Monthly Archives: July 2020
Le syndrome « Izidbih » : La diplomatie en équation. Par Pr ELY Mustapha.
Pr ELY Mustapha– Après le syndrome « Ould Lebatt », le syndrome « OuldDadde », voici le syndrome « Ould Izidbih ». Le point commun à tous ces syndromes : l’opportunisme et l’ambition.
Le premier, Mohamed El hacen OuldLebatt, apostrophant Ould Taya, à propos de sa candidature à sa propre succession : « Monsieur le Président, si vous ne vous présentez pas, on vous attaquera en justice pour non-assistance à peuple en danger ! »
Le second, Mohamed Lemine Ould Dadde, vendant son âme au diable, en tant que conseiller, fut condamné par ce dernier, soit par Aziz lui-même, à trois ans de prison ferme et à une lourde amende pour détournement de fonds. Il revint encore conseiller chez ce dernier, son bourreau, comme si de rien n’était.
Nous avions consacré plusieurs articles à ce syndrome, devenu « jurisprudence Ould Dadde » (A lire ici : https://haut-et-fort.blogspot.com/2010/10/la-jurisprudence-ould-dadde_4326.html?m=0)
Le troisième, Isselkou Ould Izidbih s’est aussi mis à l’ombre du dictateur, en conseiller, chef de cabinet et en fit tant qu’il fut nommé Ministre des affaires étrangères et de la coopération. Mettant ainsi la diplomatie mauritanienne en équation.
Tous des intellectuels, tous des individus sachant qu’ils portent atteinte à leur dignité, et si celle-ci ne les préoccupe pas, ils savent pertinemment qu’ils participent à la médiocrité du système politique en perpétuant le clientélisme, le favoritisme et surtout à la destruction du pays en cautionnant des dictateurs et des politiques de corruption, de malversation, de népotisme et de pillage généralisé du pays.
Nous avions en leur temps dénoncé les attitudes des deux premiers, Ould Lebatt et Ould Dadde, aujourd’hui le troisième nous interpelle par son attitude, suite à ses propres réflexions sur son départ, sur son successeur, sur sa situation de diplomate et sur l’état de la diplomatie mauritanienne.
Isselkou Ould Izidbih, aurait gagné à se taire.
Il sait qu’il ne fut jamais à sa place et que les emplois qu’il a occupés, à l’ombre du dictateur Aziz n’ont jamais été les siens. Il les a usurpés pour cautionner le putschiste récidiviste et cela est fortement répréhensible.
Nous nous étions déjà interrogé à l’époque sur l’intérêt pour Aziz de nommer Isselkou, conseiller.
En effet, que vient conseiller un mathématicien à un mécano qui ne connait de la politique que les coups de force et de la sagesse, que les emprisonnements ?
Nous avions consacré à l’époque, un article à cette alliance contre-nature intitulé : « Echec et math : le carré de l’hypoténuse » (consultable sur ce lien : https://haut-et-fort.blogspot.com/search?q=hypoth%C3%A9nuse ).
Pire Isselkou, fut nommé ministre des affaires étrangères et de la coopération. La logique qui a poussé Aziz à le nommer à ce poste, reste obscure, toujours est-il qu’il revêtit la fonction, puis il devint ambassadeur, diplomate comme si ses études, son expérience et son background en général le préparaient à cela.
Si la diplomatie mauritanienne est l’une des plus médiocres au monde c’est justement parce que ceux qui l’exercent sont des opportunistes, des « parachutés de la parentèle », des « commerçants mandatés », des « favoris en villégiature », des sous-fifres en campagne. J’ai sur cette situation désastreuse de nos ambassades consacré, plusieurs articles dont un article intitulé « ce que nous coûtent nos ambassades » (voici le lien : https://haut-et-fort.blogspot.com/search?q=ambassade ).
Le bilan d’Isselkou aux affaires étrangères, ne sera certainement pas celui d’un diplomate aguerri aux affaires étrangères, ayant reçu la formation adéquate et qui aurait rempli avec efficacité sa fonction.
