Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

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CVE : La division est consommée !

CVE : La division est consommée !Le Calame – « L’autre camp voulait un parti politique et tandis que nous, nous voulions restés dans une coalition au premier sens du terme, à savoir un rassemblement de partis et mouvements autour d’un programme ponctuel, voilà notre divergence de fond », précise Samba Thiam.

La division de la coalition vivre ensemble (CVE) vient d’être actée. C’est ce qu’ont affirmé quatre partis politiques et mouvements de cette coalition née à la veille de l’élection présidentielle du 22 juin dernier, n’ayant pas signé la charte publiée par une partie de la CVE.

L’AJD/MR, les FPC, le PLEJ, DEKALEM et TPMN en sont arrivés à ce constat, lundi après-midi, au cours d’un point de presse tenu au siège des FPC, situé près de l’hôtel IKRAMA (Sebkha). Et pour cause, le bilan de la campagne électorale et les débats sur l’avenir de cette coalition n’ont pas permis de dégager un quelconque consensus sur l’avenir de cette coalition qui avait soutenu le candidat à la présidentielle, Dr.Kane Hamidou Baba.

« Grande fut notre surprise de voir une partie du conseil des présidents annoncer l’adoption d’une charte de la CVE », renseigne un communiqué distribué à l’occasion de cette conférence de presse.

Répondant aux nombreuses questions des journalistes, les présidents des partis de cette partie de la coalition ont justifié leur rejet de la charte qu’ils qualifient de « charte de la discorde de la discorde » par leur opposition à se dissoudre dans la coalition qui se voulait, au départ, une plateforme d’échanges et de décisions sur un programme ponctuel ».

Autrement dit, les partis et mouvements ayant formé la CVE pour la présidentielle devraient retrouver, chacun, son identité, ont martelé Samba Thiam et Ibrahima Sarr. Tous les deux ont dénoncé le « forcing » de leurs désormais ex compagnons sur le chemin de présidentielle.

Tous les deux ont affirmé « avoir tenté de convaincre Dr. Kane Hamidou Baba avec qui ils affirment avoir échangé, des heures durant, à renoncer au projet de parti unique ou unifié qu’il mijotait avec ses amis pour conserver la CVE originelle », avant de s’entendre dire que ceux qui ne peuvent pas cheminer ensemble se séparent, révèle Samba Thiam.

Et Ibrahima Sarr d’ajouter: « quand nous avons constaté que nos amis ne voulaient pas revenir aux objectifs de départ de la CVE, nous avons tiré les leçons et avons pris nos distances, la base jugera. Parce que nous, nous voulions d’une CVE flexible, informelle très peu structurée, avec un ou deux points de programme, tandis que l’autre camp penchait pour une CVE étoffée, avec un projet de société, des instances, des opérations d’adhésions et une charte, qui n’est ’en fait qu’un statut. Voilà notre divergence de fond. »

Les deux présidents indiquent que l’examen de la charte démontre bel et bien qu’il s’agit d’un parti politique qui ne dit pas son nom.

L’élément déclencheur

Si la CVE est divisée, c’est parce qu’affirment les deux présidents, nous n’avons pas la même trajectoire politique, la même idéologie, voire les mêmes ambitions pour la Mauritanie. Eux sont des hommes d’affaires, nous nous sommes des hommes politiques, avec des principes, précise le président des FPC.

Pour Samba Thiam, tout est parti de la publication par la CVE d’un communiqué nous faisant dire ce que nous n’avons pas dit ; alors, nous étions obligés de démentir à travers des communiqués, ensuite tenter de convaincre nos amis de revenir sur leur décision, ce qu’ils n’ont pas accepté. A partir de ce moment, nous avons été amenés à constater que la rupture est actée.

Répondant à la question de savoir si les partis n’ayant pas signé la charte de la CVE n’ont pas été roulés dans la farine par leurs amis, les présidents des FPC et AJD ont indiqué c’est en hommes politiques avisés et connaissant bien les hommes et l’arène politique qu’ils ont accepté de consentir un sacrifice en contribuant à la création de la CVE, qu’ils étaient conscients des risques, mais qu’en même temps, ils avaient le devoir et l’obligation de ne pas décevoir la base qui réclamait, à cor à cri l’unité des négro-mauritaniens.

