Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: October 2018

Déclaration : Plusieurs blessés graves parmi les militants d’IRA – Mauritanie

altCe lundi 08 octobre, à l’ouverture de la première session de l’assemblée nationale mauritanienne, des militants d’IRA – Mauritanie sont venus nombreux protester contre la poursuite de la détention du président Biram Dah Abeid, élu député alors qu’il était en détention.

En effet, depuis le 07 août 2018, Biram Dah Abeid croupit en prison sur la base de poursuites fallacieuses suite à la plainte d’un pseudo journaliste, une taupe de la police politique du dictateur Mohamed ould Abdelaziz.

Les unités de la police, armées jusqu’aux dents, venues à la rencontre des militants, n’y sont pas allés de main morte. Plusieurs militants, dont l’épouse du président Biram, se trouvent aux urgences de l’hôpital national ; il s’agit de :

–      El Hadj El Id,

–      Leila Ahmed,

–      Abdellahi Abou Diop,

–      Abdellahi Hamedi,

–      Zouber M’Bareck,

–      Mouna Malick,

–      Khayri M’razkhi,

–      Malick Sy.

–    Souleymane yoro

Il faut noter que trois militants ont été particulièrement visés et ont eu des fractures dans plusieurs parties de leur corps, il s’agit de :

  1. El Hadj El Id
  2. Abdellahi Hamedi,
  3. Abdoullahi Abou Diop

 

IRA – Mauritanie, fidèle à son engagement en faveur des Droits humains :

–      Proteste vigoureusement contre la barbarie dont ont été victimes les militants d’IRA – Mauritanie en sit-in pacifique,

–      Exige l’ouverture d’une enquête indépendante pour situer les responsabilités de cette violence aveugle que rien ne peut justifier,

–      Appelle l’ensemble des militants à rester mobiliser pour la Mauritanie et pour le droit,

–      Réitère son exigence de libération du président Biram Dah Abeid et ce, sans condition aucune,

–      Et souhaite aux blessés un prompt rétablissement. 

Fait à Nouakchott, le 08 octobre 2018

La Commission de communication

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Francophonie : l’épineuse candidature de l’Arabie saoudite

Francophonie : l’épineuse candidature de l’Arabie saoudite Jeune Afrique – La Gambie, l’Irlande, l’État américain de la Louisiane et Malte ont demandé à intégrer l’Organisation internationale de la francophone (OIF) à l’occasion du sommet d’Erevan. Les chefs d’État doivent aussi se prononcer sur le cas, beaucoup plus épineux, de l’Arabie saoudite.

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) devrait bientôt passer de 84 à 88 États membres. Quatre nouveaux pays se sont en effet portés candidats au statut de membre observateur à l’occasion du sommet d’Erevan : la Gambie, l’Irlande, l’État américain de la Louisiane et Malte.

Ils espèrent pouvoir rejoindre une organisation qui constitue un réseau d’influence sur la scène international. Leurs dossiers doivent être étudiés par les chefs d’État lors du sommet, les 11 et 12 octobre, ce qui est généralement une formalité.

Une question de valeurs

Ce qui n’est pas le cas d’un autre dossier sur lequel ils vont devoir trancher : le cas beaucoup plus épineux de l’Arabie saoudite, qui avait présenté sa candidature dès le sommet d’Antananarivo, en 2016. Celle-ci est soutenue par plusieurs pays du continent, dont le Maroc et le Sénégal. Elle gêne toutefois nombre de membres, tant la monarchie saoudienne parait en contradiction avec les valeurs de l’OIF sur les droits humains, les droits des femmes ou encore la démocratie.

Le Canada, qui est un membre influent de la Francophonie – il est le deuxième contributeur financier de l’organisation, derrière la France -, est notamment en plein conflit diplomatique avec le royaume depuis le mois d’août : Riyad a en effet expulsé l’ambassadeur canadien Dennis Horak, après que la diplomatie canadienne avait demandé la « libération immédiate » de militants des droits humains dans le pays.

L’affaire Jamal Khashoggi, ce journaliste saoudien porté disparu depuis un rendez-vous au consulat d’Arabie saoudite à Istanbul le 2 octobre, pourrait aussi peser contre la candidature saoudienne.

Lors du sommet d’Antananarivo, en 2016, déjà, son dossier avait été jugé incomplet et renvoyé à un examen ultérieur. L’OIF a depuis envoyé une mission d’observation sur place, qui a remis son rapport sous scellés aux chefs d’État francophones.

