Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 06/05/2021

𝗔𝘂𝘅 đ˜€đ˜‚đ—żđ—œđ—żđ—¶đ˜€ đ—±đ˜‚ ” đ——đ—¶đ˜€đ—°đ—Œđ˜‚đ—żđ˜€ 𝘀𝘂𝗿 đ—č𝗼 đ—±đ—¶đ˜€đ—°đ—żđ—¶đ—șđ—¶đ—»đ—źđ˜đ—¶đ—Œđ—»”

 !! Quiconque ne voit pas l’exclusion de certaines composantes nationales du   systĂšme politique, culturel et mĂ©diatique, soit a des problĂšmes de vision, ou ne voit que ce qu’il voudrait bien voir.

D’ailleurs, peu importent les causes  de cette myopie!

Avec leur permission, je me permets d’énumĂ©rer des exemples de ce sentiment de se sentir Ă©tranger chez certains qui est, hĂ©las, sujet d’ironie chez ces “myopes”!

Les causes de ce sentiment de se sentir Ă©trangers chez eux pour certains sont  Ă©videntes. Surtout pour quiconque suit les mĂ©dias. A n’importe quelle heure de la journĂ©e, on constate l’incongrue niveau de prĂ©sence des langues nationales.

Ce niveau est si faible qu’il inspire, ironiquement, un adage en hassaniya  “ce qui revient aux nĂ©gro-africains  Ă  la Radio “. Expression toute faite de dĂ©ni, teintĂ© de rejet et d’insatisfaction!

D’ailleurs, le dernier rapport publiĂ© par la  HAPA  en parle de maniĂšre crue. Il  a documentĂ© en minutes, pourcentages et heures de diffusion, “ le temps d’antenne rĂ©servĂ© Ă  ces communautĂ©s” dans l’espace audiovisuel national. Ici, faudrait-il noter que seule la chaĂźne Al-Mourabitoun dĂ©roge Ă  la rĂšgle, Ă©tant la seule, parmi toutes les chaĂźnes TV dites nationales, Ă  offrir un programme d’information dans les langues nationales aux heures de pointe.

 L’ exclusion est Ă©galement dominante  dans les divers programmes scolaires. Elle se reflĂšte aussi dans le dĂ©ni de l’apport de ces communautĂ©s dans l’histoire commune de la Nation. Et ceci se reflĂšte grandement Ă  travers le narratif ventilĂ© sur les aspects de l’expression culturelle ou sur la valorisation des symboles qui ont marquĂ© l’histoire du pays, Ă  l’image de la mĂ©moire trop sĂ©lective de “la rĂ©sistance”.

La discrimination est aussi incarnĂ©e par l’absence totale du poular , du Soninke et du Wolof du systĂšme Ă©ducatif.

 Il est dĂ©plorable que  l’expĂ©rience de l’Institut des langues nationales ait  Ă©tĂ© Ă©touffĂ©e dans l’Ɠuf, de sorte que des citoyens du pays sont privĂ©s d’apprendre et d’enseigner leurs propres langues. Pourtant, les mĂȘmes obscurantistes qui dĂ©fendent l’exclusion ne cessent de mettre en avant la pertinence de rapports et de recommandations successifs qui mettent en avant, et sans cesse, l’importance d’apprendre dans la langue maternelle !! 

Peut-ĂȘtre que ceux qui sont dĂ©rangĂ©s par le discours de l’exclusion considĂšrent que ces “exclus” n’ont mĂȘme pas de mĂšre pour leur lĂ©guer une langue!!!

L’exclusion nous rappelle d’elle-mĂȘme chaque annĂ©e lorsque nous faisons, Ă  tour de rĂŽle, la navette entre les villes anciennes oĂč nous cĂ©lĂ©brons (Ă  juste titre) leur grandeur de jadis! Seulement, les concepteurs (et leurs exĂ©cutants) des politiques de dĂ©portation et d’exclusion s’entĂȘtent Ă   refuser de valoriser des pans de l’histoire de ce pays. C’est ainsi que sont ignorĂ©s l’empire du Ghana et le royaume du Tekrout. D’ailleurs, il y a seulement deux ans, la deuxiĂšme personnalitĂ© de la RĂ©publique se moquait des propos d’un interlocuteur qui evopquait  celĂ , se vantant ignorer mĂȘme d’ignorer la capitale de  cet empire. L’affaire est tout simplement catĂ©gorisĂ©e comme le reflet  du sarcastique et mĂ©prisant humour du prĂ©sident!!