La CVE fut un premier pas. Et dans ce cadre, le président de TPMN, Dr. Dia Alassane qui menait les débats a tenu à rappeler que si Samba Thiam n’avait pas tendu la main à Dr. Kane Hamidou Baba, après son élection comme candidat de la CVE, celle-ci n’aurait pas existé. Donc, ajoute-t-il, les hommes qui sont en face de vous ne sont pas responsables de la division au sein de la CVE. Dans ce cadre toujours, le président de l’AJD, a rappelé que son parti était disposé à aller à la présidentielle en solo ou en soutenant un autre candidat, mais que pour répondre à la demande pressente de la base, l’AJD a fini par se résoudre à rejoindre la CVE en gestation, avec comme réserve qu’elle retrouvera sa liberté après la présidentielle. Il était donc hors de question pour l’AJD de se dissoudre dans une quelconque alliance.

Répondant à la question de savoir pourquoi ils s’absentent des réunions de la CVE, Ibrahima Sarr et Thiam ne sont pas passés par quatre chemins. Le premier justifie ses absences par des raisons personnelles, il n’entendait pas cautionner certains actes au risque de porter la responsabilité de la division de la CVE, et que l’AJD était représentée aux réunions et son président s’est investi pour battre campagne. Le second a, quant à lui, indiqué avoir pris ses distances quand lors de son interrogatoire suite à son arrestation au lendemain de la présidentielle, ses geôliers qui l’interrogeaient lui ont rapporté les propos qu’il tenait au cours des réunions de la coalition. Il n’avait donc plus confiance à certains des membres.

Parlant de l’avenir, les présidents des partis et mouvements n’ayant pas signé la charte ont indiqué que le défi est d’expliquer à la base ce qui s’est passé réellement au niveau de la CVE, pourquoi elle s’est fissurée et qui en porte la responsabilité historique, d’une part, de réaffirmer et de défendre les aspirations des militants et sympathisants qui ont cru à la CVE, de poursuivre le combat sur le terrain. Que ceux qui choisissent le combat descendent sur le terrain, la base tranchera, indique IMS.

Relativement à l’utilisation du sigle CVE, Sarr et Thiam ont indiqué qu’ils ne font pas dans la « fixation », n’excluant pas en cas de nécessité ou de la demande de la base, de créer une autre structure. Ils se disent enfin disposés à tout moment à renouer ou à traiter avec l’autre partie sur un programme ponctuel.

Dans un communiqué diffusé à la presse, la CVE non signataire de la charte résume ses défis : l’officialisation de toutes nos langues nationales, et l’égale promotion de nos cultures, l’égal accès de tous à l’enrôlement jusque là discriminatoire, l’éradication du phénomène honteux de l’esclavage, le règlement définitif du problème du génocide des années 90, la résolution de la question des terres, la mise en place d’un Etat de droit à travers une gouvernance démocratique saine.

DL

le calame

DEVOIR DE MÉMOIRE_JOURNÉE DE DEUIL NATIONAL:

A l’occasion du 28 novembre 2019 nous aurons encore une pensée particulière pour les 28 Noirs pendus le 28 novembre 1990. Pour célébrer le trentième anniversaire de l’indépendance de la Mauritanie, le colonel Sid´Ahmed Ould Boïlil commandant de la région militaire de Nouadhibou, donna ordre que 28 parmi les prisonniers militaires Noirs de la base d’Inal fussent choisis au hasard et pendus à la gloire de l’arabité de la Mauritanie.

Nous ne saurions oublier cette terrible nuit pendant laquelle ces soldats au service de leur pays avaient été tirés, un par un, pour être pendus; les vivants contraints de regarder celui qui se débattait à la corde; Inerte, on le décrochait alors, et on tirait un autre, et ainsi de suite.

Ces hommes c´étaient nos frères, nos époux, nos oncles, nos fils, nos cousins. Jetés, avec dedain dans une fosse commune , sans sépulture. Et pour clore ce dossier, comme si de rien n´était, le régime raciste de Nouakchott, proclama une Amnistie pour absoudre ses bourreaux.

