Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: May 2019

Benin: Une marée humaine sur les rues exigeant le départ du président

altTour pour tour, c’est le tour du Benin. Les citoyens béninois sont ferme comme ceux d’Algérie ou du Soudan. Ils veulent tout simplement le départ de leur président de la République Patrice Talon.

Mais ce dernier ne compte pas laisser faire. Une bon dispositif policier a été manœuvré pour barrer la route aux manifestants. Police et armée sont déployées dans les rues de Cotonou depuis mercredi pour faire face à des manifestations spontanées, deux jours après la tenue de législatives contestées.

La police et l’armée ont donné l’assaut à deux reprises hier contre la maison de l’ancien chef de l’État à Cotonou. Du côté des autorités, on affirme que c’est une « fausse information », la rumeur de l’arrestation de l’ancien chef de l’État Thomas Yayi Boni, aujourd’hui passé à l’opposition, a mis le feu aux poudres.

Des dizaines de partisans de l’ex-président ont dressé dès mercredi après-midi des barricades enflammées autour de sa résidence encerclée par la police. La tension est montée d’un cran dans la nuit de mercredi à jeudi, lorsque les proches de Boni Yayi, toujours retranchés dans la maison, ont entendu des coups de feu, juste après une coupure d’électricité dans le quartier de Cadjéhoun.

Mercredi matin, on a appris qu’un homme est décédé des suites de ses blessures à l’hôpital. Une femme a également été touchée par les tirs et un troisième manifestant a eu le bras amputé, après avoir saisi une grenade lacrymogène lancée par la police.

Deux morts à Cotonou le jeudi, la tension n’est toujours pas retombée. L’armée a même lancé deux assauts contre la résidence de Boni Yayi dans la journée. D’après les informations récoltées par RFI sur le terrain, deux personnes au moins ont été tuées dans l’intervention de l’armée appelée en renfort de la police. Les autorités, elles, continuent de minimiser la crise.

Après plusieurs démentis, le ministre de l’Intérieur a tout de même admis que la police a fait usage d’armes létales. Il promet une enquête et des sanctions. À noter que la violence semble s’être propagée au nord du pays. À Kandi, l’une des principales usines de coton du pays a été incendiée dans la nuit.

Tout un symbole, puisqu’on sait que le président Patrice Talon a fait fortune dans ce secteur avant de se lancer en politique. Quoi qu’il en soit, il semble que la jeunesse africaine est très déterminée pour mettre fin à la gestion de leur chef de L’Etat souvent incapable de régler les problèmes vitaux des gouvernés. Reste maintenant à savoir si Patrice Talon cédera à la pression des beninois. 

 

senalione

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : CONCLUSIONS PRÉLIMINAIRES DE LA MISSION D’ENQUÊTE SPÉCIALE SUR LES GRAVES ATTEINTES AUX DROITS DE L’HOMME COMMIS À OGOSSAGOU LE 23 MARS 2019

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : CONCLUSIONS PRÉLIMINAIRES DE LA MISSION D’ENQUÊTE SPÉCIALE SUR LES GRAVES ATTEINTES AUX DROITS DE L’HOMME COMMIS À OGOSSAGOU LE 23 MARS 2019Bamako, le 02 mai 2019 – La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) publie aujourd’hui, les conclusions préliminaires de la mission d’enquête spéciale sur les graves atteintes aux droits de l’homme commises à Ogossagou (commune de Bankass, cercle de Bankass, région de Mopti) le 23 mars 2019.

Suite à des allégations de graves atteintes aux droits de l’homme, la MINUSMA a déployé, du 25 au 29 mars 2019, une mission d’enquête spéciale pour établir les faits, examiner les circonstances et l’envergure de l’attaque, en identifier les auteurs et situer les responsabilités des acteurs impliqués.

Au terme de l’enquête, la MINUSMA est en mesure de conclure que le samedi 23 mars 2019, aux alentours de 5h du matin, un groupe composé d’au moins une centaine d’hommes armés, identifiés comme des chasseurs traditionnels (dozos) et accompagnés par une dizaine d’hommes en tenue militaire et d’autres en tenue civile, a mené une attaque planifiée, organisée et coordonnée sur la partie peule du village d’Ogossagou.

