Monthly Archives: May 2019
Quelle configuration politique demain ?
Quel que soit le président qui sera élu en juin -juillet prochain , il procedera à des elections parlementaires et communales anticipées .
Ould Ghazouani, le candidat le plus en vue pour gagner ce scrutin, le ferait, parcequ’il cherche à prouver qu’il se demarque des députés qui se sont opposés à sa candidature , signataires de la motien demandant un troisiéme mandat pour Ould Abdel Aziz. Les autres candidats ne sauraient regner avec l’assemblée nationale actuelle.
Par ailleurs, le candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar , gagnant ou perdant, créera necessairement ,son propre parti politique , pour y rassembler tous les courants et personnalités qui ont soutenu sa candidature.
Il en est de meme pour Biram Ould Dah, à moins qu’il veuille rester sous le patronnage du parti Sawab, trés critiqué par ses fans.
Les mouvements ou partis à caractére nationaliste arabe, sont à bout de souffle car leur source est tarie , en raison de la désagrégation du monde arabe. Les survivants mauritaniens porteurs de ces idéoléogie ,sont entrain de chercher refuge dans un centre d’accueil pour personnes agées .
Les islamistes affichent profil bas, depuis la crise du golfe arabe et depuis que le regime actuel a fermé le robinet alimentant leurs activités. Leurs plus hauts dirigeants sont aujourd’hui répartis, entre ceux qui soutiennent Ould Ghazouani et ceux qui soutiennent Ould Boubacar.
Les personnalités de la vallée, chefs de mouvements ou partis politques se sont reconcilées, dans une coalition vivre ensemble. Vu, l’échec de leur position sectaire non productive, elles ne sont pas loin d’élargir ce rassemblement en une charte nationale vivre ensemble (CNVE) avec les autres contrées du pays.
Les mouvements des haratines n’ont plus de slogans mobilisateurs à proposer aux citoyens , en raison de l’adoption par le parlement et la mise en application des lois incriminant l’esclavage , la mise en place des tribunaux spécialisés à cet effet et la création de la fondation Tadamoun, censée favoriser une discrimination positive envers les démunis et pauvres.
Les partis politques de l’opposition traditionnelle (UFP, Rfd, notamment ) semblent avoir tiré leçon de la politque « de la chaise vide » qu’ils adoptaient et s’orientent vers une remise en cause interne de relance d’une eniéme ére nouvelle.
Ce panorama succint de l’échiquier national , laisse entrevoir que demain, la configuration politique en Mauritanie ne sera plus comme avant.
Comment s’aurait on la dessiner ?
Ely salem Khayar
adrar-info
La CENI annonce les résultats provisoires du Ravel-Com
AMI – La commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a rendu public dimanche un communiqué dans lequel elle annonce les résultats consolidés du recensement administratif à vocation électorale complémentaire (RAVEL-Com) qui se sont déroulées du 24 avril au 14 mai 2019.
Ces résultats se présentent comme suit :
1 – nombre de personnes recensées : 329.560 dont 127.214 nouveaux électeurs
2 – Liste électorale nouvelle : 1.544.132 électeurs.
La commission indique par ailleurs, que la liste électorale provisoire sera publiée sur son site électronique dans les délais réglementaires : www.ceni.mr
Plateforme du Rassemblement des Peulh de Mauritanie remise au Candidat Ghazwani: Pour une Mauritanie Unie, tournée vers l’avenir
Les événements de la fin du siècle dernier ont mis à rude épreuve l’unité nationale et la cohésion sociale de notre pays. Les frustrations nées de cette situation ont engendré des discours de violence et de haine amplifiés par les réseaux sociaux. Des jeunes bien formés mais sans perspectives de carrière à leur mesure dans leur pays émigrent et, pour certains, se mettent au service de ces réseaux.
Les pouvoirs publics nationaux ont certes fourni de grands efforts dans nombre de secteurs vitaux, efforts dont les résultats notables ont eu des impacts positifs sur l’amélioration du cadre et des conditions de vie des populations du pays, ayant permis, en particulier, de réduire l’impact des douloureux événements de 1989-91, qui ont été des années difficiles pour toute la Mauritanie, et, plus particulièrement encore, pour la Communauté Pulaar de notre pays. Pour importants qu’ils soient, les efforts fournis demeurent insuffisants pour atténuer, voire soigner le sentiment d’injustice et les pratiques avérées d’exclusion infligées aux populations Pulaar de Mauritanie.
