Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: May 2019

Présidentielle 2019 : Dr. Kane Hamidou Baba a déposé son dossier au Conseil Constitutionnel

altC’est à 17 h 21 mn  précises, ce lundi 6 mai,  que le candidat Kane Hamidou a commencé à remplir la fiche de renseignements devant le président du conseil Constitutionnel, Diallo Mamadou Bathia, entouré de ses collaborateurs. Arrivé peu avant en compagnie des présidents des partis  politiques et des mouvements  de la société civile  de la coalition Vivre Ensemble  (CVE),   Kane Hamidou Baba a été accueilli à la porte de l’institution de contrôle de la conformité des lois, par une foule de ses soutiens  et du président de l’institution.

Après les formalités d’usage, Dr. HBK a déclaré devant la presse qu’il se réjouit d’avoir déposé son dossier  en sa qualité de  candidat  de la CVE à la présidentielle de juin prochain. Il a, à cette occasion, félicité  l’ensemble du peuple mauritanien à l’occasion du mois béni  du Ramadan, remercié  tous ceux qui  ont apporté leur soutien à la coalition  en  acceptant de parrainer sa candidature. Puis, HBK s’est engagé  à  faire de la Mauritanie,  un véritable État de droit, à consolider l’unité nationale et la cohésion sociale, à bannir la discrimination et l’exclusion.

Parlant du recensement à vocation électorale en cours, Dr. Hamidou Baba  fait remarquer  qu’au rythme où vont les opérations, nombre de mauritaniens de la diaspora seront privés de leur devoir citoyen. Une exclusion que le candidat impute au gouvernement qui, selon lui, a délibérément  exclu certains  pays  au sein desquels vivent d’importantes communautés mauritaniennes, comme le Sénégal, l’Espagne…Le candidat Kane a déploré cette attitude du gouvernement qui  démontre, une fois de plus,  son opposition à un scrutin libre, crédible et transparent.

Le candidat de la CVE est le  5e candidat  à avoir déposé son dossier au Conseil Constitutionnel. La clôture du dépôt est fixée  au 8 courant

Prémices d’une crise aiguë pouvant évoluer en une rupture totale entre Aziz et Ghazouani

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Des analystes, des observateurs et des politiciens avertis, réputés pour avoir affirmé à plusieurs reprises que le président Aziz est l’artisan du candidat du Ould Ghazouani et que ce dernier était télécommandé par l’homme fort de Nouakchott, tant dans ses paroles que dans ses actes actuels et futurs, ont commencé à changer d’avis.

 

En effet, tous évoquent l’existence de signes avant-coureurs qui ne trompent guère quant à l’existence d’une crise aigué entre les deux amis, les deux collègues et les deux frères d’armes inséparables depuis plus d’un tiers de siècle.

Plus, ils présagent une rupture finale pouvant atteindre le point de non retour dans le très court terme, compte-tenu des disparités cruelles entre leurs perceptions de vue des affaires publiques pour les prochaines années.
Toute cette mésentente entre les deux puissants hommes de l’appareil Etat mauritanien, en l’occurrence Ould Abdel Aziz et le candidat Ould Ghazouani, ex Chef d’Etat-major général des forces armées, a commencé avec l’afflux considérable des opposants les plus radicaux et les plus hostiles à Aziz et à son système, vers le candidat Ghazouani et leur engagement à le plébisciter aux cours des scrutins décisifs du 22 juin prochain, portant sur les élections présidentielles.
Cette rupture se trouve par ailleurs renforcée selon les analystes précités par le rejet catégorique du candidat Ghazouani de personnalités dont des ministres en service recommandées par le Président Ould Abdel Aziz au candidat afin des les intégrer dans ses activités politiques et électorales, en l’occurrence les ministres  Ould Diay, Ould Abdel Vettah et Amal Mint Maouloud.

Un rejet motivé par le candidat par l’impopularité considérable de cette troïka  et son fiasco dans la rude bataille électorale d’Arafat, au cours des scrutins de septembre et octobre derniers.
Un désaveu qui s’est par ailleurs illustré dans l’émergence du technocrate Habib Ould Hemett, promu par le candidat Ghazouani dans sa mission de refondation de la République ; ce qui indique clairement que le fossé entre les deux hommes Aziz –Ghazouani, n’a fait que se creuser depuis ces dernières semaines à telle enseigne qu’il est presque arrivé au point de non retour.
Pire, ces observateurs et analystes voient cette rupture arrivée à son apogée, précisant que Aziz et Ghazouani n’ont plus ce dénominateur commun qui les présentait aux yeux de l’opinion comme ‘l’un et son ombre’, affirmant que le Président sortant pourrait être frappé par ce mauvais sort qui a fait chuter le Président civil démocratiquement élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi en 2008 du haut du perchoir, allant même à qualifier l’avenir d’Aziz de plus complexe, en raison de ses passifs dans presque tous les domaines de la vie économique et sociale de la Nation.
Et plus grave, disent-ils,  une fois élu  Président de la Mauritanie en juin prochain, Ould Ghazouani serait pris en otage par les ennemis jurés cadres, administrateurs, économistes, financiers et politiciens de Ould Abdel Aziz qui l’ont soutenus et dont certains ont même souhaité qu’il soit frappé de malheur pendant ces dix dernières années.

