Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 15/11/2017

Réflexions sur le partenariat entre les Etats-Unis et la Mauritanie (Par SEM. Larry André)

Réflexions sur le partenariat entre les Etats-Unis et la Mauritanie (Par SEM. Larry André)Ambassade US| Mauritanie – Mon épouse et moi-même sommes venus en Mauritanie il y a plus de trois ans. Après notre départ nous continuerons à suivre avec grand intérêt les réalisations du peuple mauritanien.

Au moment où nous nous apprêtons à partir, nous disons tristement « au revoir » aux chers amis qui nous ont tant appris sur la culture et l’histoire mauritaniennes, et sur les enseignements pacifiques et tolérants de l’Islam authentique. Nous porterons avec nous de précieux souvenirs de la grande beauté de ce vaste pays et de l’hospitalité chaleureuse de son peuple.

Je profite de l’occasion qui m’est offerte pour remercier infiniment chaque mauritanien et pour lui dire que je serai toujours son ambassadeur et celui de la Mauritanie où que je me trouve. En fin de compte, j’espère que j’aurais d’autres opportunités pour visiter ma deuxième patrie, la Mauritanie.

Le partenariat entre les États-Unis et la Mauritanie favorise la sécurité et la prospérité pour les deux peuples. Nous soutenons l’armée, la police et le pouvoir judiciaire de ce pays contre ceux qui ont l’intention de nuire aux Mauritaniens et aux Américains.

Nous avons une profonde admiration des succès de la Mauritanie dans la lutte contre les gangs violents qui ont mené des attaques contre la Mauritanie de 2005 à 2011.

Le succès de la Mauritanie mérite d’être étudié par tous les pays confrontés aux attaques de groupes d’assassins. En effet, après avoir sécurisé son propre pays, la Mauritanie est devenue exportatrice de sécurité grâce à la fourniture de casques bleus à la République Centrafricaine. Nous avons aidé à former ces troupes.

Le contingent mauritanien de maintien de la paix a été porté en haute estime pour son professionnalisme, son courage et son comportement honorable. La Mauritanie a joué un rôle clé dans la création du G5 du Sahel, qui est en train de mettre actuellement en place une force pour vaincre les groupes qui commettent des actes barbares meurtriers, de vols, de prise d’otages et de trafic de drogue contre les populations de cette région.

Les États-Unis ont récemment annoncé notre contribution financière à cet effort, qui passera par les États membres du G5-Sahel.

Depuis 2014, nos initiatives pour promouvoir une prospérité partagée ont mis l’accent sur la formation professionnelle des jeunes et la coopération avec le Ministère de la Santé de la Mauritanie pour protéger les Mauritaniens contre les maladies transmissibles.

Lors de notre première rencontre il y a trois ans de cela, Son Excellence le Président Mohamed Ould Abdel Aziz m’a parlé de sa profonde préoccupation au sujet du chômage parmi les jeunes. Je me suis engagé à accroitre nos contributions dans le domaine de la formation professionnelle.

Notre équipe de l’USAID a travaillé avec les Ministères et les Organisations Internationales pour concevoir et mettre en œuvre un programme de formation qui répond aux lacunes du marché du travail. Le peuple américain a fourni un financement de 6,5 millions de dollars. Nous lancerons le programme dès qu’il aura été approuvé par le comité interministériel du gouvernement mauritanien.

A mon arrivée en 2014, la région était menacée par le virus Ebola. Les autorités mauritaniennes ont pris des mesures efficaces pour protéger leur pays contre cette maladie.

Nous avons proposé au Ministère de la Santé que des experts américains forment des épidémiologistes mauritaniens qui pourraient à leur tour protéger la nation contre les maladies transmissibles. Nous avons formé 59 agents de santé issus de 12 régions pour renforcer la sécurité du pays contre la menace des maladies transmissibles.

Nous travaillons également en partenariat avec la Mauritanie pour élaborer et mettre en œuvre des directives pour la prévention et le contrôle des infections qui contribueront à prévenir davantage les risques pour la santé. Les États-Unis et la Mauritanie ont la chance d’avoir des populations de diverses cultures.

Comme beaucoup d’autres pays dans le monde, les États-Unis et la Mauritanie ont une difficile histoire de l’esclavage et de ses séquelles. Au cours des dernières décennies, les deux pays ont progressé dans la promotion des idéaux de dignité humaine, de liberté et d’égalité, mais des progrès supplémentaires sont nécessaires.