Ce sont lĂ  des exemples du visage terne de la discrimination que j’ai choisi dans les domaines mĂ©diatique et culturel. 

J’ai sciemment omis ses  manifestations dans tous les autres  domaines.

Ahmedou Ould Waddia

Face à Ould Abdel Aziz : Le gouvernement manƓuvre-t-il bien?

Mohamed Ould Abdel Aziz n’est visiblement pas prĂȘt Ă  se laisser liquider par son successeur et dĂ©sormais ex-ami, devenu, au vu de ce qui se dĂ©roule sous nos yeux, un adversaire dĂ©clarĂ©. AccusĂ© des pires reproches dont on puisse accabler un ancien prĂ©sident de la RĂ©publique – blanchiment d’argent, corruption, entrave Ă  la justice – puis inculpĂ© et placĂ© sous contrĂŽle judiciaire strict depuis le 13 Mars dernier – une PremiĂšre dans notre pays – alors qu’il  s’était prĂ©sentĂ© en « prĂ©sident des pauvres Â», lors de son deuxiĂšme coup d’État en AoĂ»t 2008 – le pourfendeur de la gabegie et auteur des plus « inouĂŻes grandioses rĂ©alisations Â», l’ex-PrĂ©sident Aziz est plus que dĂ©terminĂ© Ă  laver l’affront.  « Je ne recule pas devant ce que je considĂšre comme une volontĂ© de m’humilier, de salir ma personne Â», lĂąche-t-il en substance. Contrairement Ă  son Ă©phĂ©mĂšre ancien ministre de la DĂ©fense, un marabout, Ould Abdel Aziz est un guerrier, un homme Ă  sang chaud, qualifiĂ© par certains d’impulsif, fonceur, voire bulldozer.

Et c’est justement ce tempĂ©rament qui le fait sortir de ses gonds, contre ce qu’il considĂšre comme une « campagne de diabolisation Â» de la part de nos gouvernants. Le tombeur de Sidioca doit se prĂ©senter trois fois par semaine Ă  la direction de la police, un corps qu’il avait rĂ©duit presque Ă  nĂ©ant, et ne peut dĂ©sormais plus, autre affront, effectuer ses navettes entre Nouakchott et son ranch Ă  BĂ©nichab. Qu’à cela ne tienne, l’ancien gĂ©nĂ©ral entend se battre les armes Ă  la main, un peu Ă  l’image de son dĂ©funt ami marĂ©chal du Tchad, Idriss Deby, mort dans des conditions encore guĂšre Ă©claircies. Au front contre les rebelles ou abattu par un proche ?

Le gĂ©nĂ©ral Aziz est, quant Ă  lui, bel et bien au front, Ă  ceci prĂšs qu’il ne dispose plus de son bataillon tant redoutĂ© jadis, le BASEP, transformĂ© fin 2019 en Compagnie de SĂ©curitĂ© PrĂ©sidentielle (CSP).  Mais il dispose toujours de sa tĂ©mĂ©ritĂ© qui le poussa Ă  perpĂ©trer deux coups de force en moins de cinq ans. Suffira-t-elle ? Difficile Ă  croire : l’homme a perdu presque tous ceux qui lui couraient derriĂšre ou courbaient l’échine devant lui « Ils n’étaient fidĂšles qu’à leurs intĂ©rĂȘts Â», regrette-t-il aujourd’hui. Trop tard, non ? Et le voilĂ  donc Ă  jouer sur d’autres fibres, en tirant simultanĂ©ment sur le pouvoir de son ex-compagnon de 40 ans et sur l’opposition –cette pauvresse qu’il mĂ©prisa dix ans durant – pour tenter de se construire un nouveau bataillon. Certainement pas du cĂŽtĂ© de l’AssemblĂ©e nationale, comme  il s’y ingĂ©nia sous feu Sidioca, qu’il accuse maintenant d’avoir Ă©tĂ© achetĂ©e pour approuver la fondation de la CEP qui a mis Ă  nu tout le systĂšme de malversations qu’on lui impute et dont les enquĂȘtes n’évoquent pas moins de 41 milliards d’ouguiyas douteuses, entre lui et divers de ses proches.