En dépit des souffrances vécues, nos populations sont restées et demeurent attachées à construire, avec l’ensemble des autres Communautés nationales, une Mauritanie fraternelle, enracinée dans ses valeurs fondamentales, résolument tournée vers l’avenir.
C’est ce qui justifie notre adhésion massive à l’UPR, qui est le Parti le plus représentatif de la diversité culturelle de notre pays, le Parti qui rassemble et qui sert de cadre de concertation, d’action et d’encadrement des larges couches, souches et composantes de notre pays. Le choix de l’UPR, qui est le Parti de l’écrasante majorité des responsables, cadres, acteurs politiques, dignitaires, jeunes et femmes de notre pays, est largement partagé et soutenu aussi bien par la majorité des populations de la Vallée, notamment par celles de la Composante Pulaar, dont les rangs ont été renforcés par de nombreuses personnalités indépendantes et des sympathisants de la Vallée.
Ainsi, le choix du Candidat Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould Gazouani, par l’UPR ainsi que par tous les Partis de la majorité présidentielle, pour briguer la magistrature suprême du pays, nous honore et nous engage à aller avec le meilleur choix pour la Mauritanie d’aujourd’hui.
Notre choix est encore plus déterminé en ce que le Candidat est parrainé par Son Excellence, le Président Mohamed Ould Abdel AZIZ, dont nous saluons ici les nombreuses réalisations dans divers secteurs de la vie nationale, dont les impacts positifs contribuent à améliorer durablement le cadre et les conditions de vie de tous les mauritaniens, notamment les couches les plus vulnérables.
Notre engagement aux côtés du Candidat Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould Gazouani, est aussi et surtout déterminé par son discours solennel qui a eu le mérite de toucher clairement du doigt les principales questions et préoccupations de notre société, à savoir : l’égalité en droits et en devoirs entre tous les citoyens, le déficit de confiance entre les citoyens et leurs dirigeants, le retour en force du tribalisme, de l’ethnisme, ainsi que la réappropriation du rôle et de la mission de l’Etat par des individus, des tribus, castes et clans. La volonté et la détermination du Candidat, à placer son mandat sous le règne de la justice, de l’équité, et à œuvrer résolument pour une Mauritanie définitivement réconciliée avec son destin national propre, ont marqué les esprits de tous les vrais patriotes.
En quelques mots, le Candidat a su et pu résumer les plus fortes demandes et attentes sociales de l’ensemble des composantes culturelles de notre pays. Notre choix en est ainsi plus éclairé et dépassionné, pour déployer toutes nos énergies pour sa victoire, celle d’une Mauritanie apaisée, inclusive et tournée vers son développement et le bien-être de tous ses fils.
Le présent document se veut une contribution pour, dans la sérénité, lister les principaux maux que vivent les populations du Fouta et esquisser des approches de solution pour, d’abord, convaincre ces populations et, au-delà, tous les mauritaniens de la volonté de notre candidat de prendre à bras le corps leurs problèmes puis, dans un deuxième temps, après les élections et au fur et à mesure de la réalisation de son programme, de tourner la page des rancœurs et du sentiment d’exclusion.
1 Assumer, ensemble, notre diversité pour en tirer le meilleur profit
La Mauritanie a besoin de tous ses fils. Tout ce qui participe à l’affaiblissement de la cohésion nationale doit être rapidement identifié et corrigé afin que chaque citoyen puisse se reconnaître dans les institutions de la République, son administration et tous les aspects de sa vie. Nul ne doit se sentir exclu.
1.1 Une administration au service des administrés
Rapprocher l’administration des populations ; elle doit être perçue comme étant à leur service. A terme, les représentants de l’Etat tous corps confondus devront nécessairement pouvoir communiquer avec leurs administrés dans leurs langues ;
Réorganiser, en termes de procédures et d’équipes, les services de l’Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés pour la satisfaction des demandes de tous les citoyens dans la courtoisie et le respect mutuel mais avec la rigueur attendue de toute administration. La disponibilité des agents (présence et plage horaire d’ouverture) et la couverture des territoires doivent être améliorées.
1.2 Une diversité à la tête des institutions sans compromettre la compétence
A tout instant, les trois principales institutions de la République doivent être occupées par un ressortissant des trois principales composantes nationales ;
Toutes les nominations devront prendre en compte à la fois les exigences de diversité et de compétence. Dans certaines institutions (forces de sécurité, administrations, justice, etc.), un programme de discrimination positive devra permettre de corriger les écarts que vivent actuellement les composantes sous représentées
Planifier et préparer l’officialisation dans un délai raisonnable des autres langues nationales.