Le meilleur moyen de réaliser ce progrès est que les dirigeants de la société civile, les leaders religieux et les responsables politiques collaborent avec les autorités gouvernementales afin d’accéder à un meilleur avenir pour tous les citoyens.

C’est le début d’une nouvelle ère de développement des infrastructures, de progrès économique et social en Mauritanie que je salue. L’inauguration en juin 2016 du nouvel et très moderne aéroport international « Oumtounsy » de Nouakchott, d’une capacité annuelle d’accueil de 2 millions de passagers et capable d’accueillir des avions de dernière génération tels que les A380 en est une preuve éloquente.

Le 28 novembre, la nation célébrera le Jour de l’Indépendance à Kaédi sous un nouveau drapeau et un nouvel hymne national alors que les Mauritaniens se préparent à une avancée importante dans leur développement politique: La première passation des pouvoirs entre un Président élu à un autre président élu.

Je me suis fait des amis pour la vie dans ce pays. Bien que mon mandat d’Ambassadeur des Etats-Unis en République Islamique de Mauritanie touche à sa fin, je continuerai à suivre avec grand intérêt les réalisations du peuple mauritanien.

Vive le partenariat Etats-Unis – Mauritanie !

Nouakchott, 15 novembre 2017

Larry André

Ambassadeur des États-Unis en Mauritanie

Sénateur Cheikh Ould Hanena : Le pouvoir a comploté contre les institutions constitutionnelles

Sénateur Cheikh Ould Hanena : Le pouvoir a comploté contre les institutions constitutionnellesLe sénateur Cheikh Ould Hanena a appelé le peuple mauritanien à « résister et à défendre les institutions », qui selon lui, « ont subi un coup d’État » de la part du gouvernement actuel.

Ould Hanena a déclaré, dans un communiqué à Radio France International , que le Sénat est « le parlement légal de la République islamique de Mauritanie, et il continuera à exercer ses fonctions », appelant les autorités mauritaniennes à « revenir à la raison, et laisser l’institution fonctionner normalement ».

Il a ajouté que les sénateurs ont tenu hier, » des élections dans des circonstances normales » et que lui, » a été élu président du Conseil », notant que « cette élection est symbolique car les sénateurs sont empêchés par le gouvernement d’ entrer et de se réunir dans le bâtiment de l’institution ».

Ould Hanena a indiqué que le sénat continuera ses responsabilités en matière « de suivi des performances du gouvernement » et que les sénateurs ont décidé de « continuer à jouer le rôle que le peuple leur a confié ».

Le lundi 13 novembre 2017, le Comité de suivi de la crise au sein du sénat, a annoncé qu’elle a élu un nouveau bureau dirigé par Cheikh Ould Hanena, composé de trois vice-présidents, de trois secrétaires du conseil et un régisseur des Finances.

Source :http://alakhbar.info/?q=node/7155

Traduit par Adrar.Info

Habib ould Mahfoudh : Tout évolue, même la tribu

Habib ould Mahfoudh : Tout évolue, même la tribuVoyez nos tribus actuelles. A chacune on établit une « généalogie », erronée, toujours, qui la fait remonter soit au Prophète Mohamed, soit à l’un de ses compagnons. Toute la Mauritanie maure descend ainsi de moins de 10 hommes ayant vécu à la Mecque ou à Médine.

Bien sûr on va me dire que ce qui compte c’est la « généalogie » qu’on s’est choisie et non pas la « généalogie réelle ». Il est quand même à peu près certain que nos tribus actuelles ne sont au départ que des individus venant d’horizons très différents, qui pour des raisons très différentes se sont retrouvés ensemble, ont vécu ensemble, très peu d’entre eux pouvant se rappeler qui était son grand-père.

Je pense que si nos tribus actuelles descendent de quelque chose ce serait de la géographie, des conditions climatiques et des moyens de transport. Ces affaires de « liens de sang », « d’ancêtre commun », c’est du baratin, très utile au demeurant, parce que le « sang » est à l’origine de la plupart des mythes humains et que le mythe est à l’origine de la Vie.

On ne va pas dire : « Nous portons le même nom parce que nos ancêtres, qui n’avaient aucun moyen de transport, ont été obligés de rester à côté du Puits Poussiéreux et de s’entraider pour survivre.

Leurs enfants étaient bien obligés de se marier entre eux et les liens se resserrèrent, etc ».

