Monthly Archives: October 2019
Destitution de Donald Trump: le cadre formel de la procédure voté ce jeudi
RFI– C’est une étape formelle dans la procédure de destitution du président américain : la Chambre des représentants doit adopter ce jeudi 31 octobre une résolution qui fixe le cadre de la suite de l’instruction.
Le texte prévoit notamment de donner à Donald Trump les moyens de se défendre s’il accepte de coopérer à l’enquête. Mais la Maison Blanche dénonce une « arnaque ». Tous les témoins auditionnés dans le cadre de l’enquête menée par la Chambre ont pour l’instant été entendus à huis clos, et les républicains dénonçaient une procédure opaque et secrète.
Si la résolution proposée au vote ce jeudi est adoptée, certaines dépositions pourront être publiques, et à condition que la Maison Blanche coopère aux demandes du Congrès, le camp républicain pourra convoquer ses propres témoins et soumettre ses objections.
Ce vote permettra aussi d’avoir une première idée sur le positionnement des élus des deux camps. La majorité des démocrates devraient évidemment voter en faveur du texte. Mais certains pourraient s’abstenir : notamment parmi les élus qui se représentent l’année prochaine dans des circonscriptions favorables à Donald Trump. Le vote permettra aussi de voir si certains républicains sont prêts à lâcher le président, ce qui est peu probable en l’état actuel des choses.
Rien n’obligeait la Chambre à voter cette résolution dès maintenant, mais elle marque une nouvelle étape dans la procédure que Mitch Mc Connell, dirigeant de la majorité républicaine au Sénat, accueille avec satisfaction :« Les démocrates répondent évidemment à la pression que nous avons exercée sur eux pour mener la procédure de manière plus transparente, en accord avec les normes que chaque Américain est en droit d’attendre ».
Mais la Maison Blanche ne semble pas prête à jouer le jeu de la transparence. Dans un communiqué, la présidence a qualifié d’« arnaque » le texte proposé par les démocrates. Donald Trump a interdit aux membres de son administration de répondre aux convocations du Congrès, et continue de qualifier la procédure engagée contre lui de « chasse aux sorcières ».
Avec notre correspondante à Washington, Anne Corpet.
Tribune: Le passé est devant nous | Par Isselmou Ould Abdel Kader
Initiatives News– Les Mauritaniens, du moins ceux qui ont encore des yeux, savourent le plaisir d’observer la lueur d’un jour prometteur. Illusion ou vérité, cette lueur réconforte en attendant qu’elle s’avère légitime ou, qu’à Dieu ne plaise, s’éteigne dans l’amère réalité d’une fatale déception.
Dans le pays, les effets accumulés des erreurs du passé sont arrivés à un stade où la société, boiteuse au départ à cause de ses anachronismes, campe depuis quelques années aux abords de la dislocation.
Le fossé s’est notablement élargi entre le discours des acteurs politiques, y compris l’Etat et la réalité économique, culturelle et sociale, entre les riches et les pauvres, entre anciens maitres et anciens esclaves, entre le Nord et le Sud du pays, entre les hommes et les femmes, entre la génération du couscous et celle du hamburger.
Le sable mouvant menace à tout moment de dévoiler tant d’amertume et d’horreurs, de disparitions « arrangeantes » et mystérieuses, de privations et de pratiques indicibles que notre insouciance et notre naïve et pusillanime complaisance ont permis d’ensevelir.
40 ans de pillage…
Durant les quarante dernières années, les richesses du pays ont été pillées tantôt pour être rapatriées à l’extérieur par les gouvernants, les sociétés étrangères et leurs compradores, tantôt pour financer notre pseudo démocratie qui constitue désormais la source idéologique de la consécration de l’impunité et de l’usage du faux dans tous les domaines.
Les nouveaux gouvernants doivent avoir sous les yeux ce tableau sombre que personne ne doit, cependant, évoquer pour remuer le couteau dans la plaie. Ils se rendront ainsi à l’évidence que le pays est arrivé au seuil de l’intolérable et que le silence devant cet effroyable paysage n’est une bonne chose que lorsque derrière le rideau, une main sure se met à changer réellement l’essentiel.
Aussi, comprendront-ils que pour produire ce nécessaire changement, il est impérieux de créer les conditions d’une unanimité sans faille des Mauritaniens autour de principes cardinaux qui paraissent évidents et sans le respect desquels aucun obstacle ne sera surmonté sur le chemin du salut national.
Juste répartition des richesses, dissolution des écoles d’excellence…
Toute entreprise de refondation de l’Etat sur des bases pérennes doit commencer par une juste répartition des richesses nationales entre les citoyens et une mise en œuvre concertée de mécanismes concrets et efficaces garantissant, entre eux et sans aucune forme de discrimination, l’égalité absolue des chances.