L’attaque a donné lieu à une confrontation armée ayant opposé les dozos aux éléments armés peuls faisant partie d’un rassemblement de candidats au processus de « désarmement volontaire », installés dans le village et qui s’étaient constituésde facto en groupe d’auto-défense. Le groupe de chasseurs, supérieurs en nombre et en puissance de feu, a continué d’avancer sur le village, tuant de manière indiscriminée hommes, femmes et enfants, et incendiant les maisons à l’aide de torches et autres combustibles préparés à cet effet.

Au cours de l’attaque, les assaillants ont tué au moins 157 membres[1] de la communauté peule, dont au moins 12 individus appartenant au groupe d’auto-défense. Parmi les victimes, il convient de noter la présence de déplacés peuls qui avaient fui les violences dans d’autres localités du cercle de Bankass, y compris des survivants de l’attaque de la partie peule du village de Koulogon du 1er janvier 2019.

L’enquête a permis de démontrer que les assaillants ont tué par balle une majorité des victimes, dont des femmes et des enfants. Les dozos ont également incendié au moins 220 cases dont certaines dans lesquelles les villageois s’étaient réfugiés. L’équipe a pu localiser et confirmer l’existence d’au moins trois fosses communes contenant au moins 40 corps dans chacune des deux premières, et au moins 70 corps dans la troisième. Également, au cours de l’attaque, 65 personnes ont été blessées par balle, arme blanche ou d’autres moyens physiques. Quarante-trois personnes, dont 17 enfants, ont été prises en charge à l’hôpital de Sévaré où l’équipe s’est rendue.

« Je suis profondément choqué par la cruauté de ces actes abominables commis à l’endroit de la population civile, en particulier les femmes et les enfants. Les auteurs de telles atrocités doivent être tenus responsables de leurs actes devant la justice », a déclaré le Représentant Spécial du Secrétaire Général au Mali et Chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif.

Malgré son ampleur, cet incident n’est pas isolé mais s’inscrit dans un contexte d’accentuation progressive des violences sur fond de tensions communautaires dans la région de Mopti, où des groupes d’auto-défense communautaire, possédant des armes de guerre, continuent d’agir en toute impunité. Dans le seul cercle de Bankass, plus de 37 cas d’atteintes aux droits de l’homme ayant causé la mort d’au moins 115 personnes, sont attribuables à ces groupes depuis novembre 2018, y compris lors des attaques perpétrées par des groupes de chasseurs traditionnels à l’encontre de civils, dans les parties peules des villages de Koulogon, Minima Maoudé ou encore Libé, entre janvier et février 2019.

Selon la Division des droits de l’homme et de la protection de la MINUSMA, l’impunité dont bénéficient les groupes d’auto-défense depuis un certain moment au centre du Mali alimente davantage le cycle des violences et d’atteintes aux droits de l’homme commises à l’égard des populations civiles. L’attaque planifiée, organisée, et coordonnée sur la partie peule du village d’Ogossagou s’inscrivait dans un contexte de nombreuses autres attaques similaires par des groupes de chasseurs traditionnels, à l’encontre des populations peules. Ainsi, les atteintes aux droits de l’homme documentées à Ogossagou, prises dans leur contexte, pourraient être qualifiées de crimes contre l’humanité, s’il est démontré que cette attaque s’inscrivait dans le contexte d’une attaque systématique ou généralisée contre la population civile et jugés par un tribunal compétent, en vertu du droit international pénal, particulièrement l’article 7 du Statut de Rome.

« L’émotion suscitée par cette horrible tragédie n’aura de sens que si la chaine judicaire se déclenche de façon prompte et efficace pour mettre fin à l’impunité. Le rétablissement de la paix et de la cohésion sociale au Mali est à ce prix », a conclu Mahamat Saleh Annadif.