Non, ce qu’on va dire : « Je descends du Grand Moghol par ma mère et de Kinana ben Khozaima ben Moudrikah ben Elias ben Modar ben Nizar ben Maad ben Adnan, par mon père.

Nous sommes arrivés ici le 4 Octobre 1416, vers 9 heures 25, parce que l’un de mes ancêtres avait entendu des voix, alors qu’il priait à l’ombre de la Kaaba, lui enjoignant d’aller dans ce pays pour y établir la paix, la concorde et fortifier la cause de la foi ».

Au besoin on produira une copie manuscrite d’un document du XV° siècle attestant que l’on descend bien de la compagnie ci-dessus citée. Et il suffit qu’une chose soit écrite sur un vieux parchemin pur que les gens la croient vraie alors que nos ancêtres étaient au moins aussi facétieux et bons menteurs que nous, sauf que nous disposons aujourd’hui d’un appareil critique beaucoup plus étoffé que le leur, qui n’existait pratiquement pas…. »

( Extrait de » La loi de l’évolution s’applique-t’elle aux tribus? »)

Source : Mariem Mint Derwich (Page FB)

LA MORT HÉROÏQUE DE NOTRE CAMARADE ET MARTYR BA SEYDI :

Bâ Seydi.JPG: [exécuté en 1987]Le lieutenant Bâ Seydi de la Marine Nationale condamné à mort, s’était particulièrement distingué par son orgueil, son courage et sa témérité depuis l’enquête préliminaire jusqu’au poteau d’exécution. Pendant la phase instruction, lorsqu’il avait été confronté avec certains de ses subordonnés, il avait dit au juge d’instruction : « Monsieur le juge, mon honneur d’officier m’empêche d’accepter d’être contredit par mes subordonnés, c’est pourquoi je vous demande de considérer comme vrai tout ce qu’ils vous disent me concernant ».
Après le verdict, il avait dit à ses avocats : « On avait aucune intention de massacrer qui que ce soit, mais on avait bien l’intention de prendre le pouvoir par la force. Et si c’était à refaire, je suis prêt à recommencer. »
A quelques minutes de son exécution, on lui avait demandé, comme en pareille circonstance, s’il avait quelque chose à dire ou des souhaits à formuler. L’audacieux lieutenant a répondu sereinement à son avocat maître Mohamed Cheine Ould Mouhamadou, avant de regagner le poteau d’exécution: “Oui maître, j’ai deux commissions et un témoignage. La première commission concerne mes parents, ma mère et mon père. Ils sont venus de Boghé et ont beaucoup souffert en apprenant mon arrestation. Ils souffriront encore plus en apprenant mon exécution, je te demande d’aller les voir pour leur demander de me pardonner.
La deuxième commission concerne mon frère qui travaille dans une banque de la place, il faut le voir pour qu’il paye une dette de 7000 ouguiya à mon créancier, un boutiquier aux environs de l’hôpital national. Quant au témoignage je voudrais vous prendre à témoins.” Puis il prononça la chahada en arabe: «J’atteste qu’il n’y a qu’un seul Dieu et que Mohamed est son prophète.” L’avocat lui avait promis de payer lui-même cette dette de 7000 ouguiyas et qu’il ferait sa commission pour ses parents immédiatement.
Ensuite, le lieutenant Ba Seidi pria deux rakaa, avant de se diriger seul en marchant tranquillement vers le poteau d’exécution où il s’installa dos au poteau, les mains derrière le poteau, face à ses bourreaux en attendant d’`être ligoté avant sa mise à mort. Selon les avocats présents, c’est pour la première fois dans l’histoire des exécutions des peines de mort au niveau mondial, qu’un condamné a une peine capitale, se dirige seul en marchant tranquillement vers son lieu d’exécution.
Attachés tous les trois sur les poteaux d’exécution, tenus en joue par trois tireurs à une distance de six mètres, les trois officiers attendaient dignement la fin de leur vie qui ne tenait plus qu’à un ordre du chef du peloton d’exécution. Puis vint le moment fatidique: ” Feu.” Les trois premiers coups partirent, le tireur chargé de tuer le lieutenant BA Seidi le blessa à la hanche, l’officier aurait dit, selon plusieurs témoins, à son bourreau : « Tu m’as blessé, lève le tir, vise très bien ». Seidi BAH. Seidi BAH. Seidi BAH.

Colonel Oumar Ould Beibacar.