C’est la condition la plus importante et, malheureusement, la plus difficile à réaliser, car elle suppose entre autres leviers, une politique d’aménagement du territoire pertinente, une maitrise de la politique de l’Emploi restaurant l’ancien service de placement, une suppression de l’enseignement privé fondamental et secondaire, une dissolution des écoles d’excellences qui sont devenues un instrument ségrégatif pour perpétuer la hiérarchie sociale et militaire et, enfin, une instauration d’un système assurant la gratuité de la santé pour tous.
Par le respect de ces options, on aura prévenu la plupart des conflits et comblé les schismes tant verticaux qu’horizontaux qui ont pour sources l’inégalité, la vénalité des charges publiques, la privatisation des services sociaux et le détournement de la rente du pouvoir à tous les niveaux.
« Une démocratie clonée consolide des pouvoirs millénaristes opposés à toute évolution sociale »
C’est, diront certains, un système socialiste que l’on nous propose ici et que Histoire aurait mis en cause. Mais qu’avons-nous d’autre à suggérer lorsque les privatisations au titre d’un ajustement structurel visant à instaurer un système soi-disant libéral aboutissent à enrichir ceux que la rente esclavagiste et féodale a déjà enrichis, lorsqu’au versant de ce système, une démocratie clonée consolide des pouvoirs millénaristes opposés à toute évolution sociale et lorsqu’il n’existe aucune cloison entre les entreprises privées et les institutions de gestion des ressources publiques ?
Restitution des biens pillés
La plus difficile des actions à entreprendre dans ce domaine sera l’indispensable restitution des biens pillés depuis l’indépendance par des personnes militaires et surtout civiles bien connues, dont il est facile d’établir la liste.
Pour assurer le succès de cette action plus que salutaire, il serait nécessaire de promulguer une loi qualifiant de crimes imprescriptibles les infractions de détournement des biens publics de toutes natures.
Il est également utile de créer une juridiction spéciale pour la restitution de ces biens suivant des instruments procéduraux et processuels s’appuyant sur une commission d’enquêté formée d’anciens commissaires de Police et officiers de Gendarmerie nationale.
Tous les anciens hauts responsables et leurs épouses, en l’occurrence les présidents, les premiers ministres, les ministres, les ambassadeurs, les gouverneurs de la Banque Centrale de Mauritanie et leurs adjoints, les Commissaires à la Sécurité Alimentaire, les Directeurs de cabinet du Président ou du Premier ministre, les Secrétaires généraux des ministères, les directeurs d’établissement publics, les chefs d’Etat major de l’Armée, de la Garde nationale, de la Gendarmerie nationale, les directeurs des Douanes, du Budget, du Trésor, les walis, ainsi que les principaux hommes d’affaires, devront envoyer la liste de leurs biens et se tenir prêts à les justifier devant la commission d’enquête.
C’est une tâche immense et d’autant plus difficile qu’elle pourrait inquiéter de nombreuses personnes craignant d’être l’objet de règlement de comptes ou ayant créé une base sociale grâce au vol des biens publics, alors qu’elles sont sans racine dans leur propre milieu.
Elle est également difficile parce qu’elle semble contraire au tempérament d’un Président détestant le sensationnel et pouvant se réfugier derrière le proverbe guerrier selon lequel « la dignité est un mauvais sort ».
Mais Monsieur le Président devra interroger les derniers arbis d’une époque révolue où la magnanimité avait un sens, pour s’assurer que ce proverbe ne signifie nullement que la dignité doive voler au secours de l’ignominie, du vol au grand jour et du viol manifeste des consciences. Elle signifie qu’on doit se résigner parfois à perdre la vie au lieu d’abandonner un ami sur le champ de bataille.
Or, dans notre cas, il ne s’agit pas d’un ami qu’on abandonnerait, mais d’un peuple tout entier qu’on laisserait gésir sur le champ du mépris et de la famine, après avoir été spolié au grand jour de toutes ses richesses.
Peur de la déception
Les Mauritaniens dont une grande majorité se voit dans le miroir du nouveau régime après avoir perdu l’espoir d’un retour aux sources de leur pays, ont peur d’être déçus et surtout d’être obligés d’imposer par la force, comme d’autres peuples l’ont fait ailleurs, la restitution de leurs richesses spoliées.
Il est certes désagréable et douloureux de s’affronter à un régime dirigé par des hommes dignes d’estime et de confiance, mais hélas, on ne peut que choisir la survie de tout un peuple plutôt que celle d’un régime lorsqu’il s’entête à couvrir de son propre manteau, la trace des voleurs de grands chemins.
Faut-il alors oublier que notre passé est bien devant nous et qu’il demeure aussi incontournable qu’impitoyable ? Doit-on laisser aux assauts de la colère le soin de défoncer notre porte au lieu de l’ouvrir, nous-mêmes, sagement en nous mettant à l’abri des éclats imprévisibles de l’anarchie ? Faut-il continuer à se fier au repos des écumes, comme l’ont fait, en leur temps, les dirigeants algériens, tunisiens, iraquiens et libanais en pariant sur l’hypothétique insensibilité sans limite de leur peuple ?
