Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 24/05/2019

La Coordination Vivre Ensemble USA – DECLARATION

Coordination Vivre Ensemble USA : Déclaration Le 23 mai 2019

DECLARATION

 

La Coordination Fédérale de la Coalition Vivre Ensemble – USA qui réunit des membres de la Diaspora Mauritanienne résidant aux Etats-Unis se réjouit de porter à la connaissance de toutes les Mauritaniennes et tous les Mauritaniens, d’abord, de sa création et ensuite, de son engagement ferme et agissant en faveur de la candidature de Dr Kane Hamidou Baba à l’élection présidentielle 2019. La tournée de proximité qu’entreprend notre candidat à travers la Mauritanie de toutes les attentes, à la suite de l’investiture historique du Vendredi 6 Avril 2019, qui a prouvé la solidité du rassemblement solidaire de partis  politiques, d’organisations de la société civile et des personnalités indépendantes, de par l’engouement populaire et les adhésions de masse partout suscités, trace la voie royale vers la victoire de notre coalition qui constitue un creuset pour  toutes les victimes d’oppression, d’exclusion, de marginalisation  et qui aspirent fortement au changement, à l’alternance  démocratique et à la justice.

 

Motivée par un désir ardent de rupture avec un système d’oppression raciste et esclavagiste, la CVE-USA invite tous les compatriotes Mauritaniens établis au pays et partout ailleurs à se mobiliser pour exercer, en toute liberté, leur devoir civique de citoyens, en choisissant celui qui est le plus à même de porter leurs aspirations, en qui ils se reconnaissent et qui représente le vrai changement. Pour la CVE-USA, Dr Kane Hamidou Baba constitue sans aucun doute le meilleur choix, le choix de l’inclusion, de l’unité dans la diversité, celui d’un avenir meilleur pour notre pays. La ferveur populaire et l’enthousiasme patriotique qui se renforcent chaque jour davantage en faveur de la candidature de Dr Kane Hamidou Baba, sont une incarnation tangible de l’irrépressible détermination de notre peuple à prendre en charge par lui-même, et à travers ses légitimes représentants son destin en main. Notre victoire éclatante est au bout de notre persévérance.

 

Par ailleurs, la CVE-USA accueille à bras ouverts la désignation du Directoire National de la Campagne du candidat de la coalition Vivre Ensemble dirigé par M. Thierno Baro et son équipe. La CVE-USA remplira pleinement et avec enthousiasme la part d’efforts et de mobilisation qui lui est impartie. Elle entend entretenir une collaboration déterminante avec le Directoire à travers le responsable dûment mandaté pour la Diaspora. Aussi, la CVE-USA s’engage-t-elle à coordonner et optimiser des actions pour contribuer au succès électoral. Ces actions sont, entre autres, la mobilisation des ressources de toutes sortes, la sensibilisation et l’orientation des militants, la coordination par l’amplification des messages via les médias et les réseaux sociaux, la conscientisation des membres de nos familles, quartiers, villages et villes et par l’application d’une pression sans faille à l’endroit de nos ambassades et nos gouvernants pour que les prochaines inscriptions sur les listes électorales touchent toutes nos diasporas.

 

Vive notre candidat, celui de la CVE, le Dr Kane Hamidou Baba.  La bonne heure a sonné. Yonti! Yonti! Akigne ! Akigne ! Jotna ! Jotna ! haana ! haana !

 

La Coordination Vivre Ensemble USA

Commission Politique

 

 

 

 

 

Le Dimanche 12 Mai 2019 s’est tenue une réunion, par Telephone-conference entre le bureau de la coalition de la diaspora Mauritanienne et des membres représentants les partis politiques et des organisations de la société civile aux USA, pour décider :

  1. 1.De formaliser la Coalition Vivre Ensemble aux USA
  2. 2.De designer le directoire de campagne suivant

 

Directeur de Campagne et Coordinateur General

Abou Hamidou Sy

 

1er Adjoint:  Cheikh Fall

2e Adjoint :  Elhadj Ba

3e Adjoint :  Abdarahmane Diallo

4e Adjoint :  Zeinabou Sall

5e Adjoint :   Mamadou Ba

 

Porte-Parole

Oumar Ball

 

  1. 1. Commission Politique :

Président :

– Mamadou Barry

 

Membres :

– Alioune Ly

– Houleye Sall

– Khaly Thiam

– Hamidou Diallo

 

  1. 2.Commission Organisation:

President

– Ibrahima Guisset

 