Isselkou, est un docteur en Mathématique, reconnu par ses pairs pour ses travaux et publications, sa place n’aurait pas dû être ailleurs que dans l’enseignement et la recherche scientifique. Il a été formé pour cela pendant de longues années, il a, durant des années, acquis l’expérience du professorat pour enseigner, former et encadrer les étudiants, les enseignants et les chercheurs.
En somme, participer à l’essor scientifique du pays au renforcement des capacités des ressources pédagogiques et enseignantes universitaires dans les sciences exactes. E Dieu sait que le pays en a besoin. Un enseignement laissant à désirer, des diplômes dévalués et une université décriée.
Au lieu de cela, Isselkou occupe un maroquin qui n’est pas le sien et squatte légalement des ambassades où il n’a que faire. Et tout cela au détriment de diplomates mauritaniens qui sont plus méritoires que lui pour occuper ces postes et qui sont depuis longtemps dans les couloirs de leur Ministère ou mis au placard.
Isselkou, comme beaucoup d’autres qui ont suivi le chemin de leur opportunisme, est une ressource humaine de grande valeur, une haute capacité intellectuelle qui n’a pas été mise au service de son pays, mais happée par l’ambition.
Le syndrome « Izidbih », n’est que l’affection visible, qui caractérise une gigantesque forfaiture de nos intellectuels. Et l’on en trouve de tout acabit. Des intellectuels, conseillers, qui végètent dans des bureaux payés sur les deniers du peuple et qui écrivent des romans à l’ombre du dictateur.
Des intellectuels, conseillers qui profitent de leur statut pour se faire introduire dans les salons et les manifestations internationales pour se vendre et servir de relais aux malversations.
Faudrait-il demander à Isselkou de rendre compte de la gestion de la diplomatie mauritanienne, comme son ancien patron, Aziz, devrait rendre compte de la gestion du pays et de la misère dans laquelle il l’a plongé ? Car tout ministre en Mauritanie est au yeux de son président-dictateur, accessoire. Or l’accessoire, en droit, suit le principal.
Si cela n’est pas le cas, au moins qu’Isselkou Ould Izidbih fasse preuve d’humilité. Qu’il reconnaisse qu’il fut un instrument volontaire d’un dictateur, qu’il fasse son mea culpa et reprenne le chemin de la science, du savoir et de l’université, pour rattraper ce qu’il a perdu…et ce qu’il a fait perdre à la Nation.
Pr ELY Mustapha
Les délires de Med Yahya Ould Ciré: le fuyard
Depuis plusieurs années à travers livres et interviews, je fais l’objet d’attaques grotesques de la part de Mohamed Yahya Ould Ciré.
Je n’ai jamais voulu répondre à ses mensonges éhontés, lui qui prétend avoir été contraint à l’exil à cause de son opposition aux pratiques esclavagistes dans sa circonscription consulaire.
En même temps Ould Ciré m’accuse de tous les péchés notamment d’avoir changé mon rapport de mission tantôt sous la menace d’un policier tantôt pour favoriser son ancien comptable parce que le cousin à celui-ci m’avait donné 650 000fcfa.
Quel menteur ! Que peut-il dire d’un rapport dès lors qu’il est allé se cacher à 5000km de la Mauritanie ?Pendant un certain temps j’étais soumis à l’obligation de réserve et le rapport dont il s’agit ne pouvait pas être porté à la place publique.
Aujourd’hui, pour les besoins de clarification et pour permettre à Med yahya Ould Ciré de prendre connaissance du contenu de ce rapport et mettre fin à ses inepties, je mets à disposition ce document qui date d’octobre 1997.
En effet, par manque de patriotisme et de courage, Med yahya Ould Ciré ancien consul général de Bissau après son forfait avait pris la fuite comme tout gredin et, au lieu de se taire il s’est mis à aboyer par habitude.
Quant à Ahmedou Ould saleck, il avait fait le choix de revenir au pays pour faire face à ses responsabilités. La suite pour lui a été d’aller en prison mais avec dignité.
Pour les prédécesseurs de Ould Ciré, leurs actes étant prescrits, ils ne pouvaient être poursuivis.
Ba Houdou Abdoul
LES MASQUES DES GENDARMES DU VIRUS DU RACISME EN MAURITANIE TOMBENT!