Fin stratĂšge des coups de force et opportuniste hors pair, Ould Abdel Aziz entend plutĂŽt surfer sur les mĂ©contentements populaires. Les lenteurs du gouvernement, reconnues par le Premier ministre lui-mĂȘme, face aux difficultĂ©s de la vie aggravĂ©e par la flambĂ©e des prix, aux injustices criantes dĂ©plorĂ©es par plusieurs corps socioprofessionnels, Ă  l’absence d’une administration rĂ©ellement au service du citoyen et – tiens donc
  – Ă  la corruption. Il n’en loupe pas une, l’ex-PrĂ©sident, pour noircir le tableau de son ex-ami !

RĂšglement de comptes personnel ?

MĂȘme si le rapport de force penche aujourd’hui du cĂŽtĂ© du marabout-PrĂ©sident, la maniĂšre de gĂ©rer le dossier dit de « La Â» dĂ©cennie ne plaide pas en faveur du pouvoir. AprĂšs avoir tentĂ© de prendre ses distances – le prĂ©sident de la RĂ©publique et son ministre de l’IntĂ©rieur rĂ©pĂ©tant que le gouvernement n’interfĂšrerait pas dans ledit dossier – on semble tergiverser. Sinon, comment comprendre qu’à chaque sortie tonitruante de l’ex-PrĂ©sident, le gouvernement s’agite, pour ne pas dire panique, via ses forces de l’ordre. Ce fut le cas lors des deux premiĂšres confĂ©rences de presse de celui-lĂ . Non seulement on interdisait aux hĂŽtels privĂ©s de les abriter mais, plus grave, on mettait en garde les chaĂźnes de tĂ©lĂ© privĂ©es contre les risques Ă  retransmettre les activitĂ©s d’Ould Abdel Aziz, comme s’il reprĂ©sentait un danger public pour le pays.

Si tel est le cas, pourquoi ne le jette-t-on pas en prison ? Malaise : tandis qu’on mobilise et braque toute la RĂ©publique sur cet homme, certains de ses supposĂ©s exĂ©cuteurs d’ordre, trĂšs dĂ©criĂ©s sous son rĂšgne et inculpĂ©s comme lui, pavanent en certaines manifestations, comme celle du parti au pouvoir ;on leur accorde mĂȘme des gros plans Ă  la tĂ©lĂ© publique. Saisie de leurs biens ? On n’en a pas ouĂŻ dire
 On est oĂč, lĂ  ? En agissant de la sorte, le gouvernement du prĂ©sident Ghazwani et/ou certains segments du pouvoir donnent bel et bien l’impression du « deux poids et deux mesures Â». On accrĂ©dite ainsi la thĂšse de l’ex-PrĂ©sident et de ses conseils : seul visĂ© dans le dossier, Ould Abdel Aziz en serait le bouc Ă©missaire, un adversaire Ă  abattre et Ă  qui l’on doit donc rĂ©gler les comptes. Or il n’est pas le seul inculpĂ©, mĂȘme si l’on considĂšre qu’il porte, en sa qualitĂ© d’ex-chef de l’État, la plus lourde responsabilitĂ© de ce qui lui est arrivĂ©.

L’attitude du gouvernement ou de ceux qui tirent dans l’ombre les ficelles, montre des limites
à moins que l’objectif inavouĂ© et impensable soit d’assurer Ă  Ould Abdel Aziz une campagne de publicitĂ© gratuite. Ghazwani v/s Ould Abdel Aziz, Ould Abdel Aziz v/s Ghazwani, seul spectacle autorisĂ© pour x mandats
et le systĂšme militaire garanti jusqu’à perpette ? A contrario, si le pouvoir veut en finir avec celui qui se considĂšre ou, qui sait, qu’il considĂšre lui-mĂȘme comme son seul adversaire, il doit s’y prendre autrement. Laisser la justice poursuivre son travail en toute indĂ©pendance, comme cela semble encore le cas Ă  ce jour, lui garantir ses droits dans un procĂšs Ă©quitable, si la justice en ordonne la tenue : on attendra alors le verdict. Ensuite, le laisser faire de la politique, comme il en a le droit, en plein respect des rĂšgles de l’art. Et, Ă  l’arrivĂ©e, les urnes parleront. Faute de quoi, Ould Abdel Aziz ne cessera de hurler Ă  la chasse aux sorciĂšres et de se prĂ©senter en victime du rĂ©gime de son ex-compagnon d’armes. En bref, le pouvoir ne doit pas cĂ©der Ă  la provocation, d’oĂč qu’elle vienne.

