je fais partie de la troisième catégorie qui ne suit pas cette tendance», a ajouté l’ancien président de la République.
Depuis le 12 mars dernier, l’ex-chef de l’État mauritanien fait l’objet de poursuites judiciaires pour corruption, détournement des biens publics et blanchiment d’argent. Privé de sa liberté de mouvement depuis douze mois, Mohamed Ould Abdel Aziz est désormais assigné à une résidence surveillée plus stricte dans la capitale.
Babacar BAYE NDIAYE – Journaliste à Cridem
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Une candidate se plaint de son exclusion sans droit de la liste des admises au concours de sages-femmes …Vidéo
Alakhbar – La sage-femme Oumoukethoum Mint Mehdi a dénoncé ce qu’elle a appelé son exclusion du jury chargé de superviser le concours de recrutement de sages-femmes libres, organisé récemment, après la publication de son nom parmi les admises.
La commission nationale des concours a retiré les résultats de la compétition après leur publication sur le site et ajouté sept sages-femmes, motivant ultérieurement ces modifications par une présumée omission involontaire de leur nom par le secrétariat dès le début, a-t-elle dit.
Les candidates admises se sont étonnées après avoir passé l’entretien pour le travail qui n’exclue que les candidates n’ayant pas présenté les originaux des diplômes, du remplacement de leur nom par 7 nouvelles sages-femmes, a-t-elle ajouté.
Mint Mehdi a rendu la commission nationale des concours responsable de l’omission de certaines admises, de manipulation et de la duperie d’autres après leur protestation contre l’ajout de 7 nouvelles sages-femmes.
Traduit de l’Arabe par Cridem