1.3 Des pratiques inclusives dans tous les aspects de la vie de la nation
Accorder, dans les moyens de communication publics et privés, une place accrue aux talents, à la culture et à l’histoire de toutes les communautés nationales.
Pour un secteur privé dynamique, pourvoyeur d’emplois et premier contributeur au développement économique, le rôle de l’Etat devra progressivement se résumer à celui de régulateur et de garant d’une compétition loyale loin de tout favoritisme ;
Sur une période raisonnable, l’Etat devra corriger les exclusions nées des pratiques discriminatoires passées sans sacrifier l’efficacité et la qualité : accès aux financements publics et privés ; accès aux licences de pêches, attributions de stations de radios et de télévision, etc.
2 Evaluer les politiques foncière et agricole, en corriger les erreurs et autres injustices
La valorisation harmonieuse des terroirs reste le moyen d’arrêter l’exode rural pour un développement économique et humains inclusif. Il ne doit se faire contre aucun mauritanien mais autour et avec l’appui des natifs du terroir. L’agriculture doit rester un axe majeur de développement de notre pays. Pour ce faire :
Suspendre les attributions foncières. Les décisions antérieures devront être rigoureusement évaluées, validées ou annulées au regard des investissements réalisés et de leur impact sur l’économie, sur l’aménagement territorial et la vie des autochtones, notamment le respect et la mise en valeur de leur espace vital ;
Les futures attributions à des individus ou structures, autres qu’aux collectivités locales, devront se faire sur la base de projet au financement assuré, dans le respect des besoins vitaux de développement et de gestion des ressources locales des populations cibles ;
Protéger avec efficacité le marché national de produits agricoles le temps de sa mise au niveau des performances de nos partenaires.
3 Réformer l’éducation nationale
Une réforme de notre système d’éducation constitue une urgence qui fait consensus. Cette réforme, après un débat approfondi loin de toute considération idéologique, visera à former des citoyens libres, égaux, ouverts sur le monde ; à offrir à chacun de nos enfants la même opportunité de réaliser tout son potentiel et à mettre à la disposition de l’économie et de l’Etat des ressources humaines compétentes. Il s’agira notamment de :
Mettre fin aux deux systèmes parallèles actuels qui accentuent la division et l’exclusion ;
Veiller, dans un premier temps, à la bonne mise en œuvre de la réforme de 1999 qui met en place un système bilingue arabe / français. Le corps enseignant devra être remis à niveau et les programmes pédagogiques évoluer progressivement de façon à prendre en compte notre diversité, nos objectifs de développement et les enjeux de notre temps ; et à assurer une place aux autres langues nationales ;
Refaire de l’école un creuset de brassage de nos enfants et où le culte de l’excellence est effectivement célébré.
4 Clore définitivement le passif humanitaire
Il s’agira de parachever les diverses actions déjà réalisées pour clore définitivement ces deux dossiers de façon acceptable aux plans religieux, moral et de droits de l’homme.
4.1 Les disparitions des années 1989-1991
Mise en place d’une commission de personnalités nationales et/ou internationales reconnues pour leur sagesse et leur compétence. Assistée par un groupe d’experts, cette commission devra, en étroite concertation avec les ayants droit des personnes disparues et avec les forces de sécurité, établir un état des lieux et formuler un plan d’ensemble pour clore définitivement ce douloureux dossier dit du passif humanitaire ;
La mémoire des victimes de disparitions impliquant des représentants de l’Etat entre 1989 et 1991 sera réhabilitée et régulièrement commémorée par l’ensemble des mauritaniens ;
4.2 Les déportations
Parachever le retour des déportés, notamment ceux encore au Sénégal et au Mali ;
Etablir de pièces d’Etat-Civil pour ceux d’entre eux et leurs descendants qui en sont encore privés ;
Restituer le foncier rural et urbain accaparé.
5 . Large implication de nos Cadres, acteurs, animateurs et intervenants dans les activités de la Campagne du Candidat :
La loyauté nous impose de souligner que les populations du Sud de notre pays, toutes catégories sociales confondues, comptent parmi les couches les plus vulnérables. Nous demeurons convaincus que poser et rechercher les solutions adaptées aux questions soulevées ci-haut, participe de la consolidation et de la gestion des rapports de cohabitation harmonieuse entre toutes les composantes de notre pays.