Membres:

– Amadou Hamath Sow

– Amadou Ba

– Hapsa Dia

– Ibrahima Thiam

– Kane Abdoul Karim (Commandant)

– Amadou Sall

 

 

 

 

  1. 3.Commission sensibilisation:

President

– Mamadou Sall

 

 

Membres

– Khaly Thiam

– Ibrahima Wone

– Malick Ba

– Alassane Elhadji Ba

 

  1. 4.Commission-Communication et Médias Sociaux :

Président

–  Houleye Thiam

 

Membres :

-Ibrahima Thiam

– Alioune Ly

– Mamadou Ngaide

– Amadou Sow

– Amadou Dia

– Maimouna Dia

– Ibrahima Guisset

 

  1. 5.Finances:

President

   –    Adama Datt

Adjoint

       Dia Alassane

 

  1. 6. Commissaire aux comptes

       Amadou Sadio Sow

 

 

 

 

Présidentielle du 22 juin : le gouvernement récuse les observateurs de l’UE

altLe gouvernement mauritanien a refusé la venue d’observateurs électoraux de l’Union Européenne pour la présidentielle du 22 juin prochain. Une décision qui a suscité une levée de boucliers. Le candidat indépendant national Biram Dah Abeïd ne décolère pas : « Ceci est un mauvais signe. Ça corrobore nos inquiétudes sur la mauvaise foi des autorités, leur intention encore de faire un coup d’État électoral contre le peuple mauritanien. Je continue à espérer que les autorités vont se ressaisir à temps pour ne pas exposer le pays au chaos ». Décryptant la décision du régime de Ould Abdel Aziz, Biram y voit un manque de sérénité : « Ce refus sur la présence d’observateurs neutres de la part des autorités mauritaniennes relève de leur sentiment que leur candidat, leur pouvoir, leur bilan pour la Mauritanie est mis en minorité par les populations mauritaniennes. Le pouvoir en place a constaté l’ampleur du rejet du legs de Mohamed Ould AbdelAziz, après plus d’une décennie de gouvernance désastreuse pour l’économie mauritanienne pour tous les secteurs vitaux, un bilan désastreux pour l’unité nationale. Les mauritaniens ne sont pas prêts à élire le candidat de Ould Abdel Aziz. C’est pourquoi, constatant le rejet très large de leur candidature et de leur candidat, les autorités mauritaniennes, le pouvoir de Ould Abdel Aziz et de Mohamed Ould Ghazouani veulent rééditer un énième coup d’Etat comme tous les coups d’Etat que les deux hommes ont orchestrés contre le peuple mauritanien, contre la légalité, contre le suffrage libre du peuple mauritanien », ajoute Biram, au sortir d’une rencontre, ce jeudi 23 mai avec les ambassadeurs d’Allemagne, de France, d’Espagne et de l’Union Européenne. Face à l’objection de Nouakchott (maigre consolation !!!) l’UE se contentera d’envoyer deux experts qui « essayeront d’émettre un point de vue après le scrutin ».Selon lui « cette rencontre entre dans le cadre de l’engouement de la communauté internationale, des partenaires et des amis de la Mauritanie concernant la présidentielle du 22 juin prochain qui est une élection importante pour l’avenir de ce pays et pour le peuple mauritanien car elle sera une élection de rupture avec tout ce que la Mauritanie a connu comme gabegie, comme marasme comme problème récurrent ». Les partenaires sont intéressés à la transparence des élections, à l’effectivité des élections apaisées, d’élections transparentes au cours desquelles le verdict des urnes sera respecté. Manquements notoires Biram a soulevé un certain nombre de griefs à ces interlocuteurs. «Malheureusement, assène-t-il, toutes les conditions requises pour un vote transparent, une situation apaisée, une issue apaisée et consensuelle pour cette élection n’ont pas été encore atteints car les autorités mauritaniennes s’arc-boutent sur une CENI partiale, usent des moyens de l’État, des deniers de l’État, chaque jour que Dieu fait des dizaines de nomination dans la haute administration qui sont en vérité des corruptions faite pour fidéliser les cadres de la haute administration dans le parti au pouvoir. C’est une manière d’utiliser l’administration pour fausser les idées et les convictions des gens, des positions des gens à travers la corruption par de sinécures nominations. Nous voyons aussi que le candidat du pouvoir continue à bénéficier d’une couverture large et continue des médias officiels (Radio et TV nationale et l’AMI) contrairement aux autres candidats. Nous voyons aussi que le candidat du pouvoir , de Mohamed Ould Abdel Aziz, Mohamed Ould Ghazouani est aussi entouré des symboles de l’Etat, des forces sécuritaires qui doivent être neutres et à égale distance des candidats .Nous avons aussi entendu que Ould Ghazouani loge toujours au sein de l’Etat major des Armées dans un bâtiment officiel de l’Armée nationale. Ce qui est aussi un signe qui ne trompe sur l’intention de ces gens d’utiliser les symboles de l’Etat pour fausser la donne et pour agir sur la mentalité des gens et les intimider » . Nous pensons, poursuit-il, que les mauritaniens ont démontré à travers toutes nos tournées à l’intérieur du pays et ici à Nouakchott l’adhésion massive que notre campagne, notre projet présidentiel a suscitée. Les populations mauritaniennes sont engagées dans la bataille du changement, dans la bataille de rupture, sont engagés dans l’accompagnement de notre projet présidentiel et de notre candidature jusqu’à la victoire. Le fait que les autorités mauritaniennes essaient de fausser la donne par des pratiques hors la loi ne peut que faire peser un danger lourd sur l’avenir de la Mauritanie. Enfin, Biram lance un appel aux autorités pour qu’elles se ressaisissent à temps et pour qu’elles rectifient la CENI, la configuration des bureaux de vote, elles revoient la constitution des bureaux de votes, de leurs présidents de manière à ce que l’impartialité soit de rigueur. Il faut aussi que les autorités puissent ouvrir le champ des médias à tous les candidats à parts égales. Il faut que l’administration cesse d’être instrumentalisée et sort totalement du giron du candidat du pouvoir qui l’utilise pour obliger les fonctionnaires de l’Etat à être dans son camp. Beaucoup de ces manquements doivent urgemment être réglés pour que nous puissions aller à des élections sereines, à un vote libre », termine-t-il.

