Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: January 2019

– Mali : 37 morts dans l’attaque d’un village peul

Mali : 37 morts dans l’attaque d’un village peul Jeune Afrique – Le Mali a entamé l’année 2019 avec une attaque meurtrière dans le centre. Trente-sept civils ont été tués mardi 1er janvier dans l’attaque d’un village peul du centre du Mali, menée par des chasseurs traditionnels dozos, a annoncé le gouvernement malien.

Le gouvernement « informe l’opinion nationale et internationale d’une attaque ayant fait 37 morts sur le village peul de Koulogon, commune de Koulogon Habé, dans le cercle de Bankass (région de Mopti, centre) », dans un communiqué officiel mardi soir.

Des « hommes armés habillés en tenue de chasseurs traditionnels dozos » ont mené cette attaque. « Outre les 37 morts enregistrés, tous des civils, le bilan fait état de plusieurs blessés et de nombreuses habitations incendiées », selon ce communiqué.

Le chef du village tué
Un précédant bilan établi par Karim Keïta, fils du chef de l’Etat malien Ibrahima Boubacar Keïta, également député et président de la commission Défense de l’Assemblée nationale, et une source de sécurité avait fait état de 33 Peuls tués lors de cette attaque.

C’est une milice dozo qui nous a attaqués tôt ce matin. Ils étaient tous armés, habillés en tenue dozo

L’assaut avait également été attribué à des chasseurs de la communauté Dogon par la même source de sécurité et un témoin. Les chasseurs traditionnels, dits « dozos », reconnaissables à leur tenue et à leurs fétiches, prétendent protéger les Dogons contre les Peuls, alors que le conflit entre les deux communautés s’est exacerbé, dans le contexte de la lutte contre les jihadistes.

« C’est une milice dozo qui nous a attaqués tôt ce matin. Ils étaient tous armés, habillés en tenue dozo. Notre chef de village Moussa Diallo a trouvé la mort dans cette attaque, ainsi que des membres de sa famille, dont une fillette et des vieilles femmes », a témoigné Allaye Yattara, un éleveur peul du village. « Nous avons eu la vie sauve parce que nous étions sortis très tôt pour conduire les animaux. Ce sont les coups de feu qui nous ont fait rebroussé chemin », a-t-il ajouté.

Une attaque après la visite du Premier ministre à Mopti

Dans son communiqué, le gouvernement a assuré que « les auteurs des crimes seront punis avec toute la rigueur de la loi » et il a appelé « l’ensemble des communautés de la zone centre au calme ». D’après le gouvernement, cette attaque survient « alors que les plus hautes autorités du Mali ont entrepris de créer les conditions d’un dialogue intercommunautaire fécond, dans le but d’instaurer durablement la cohésion et la paix » dans la région.

Elle intervient aussi après la visite les 21 et 22 décembre du Premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maïga à Mopti. M. Maïga avait ensuite annoncé que le gouvernement allait « renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité dans la région ».

C’est vraiment consternant de débuter l’année par une telle attaque

« Seule l’enquête nous permettra de connaître les raisons (de cette attaque). Nous condamnons cet acte criminel », avait souligné Karim Keïta, qui a précisé avoir rendu visite mardi à des blessés dans un hôpital de Mopti, ville où il avait passé le réveillon en compagnie de militaires maliens.

« C’est vraiment consternant de débuter l’année par une telle attaque. Nous sommes venus nous réjouir aux côtés de nos forces de défense et de sécurité et voilà que cet événement tragique survient ce matin », a dénoncé Karim Keïta.

500 morts civils en 2018

Depuis l’apparition il y a quatre ans dans le centre du Mali du groupe jihadiste du prédicateur peul Amadou Koufa, les violences se multiplient entre les Peuls, traditionnellement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, pratiquant majoritairement l’agriculture. Ces violences intercommunautaires ont fait plus de 500 morts civils en 2018, selon l’ONU.

Les Peuls dénoncent des exactions de la part de groupes de chasseurs, tolérées voire encouragées selon eux au nom de la lutte contre les jihadistes, par les autorités ou l’armée, ce que dément le gouvernement. Amadou Koufa a été tué fin novembre dans une opération militaire française soutenue par l’armée malienne, selon Paris et Bamako.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée. Les jihadistes ont été en grande partie chassés du nord du Mali ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire, qui se poursuit actuellement.

