Monthly Archives: October 2019
Mauritanie : le bureau de l’assemblée nationale fait peau neuve
On a annoncé lundi à Nouakchott la composition du nouveau bureau de l’assemblée nationale et l’ensemble de ses instances.
Ci-dessous la composition des nouvelles instances de l’assemblée nationale :
Premier vice-président : Hamadi Abdallah Meïmou (UPR)
Deuxième vice-président : Hamady Sid’Elmoctar Mohamed Abdi (opposition)
Troisième vice-président : Sidi Mohamed Itawel Oumrou Taleb Ali (majorité)
Quatrième vice-président : Djinaba Abdoul Samb Cork (UPR)
Cinquième vice-président : Khattry Cheikh Mahmoud (UPR)
Questeur : Hamady Khattari Hamadi (UPR)
Premier secrétaire du bureau de l’assemblée nationale : Messouda Baham Mohamed Lagdaf (majorité)
Deuxième secrétaire : Amina Bellah Soueïliki (UPR)
Troisième secrétaire : Sghaïr El Atig El Atik (opposition)
Quatrième secrétaire : Abderrahmane Hamat N’Gaëdé (UPR)
Cinquième secrétaire : Saleck Dah Anne (UPR)
Le bureau de l’assemblée nationale et l’ensemble de ses instances sont renouvelés annuellement, conformément au règlement intérieur de la chambre, à l’exception du poste du président de l’assemblée nationale.
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Saharamédias –
Communiqué de TPMN relatif aux perspectives de la CVE
Le débat au sein du conseil des présidents de la CVE quant au devenir de la coalition achoppe depuis quelques temps autour de la question de la création d’un parti unifié voire unique ou de conserver la formule collégiale d’une alliance conjoncturelle de partis politiques et de mouvements de la société civile. Touche pas à ma nationalité, tout en réitérant son attachement à la CVE, rappelle que, en tant qu’organisation de la société civile, il est hors de question qu’il se dissolve dans un parti politique quelconque et rejette du coup la structuration proposée à travers la publication du communiqué du conseil des présidents qui est celle d’un parti qui ne dit pas son nom. A titre d’illustration, la question de la mise en place d’un comité de pilotage en lieu et place du conseil des présidents et celle de l’implantation, qui est le propre d’un parti, n’ont jamais fait l’objet d’un consensus. Les manœuvres dilatoires visant à embarquer les partis, les organisations de la société civile et les personnalités d’obédiences et de parcours très différents voire opposés dans un parti unique n’auront d’autre effet que de saper le laborieux travail de la dynamique unitaire de la CVE et en disent long sur les agendas cachés de certains esprits malintentionnés. La force de la CVE réside justement dans sa capacité à fédérer toutes ces sensibilités dans un élan unitaire tel que celui de la présidentielle de juin dernier et qui nous permettrait d’affronter les questions transversales et non moins cruciales de l’enrôlement raciste et discriminatoire ou de l’officialisations de nos langues nationales. C’est cela que nous attendons de la coalition et non une dilution insipide et suicidaire dans un parti unique dont l’époque est révolue depuis bien longtemps. Touche pas à ma nationalité croit fermement que la préservation et le renforcement de la CVE ne peuvent se faire qu’à travers le maintien de l’esprit de coalition qui a suscité l’engouement et l’adhésion pleine et entière de nos masses, principalement dans la vallée du fleuve mais également dans tous les recoins de la Mauritanie et au-delà parmi la diaspora.
Nouakchott le 21/10/2019
La Cellule de Communication
Mauritanie : Samba Thiam solidaire de Ibrahima Sarr
Les FPC s’opposent au projet de parti unique de la CVE dans sa nouvelle formule qui laisse apparaître une manœuvre astucieuse d’une implantation à Nouakchott et à l’intérieur du pays. Une position qui ressort dans un communiqué publié cette fin de semaine. Elle rejoint celle de l’AJD-MR favorable seulement à une CVE qui a permis d’aller aux dernières élections présidentielles.
Samba Thiam et Ibrahima Sarr se donnent ainsi la main pour mettre fin aux manœuvres secrètes de comploteurs dont l’agenda caché circule cette semaine sur les réseaux sociaux et qui les visaient particulièrement.
Le rapprochement des FPC à l’AJD-MR ne date pas d’aujourd’hui. Il remonte même bien avant septembre 2018 date des élections législatives municipales et régionales où Samba Thiam avait soutenu Ibrahima Sarr. Les deux combattants de la liberté avaient enterré la hache de la guerre pour mieux combattre le racisme d’Etat des différents régimes mauritaniens. Les retrouvailles dans la CVE pour aller aux dernières présidentielles ne sont le fait du hasard.