 

le calame

Objection mon ami Me Gourmo Abdoul Lo et salut mon ami Hacen Lebatt!

Objection mon ami Me Gourmo Abdoul Lo et salut mon ami Hacen Lebatt!Sans esprit polémique, je veux juste apporter quelques éclaircissements à mon cher ami et compagnon de lutte Gourmo Abdoul LO sur cette période des « lettres ouvertes » où il écrit sur sa page : “…la toute première publication ouverte qui dénonce la terreur que faisait subir le régime de Maawiya contre les négro-africains avait été signée par les intellectuels et cadres arabes suivants, à côté de leurs pairs négro-africains, à Paris, le 24 décembre 1990”.

A la vérité historique cette lettre ouverte de quelques personnalités mauritaniennes au CMSN n’a pas été la première à dénoncer les exactions commises contre les négro-mauritaniens pendant ces années de braise.

En tant qu´un des membres et principaux responsables du département de la presse et à l’information des Flam à l’époque avec mon ami et camarade Ciré Ba qui dirigeait le département, je peux dire, des archives de presse à l´appui, que les FLAM furent les premières à dénoncer l´épuration ethnique au sein de l´armée et la terreur dans la vallée du fleuve.

C´est suite à notre déclaration reprise par la presse internationale que le ministre mauritanien de l´information de l´époque feu Mohamed Lemine Ould Ahmed (ancien militant du mouvement abolitionniste d’El horr) fut obligé de reconnaitre les faits et d´annoncer la découverte d´un soit-disant « complot » fomenté par des militaires et des civils noirs dont des anciens prisonniers flamistes et rescapés la prison mouroir de Oualata.

Nous avons été les premiers à saisir Amnesty International par son responsable de la zone Afrique de l´Ouest de l époque notre ami Tiébilé Dramé l´ancien et le tout nouveau ministre des affaires étrangère du Mali et Rakia OMAR de Human Rights watch.

C´est d´ailleurs l´annonce, à partir de Londres , par Amnesty International de la mort de plus de 200 militaires négro-africains et la confirmation de ces atrocités par différents témoignages qui ont provoqué un véritable choc dans l´opinion publique.

Comme sonnés par la révélation de ces horreurs, différentes personnalités et organisations ont tenu à exprimer leur stupeur et leur indignation. L´UTM parlait d´un véritable génocide et estime que « les traitements inhumains et dégradants infligés à la majorité des citoyens arrêtés constituent une menace pour tous et pour chacun et peuvent conduire le pays à la dérive ».