Trois demandes de promotion émanant de membres observateurs doivent par ailleurs être étudiées à Erevan : ceux des Émirats arabes unis, du Kosovo et de la Serbie, qui souhaitent accéder au rang de membre associés.

Par Pierre Boisselet – envoyé spécial à Erevan

Jeune Afrique

Le discours du tout nouveau Président de l’Assemblée Nationale

Le discours du tout nouveau Président de l'Assemblée Nationale AMI – Le Président de l’Assemblée nationale, le député Cheikh Ould Baya, s’est engagé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que le Parlement mauritanien exerce ses compétences constitutionnelles sur la base de la loyauté absolue à la République et du respect du principe de la séparation des pouvoirs et de leur collaboration harmonieuse en vue de servir l’intérêt général du peuple mauritanien et de la patrie.

Il a appelé, dans le mot qu’il a prononcé au cours d’une séance plénière tenue lundi par l’Assemblée nationale à ce que le parlement soit une scène pour la démocratie qui réalise les aspirations des mauritaniens à la liberté et à l’unité entre toutes les composantes de la classe politique.

Voici le texte intégral de ce discours :

“Mesdames, Messieurs les honorables députés;

Bonjour,

Tout d’abord, je vous félicite tous pour la confiance que le peuple mauritanien a placé en vous en faisant de vous ses représentants traduisant sa volonté et exprimant ses aspirations.

Je vous remercie tous également pour la confiance que vous m’avez accordée en m’élisant à la tête de votre auguste institution, espérant que l’on puisse tous coopérer pour relever ses performances en tant qu’institution de très haute importance dans la vie de toute nation démocratique, surtout que cette institution constitutionnelle est devenue, au terme des derniers amendements constitutionnels, celle qui s’occupe exclusivement de l’action parlementaire.

Ce Parlement est l’expression des dernières élections législatives, qui ont été marquées par la participation de tous les partis politiques nationaux dans un climat de compétition positive et de liberté et qui ont traduit le niveau de la conscience nationale et démocratique des mauritaniens, ce que d’ailleurs de nombreux peuples et nations leur envient. C’est pourquoi je profite de cette occasion pour remercier tous les mauritaniens et les saluer et notamment le Président de la République que je félicite pour l’ancrage de la démocratie et de ses valeurs ainsi réalisé et pour la propagation des vertus du dialogue, de la tolérance, le rejet de la haine, de la discrimination et de la division.

Je m’engage à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que le Parlement mauritanien exerce ses compétences constitutionnelles sur la base de la loyauté absolue à la République et du respect du principe de la séparation des pouvoirs et de leur collaboration harmonieuse en vue de servir l’intérêt général du peuple mauritanien et de la patrie que nous sommes tous censés servir.

Je m’engage également à œuvrer pour que le parlement soit une scène pour la pratique de la démocratie mauritanienne qui réalise leurs aspirations à la liberté et à l’unité entre toutes les composantes de la classe politique, consacrant la pluralité qui enrichit et la solidarité indispensable pour préserver l’existence de notre Nation, ses symboles sacrés et ses constantes.

Comme vous m’avez accordé votre confiance –soyez en remerciés- je demande votre appui et votre soutien pour m’aider à accomplir cette noble mission.

Qu’Allah guide nos pas.

Je vous remercie ».

AMI

AMI – Le Président de l’Assemblée nationale, le député Cheikh Ould Baya, s’est engagé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour que le Parlement mauritanien exerce ses compétences constitutionnelles sur la base de la loyauté absolue à la République et du respect du principe de la séparation des pouvoirs et de leur collaboration harmonieuse en vue de servir l’intérêt général du peuple mauritanien et de la patrie.

Il a appelé, dans le mot qu’il a prononcé au cours d’une séance plénière tenue lundi par l’Assemblée nationale à ce que le parlement soit une scène pour la démocratie qui réalise les aspirations des mauritaniens à la liberté et à l’unité entre toutes les composantes de la classe politique.

Voici le texte intégral de ce discours :

“Mesdames, Messieurs les honorables députés;

Bonjour,

Tout d’abord, je vous félicite tous pour la confiance que le peuple mauritanien a placé en vous en faisant de vous ses représentants traduisant sa volonté et exprimant ses aspirations.