Aujourd’hui les FPC et l’AJD-MR sont les moteurs de l’opposition antisystème même si le parti ex –Flamiste n’est pas toujours reconnu officiellement. Et qu’on le veuille ou non le parti de Ibrahima Sarr est bien implanté dans le pays même si les dernières législatives n’ont pas donné les résultats escomptés. Contrairement aux dernières présidentielles où les deux leaders se sont particulièrement distingués secrètement et contribué au succès de la CVE surtout à l’intérieur du pays durant la campagne. Et comme en témoignent les résultats plus de 8 pour cent des suffrages en dépit de fraudes électorales et d’irrégularités administratives pointées par les observateurs.
Cette crise ouverte au sein de la CVE ne peut que conforter deux anciens prisonniers du mouroir de Oualata dont le sacrifice est un exemple pour les nouvelles générations.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassat
TENTATIVE DE SABOTAGE DE LA CVE: QUAND L’HISTOIRE SE RÉPÈTE
Les audios échangés entre DIA Makhtar, résident en Espagne, et Alassane Hamady Sooma BA dit Balas, sont la preuve d’un travail de fractionnement de la CVE. Ce diviser pour régner veut éloigner l’aile dure de la coalition, symbolisée par les FPC et l’AJD/MR, et contrôler la CVE en cas de rencontre avec le Président ou de dialogue politique. C’est ce que laisse entrevoir le soi disant communiqué de la CVE du jeudi 17 octobre, date retenue par les deux hommes pour expulser les indésirables s’ils refusent de se fondre dans le parti unique qu’ils proposent. La réponse n’a pas tardé. C’est niet! Qui accepterait la monumentale connerie de transformer une coalition riche de sa diversité en un mollusque informe ? L’histoire se répète car Balas n’est pas à son premier coup d’essai. En 2008, alors membre du bureau politique de L’AJD/MR, il avait effectué le même travail de fractionnement pour pouvoir livrer ce parti à Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce fut le motif de son exclusion, lui et ceux qu’il avait réussi à berner. Il avait usé de tous les mensonges et subterfuges pour inciter à soutenir le mouvement de la rectification. Les exclus, avec à leur tête Balas et deux autres personnes que je ne citerai pas, rédigèrent un communiqué où ils s’engageaient à sillonner la vallée pour expliquer aux populations que Aziz était la solution. Ils furent les premiers à être officiellement roulés dans la farine de notre boulanger. J’ai appris qu’ils avaient reçu 5 millions pour leur trahison. Ce n’est pas cher payé! Pour être honnête, Balas n’a pas participé à la campagne de diffamation d’IMS lors de la campagne présidentielle de juillet 2009. Il a écrit quelques articles diffamatoires au début de la scission. Après il a lâché l’affaire. Un jour, je parlerai peut-être de ce vaste complot qui a fait tomber IMS. C’est une affaire jugée par Allah car certains alliés pour la basse besogne ont fini par se quereller sur le net. BALAS, UN HOMME OBSEDE D’ETRE MINISTRE Avant le coup d’État, Balas avait remué ciel et terre pour entrer dans le gouvernement de Waghef II. Secrétaire National chargé des affaires économiques de l’AJD/MR, il se rêvait certainement Ministre de l’économie et des finances. Il s’engouffra dans la commission de désignation des critères pour être ministrable. Ayant entièrement équipé le Bureau du Président Sarr, payé le premier dîner du BE, il insista lourdement sur les contributions diverses en plus des cotisations. Son jeu ne trompait personne. Je le paraphrase en disant qu’on faisait semblant d’être naïfs. Et ce fut la douche froide pour les opportunistes quand le Bureau Exécutif refusa d’entrer sans conditions au gouvernement, là où d’autres partis de l’opposition acceptèrent ce marché de dupes, qui finit par un coup d’État. BALAS, UN GRIOT REDOUTABLE DES MESSIEURS 8% Balas fut le griot de Ibrahima Moctar Sarr (IMS) après le score historique de 8% de mars 2007. Il est rentré au BE de l’AJD/MR sur le quota de Sarr. C’était la lune de miel entre les deux hommes et leurs bonnes relations avaient fini par rassurer tout le monde sur l’engagement de Balas. Il me souvient d’un rassemblement à Sebkha où il parlait de l’homme en ces termes : “Avez- vous vu la vague déferlante de l’autre côté de l’Atlantique? Obama ? C’est ainsi qu’IMS balaiera tout sur son passage et présidera la Mauritanie.” Tonnerre d’applaudissements !!! Balas échauffait les foules avant de passer le micro à son idole. Ndeysaan aduna ! Aujourd’hui il traite IMS de tous les noms d’oiseaux et adule HBK, le nouveau 