Nous n’avons pas besoin de réponse à ces questions en laissant le soin de le faire au tsunami universel qui secoue déjà l’Amérique Latine, l’Afrique du Nord, l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient.
Isselmou Ould Abdel Kader
Le Président de la République reçoit le leader de la Coalition Vivre Ensemble (CVE)
CVE – Le leader de la Coalition Vivre Ensemble (CVE), Dr KANE Hamidou Baba a été reçu en audience par le Président de la République Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani ce lundi 28 octobre 2019.
Les entretiens ont porté essentiellement sur les mesures d’apaisement post électorales, les questions de l’unité nationale et de la cohésion sociale, l’enracinement de la démocratie ainsi que les questions économiques et du développement dont les perspectives gazières.
Le président KANE Hamidou Baba reviendra sur la teneur des entretiens dans une conférence de presse en évoquant d’autres questions d’intérêt national.
Nouakchott, ce 28/10/2019
La Commission de communication de la CVE
OULD MOHAMED KHOUNA APPELLE LES PARTISANS DE GHAZOUANI À REJOINDRE L’UPR
Lors de l’inauguration aujourd hui ,samedi, du nouveau siége UPR , le présidente du Comité directeur provisoire du Parti de l’Union pour la République, Seyidina Aly Ould Mohamed Khouna, a appelé tous les sympathisants du président Mohamed Ould Ghazouani qui sont attachés à la mise en œuvre de son programme électoral et qui souhaitent participer au projet du parti d’integrer ce dernier, et participer aux préparatifs de son prochain congrés.
Ould Mohamed Khouna a estimé que les développements importants vécus par le parti, et les aquis réalisés, imposent de prendre plusieurs mesures, pour s’assurer que les structures organisationnelles et logistiques du parti seront renforcées afin de répondre aux aspirations des militants , dans le cadre d’une amélioration continue.
Ould Mohamed Khouna a ajouté qu’il convient de «renforcer le parti, l’enraciner et développer ses performances», soulignant que, entre autres mesures prises , il fallait créer un siège capable d’accueillir ses comités centraux et d’assurer la performance de son travail ,dans les meilleures conditions. Ce qui a conduit à déménager dans le nouveau siège.
Ould Mohamed Khouna a déclaré qu’après des décennies de dur labeur et de lutte acharnée de la part des activistes, des cadres et des militants , le parti a consolidé l’État, renforcé l’unité nationale, consolidé la démocratie et réalisé un saut qualitatif dans le développement.
Ould Mohamed Khouna a ajouté que cette évolution du parti, a abouti à un transfert pacifique du pouvoir ,du président fondateur du parti, le président Mohamed Ould Abdel Aziz, au président Mohamed Ould Ghazouani.
Source : https://alakhbar.info/?q=node/21016
Traduit par adrar.info
Jean de Gliniasty: «La Russie est de retour en Afrique, avec des préoccupations nouvelles»
RFI Afrique – « Non aux diktats politiques et au chantage monétaire », ont lancé en chœur Vladimir Poutine et ses 43 hôtes chefs d’État africains réunis les 23 et 24 octobre à Sotchi.
Jusqu’où la Russie peut-elle aller en Afrique ? Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France à Moscou et ancien directeur Afrique au Quai d’Orsay.
RFI : Avec 43 chefs d’État à Sotchi, peut-on parler d’un succès pour Vladimir Poutine ?
Jean de Gliniasty : Incontestablement. Cela veut dire que la Russie est de retour en Afrique. Elle y avait été pendant toute la période soviétique. Il y avait une éclipse d’une dizaine d’années après la chute du mur. Et maintenant, ils sont de retour avec des préoccupations différentes. Elles étaient idéologiques du temps des Soviétiques (lutte contre le colonialisme, une volonté d’influence face au bloc de l’Ouest). Maintenant, les préoccupations russes en Afrique sont quand même à dominante économique.
Vladimir Poutine, n’a-t-il pas aussi du succès parce qu’il résiste aux Occidentaux ?
Je ne crois pas que l’Afrique soit dans un état d’esprit anti-occidental. Je crois que les dirigeants africains pensent que plus on est de fous, plus on rit et que mettre en concurrence la Russie avec la Chine, la Turquie, la France, les États-Unis, ça ne peut être que bon pour eux. Et en cela, ils ont raison.