Un nouvel entourage qui obligera Ghazouani à abandonner Aziz s’il ne le contraint pas à lancer à ses trousses, sous la pression populaire, les limiers des crimes économiques et financiers pour avoir mis à sangsue le pays.
http://taqadoum.mr/node/6550

chezvlane

Ce lundi, 1er jour du Ramadan (Commission de l’observation du croissant lunaire

Ce lundi, 1er jour du Ramadan (Commission de l’observation du croissant lunaire)La commission de l’observation du croissant lunaire annonce que demain, lundi est le 1er jour du Ramadan.

La commission centrale de l’observation du croissant lunaire, relevant du ministère des affaires islamiques et de l’enseignement originel a annoncé que demain, lundi 6 mai 2019 est le premier jour du mois béni du Ramadan.

La commission a souligné, au cours d’une réunion tenue dimanche soir dans les locaux du ministère de l’intérieur et de la décentralisation avoir établi la vision du croissant lunaire du mois béni de l’année 1440 de l’Hégire suite plusieurs témoignages concordants.

 
AMI

Communiqué de la Coalition VIVRE ENSEMBLE : Dépôt du dossier de candidature du Dr KANE Hamidou Baba

Communiqué de la Coalition VIVRE ENSEMBLE : Dépôt du dossier de candidature du Dr KANE Hamidou BabaCVE – Dépôt du dossier de candidature du Dr KANE Hamidou Baba.

La coalition VIVRE ENSEMBLE informe ses militants et sympathisants du dépôt de dossier de candidature du Dr KANE Hamidou Baba, candidat aux élections présidentielles de juin 2019.

Ce dépôt de candidature aura lieu le lundi 6 mai 2019 à 17H au Conseil Constitutionnel A cette occasion, la CVE convie la presse nationale et internationale pour la couverture de cet événement.

Nouakchott, le 5 mai 2019

Commission com de la CVE

Sénégal : la révision de la Constitution adoptée à l’Assemblée nationale

Sénégal : la révision de la Constitution adoptée à l’Assemblée nationaleJeune Afrique – Les députés sénégalais ont adopté le 4 mai le projet de révision constitutionnelle visant à supprimer le poste de Premier ministre. Avec seulement 7 voix contre et 7 abstentions, l’opposition a brillé par son absence.

Moins d’un mois après l’annonce de la volonté de Macky Sall de supprimer le poste de Premier ministre, l’Assemblée nationale sénégalaise a adopté le 4 mai le projet de révision de la Constitution avec 124 voix pour, 7 contre et 7 abstentions. Si l’issue du vote ne fut pas une surprise – la coalition présidentielle disposant d’une majorité qualifiée des 3/5e, suffisante pour entériner la révision constitutionnelle –, le très faible nombre de voix contre interroge.

Malgré les 38 sièges que comptent les députés de la minorité et la contestation soulevée par l’opposition pendant les neuf heures de débat qui ont précédé le vote, seuls sept parlementaires se sont opposés au projet de loi, sept autres se sont abstenus.

L’opposition a également brillé par l’absence de certaines de ses principales figures, à l’instar du député Ousmane Sonko, arrivé troisième à l’élection présidentielle du 24 février 2019. « Il était en déplacement à Bignona », justifie un membre de son équipe.

Présents dans l’hémicycle, sept députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) ont décidé de s’abstenir, face à « une loi sans intérêt ». « Le PDS refuse de participer au vote d’une révision pour laquelle le président n’a pas jugé nécessaire de discuter avec les différents acteurs politiques. Ni d’en parler durant sa campagne et qui n’a pour seul objet que de rendre le pouvoir de Macky Sall monocéphale », confie le député Toussaint Manga.

L’opposition aux abonnés absents ?