Mais nous ne laisserons à Ould Taya et à ses bourreaux aucun répit tant que la lumière n´aura pas été faite, et les responsabilités situées . Nous en appelons à la communauté internationale, pour que justice soit rendue en MAURITANIE.

Nous avons une pensée pour tous nos martyrs tombés pendant les années de braises : 1986, 1987,1988, 1989, 1990-1991.

Voilà la liste des 28 pendus du 28 novembre 1990

01 – Sergent-chef Diallo Abdoulaye Demba

02 – Adjudant-chef Abdoulaye DJIGO

03 – 1ére classe Samba Oumar NDIAYE

04 – 1ére classe Ibrahima DIALLO

05 – 1ere classe Mamadou Hamadi SY

06 – Sergent Mbodj Abdel Kader SY

07 – 1ére classe Samba Baba NDIAYE

08 – 2éme classe Oumar Demba DIALLO

09 – 1ére classe Amadou Saïdou THIAM

10 – 1ére classe Mamadou Oumar SY

11 – 1ére classe Abdarahmane DIALLO

12 – Sgt Diallo Demba Baba

13 – Sdt Mamadou Demba SY

14 – Soldat Alassane Yéro SARR

15 – Caporal Amadou Mamadou BAH

16 – Sergent-chef Lam Toro CAMARA

17 – Sergent chef Souleymane Moussa BAH

18 – 2éme classe Oumar Kalidou BAH

19 – Sergent Amadou Mamadou THIAM

20 – Sergent Samba SALL

21 – 2éme classe Abdoulaye Beye DIALLO

22 – 1ére classe Cheikh Tidiane DIA

23 – 2éme classe Samba Bocar SOUMARE

24 – 1ére classe Moussa NGAÏDE

25 – 1ére classe Siradio LÔ

26 – 1ére classe Demba Oumar SY

27 – Sergent Adama Yero LY

28 – 2éme classe Samba Demba Coulibaly.

Yo Alla yurmo 6e yaafo 6e. Yo Alla haarnu 6e aljanna!

La lutte continue et demain il fera jour INCHAALLAH!

LA CVE SOUTIENT LA MARCHE DES ORPHELINS

« La CVE met en place ses nouvelles instances »La Coalition Vivre ensemble ( AJD/ MR, DEKALEM, FPC, PLEJ,TPMN) appelle ses militants et sympathisants à participer massivement à la manifestation de commémoration des martyrs de novembre 1990, organisée par le Collectif des Orphelins des Victimes Civiles et Militaires ( Covim) et prévue ce 28 novembre 2019 à 9h à partir du Carrefour BMD.

La présence de tous est vivement souhaitée.

La lutte continue!

Communiqué de Presse

« La CVE met en place ses nouvelles instances »28 novembre 1960…28 novembre 1990

Si certains compatriotes se réjouissent de l’anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance, d’autres sont en deuil, en souvenir de la nuit la plus tragique de son Histoire. En effet, dans la nuit du 28 novembre 1990, à Inal, l’armée mauritanienne a exécuté par pendaison 28 militaires négro-africains, en guise de célébration du trentième anniversaire de l’indépendance nationale. Ces exécutions sommaires, qui s’inscrivent dans le cadre d’une vaste opération d’épuration ethnique ciblant la communauté négro-africaine, entamée par le régime du Colonel Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya, visaient à asseoir définitivement l’arabité exclusive de la Mauritanie.

De fait, le 28 novembre, souillé du sang de ces âmes innocentes, est aujourd’hui devenu un symbole de deuil et de fracture entre nos différentes composantes nationales. Vingt-neuf ans après, l’Etat continue à ignorer les souffrances des victimes et des ayant-droits de ces pages les plus sombres de notre histoire. Comme si cela ne suffisait pas, la rumeur persistante du retour au pays du Colonel Ould Taya pour y couler des jours heureux est sciemment entretenu en ces jours de douloureux souvenirs.