La prise en compte de ces questions dans le programme électoral de notre Candidat, facilitera largement l’adhésion de tous les patriotes et, en particulier, ceux de la Vallée, qui est la figure emblématique de notre diversité culturelle et, contribuera par ailleurs à la crédibilisation aussi bien du discours du Candidat, que de nos acteurs politiques.
NOUS, ressortissants de la Vallée, toutes Communautés confondues, militants de l’UPR, des autres Partis de la majorité présidentielle, des personnalités indépendantes et de nombreux sympathisants, comptons prendre une part déterminante pour la réussite de la Campagne de notre Candidat, le le Président Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould Gazouani,
et réaffirmons notre volonté de participer, à tous les niveaux (national, régional, départemental et communal) et à toutes les étapes de la Campagne, pour assurer un éclatant succès, à notre Candidat, au soir du premier tour.
Nouakchott, le 9 mai 2019
Destinataire :
Son Excellence Mohamed Ould Mohamed Ould Cheikh Gazouani, notre Candidat
le calame
BRAKNA : Kane Hamidou Baba déroule son programme et dédie sa candidature à la jeunesse
C’est le 15 mai 2019 que le candidat de l’espoir, Dr Kane Hamidou Baba, porté par une forte coalition sous l’appellation du vivre ensemble, a entamé un long périple qui le conduit dans les régions du Brakna , du Gorgol et du Guidimakha. Les étapes de Boghé, Bababé et M’bagne ont enregistré des rassemblements populaires suivis de réunions de cadres de haut niveau. Cette sortie du candidat du vivre ensemble est marquée par l’adhésion des jeunes, des femmes, des chefs de villages, des notables, des chefs religieux qui chacun, en ce qui le concerne, s’est approprié du programme du candidat qui, partant d’un diagnostic apporte des solutions adéquates pour une Mauritanie réconciliée avec elle-même.
La Mauritanie dira le candidat, après des décennies d’errances politiques et économiques, se trouve dans une crise multidimensionnelle, avec des institutions fragilisées, une perte des valeurs, des pratiques indésirables et des risques avérés de décomposition du tissu social.
C’est pourquoi, Kane Hamidou Baba qui a dédié sa candidature à la jeunesse reste convaincu que le moment est propice pour un sursaut de l’ensemble de ses fils pour donner espoir aux jeunes générations. De Dar Salam à Sarandogou, de Aéré Mbar à Aéré Goléré, Sabouallah, Séno Boussobé, Djoudé Djéri et Belel ourguel jusqu’à Bababé, M’bagne et environs, le candidat de l’espoir n’a pas manqué une seule occasion de conscientiser les masses pour une Mauritanie rénovée dans le cadre d’un Etat moderne qui rassemble, protège et promeut les valeurs d’honneur, de fraternité et de justice.
Comprenant les politiques hasardeuses et inappropriées du pouvoir en place, dans les domaines aussi vitaux que l’éducation, la santé, l’élevage, la pêche et l’agriculture, le lion de Tékane a promis, une fois à la magistrature suprême, d’ériger Bogué en chef lieu de région, doté d’une université et d’un hôpital avec un plateau médical de dernière génération ainsi que Kiffa, Rosso et Nouadhibou.
A Seno Boussobé, Dioudé, Wothy, Sarandogou, Kane s’est beaucoup appesanti sur les dures conditions de vie des populations, accentuées par le chômage des jeunes, l’insécurité galopante et la quasi absence de structures sanitaires. Le candidat du vivre ensemble a déroulé un programme basé sur l’aménagement des projets agricoles et la création de banque pour les couches les plus vulnérables qui ne sera pas soumis à des garanties de levée de fonds mais soutenue par une politique sociale de nature à abréger les souffrances des populations de ces zones rurales.
Le candidat du vivre ensemble a fustigé le fait que 70% de nos produits alimentaires nous viennent de l’étranger et a déclaré que les ressources du gaz, à elles seules, peuvent renverser la tendance. Pour Kane, ces ressources serviront à réhabiliter les agriculteurs, les éleveurs et les pécheurs et permettront également la revalorisation de notre tissu industriel.
La problématique de l’état civil a été aussi au cœur des doléances des populations. Kane Hamidou Baba dira que l’enrôlement tant souhaité n’était qu’un vœu pieux, sa mise en œuvre aura été chaotique. Le candidat a martelé que sous son magistère il n’y aura pas un seul mauritanien qui sera ôté de sa citoyenneté tout en réaffirmant avec force l’officialisation et la promotion des langues nationales.