Je vous remercie tous également pour la confiance que vous m’avez accordée en m’élisant à la tête de votre auguste institution, espérant que l’on puisse tous coopérer pour relever ses performances en tant qu’institution de très haute importance dans la vie de toute nation démocratique, surtout que cette institution constitutionnelle est devenue, au terme des derniers amendements constitutionnels, celle qui s’occupe exclusivement de l’action parlementaire.

Ce Parlement est l’expression des dernières élections législatives, qui ont été marquées par la participation de tous les partis politiques nationaux dans un climat de compétition positive et de liberté et qui ont traduit le niveau de la conscience nationale et démocratique des mauritaniens, ce que d’ailleurs de nombreux peuples et nations leur envient. C’est pourquoi je profite de cette occasion pour remercier tous les mauritaniens et les saluer et notamment le Président de la République que je félicite pour l’ancrage de la démocratie et de ses valeurs ainsi réalisé et pour la propagation des vertus du dialogue, de la tolérance, le rejet de la haine, de la discrimination et de la division.

Je m’engage à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que le Parlement mauritanien exerce ses compétences constitutionnelles sur la base de la loyauté absolue à la République et du respect du principe de la séparation des pouvoirs et de leur collaboration harmonieuse en vue de servir l’intérêt général du peuple mauritanien et de la patrie que nous sommes tous censés servir.

Je m’engage également à œuvrer pour que le parlement soit une scène pour la pratique de la démocratie mauritanienne qui réalise leurs aspirations à la liberté et à l’unité entre toutes les composantes de la classe politique, consacrant la pluralité qui enrichit et la solidarité indispensable pour préserver l’existence de notre Nation, ses symboles sacrés et ses constantes.

Comme vous m’avez accordé votre confiance –soyez en remerciés- je demande votre appui et votre soutien pour m’aider à accomplir cette noble mission.

Qu’Allah guide nos pas.

Je vous remercie ».

URGENT: le député de Zouerate élu président de l’Assemblée nationale

URGENT: le député de Zouerate élu président de l’Assemblée nationaleIl y a quelques minutes, a été élu président du Parlement mauritanien, le député de Zouerate Cheikh Ould Baya, lors de la première séance de l’assemblée nationale dans sa nouvelle composition.

Avec l’élection de Ould Baya à la tête de l’Assemblée nationale, la ville de Zouerate, grâce à son représentant, occupe désormais la plus haute distinction protocolaire nationale après celle de la présidence de la république.

La ville de Zouerate a été déjà également élevée, par le même homme, à la tête de l’association nationale des maires de Mauritanie.

Source : http://zoueratemedia.info/node/2232

Traduit par Adrar.info

A Moscou, des fosses communes staliniennes identifiées grâce à la Luftwaffe

A Moscou, des fosses communes staliniennes identifiées grâce à la LuftwaffeUne équipe d’historiens et d’archéologues s’est servie d’une photo aérienne de l’armée allemande datant de la Seconde Guerre mondiale pour identifier le lieu d’inhumation de milliers de personnes exécutées à Moscou pendant les répressions staliniennes. 

L’existence de fosses communes dans le quartier de Kommunarka, dans le sud-ouest de Moscou, était connue depuis l’ouverture temporaire des archives du KGB, dans les derniers jours de l’URSS, mais il n’y avait pas d’informations précises sur l’emplacement des corps. 
 

 

L’endroit était l’un des trois de ce type à Moscou utilisé pour faire disparaître les corps par le NKVD, les services secrets soviétiques, lors de la terreur stalinienne des années 1930.

Selon les historiens, 6.609 personnes ont été exécutées et inhumées dans les fosses communes de Kommunarka entre 1937 et 1941. Elles se trouvent dans une zone forestière fermée ayant appartenu un temps à Guenrikh Iagoda, le chef du NKVD, qui y possédait une maison de repos. Iagoda a été limogé en 1936, puis exécuté en 1938. Ironie de l’Histoire, il est probable que son corps repose à Kommunarka.

“Avant, il n’y avait rien ici (à Kommunarka), les gens venaient y cueillir des champignons”, affirme Roman Romanov, le directeur du musée de l’histoire du goulag à Moscou. Selon M. Romanov, qui a codirigé les fouilles, la zone de Kommunarka a été moins étudiée que les fosses communes de plus grande envergure situées dans le quartier moscovite de Boutovo.

– “Tout le gouvernement mongol est ici” –

L’inauguration programmée d’un mémorial à Kommunarka a toutefois poussé les historiens à vouloir identifier plus précisément l’emplacement des tombes.
 