La récidivite est une maladie bizarre qui ne frappe fort heureusement que d´avérés gesticulateurs et autres porte-faix du Système. En cela elle ressemble au vertigo par le contour équestre qu´elle donne aux reptations des victimes. Imaginez une coquille grouillante tant par sa viduité que par le tintamarre qu´y installent nos malades et vous aurez ces laquais et blogueurs de la soldatesque putschiste . Incapables de rester tranquilles (et pour cause!) ces faux progressistes et journaleux- écrivassiers ne perdent aucune occasion pour étaler leurs plates et truculentes prestations. Comme certains chiens, ils ravalent aujourd’hui leur propre vomissure d’hier et jouent aux griots apologistes du régime militairo-policier. Que les amis des bêtes nous pardonnent la comparaison. Quelle déchéance !
Ceux qui n’ont pas hésité à nier les déportations, les pendaisons d’Inal, le génocide biométrique, l’Apartheïd à ciel ouvert, l’esclavage n’auront aucun scrupule pour banaliser une tentative d’assassinat avortée du président Thiam pour la classer dans des faits divers. Et même si c’était un “cambriolage” le citoyen Thiam n’avait- il pas droit à une visite de constat des dégâts ?
Le silence coupable de certains et la réaction honteuse et inhumaine des autres montrent encore une fois que nous n’avons pas les mêmes préoccupations et que nos grilles de valeurs, notre sensibilité, notre philosophie même de la vie en dépit de toutes les dénégations sont vraiment différentes avec ces faux frères et “cons-patriotes”. Apparemment ils ont la pierre à la place du coeur quand il s’agit de parler de la souffrance des Noirs du pays.
Vous parlez de vos morts, vous pleurez votre douleur, vous vous plaignez de votre blessure et l’abruti vous accuse de faire du “communautarisme ou de “victimisation !” Le sage Amadou Hampathé BA, feu Amadou Koullel aurait dit:
“Imbécilité, ô imbécilité drue!
Elle nous ordonne de dépouiller,
de dépouiller la peau d´un moustique
pour en faire un tapis,
un tapis pour le Roi.”
Quand un homme commence à s’abaisser il n’y a pas de limite à sa chute nous disait Beghin. Suivez mon regard!
Dites à notre comédien du jour, le Robert Ménard tropical que l’humour ne s’improvise pas et comme disait Coluche: ” Quand une plaisanterie a besoin d’explications c’est qu’il valait mieux ne pas la faire “.
LLC!
Kaaw Touré .
Général Ghazouani, je le dirai à ta vénérable mère. Par Pr ELY Mustapha
Elle t’écoutait en égrenant son chapelet, tout comme le peuple t’écoutait en égrenant sa misère. Une misère qu’ont implantée tes prédécesseurs. Misère à laquelle tu as échappé car tu étais dans le sérail. Depuis le coup d’Etat de 2005, et ceux successifs, jusqu’au dernier, tu étais là, dans l’ombre et tu connais mieux que personne les tenants et les aboutissants de tout ce qui arrive à ce pauvre pays sous-développé et à son peuple miséreux, criant famine, soif et ignorance.
Si uniquement par la révérence que tu dois à tes parents, tu recherches le paradis, tu ne l’auras pas. Car s’il est vrai que « le paradis est sous le talon des mères », celle-ci, biologique soit-elle, s’efface définitivement devant la mère patrie. (Voir mon article précédant sur ce sujet : « De la mère en général. De la mère du Général. De la mère patrie en particulier. – http://cridem.org/C_Info.php?article=721057 )
Si ta mère-patrie, rampe et panse chaque jour ses blessures et sait que ton pouvoir l’a meurtrie, ta propre mère que tu vénères, sait-elle que tu présides un pays où le taux de mortalité est l’un des plus élevé au monde ?
Sait-elle que certains de tes ministres ont, depuis des dizaines d’années, détourné des milliards des revenus de ce pauvre peuple, entrainant des milliers de morts, dans les hôpitaux, sur les routes, dans les campagnes, dans les villes de soif, de faim et de malnutrition.
Ta propre mère sait-elle, que tu donnes confiance à des corrompus notoirement connus, qui ont mis à genoux, l’économie nationale, détruit le système éducatif, hypothéqué le domaine public, confisqué les ressources nationales ?