Cependant, les violences jihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre et le sud du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires.

 

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Le Président de la République se voit décerner le Prix Mandéla pour la sécurité 2018

Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a été choisi entre 3457 personnalités internationales candidates pour se voir décerner le prix Mandéla 2018 ‘’en considération de l’excellence africaine et de sa vision stratégique en matière de sécurité et en reconnaissance de son mérite et de son génie personnel’’.

Le Jury du Prix Mandéla pour la sécurité 2018 a, dans son procès verbal daté du 28 décembre 2018, indiqué que ”ce prix représente une manière d’honorer Son Excellence le Président de la République pour sa vision stratégique et une consécration de son action au service du continent, une action au demeurant digne d’éloge”.

Le communiqué de l’Institut Mandéla a ajouté que ‘’le jury a accordé un intérêt particulier à la stratégie et aux politiques sécuritaires efficientes ainsi qu’au bilan positif en matière de lutte contre le terrorisme de son Excellence le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, annonçant, de manière exceptionnellement unanime, primer le rôle de premier plan du Président mauritanien au niveau du continent et l’effort consenti dans la sécurisation de la Mauritanie et de la région du Sahel’’.

Le prix Mandéla pour la sécurité 2018 a été décerné au Président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz parmi 3457 personnalités internationales portées candidates à ce prix suite à la validation de la proposition par plus de 100 personnalités mondiales.

Le jury est composé de ministres, d’ambassadeurs, d’anciens officiers supérieurs, de personnalités de la société civile internationale, d’universitaires, d’intellectuels et d’experts de haut rang.

La présidence d’honneur de l’Institut Mandéla est occupée actuellement par l’ancien ministre français Olivier Stirn, ami personnel du leader Nelson Mandela, qui a défié le régime de l’apartheid en effectuant une visite historique au leader de l’ANC (African National Congress) dans sa prison.

L’Institut Mandéla, dont le siège se trouve dans la capitale française, Paris, est lié dans le cadre d’un partenariat stratégique avec le secrétariat d’Etat américain aux affaires étrangères, à l’Assemblée nationale française, à l’Observatoire international du terrorisme et aux associations et instances élues en France en plus d’Universités et d’écoles supérieures aux Etats Unis d’Amérique, en Europe et en Afrique ainsi que dans le monde arabe.

Son Excellence le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, est considéré comme porteur de l’initiative de la création du G 5 Sahel à Nouakchott en 2014 avec la participation des dirigeants tchadien, nigérien, malien, et du Burkina Faso.

L’approche sécuritaire du Président mauritanien, qui s’approprie la dualité sécurité – développement est l’objet de louange au plan international. De même, la création du Groupe dit du G 5 Sahel a été bien accueilli au niveau international, au plan africain en France et au sein de l’Union Européenne, des Nations Unies dont la plus haute instance, le Conseil de Sécurité a dépêché des responsables pour rencontrer le Président de la République, l’écouter parler se son approche et de sa vision sécuritaire ainsi que du développement de l’espace du Sahel et du Sahara.

Le G 5 Sahel s’est trouvé renforcé avec la création de sa force commune que les dirigeants du monde ont accepté et qui a bénéficié d’un important appui international marqué par une présence arabe forte notamment à travers le soutien de l’Arabie Saoudite et de l’Etat des Emirats Arabes Unis.

Afin que l’appui du G5 Sahel se poursuive et permettent l’atteinte de ses objectifs sécuritaires et de développement, Nouakchott a abrité récemment le Forum des partenaires de l’organisation et des donateurs afin de parvenir à financer les investissements prioritaires dans la région du Sahel. Les résultats de cette rencontre ont dépassé les prévisions.