Le groupe des « 50 » réclamait la constitution d´une commission d´enquête sur ces massacres. Sans oublier la lettre ouverte des 125 du 17 mai, la lettre ouverte des femmes des disparus.

En France, même le P.S s´est vigoureusement élevé contre ces exactions. Cependant que les citoyens mauritaniens se mobilisaient pour dire leur dégoût, comme en témoigne l´historique manifestation organisée à Paris le 13 avril 1991 par les FLAM, le FRUIDEM, Le CSMD entre autres.

Pour la petite histoire nous avons été derrière la courageuse déclaration de notre frère déserteur Cheikh Fall dans les colonnes de Libération avec S- Smith et sur les ondes de RFI avec Carmen Bader et cette sortie a sauvé plus d´un prisonnier survivant encore dans les geôles de Taya.

Mon ami et frère Mahamadou Sy l´auteur et rescapé de l´Enfer d´Inal peut le confirmer aussi. Ce sont nos camarades de la section FLAM-Europe qui ont accompagné Cheikh Fall dans les différentes rédactions de la presse hexagone pour alerter l´opinion internationale sur les crimes contre l´humanité qui s´opéraient dans les geôles du régime sanguinaire du colonel Ould Taya.

Les lecteurs de BILAL, notre organe d´information de l´époque , ont certainement toujours en mémoire son émouvante interview avec les détails de tous les massacres, les circonstances d´exécution de nombreux détenus, impliqués arbitrairement dans la prétendue tentative de coup d´état de décembre 1990.

Mais il y a mieux : on est passé de la simple indignation à la formation des revendications qui tournent toutes autour de l´instauration d´une démocratie pluraliste et d´un véritable état de droit. Les FLAM ne pouvaient que se réjouir de telles initiatives. Et pour cause !

Dans toutes nos déclarations et notamment dans celle du 8 mai 1989 consécutive à ce qu´on appelle pudiquement “les évènements”, nous n´avons eu de cesse de réclamer l´avènement d´une réelle démocratie.

En 1986 déjà, nous avions dénoncé, dans le manifeste du négro-mauritanien opprimé, l´existence d´une discrimination raciale dont la poursuite et l´aggravation ne pouvaient qu´hypothéquer l´existence de notre pays.

A l´époque cependant, il ne s´était pas trouvé suffisamment de bonnes volontés dans les mouvements politiques concurrents pour formuler avec autant d´exigence que nous, la revendication d´une réelle égalité entre tous les citoyens mauritaniens.

Que les évènements, plus douloureux, les uns que les autres, qui se sont succédés dans notre pays depuis cette date, aient cruellement confirmés nos analyses, ne saurait être pour nous l´occasion d´une quelconque délectation. L´important est ailleurs : il est dans la reconnaissance par tous de la nature raciste de la politique conduite par l´ETAT mauritanien.

Pendant ces années de braise les FLAM qui étaient relativement au début seules sur ce terrain de la dénonciation du régime raciste et militaire, avec l´arrestation et la détention de nos camarades à Oualata et l´exil forcé des autres, n´ont pas manqué d´apprécier à sa juste valeur la dénonciation par les jeunes Maures mauritaniens appelés “Mouvement des démocrates indépendants” des excès du régime ainsi que l´appréciation de la question nationale comme problème à résoudre nécessairement.

En d´autres circonstances, nous avions loué le courage de ces compatriotes et comme mes amis Jemal Ould El Yessa et Abdallah Ould Kebd qui, émergeant du troupeau ont eu l´audace de reconnaitre et les posant, les graves problèmes de cohabitation que connait toujours notre pays et nous avions exprimé notre disponibilité à collaborer avec eux pour le triomphe de nos justes positions.

Cette preuve palpable de disponibilité à travailler avec ces compatriotes arabo-berbères ne nous a pourtant pas dispensé des critiques malveillantes des vieux chevaux chauvins du Système.

Mais heureusement que chaque jour qui se lève apporte son lot d´éclairage au drame mauritanien, permettant ainsi le recentrage des débats autour des vrais problèmes que les mentors du régime et nationalistes panarabistes ont essayé de brouiller tant bien que mal.

La vérité par delà les passions, les errements et aveuglements qui peuvent la brouiller momentanément, finit toujours par s´imposer en se frayant son chemin. « Le Vivre ensemble » est une nécessité aujourd’hui pour éviter à notre pays le démembrement. Il est temps de se ressaisir pour un sursaut patriotique et citoyen.

La lutte continue!

Kaaw Touré