Daily Archives: 12/03/2019
Gardiens de l’injustice! Par Brahim Bilal Ramdane
Rien n’est plus dangereux pour l’intellectuel que l’admiration , l’amour de soi et l’injustice envers l’autre pour sa différence avec lui ….
Comment pouvons-nous reprocher au colonisateur de dénaturer notre identité , d’effacer notre civilisation et envahir nos symboles , que nous voulions nous en débarrasser et oublier ou feindre oublier, que nous, nous avons colonisé des hommes auxquels nous avons supprimé leur histoire ,dénaturé leur identité, coupé leur hymen et effacé les traces de leur histoire?
En plus, nous voulons que ces derniers soient fiers de nos gloires , nous, dont ils n’ont reçu, que du négatif!? Alors dans quelle concorde sommes -nous? Et qu’etions nous avant?
« Comment pouvons-nous pleurer la langue ( du colonisateur ) à laquelle rien nous lie ,en échange d’une langue qui est la langue de notre religion et de notre avenir? »
Des questions que se pose celui qui se regarde soi meme, sans voir l’autre à qui il adresse le tort !
Langue de la religion .. Bien!!! Est-ce » l’autre partenaire « (le colonisateur ) a empeché notre esclavage , notre exclusion, notre marginalisation et notre injustice, jusqu’à aujourd’hui?….
Nos écoles dans les Adwaba, sont sans professeurs , nos patients sans médicaments et notre jeunesse sans horizon ..!! Ne sont pas là , les résultats de plus d’un demi-siècle d’indépendance et de la conduite nationale raciste de l’État ?
Remplacement des noms des rues De Gaulle et Kennedy par des noms de personnalités nationales
Le conseil municipal de Tevragh Zeina, dans la capitale Nouakchott a approuvé, lors d’une réunion tenue lundi 11 mars 2019, une délibération autorisant de changer les noms de certaines rues de la moughataa, pour qu’elles portent les noms de personnalités nationales.
En vertu des décisions du conseil municipal, les noms des deux rues suivantes ont été remplacés: Rue Charles de Gaulle, devient : rue de l’érudit, El Haj Oumar Tall, Rue John F. Kennedy Street, devient : rue de l’érudit Bouddah Ould El Bousseiry
Le nom de l’ancien président Moustapha Ould Mohamed Salek a également été attribué à la route passant devant le ministère des affaires étrangères en direction de Big Market.
Le remplacement des noms de ces rues intervient quelques semaines après le remplacement du nom de la rue Gamal Abdel Nasser par le nom de “Rue de l’unité nationale”.
Source : https://www.alakhbar.info/?q=node/16439
Traduit par Adrar.info
Algérie: Bouteflika renonce à briguer un 5e mandat, le scrutin reporté
La candidature du président algérien, en poste depuis 1999, à l’élection présidentielle prévue le 18 avril avait provoqué des manifestations massives dans tout le pays.
Il indique toutefois implicitement qu’il restera chef de l’État à l’expiration de son mandat, le 28 avril prochain, l’élection étant reportée. Coup de tonnerre en Algérie. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, confronté depuis deux semaines à une contestation inédite en 20 ans de pouvoir, a annoncé lundi renoncer à briguer un 5e mandat et le report sine die de la présidentielle prévue le 18 avril.
Le président Bouteflika avait regagné l’Algérie dimanche, à l’issue de deux semaines d’hospitalisation en Suisse pour des «examens médicaux».
Dans un message à la nation publié par l’agence officielle APS, il précise que la présidentielle aura lieu «dans le prolongement» d’une conférence nationale» chargée de réformer le système politique et d’élaborer un projet de Constitution d’ici fin 2019.
En s’engageant dans ce texte «à remettre les charges et les prérogatives de président de la République au successeur que le peuple algérien aura librement élu», Abdelaziz Bouteflika indique implicitement qu’il restera chef de l’État à l’expiration de son mandat le 28 avril 2019.
«Il n’y aura pas de cinquième mandat et il n’en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m’assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l’assise des fondations d’une nouvelle République», déclare Abdelaziz Bouteflika dans ce texte.
«Il n’y aura pas d’élection présidentielle le 18 avril prochain», poursuit le président algérien disant ainsi «satisfaire une demande pressante que vous (Algériens) avez été nombreux à m’adresser».
La prochaine présidentielle «aura lieu dans le prolongement de la conférence nationale inclusive et indépendante (…) équitablement représentative de la société algérienne comme des sensibilités qui la parcourent» qui «devra s’efforcer de compléter son mandat avant la fin de l’année 2019», ajoute Abdelaziz Bouteflika.
Le figaro.fr