8%, après avoir adulé Biram, Aziz…Prochaine étape prévisible : cirer les pompes de Ghazouani. UN HOMME AU PASSE SULFUREUX J’ai été très vite convaincu que Balas n’est pas un homme politique. Dès novembre 2007, lors des journées de concertation sur les déportés et le passif humanitaire, il gaspilla le temps précieux de l’AJD/MR a parler de la…tijaniya! Il faisait les yeux doux au Président Sidioca. Décidément, il a un faible pour les Présidents de la République. Pourtant, cet homme aux idées parfois farfelues, comme regrouper les noirs opposants et avec le pouvoir dans la même coalition, n’est pas un néophyte en politique. Ancien flamiste, d’origine MPAM, il s’offusque d’être accusé de taupe, un agent de renseignement. Une réputation dont il a du mal à se défaire. Certains de ses compagnons de lutte trouvent suspect qu’il ait échappé aux arrestations et emprisonnements de 1986, après la publication du manifeste. Non seulement il est passé à travers les mailles du filet, mais il s’est beaucoup enrichi pendant la détention des flamistes. Cela ressemble fort à une récompense de services qu’il aurait rendu à l’Etat. En 1989 son supermarché sera saccagé et il demande pas moins de 241 millions d’ouguiyas en dommages et intérêts. Est-ce ses économies de simple professeur de français qui lui ont permis d’accumuler une telle fortune ? Samba THIAM, en sortant de prison après la crise post électorale a dit qu’il y avait des taupes dans le Conseil des Présidents. Dans l’un des audios balancés par Balas, ce dernier se reconnaît! Et pourtant le Président des FPC n’a cité aucun nom. Le morveux s’est mouché? Je ne finirai pas sans dire quelque bien sur ce personnage très intelligent à la manoeuvre pour obtenir ce qu’il veut. Il a été très remarquable dans le problème des terres à Donaye. Il a été l’un des premiers à se mobiliser pour l’unité des noirs, pour ne pas dire halpulaars. IMS et HBK avaient fait la sourde oreille car ce n’était pas politique pour des partis ouverts à toutes les ethnies. J’ai aussi apprécié la rigueur et la transparence avec laquelle il a mis en place COPECO/RIM 89, un collectif d’opérateurs économiques victimes des événements de 89. En dehors de la politique, c’est un homme fort sympathique. Il est donc possible de continuer l’aventure CVE avec lui, même s’il pactise en secret avec le pouvoir. Oui, il y a des taupes au CVE, comme il y en avait au fndu, au rfd… Nul n’ignore que nous sommes dans un Etat policier.
Ciré KANE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DES FPC
Le Bureau Exécutif National des FPC, élargi aux cadres du parti, s´est réuni le samedi 19 octobre 2019 pour discuter de la situation politique nationale et la vie de la Coalition Vivre Ensemble. La rencontre a, notammnet, reçu un rapport détaillé des tractations autour de la définition des perspectives de la CVE. Sur ce sujet, la réunion a décidé ce qui suit:
Notre parti, les Forces Progressistes du Changement (FPC), demeure attaché à la Coalition Vivre Ensemble (CVE) tant que celle-ci respecte sa forme actuelle comme cadre de concertation, de mobilisation de notre base, de la mutualisation de nos forces et d’actions solidaires convenues entre les partis politiques et mouvements de la société civile autonomes qui la composent.
Les FPC rejettent les termes et l’agenda caché du communiqué publié le 18 octobre 2019, prétendument, au nom du Conseil présidentiel de la CVE, tendant à faire imposer comme acquis des sujets litigieux encore en discussion.
Les FPC s’opposent, notamment, au projet de parti unique, majoritairement récusé, que l’on s’obstine, maintenant, à réaliser par le biais d’une manoeuvre astucieuse de l’implantation de la CVE.
Les FPC invitent les acteurs politiques et de la société civile membres de la CVE à persévérer dans la voie de la recherche patiente des solutions consensuelles afin de préserver leur unité en la fondant sur les principes de transparence, de loyauté et d’inclusion.
Les FPC appellent la jeunesse à assumer toutes ses responsabilités devant l´histoire, à croire en elle-même et à prendre en main son avenir sans aucune procuration.
Le parti, FPC, exhorte ses militants et sympathisants à plus de mobilisation et de vigilance contre toute tentative de récupération opportuniste ou de sabotage des acquis communs de la CVE en tant que creuset solidaire de défense des intérêts des victimes du racisme, de l´esclavage et de l´exclusion en Mauritanie.
La lutte continue!
Nouakchott le 20 octobre 2019
Le département de la communication des FPC