Le candidat du vivre ensemble, Dr Kane Hamidou Baba n’a pas manqué de souligner, pour s’en offusquer, que le sentiment dominant en Mauritanie, pour tout observateur averti, reste celui de l’exclusion. Bien que tous les mauritaniens, à des degrés divers subissent les effets, les communautés négro-africaines et harratines en souffrent davantage. Il s’est développé un système raciste, esclavagiste qui sape les fondements de l’unité nationale et la cohésion sociale, axé sur la captation des ressources nationales et la conservation du pouvoir au détriment de la volonté populaire.
Le candidat de la Coalition Vivre Ensemble, le Dr. Kane Hamidou Baba a, à chacune de ses étapes du Brakna dit que le programme de sa coalition repose essentiellement sur quatre piliers : « l’unité nationale, l’ancrage de la démocratie, le respect scrupuleux des droits humains et le développement économique et social dans l’équité ».
Et comme le dit le porte parole du candidat de l’espérance dans la zone Afrique, en l’occurrence Abda Wone : « ceux qui profitaient du morcellement de nos forces pour prétendre nous diriger sont aujourd’hui désenchantés par l’émergence de la Coalition Vivre Ensemble. Une mouvance qui prend en charge toute nos revendications et qui offre des perspectives à toutes les composantes du pays.
La lutte qui ne s’est jamais arrêtée continue. Elle aboutira à une victoire éclatante !!! »
Mamadou Ousmane TALL
SG CVE
L’ONU s’intéresse à la présidentielle
Les Nations Unies s’intéressent à l’élection présidentielle mauritanienne. Pour preuve, l’actuel séjour, à Nouakchott, d’une forte délégation, conduite par Mohamed ibn Chambas, représentant spécial et chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWAS). Elle va rencontrer les autorités, la CENI et les différents candidats en lice pour la présidentielle du 22 Juin prochain.
Lundi soir, Chambas s’est entretenu avec le candidat indépendant national Biram Dah Abeïd et son directoire de campagne, à son domicile à Riyadh.
Face aux inquiétudes sur « la gestion unilatérale et flagrante des élections par une CENI instrumentalisée, l’exclusion de l’opposition de cette commission censée être gérée de manière collégiale », le représentant onusien tente de rassurer. Face à la presse, le représentant onusien a rappelé que ladite CENI a organisé, l’an dernier, des élections couplées (municipales, législatives et régionales), avec plus de candidats et que ses résultats avaient été acceptés par tous les candidats. « la CENI », déduit-il, « a acquis une expérience capitale pour relever le défi d’une présidentielle à six candidats ».
Le docteur Chambas espère que, cette fois encore, le processus sera clair, la CENI restant à distance égale de tous les candidats. Il souhaite que tous les compétiteurs aient, durant la campagne, la même possibilité de s’exprimer partout et puissent livrer leurs messages électoraux. « Au final », avance-t-il, « c’est le peuple mauritanien qui en sortira gagnant, nous l’espérons vivement ». Et d’ajouter : « les Nations unies suivent, de près, les préparatifs du scrutin et apporteront leur expertise et soutien pour accompagner le processus. […] nous sommes contents que la Mauritanie puisse procéder, à travers cette élection présidentielle, au renforcement et à la consolidation de l’acquis démocratique ». Sur la lancée, Chambas invite les six candidats en course « à faire preuve de responsabilité et de hauteur, pour éviter d’installer une crise dans une situation très sensible ».
De son côté, Biram Dah Abeïd estime que « le Système des Nations Unies est très utile à la Mauritanie. Cette mission est extrêmement bénéfique pour notre pays et notre processus électoral a besoin d’une telle intervention. L’apport de la délégation dirigée par le docteur Chambas est d’une importance capitale, pour l’épanouissement notre processus démocratique. Ce sera bénéfique, pour les Mauritaniens de toutes les tendances politiques, de coopérer avec elle. […] Nous sommes très optimistes. Cette intervention et celles d’autres partenaires, comme l’Union Africaine, l’Union Européenne ou l’Organisation Internationale de la Francophonie, contribueront à amener les Mauritaniens à des élections inclusives, transparentes et apaisées. Nous formulons le vœu que ces différentes interventions élèvent le respect des standards démocratiques et nous allons coopérer pleinement avec cette mission ».
le calame