Source:https://minusma.unmissions.org

CVE : communiqué portant désignation du directoire de la campagne du candidat Dr KANE Hamidou Baba

Désignation du Directoire National de la Campagne du candidat de la coalition VIVRE ENSEMBLE, Dr KANE Hamidou Baba

Il est porté à la connaissance du peuple mauritanien, la composition du Directoire National de la Campagne du candidat de la coalition VIVRE ENSEMBLE, Dr KANE Hamidou Baba. Ce directoire de campagne du candidat KANE Hamidou Baba est ainsi qu’il suit :

1- Directoire de Campagne National
a) Directeur : Thierno BARO : 47472527
b) Première Adjointe Dieynaba Diabira
c) Deuxième Adjoint Abderahman ould Ahmed
d) Troisième Adjoint Mohamed Yahya

2- Commission d’organisation :

a) Président : Ousmane Sow :
b) Premier Adjoint Sy Amadou Idrissa
c) Deuxième Adjoint Abou Mangane

3- Commission de Sensibilisation :

a) Présidente Dieynaba Njom
b) Premier Adjoint Ousman Mbow
c) Deuxième Adjointe Raky Camara
d) Troisième Adjoint Abou Bakry Ba

4- Commission Communication :

a) Président : TALL Mamadou Ousmane
b) Premier Adjoint : Sow Samba :
c) Deuxième Adjoint : Abdoul AZIZ Kane
d) Membres :

• Moussa Fadiga
• Dr Hachim Ba
• Cheikh NIANE
• Oumar Ba
• Souleymane Abdellahi
• Aminata KANE
• Abou Sow

5- Commission chargée de la Diaspora :

a) Président Mamadou Wane
b) Première Adjointe Tabara Ba

6- Trésorier :

a) Président Ba Bocar Moctar
b) Première Adjointe Fatou Gaye

7- Commission Finances :

a) Président Diop Amadou Tidjane
b) Première Adjointe Dieynaba Dia
c) Deuxième Adjoint Sori Boy
d) Troisième Adjoint Moussa Djiby Tall

8- Commission Opérations électorales :

a) Président Moussa Njay
b) Premier Adjoint Oumar Camara
c) Deuxième Adjoint Oumar Ba
d) Troisième Adjoint Ba Abderahmane
e) Membres :

• Abdoulay Aw

Nouakchott, le 1er Mai 2019

Commission communication de la CVE
Contacts tél : 49714187/46469850/46867959/41585484

Email : tall2mamadou@gmail.com:
Email : kanjallo664@gmail.com
Email : docteurwilson88@gmail.com

Source : CVE

CVE : communiqué portant désignation du directoire de la campagne du candidat Dr KANE Hamidou Baba

L’Après juin 2019: Aziz Premier ministre avec des pouvoirs renforcés en attendant un 3e mandat indirect impossible à réaliser

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Taqadoum – L’agence “Taqadoum” de communication a rapporté auprès de sources généralement bien informées, l’existence d’un engagement écrit établi par le candidat à l’élection présidentielle de 2019, Ould Ghazouani, pour le compte du Président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz, dans lequel il promet, une fois élu en juin prochain à la Magistrature, de le nommer aussitôt au poste de Premier ministre avec des pouvoirs renforcés et complets, pendant les cinq années de son premier mandat présidentiel.

Ould Abdel Aziz planifie en toute discrétion un 3e mandat indirect, dont il semble ignorer ou ne pas avoir compris l’impossibilité juridique, dés lors où l’un des articles de la Constitution stipule explicitement l’impossibilité pour tout ancien Président ayant fait deux mandats à la tête du pays de postuler, soit directement ou indirectement, à un 3e mandat.

Ces supputations et spéculations sont d’autant plus sérieuses, qu’elles ont nourri depuis des mois les colonnes des médias étrangers les plus lus et les réputés, selon lesquels, même si Ould Abdel Aziz ne briguera pas sa propre succession en 2019, nul doute qu’il choisira avec soin son successeur. À l’instar d’un certain Vladimir Poutine.

A ce propos, le célèbre magazine Jeune Afirique écrit :

« L’épisode est loin d’être anecdotique. Depuis qu’il s’est engagé à ne pas ­modifier la Constitution pour pouvoir ­briguer un troisième mandat en 2019 (bien qu’il ­n’exclue pas de se représenter en 2024), et qu’il a annoncé à JA qu’il soutiendrait un candidat, Mohamed Ould Abdelaziz veut faire passer plusieurs messages. Aux Mauritaniens qui en doutaient encore, Aziz tient à rappeler qu’il reste le seul chef et qu’il contrôle tout. « C’est très clair : il n’y a qu’un président, pas deux », souligne l’un de ses amis. À ses collaborateurs, il démontre ­qu’aucun scénario n’est écrit. Aucun responsable, aussi proche soit-il, n’est à l’abri d’une mise à l’écart, provisoire ou non. « Lui seul sait ce qu’il a en tête, il ne s’en est ouvert à personne », résume l’un de ceux qui ont l’oreille du raïs ».