Il nous faut avoir le courage de faire face à nos blessures, panser nos plaies, pour ressouder notre Unité. Un pays ne peut se construire sur le déni et l’injustice. C’est pour cela que la Mauritanie se doit de mettre en place une justice transitionnelle prenant en compte les quatre devoirs de vérité, de justice, de réparation et de mémoire C’est aussi pourquoi, Nous, partis et mouvements de la CVE non signataires de la charte- exigeons :

– L’abrogation de la loi d’amnistie de 1993 protégeant les criminels au sein des forces armées et de sécurité ;

– L’ouverture d’une enquête indépendante afin d’établir la vérité sur ces évènements ;

– La traduction en justice des commanditaires et auteurs desdits crimes et à leur tête le dictateur sanguinaire Ould Taya ;

– La construction d’un mémorial dédié à ces martyrs afin d’entretenir le souvenir de ce passé douloureux.

C’est à ces conditions que le 28 novembre pourrait, à nouveau, revêtir la même signification positive pour tous les Mauritaniens.

Nouakchott le 28 novembre 2019

Les Signataires

AJD-MR

DEKALEM

FPC

PLEJ

TPMN

Discours du Président à la Nation

Discours du Président à la NationAMI – Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a réitéré mercredi soir sa détermination d’honorer les engagements qu’il a pris lors de la campagne électorale.

Dans un discours à la Nation, à l’occasion de la célébration du 59è anniversaire de l’indépendance nationale, il a précisé que le train de mise en œuvre de son programme électoral a été lancé, soulignant sa détermination de veiller à ce que son rythme d’exécution demeurera en constante accélération.

Il a annoncé la création d’une délégation générale qui aura en charge la gestion des programmes et projets portant sur la lutte contre la pauvreté et la précarité.

Le Président de la République a également souligné qu’il a œuvré, depuis les premiers instants de sa prise de pouvoir, à consolider l’unité nationale en apaisant le climat politique général, et en favorisant une atmosphère de confiance et d’ouverture en direction de tous les partenaires politiques. Voici le texte intégral de ce discours :

« Au Nom d’Allah le Clément le Miséricordieux,

Paix et Salut sur le plus Honorable de ses Envoyés,

Chers citoyens,

Chers citoyennes

Je suis très honoré et très heureux de vous adresser mes chaleureuses félicitations et mes meilleurs vœux à l’occasion de la célébration, demain, du 59e anniversaire de notre indépendance nationale.

Cette occasion qui exprime avec force les sentiments de fierté et de dignité commémore un moment décisif du parcours historique de notre vaillant peuple, de fin de l’occupation et de la naissance de la République Islamique de Mauritanie en tant qu’Etat au sens moderne du terme et constitue, à ce titre, une précieuse opportunité d’avoir à l’esprit, ensemble, notre reconnaissance, d’avoir en mémoire et de glorifier :

– Les héros de la résistance nationale, dans ses deux aspects culturel et armé, qui ont affronté l’occupant par le fusil et l’épée, la foi et la plume jusqu’à défaire son occupation militaire et son invasion culturelle ;

– L’ensemble de nos Forces armées et de sécurité, officiers, sous officiers et soldats qui ont consenti d’énormes sacrifices pour la préservation de l’indépendance du pays, la défense de son intégrité territoriale et la sauvegarde du climat de paix et sécurité qui y prévaut en dépit des troubles qui caractérisent notre environnement régional ;

– Ainsi que tous ceux qui ont contribué, chacun en fonction de ses moyens et de ce qu’il a estimé être le plus approprié, dans la construction de notre Etat moderne pour atteindre son niveau actuel.

A tous ceux-là, nous exprimons notre respect et notre considération.

Chers citoyens,

Chères citoyennes,

L’indépendance couvre de nombreuses significations et de multiples concepts : elle est politique par la souveraineté de la décision, culturelle par la préservation de la vocation et de la langue et économique par la capacité de conduire le progrès et le développement.

Ces différentes déclinaisons de l’Indépendance restent cependant tributaires de la consolidation de l’unité nationale et de la conjugaison des efforts de tous les fils de la nation au service de la prospérité du pays, mus par un sentiment fort d’égalité, d’adhésion à une même identité et de communauté de destin que conforte l’Etat avec justice et équité dans une dynamique de développement global.