 

AMI

Ould Moham : L’affaire de Samoury Ould Bey est une falsification ouverte et une menace à la paix civile

Ould Moham : L’affaire de Samoury Ould Bey est une falsification ouverte et une menace à la paix civileLe chef du parti au pouvoir, l’Union pour la République en Mauritanie, Sidi Mohamed Ould Maham, a déclaré que la crise créée par le leader syndicaliste de l’opposition,  Samoury Ould Bey après la dernière réunion tenue à la fonction publique, démontre la capacité de certains à falsifier, au moindre cliquetis la réalité pour perturber la paix civile.

Ould Maham a dit que le moins qu’on puisse dire de cette histoire, est qu’elle est mensongère, de l’avis unanime de tous le présents . Et que son auteur a essayé par un coup de stylo (ou touche de clavier) de heurter l’unité interne du pays et enflammer la sédition.

Et malgré cela, il continue de refuser toujours de présenter des excuses et insiste sur sa version non fondée, selon l’assistance, pourtant,constituée de tous les tendances politiques du pays et de tous les groupes ethniques.

Ould Maham s’est dit surpris par l’appel de certains à ouvrir une enquête sur la question , affirmant qu’il s’agit d’une fabrication dont l’auteur ne s’est pas donné la peine de déposer lui-même une plainte auprès de la police sachant mensonge son accusation.

Les présents sont unanimes que c’est une affaire montée de toute pièce . Quelle est la justification avancée pour ouvrir l’enquête? Pourquoi insistons-nous pour l’ouvrir alors que nous sommes aussi sûrs que Samoury est le menteur?

Ould Maham a critiqué le communiqué de la Charte des droits des haratines, affirmant qu’il(le communiqué) a enlevé toute crédibilité à cet organisme, en raison de sa solidarité avec Samoury dans sa revendication dénuée de fondement, soulignant que la tentative de quiconque à se porter parrain d’une couche sociale particulière, n’est pas recevable.

« Même si nous supposons que Samoury a été menacé de mort ou par une arme , quelle relation en cela avec des Bidhane et Hratine ?

Il s’agit d’un crime dont les procédures de traitement sont connues et les crimes se produisent constamment . Cet incident n’a rien à voir avec les Bidhane , Haratine ou paix sociale . Et la tentative d’appeler à des guerres civiles pour atteindre des objectifs politiques est inacceptable.»

Source : http://zahraa.mr/node/18773

Traduit par Adrar.info

Mauritanie : l’opposition réclame un dialogue pour l’unité nationale

Mauritanie : l’opposition réclame un dialogue pour l’unité nationaleApanews – Le Forum national pour la démocratie et l’unité en Mauritanie (FNDU) a réclamé, lundi dans un communiqué, le lancement d’un dialogue national réunificateur et sérieux pour traiter les grandes problématiques qui menacent l’unité nationale.

Le FNDU considère, dans le communiqué, qu’un tel dialogue est plus prioritaire que les initiatives de forme, faisant allusion à un appel émanant du parti au pouvoir pour organiser une marche contre l’incitation à la haine et les atteintes à l’unité nationale.

Pour ce Forum, regroupant la grande partie de l’opposition mauritanienne, il est nécessaire de s’éloigner de toutes les formes d’exploitation légère pour parvenir à des fins et agendas particuliers.

Le FNDU a aussi mis en garde contre les conséquences de la diffusion et de la distribution des discours de haine dans les sites de communication sociale et les réunions publiques.

Le Forum a en outre jeté sur « le régime l’entière responsabilité de cette situation provoquée par ses politiques infructueuses pendant une décennie et son incapacité à traiter les grandes problématiques qui menacent l’unité nationale ».

Il a dit avoir suivi avec une extrême inquiétude, ces derniers temps, la recrudescence des discours haineux et incendiaires qui visent l’unité et la cohésion de la société et menacent la cohabitation et la cohérence entre ses différentes composantes.

L’opposition mauritanienne a également rappelé avoir mis en garde, à plusieurs reprises, contre la gravité de la négligence des problématiques relatives à la question de la cohabitation, appelant à l’instauration de l’Etat de droit et de la justice sur la base de la citoyenneté et de l’égalité des droits et des devoirs.

C’est cela qui peut faire éviter à la Mauritanie le sort d’autres pays ayant vécu des expériences tristes de troubles et de crises, a expliqué le FNDU.

MOO/odl/te/APA

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