Oui, mais tout de même, dans la déclaration finale, la Russie et les 43 chefs d’État et de gouvernement africains, dénoncent les « diktats politiques et le chantage monétaire »…
En ce qui concerne les « diktats politiques », bien sûr là vous avez tout à fait raison. Les Africains sont un petit peu exaspérés comme d’ailleurs pratiquement tous les pays du monde, il faut le dire, par les leçons de morale, les leçons de démocratie, les leçons de droit de l’homme, etc. Donc, tous ces gouvernements, dont certains d’ailleurs sont assez peu recommandables, sont tout à fait contents de voir que la Russie met l’accent sur le respect de la souveraineté et le conservatisme. Sur ce plan, il y a effectivement une position idéologique, ça c’est sûr. En ce qui concerne le « chantage monétaire », il y a convergence entre deux choses. Vous savez que les sanctions américaines sont extraterritoriales dès lors que vous touchez au dollar. Le système économique mondial est fondé sur le dollar à un tel point qu’il est très difficile de trouver des monnaies qui vous permettent d’échapper à l’extra-territorialité des sanctions américaines. Donc, il y a chantage monétaire et en ce sens, et ils en ont parlé à Sotchi, comment échapper à la monnaie dollar pour faire du commerce ? Et puis, il y a, il faut le dire, un petit coup de patte à la zone CFA, au franc CFA. Mais la France soutient la création d’une zone monétaire ouest-africaine. C’est plus dirigé contre le dollar que contre le franc CFA.
Lors de ce sommet, le président du Burkina Faso, également président du G5 Sahel [Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, NDLR], Roch Marc Christian Kaboré, a invité la Russie à rejoindre le pacte pour la sécurité au Sahel qui a été lancé lors du G7 de Biarritz il y a deux mois par Emmanuel Macron et Angela Merkel. Mais la Russie a pourtant été expulsée de ce G8 devenu G7 il y a cinq ans.
La Russie a été expulsée suite à l’annexion de la Crimée et à la crise dans le Donbass. Il est question de l’y faire rentrer. Je ne suis pas sûr d’ailleurs du tout que la Russie souhaite y rentrer. En tout cas, tant notre président français que Trump il y a un moment, et même à plusieurs reprises, ont envisagé de faire rentrer les Russes. Donc en fait, l’initiative sur le Sahel, c’est de dire qu’il faut un peu partager le fardeau. D’abord, je constate que dans la presse russe, pour l’instant on n’en parle pas. Ce qui veut dire que les Russes réfléchissent, que la ligne n’a pas encore été fixée si je puis dire. En tout cas, je n’ai rien trouvé ce matin dans la presse russe. Sur le fond, il n’est pas exclu que Français, Allemands et autres trouvent un modus vivendi. Je me souviens que les Russes étaient intervenus et tout le monde souhaitait qu’ils le fassent. Au moment de la crise tchadienne, c’était Eufor Tchad il y a une dizaine d’années. Ils avaient fourni des hélicoptères et tout le monde sait que les opérations de maintien de l’ONU sont en grand besoin d’hélicoptères. Donc c’est clair que la lutte contre le terrorisme Aqmi-Boko Haram, tout cela, c’est un sujet de préoccupation où les Russes et les Occidentaux, et la France en particulier, peuvent se retrouver. Mais enfin, il faut voir le détail et le diable est dans le détail.
Et les soldats de l’opération Barkhane sont déjà transportés d’Europe en Afrique par des gros porteurs russes ?
Oui. Mais ce sont des firmes privées. Ce sont des gros porteurs russes, d’ailleurs souvent ils sont Ukrainiens, les moteurs, les avions : l’Antonov 24, puis les gros… Mais ce sont des boîtes privées qui gagnent de l’argent comme ça.
Et peut-on imaginer un jour des instructeurs russes, voire des soldats russes, dans les opérations au Sahel ?
Les formateurs y sont déjà, au Mali notamment. Donc les formateurs, je pense que oui, il y en a beaucoup en Afrique. Des troupes ? Je ne pense pas, mais en revanche on sait que les mercenaires Wagner, les groupes privés de combat, sont présents souvent en Afrique. De toute façon au Sahel, rien ne se fera sans l’accord de la France. Donc les Russes négocieront avec nous les conditions de participation. C’est l’objet d’une négociation. Je ne suis pas sûr que les Français, les Américains seront enchantés de cette montée en puissance russe. Mais ils devront s’en accommoder dès lors que les pays du G5 y sont favorables.
Au début de ce mois, les ministres français Jean-Yves Le Drian et Florence Parly sont allés voir leur homologue russe à Moscou pour parler coopération diplomatique et militaire. Ont-ils parlé du Sahel ?
Sans aucun doute, oui. Je ne sais pas exactement ce qu’ils ont dit, mais ils ont passé en revue toutes les crises, et notamment sous le chapeau lutte contre le terrorisme, contre le jihadisme, etc. La question du Sahel a été abordée.
► Jean de Gliniasty, auteur de « La diplomatie au péril des valeurs », éditions L’Inventaire.
RFI