Déjà à l’annonce du projet de révision, l’opposition n’avait pas, ou très peu, réagi. Il aura fallu attendre plus de trois semaines pour que les quatre candidats à la présidentielle – Ousmane Sonko, Idrissa Seck, Issa Sall et Madické Niang – publient un timide communiqué commun, déplorant que « des modifications aussi substantielles de la Constitution aient été initiées en l’absence de toute forme de concertation ».

« Ce projet de loi aurait dû faire l’objet d’une concertation ou être annoncé par votre candidat lors de la campagne électorale », a renchéri Aïssatou Sabara dans l’hémicycle. En effet, la suppression du poste du Premier ministre ne figurait pas dans le programme du candidat Macky Sall pour la présidentielle de février. Pas plus qu’il n’a été soumis au vote des citoyens lors du référendum de 2016 portant sur la révision de la Constitution. Bien que l’idée soit apparue dès le premier mandat de Macky Sall, selon un proche de la présidence.

« Avec ce projet, le chef de l’État n’est plus le chef de l’exécutif, il est l’exécutif lui-même. Or, la démocratie nécessite une déconcentration du pouvoir. Avec cette révision constitutionnelle, l’instabilité institutionnelle deviendra la règle », a mis en garde Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye.

« Les pouvoirs exorbitants de Macky Sall »

Parmi les arguments mis en avant par les parlementaires opposés au texte : le basculement vers un « régime présidentialiste » jugé autoritaire. « Cette révision viendra renforcer les pouvoirs déjà exorbitants du président de la République », a fustigé la députée de l’opposition Aïssatou Sabara lors des débats.

Du côté de l’exécutif, on martèle la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des réformes et de passer en mode « fast track » pour atteindre l’émergence. Le mandat présidentiel étant passé de sept à cinq ans, l’exécutif veut « faire sauter les goulots d’étranglement ». Seul à la tête de l’exécutif, Macky Sall pourra ainsi « être lui-même au contact direct avec les niveaux administratifs » chargés d’appliquer ses politiques.

Un risque de blocages institutionnels ?

Pour les quelques membres de l’opposition présents dans l’hémicycle, cette nouvelle Constitution « signe la mort du gouvernement en tant qu’institution », selon les mots de Cheikh Mamadou Abiboulaye Dieye, député non-inscrit. Pour cause, selon la nouvelle loi fondamentale, le gouvernement n’est plus tenu de rendre des comptes à l’Assemblée qui pouvait jusqu’ici voter la confiance et déposer une motion de censure à son endroit. À l’inverse, l’exécutif ne serait plus en mesure de dissoudre l’Assemblée nationale. « Il s’agissait de deux armes de dissuasion dont disposaient les deux institutions. En se retirant le droit de dissoudre l’Assemblée, le président permet à l’Assemblée de gagner en sérénité, donc en indépendance », a justifié le garde des Sceaux Malick Sall, qui représentait le gouvernement.

Mamadou Diop Decroix, vice-président du groupe parlementaire Liberté et démocratie, s’est fendu d’une intervention virulente à l’endroit de l’ « Empereur » Macky Sall. Pour le député, cette révision vise à empêcher l’opposition de désigner un Premier ministre si elle obtient la majorité parlementaire aux législatives de 2022. « Cela entraînera de nombreux blocages, car l’Assemblée trouvera des moyens pour saboter le travail [de Macky Sall] et l’empêcher de gouverner », promet-il.

Si la révision est censée supprimer le pouvoir de l’exécutif de dissoudre l’Assemblée, l’opposition craint que l’article 52 de la nouvelle Constitution ne l’y autorise quand même, en cas de blocages institutionnels. « Lorsque les institutions de la République (…) sont menacées d’une manière grave et immédiate, et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ou des institutions est interrompu, le président de la République dispose de pouvoirs exceptionnels. Il peut (…) prendre toute mesure tendant à rétablir le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions », dispose l’article en question.

Vers une réforme de l’administration

« Cette révision constitutionnelle permettra de mettre en œuvre plus rapidement les réformes nécessaires pour atteindre les orientations et objectifs de la majorité, notamment autour du Plan Sénégal émergent (PSE) », estime quant à lui Pape Biram Touré, vice-président du groupe parlementaire majoritaire Benno Bokk Yaakaar.

Désormais seul aux manettes, Macky Sall entend à présent s’atteler à une réforme en profondeur de l’administration pour la rendre « plus efficace, plus diligente », comme il l’a appelé de ses vœux lors de son discours d’investiture le 2 avril. Pour cela, il devrait notamment mettre l’accent sur la décentralisation des administrations. Des réformes qui seront annoncées sous peu, l’exécutif étant désormais en mode « fast track » face à une opposition quasi inaudible.

Par Manon Laplace – à Dakar 

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