De son cĂŽtĂ©, l’ex-PrĂ©sident aurait tout intĂ©rĂȘt, s’il est aussi propre sur lui qu’il le prĂ©tend, Ă  se plier aux instructions de la justice et de l’administration, cesser de narguer, pour ne pas dire provoquer le pouvoir, en le poussant dans ses retranchements
 et ne surtout pas prendre les Mauritaniens pour des amnĂ©siques. Il pourrait en assumer de fĂącheuses consĂ©quences.

                                                Dalay Lam

le calame

Pour un soutien du pouvoir actuel – Association des Haratine de Mauritanie en Europe (A.H.M.E.)

Suite Ă  plusieurs attaques contre le pouvoir actuel en Mauritanie Ă  la tĂȘte duquel se trouve Mohamed Ould Ghazouani, AHME entend apporter un soutien Ă  ce dernier. En effet que constate-t-on ?

Abdel Fetah Ould AbeĂŻna, qui se dit « journaliste d’investigation » alors qu’il ne fait que profĂ©rer des insultes contre le pouvoir actuel mais aussi les abolitionnistes internes et externes contre l’esclavage en Mauritanie. L’intĂ©ressĂ© est membre de la tribu Smassid, tribu berbĂšre.

Rappelons que les Smassid se sont amplement enrichis sous le rĂ©gime de Maouyiwa Ould Taya (21 ans de pouvoir, 1984-2005). Pendant son rĂšgne, une corruption galopante a eu lieu : ses trois frĂšres y ont contribuĂ© et surtout, l’un d’eux qui Ă©tait planton Ă  la Banque Centrale de Mauritanie.

Il en est de mĂȘme de Ould Hmeme Amar, ex-maire de Awjeft qui assĂšne des coups, on ne peut plus violents Ă  l’adresse du pouvoir et des abolitionnistes. Ces attaques sont crues et incitent Ă  la violence contre le pouvoir et les abolitionnistes.

Si l’ex-prĂ©sident Mokhtar Ould Daddah ne s’est pas enrichi, les membres de sa tribu (Oulad BeĂŻri) ont profitĂ© de son pouvoir : les boutiques ont poussĂ© comme des champignons. Ils ont bĂ©nĂ©ficiĂ© des meilleurs terrains Ă  Nouakchott, Nouadhibou, etc.

Le pouvoir actuel a nommĂ© quatre Haratine dans des ministĂšres importants notamment le MinistĂšre de l’IntĂ©rieur en la personne de Ould Merzoug.

Il a procĂ©dĂ© Ă  la nomination de plusieurs cadres haratine dans l’administration publique et des sociĂ©tĂ©s d’Etat.

Il a donné une liberté à tous les ministres afin que ceux-ci dirigent leur département en étant libres de toute pression. Il va sans dire que le Président pourrait arbitrer dans un cas ou dans un autre.

Il y a certes dans les prisons civiles beaucoup de Haratine, mais les abolitionnistes ne sont plus emprisonnés, ni harcelés contrairement au régime de Ould Abdel Aziz.

Ce pouvoir est en train de lutter contre la corruption. L’acte le plus symbolique concerne Ould Abdel Aziz qui a accompli un pillage sans prĂ©cĂ©dent des richesses de la Mauritanie. Ce dernier a fait d’un membre de sa tribu (Oulad Bisba), le patron des patrons en Mauritanie.

C’est pour toutes ces raisons que AHME, Ă  travers ses membres et ses sympathisants, porte Ă  la connaissance du public, qu’elle se met du cĂŽtĂ© du pouvoir en vue de poursuivre non seulement la nomination des Haratine, mais aussi l’ouverture de plusieurs chantiers tels que la reconnaissance administrative et juridique des associations et des partis politiques.

Si demain ce pouvoir venait Ă  changer son fusil d’épaule, il nous trouvera devant lui comme AHME l’a Ă©tĂ© contre tous les gouvernements racistes et sĂ©grĂ©gationnistes depuis 2001.

A l’heure actuelle, AHME dĂ©nonce ces esclavagistes, racistes et suprĂ©matistes maures qui sont habituĂ©s Ă  tirer profit de l’Etat au dĂ©triment de la composante majoritaire, en l’occurrence haratine.

Le 04 mai 2021

Mohamed Yahya Ould Ciré

Président de A.H.M.E