A cet effet, nous avons œuvré, depuis les premiers instants où nous avons accédé à la présidence de la République, à la consolidation de l’unité nationale par l’apaisement du climat politique général, l’instauration d’une atmosphère de confiance et d’ouverture à toutes les parties et de concertation avec tous les acteurs politiques quelles que soient leurs orientations, étant convaincus que majorité et opposition peuvent, chacune, jouer pleinement leur rôle dans la confiance réciproque et, partant, consolider notre système démocratique mature qui nous a récemment valu une alternance pacifique et transparente au pouvoir. Nous avons également instruit le gouvernement pour mettre l’accent, dans ses stratégies visant la mise en œuvre du contrat électoral sur la base duquel vous nous avez investis de votre confiance, sur la consolidation de la justice, le renforcement des substrats de la cohésion sociale et la lutte contre la pauvreté, l’exclusion et l’iniquité.

Dans ce cadre, les projets de textes législatifs créant une délégation générale, sous la tutelle directe de la Présidence de la République, ont été parachevés. Cette institution en charge de la gestion de l’ensemble des programmes et projets de lutte contre la pauvreté et la précarité, qui s’est vue allouer, pour les cinq prochaines années, un budget de 200 milliards d’anciennes ouguiyas, sera fonctionnelle dans les tous prochains jours.

De même, il sera créé un conseil présidentiel pour assurer un suivi régulier et rigoureux des politiques et programmes sociaux de manière à en garantir l’efficience et l’efficacité dans la lutte contre la pauvreté, l’exclusion et les disparités et à assurer l’amélioration des services de base.

Parallèlement à ces action, il a été procédé au rapprochement des prestations de la justice de ses usagers et de la consécration du principe de l’assistance judiciaire par l’ouverture, à cet effet, de bureaux dans toutes les wilayas, permettant ainsi à chaque justiciable sans moyens de payer les honoraires de sa défense, dans quelque wilaya qu’il se trouve, de se voir commettre gratuitement un avocat pour assurer sa défense devant les juridictions pour recouvrer ses droits. Les ressources financières nécessaires à cette assistance juridique ont été déjà programmées au titre du budget de 2020.

L’action se poursuit également pour l’exécution d’une stratégie globale visant le renforcement de la justice, la consolidation de son indépendance et l’ancrage de l’Etat de droit.

Toujours dans le cadre du rapprochement du service public des populations, une structure administrative dénommée « Khidmaty » a été créée pour répondre avec diligence aux sollicitations des citoyens et permettre le traitement et le suivi de leurs dossiers. Les activités de cette structure débuteront dès la semaine prochaine au niveau du ministère des Transports pour être, par la suite, élargies successivement aux autres secteurs.

Sur le même rythme accéléré, tous les départements ministériels s’attellent à la réalisation de nos engagements dans les différents domaines.

Dans le secteur de l’enseignement, l’opération visant à combler le déficit d’enseignants et de professeurs a été engagée ainsi que les efforts de renforcement du suivi et de l’encadrement pédagogiques au moment où l’élaboration d’un plan de réforme globale du système éducatif est actuellement en cours pour la refondation de l’école républicaine sur des bases fédératrices, le relèvement du niveau de l’enseignement, la création d’un conseil supérieur de l’éducation et d’une haute autorité de contrôle de la qualité de l’action éducative dans ses différents aspects.

Par ailleurs, le secteur de l’économie a réalisé des progrès importants, notamment en termes de mobilisation des ressources financières par la signature avec nos partenaires au développement, au cours des trois derniers mois, de conventions de financement qui vont contribuer de façon considérable au développement des secteurs de l’agriculture, de l’élevage, des pêches et des ressources humaines au moment où des dispositions sont prises pour la création d’un conseil supérieur de l’investissement qui contribuera à l’amélioration du climat des affaires, l’attraction des investissements et l’appui au partenariat entre les secteurs public et privé.

Globalement, la locomotive de mise en œuvre de notre programme électoral a été lancée et je veillerai personnellement à ce qu’elle conserve le même rythme accéléré parce que je suis conscient de vos aspirations et de vos espoirs et que je suis déterminé à respecter mes engagements.

Vive la Mauritanie libre, prospère et sûre.

Je vous remercie »

AMI