Ta propre mère sait-elle, que tu ne fais que nommer et renommer, des fraudeurs et des falsificateurs qui ont détourné les finances publiques, qui ont accaparé les prêts, dons et subventions accordés au pays depuis des dizaines d’années
Ta propre mère que tu as pris à témoin, dans ta campagne électorale, sait-elle que depuis ton investiture tu ne fais que gérer les dissensions politiques calamiteuses, les fratries douteuses, y compris celle de ould Abdelaziz, de ould Baye et d’autres dont l’évidence des crimes économiques et financiers ne t’a même pas fait prendre des mesures souveraines de sanctions ou de recours pour la restitution des biens publics ?
Te rappelles-tu ce que tu as dit devant le peuple et ta propre mère :
« Ce n’est ni la recherche des fastes du pouvoir qui m’attire, encore moins les privilèges ou les honneurs ; C’est uniquement mon sens du devoir vis à vis de la nation, mon profond désir de la servir, et le souci de m’investir pour le développement du pays. Vouloir servir mon pays comme Président de la République, constitue le prolongement naturel des valeurs que mon parcours professionnel et mon éducation m’ont inculqué. » ?
Je ne sais ce que ton parcours professionnel t’a inculqué mais je sais que de ton éducation, ta mère en sait quelque chose.
Cette éducation, que nos mères mauritaniennes, nous ont inculquée. La croyance en l’éternel, la justice, la compassion, la dignité et l’honneur.
Je ne doute pas un instant de cette éducation que nous avons tous reçue, mais saurais-tu faire qu’elle soit ton mentor dans cet environnement de traitrise, de mauvaise foi, de calculs mesquins, d’intérêts inavoués, de clientélisme permanant, de corruption et de malversation généralisée, qu’est l’espace politique mauritanien ?
L’Education, du latin « educere », signifie étymologiquement « guidée hors de ». Elle permet de guider, l’esprit pour sortir de l’ignorance, de retrouver les sphères d’un intellect qui lui permettent d’acquérir un savoir qui dicte son devenir humain, sa noblesse et sa dignité, le hissant au-dessus de l’animal.
Il est vrai que le pouvoir corrompt, et le seul rempart contre la corruption c’est l’éducation inculquant les hautes valeurs. Celles de l’honneur, la dignité, l’honnêteté et la justice.
Il est vrai aussi que, dans la sphère politique mauritanienne, la courtisanerie infamante et le clientélisme à genoux, sont les ennemis de cette éducation.
Maintenant, c’est à toi de prouver, ce qui tarde à venir, que tu n’as point renoncé à cette éducation, en prenant les mesures qui s’imposent. Celles justement que tu as citées dans ton long discours, devant ta mère biologique et ta mère patrie éternelle.
Ce discours, que l’on peut consulter ici (http://mauriweb.info/node/6959) est tout à ton honneur, et toute mère, serait fière que son fils ait atteint ce degré de conscience et cette volonté d’œuvrer pour le bien de son peuple.
Hélas ! Jusqu’aujourd’hui, il y a plus de déception que de satisfaction. Le paysage politique est une copie – conforme de celui qu’il est censé changer. Les mêmes corrompus, les mêmes corrupteurs, Les mêmes intouchables qui se jouent de la justice et qui œuvrent encore en toute impunité. Le pays qui s’enfonce davantage dans la pauvreté et la misère.
Alors, tout cela, je le dirai à ta vénérable mère. Car elle fut là quand tu as promis et qu’elle est encore la quand tu peines à tenir tes promesses.
Je le dirai à ta vénérable mère, que Dieu lui prête longue vie. Je le dirai, comme autrefois, enfants, nous menacions nos camarades qui fautaient de « le dire à leur mère ».
Sinon, pourquoi, penses-tu que tu l’as déplacée au stade de la capitale, à ton discours de promesses, si ce n’est pour qu’elle soit le témoin de tes engagements vis-à-vis du peuple, ton peuple ?
C’est à ce vénérable témoin que je m’adresserai. Car nulle autre personne, parmi toutes celles présentes ce jour où tu as fait tes promesses électorales, ne t’écoutait autant avec son cœur et son esprit, que ta propre mère. Et qui d’autre mieux qu’une mère connait son fils ?