Des portraits de personnes disparues pendant les répressions staliniennes accrochées à des arbres, le 28 septembre 2018 à Kommunarka, dans le sud-ouest de Moscou / © AFP / Andrei BORODULIN

“Des volontaires ont dégagé la zone et un radar géologique nous accompagnaient pour détecter des anomalies dans le sol”, détaille M. Romanov.

Mais c’est une photo aérienne prise par un pilote de l’Allemagne nazie survolant la zone en 1942, quand les tombes étaient “fraîches”, qui s’est révélée déterminante dans le succès des fouilles. 

En examinant la taille des arbres visibles sur la photo, les historiens sont arrivés à la conclusion que certains d’entre eux avaient été plantés sur les fosses communes, une tactique souvent utilisée par le NKVD pour cacher ses crimes. 

La prochaine étape de l’enquête, selon M. Romanov, est d’identifier les victimes présentes dans chaque fosse. “Dans une petite fosse, il peut y avoir trente personnes, dans une autre, 100 personnes. Nous voulons savoir où est enterrée chaque personne”, affirme l’historien.

Selon Ian Ratchinski, un membre de longue date de l’ONG Memorial, qui rassemble des informations sur les crimes staliniens, environ 30.000 personnes ont été exécutées à Moscou entre 1937 et 1938. 

Pendant la Perestroïka, à la fin des années 1980, le KGB avait accepté temporairement d’envoyer des informations sur ces crimes aux journalistes et à Memorial. Les fiches individuelles du NKVD précisaient parfois le lieu d’exécution des victimes, dans le district de Boutovo ou au cimetière de Donskoï à Moscou. D’autres ne donnaient pas plus d’informations que “dans une fosse commune”.
 

Vue aérienne d’une zone forestière, le 28 septembre 2018 à Kommunarka, au sud-ouest de Moscou / © AFP / Andrei BORODULIN

“On pense que les personnes pour qui le lieu d’exécution n’est pas précisé se trouvent à Kommunarka”, affirme M. Ratchinksi. 

“Pratiquement tout le gouvernement mongol est ici”, poursuit-il. A l’époque, la Mongolie, qui était un satellite de l’Union soviétique, a également subi la répression aveugle de Staline. 

Beaucoup de hauts responsables venant des États baltes y ont également été exécutés après l’annexion de la Lituanie, de l’Estonie et de la Lettonie par l’URSS en 1940.

– Accès aux archives –

Selon M. Ratchinski, plus de 1.000 personnes supposées avoir été enterrées à Kommunarka n’ont toujours pas été identifiées car les services secrets russes ont désormais suspendu l’accès à leurs archives.

“Ils ont soudainement arrêté de nous envoyer des documents”, déplore M. Ratchinski, qui accuse les autorités de ne pas s’intéresser aux crimes staliniens. 
 

Une croix dans une zone forestier de Kommunarka, dans le sud-ouest de Moscou, le 28 septembre 2018 / © AFP / Andrei BORODULIN

“L’État est responsable de ce qu’il s’est passé ici”, affirme pour sa part l’historien Sergueï Bondarenko, dont l’arrière-grand-père a été fusillé à Kommunarka. Selon lui, seul un responsable de “rang moyen” se rendra à l’inauguration du nouveau mémorial en octobre.

“Je pense que le président devrait venir car c’est l’une des plus grandes fosses communes de Moscou”, avance-t-il. 

Pour le directeur du musée du goulag, M. Romanov, le tableau est moins sombre. Il souligne que le président Vladimir Poutine s’était rendu l’année dernière au mémorial des victimes de la répression stalinienne, dans le centre de Moscou.

D’après l’historien, d’autres régions de Russie doivent suivre le “précédent positif” de Kommunarka et définir les “frontières exactes” des fosses communes staliniennes. 

L’objectif est d’identifier un jour les tombes de toutes les victimes.

“Cela peut paraître utopique, mais c’est nécessaire”.

S’occuper des victimes staliniennes n’est pas sans risque, notamment en province.

L’historien Iouri Dmitriev, qui a passé des années à mettre au jour des charniers contenant les dépouilles de victimes de la répression stalinienne en Carélie (nord), est accusé d’agression sexuelle, une affaire montée de toutes pièces selon des militants des droits de l’homme et de nombreuse personnalités russes.



(©AFP / (08 octobre 2018 11h04)