http://taqadoum.mr/node/6509

L’EDITORIAL DU CALAME: Envols et vols

altL’excellent et très approfondi travail d’investigations, mené par le professeur Mohameden ould Meyne, sur les voyages entrepris par Ould Abdel Aziz, de son arrivée au pouvoir au 24 Avril dernier, a de quoi donner le tournis. Celui qui, pour justifier son coup d’Etat de 2008, avait reproché, au président Sidioca, de « voyager beaucoup », se retrouve tout nu devant une telle argumentation : la date des voyages, leur destination, la distance parcourue, la durée des vols, la consommation de kérosène et, même, les émissions de CO². Soit 168 déplacements (annoncés, précise l’auteur)  à l’étranger, 16,8 voyages par an et 1,4 voyage par mois. Soit, environ, 1.400.000 km  (35 fois le tour de la Terre et deux fois la distance entre la lune et notre planète bleue, aller-retour !). A quel coût pour le contribuable ? Plus de six milliards d’anciennes ouguiyas, rien qu’en kérosène ! Sans compter les autres frais : coût d’achat des avions et leur maintenance, frais de mission du personnel, frais d’hôtel,  taxes aéroportuaires et autres « petits détails » inhérents à tout déplacement présidentiel. Résultat des vols : un président qui coûte cher, pollue beaucoup et se déplace, le plus souvent, inutilement. Qui peut bien nous expliquer, par exemple, à quoi  servit le dernier voyage de notre guide éclairé au Swaziland, un pays avec lequel nous n’entretenons aucune relation, de quelque nature que ce soit ? Et en Afrique du Sud, Tanzanie, Azerbaïdjan ou Ouganda,  il y a quelques années, pour ne citer que ceux-là? Par quel miracle tient-il encore la route, alors que la compagnie aérienne nationale (dont il a fait une compagnie privée) est au bord du gouffre et que les caisses de l’Etat sont vides ? Comment peut-on se permettre de dilapider, dans un pays aussi pauvre que le nôtre, autant de ressources en voyages aussi inutiles que coûteux ? Dès son accession au pouvoir en 2015, le président tanzanien John Magufuli interdit, systématiquement, aux ministres et hauts fonctionnaires, de voyager en première classe. Lui-même ne se déplace qu’en avion de ligne, pour ses voyages à l’étranger. Considérant, à juste titre, que les ressources du pays doivent être orientées vers quelque chose de plus utile, il donne l’exemple. Feu Mokhtar ould Daddah, qui ne voyageait qu’en cas de nécessité, avait son propre avion, offert par le président gabonais, et versait automatiquement, au Trésor Public, tous les dons qui lui étaient généreusement attribués par ses pairs. On est très loin de l’actuel président tanzanien et du père de notre Nation que Mohamed Ali Chérif, un de ses plus proches collaborateurs, n’hésita pas à comparer à Oumar ibn Abdel Aziz, le khalife le plus honnête que le monde musulman ait connu, depuis la disparition du Prophète (PBL). Ould Abdel Aziz ne rate, lui, aucune occasion, s’il ne la fabrique pas, de prendre le premier avion de la MAI (quitte à laisser des passagers en rade en tel ou tel aéroport étranger), pour aller inaugurer des chrysanthèmes, assister à une fête nationale ou un anniversaire, voire négocier une dette qui, finalement, n’aura pas été allégée d’un dollar.

N’aurait-il pas été plus rentable, économiquement parlant, de lui acheter ou lui louer, en permanence, un petit avion, pour ses déplacements, normaux et intempestifs ? Ou, plus efficacement encore, de lui rappeler que toute élévation commence, d’abord, par bien garder les pieds sur terre ? Il y aurait, probablement, gagné une estime populaire qu’il se croit, dans les nuages, bien à tort acquise, comme l’après 22 Juin se chargera de le lui démontrer. Il y aurait, en tout cas et plus certainement, soulagé beaucoup de misères de son peuple, en investissant, au ras des dunes et des marigots, tous ces milliards envolés en pure perte…

Ahmed ould Cheikh