Le Paradis, est sous le talon des mères. Et la mère des mères est la mère patrie.
Et qui d’autre, aujourd’hui, plus que notre mère-patrie, souffre autant de ses propres fils ?
Pr ELY MustaphaÂ
Ahmed Ould Yahya vs Khally Diallo : après la guerre virtuelle, place à celle des prétoires
RIM Sport – Le contentieux opposant Ahmed Ould Yahya, président de la FFRIM à Khally Diallo journaliste vient de franchir un nouveau cap. Après la guerre virtuelle, désormais sauf revirement de dernière minute, les deux protagonistes vont s’affronter par le biais de leurs conseils, au cours de rounds épiques, devant les prétoires.
Le président de la FFRIM Ahmed Ould Yahya a porté plainte la semaine dernière par le biais de son avocat contre Khally Diallo auprès du procureur de la République du parquet de Nouakchott Ouest pour ‘’diffamation’’.
Ce lundi 13 juillet, Khally Diallo a été convoqué au commissariat de police de Tevragh Zeïna 1 pour être entendu. Le président de la FFRIM entend être lavé à grande eau par la justice, suite aux’’ accusations infondées de détournements’’, ‘’d’affirmations gratuites’’ et de ‘’calomnies véhiculés’’ à son encontre par Khally Diallo à travers des direct face book, au cours des derniers mois.
’’Je souhaite que l’affront que j’ai dû subir à travers des histoires fabriquées de toutes pièces, des montages de chiffres erronés soit lavé. Mon honneur doit être préservé. Ma famille doit être protégée de ces allégations fortuites.
Mes affaires ne doivent pas pâtir d’un tissu de mensonges. Je n’ai rien à me reprocher. Je ne peux plus supporter d’être l’objet de quolibets et d’insinuations de gabegiste ou de voleur et d’être Sali gratuitement.
Ces derniers temps, mon image a été salie et ma réputation trainée dans la boue’’,a déclaré en exclusivité à RimSport.net Ahmed Ould Yahya.Face à la persistance de ces allégations, le président de la FFRIM réfute tout en bloc’’Nous nous sommes coupables d’aucune faute de gestion, ni de détournement.
Ces vidéos sont d’un autre niveau.Elles ont dépassé les limites de l’entendement. C’est de l’acharnement bête et idiot. Il (Khally Diallo ndlr) doit apporter la preuve de ces accusations.Si nous sommes fautifs nous devrons en payer le prix.S’il est reconnu coupable, il doit endosser la conséquence’’.
Poursuivant, il fait remarquer‘’Je gère une institution publique et une discipline leader, des gens peuvent être en désaccord total avec moi, me critiquer sur ma gestion mais de là à insinuer des accusations graves de détournement, nous ne pouvons pas rester impuissants et laisser quelqu’un raconter des histoires inventées de toutes pièces’’.
Le patron du football mauritanien est prêt à pardonner mais : ‘’ Je ne souhaite l’emprisonnement à personne. S’il revient sur ses déclarations en avouant qu’il a été induit en erreur, je vais retirer ma plainte.S’il campe sur ses positions, il devra assumer la conséquence qui en résulte. La justice va ainsi trancher’’, termine-t-il.
“Je reste serein”
Au micro de RimSport.net Khally Diallo n’a pas été explicite, en refusant de s’épancher sur cette affaire : ‘’J’ai été convoqué au commissariat de Tevragh Zeina 1 en face du siège des Nations Unies, suite à une plainte d’Ahmed Yahya Ould Lekwar président de la fédération de football. Pour le moment, je ne souhaite pas parler de cela mais j’ai totale confiance en la justice de mon pays.Et in sha allah je reste serein’ ’,a-t-il soutenu.
Sur sa page face book, il avait néanmoins affirmé que : ‘’rien ni personne ne me fera taire ni intimider et j’assume absolument tout. Dites à Ahmed Ould lekwar président de la fédération de football que je ne vais rien absolument rien démentir.Je suis quelqu’un qui sait assumer jusqu’à dans sa tombe’’, avait-il posté lundi.
cridem