Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: November 2017

Robert Mugabe démissionne

Robert Mugabe démissionne VOA Afrique –  Robert Mugabe a mis fin mardi à son règne autoritaire de trente-sept ans à la tête du Zimbabwe en présentant sa démission de la présidence du pays, poussé de plus en plus vers la sortie par l’armée, son propre parti et la rue au terme d’une semaine de crise.

Le plus vieux dirigeant en exercice de la planète, âgé de 93 ans, a annoncé sa décision dans une lettre envoyée au président de l’Assemblée nationale, qui débattait depuis le début de l’après-midi de sa destitution.

“Moi, Robert Gabriel Mugabe (…) remets formellement ma démission de président de la République du Zimbabwe avec effet immédiat”, a lu Jacob Mudenda, provoquant un tonnerre d’applaudissements dans les rangs des élus.

Très attendue, l’annonce du départ du chef de l’Etat a été saluée par des milliers de personnes en liesse, dansant dans les rues de la capitale Harare, accompagnées d’un concert de klaxons, ont constaté des journalistes de l’AFP.

“Je suis si heureux que Mugabe soit parti”, a réagi Tinashe Chakanetsa, 18 ans. “Trente-sept ans de dictature, c’est pas rien. Maintenant je rêve d’un nouveau Zimbabwe dirigé par le peuple et non une seule personne. J’ai hâte de trouver un boulot une fois que l’économie sera remise sur pied.”

– ‘Tellement heureux’ –

“Nous sommes tout simplement tellement heureux. Enfin les choses changent”, a lancé à l’AFP Togo Ndhlalambi, coiffeur de 32 ans. “On se réveille depuis si longtemps en attendant ce jour. Ce pays a traversé tant de périodes difficiles.”

Accueilli en libérateur à l’indépendance de la colonie britannique en 1980, le “camarade Bob” a dirigé son pays d’une main de fer, muselant tous ses opposants et ruinant son économie. Mais il semblait indéboulonnable, dernier chef d’Etat africain issu des luttes pour l’indépendance encore au pouvoir.

La Première ministre britannique Theresa May a salué son départ, estimant qu’elle “offre au Zimbabwe l’opportunité de se forger une nouvelle voie, libre de l’oppression qui a caractérisé son pouvoir”.

C’est sa deuxième épouse, Grace Mugabe, 52 ans, qui a précipité la chute de son régime.

Le 6 novembre, elle a obtenu l’éviction du vice-président Emmerson Mnangagwa, qui lui barrait la route dans la course à la succession de son mari, à la santé de plus en plus fragile.

L’éviction de ce fidèle du régime, héros de la lutte de “libération” du Zimbabwe, a provoqué l’intervention de l’armée, qui contrôle le pays depuis la nuit du 14 au 15 novembre.

– Bras d’honneur –

Les militaires, qui se sont défendus de mener un coup d’Etat, essayaient depuis d’obtenir en douceur la reddition du chef de l’Etat afin d’éviter les critiques et les menaces d’une éventuelle intervention des pays voisins, où l’aura du “libérateur” Robert Mugabe est restée très forte.

Mais à plusieurs reprises, M. Mugabe a catégoriquement rejeté les appels à la démission. Dimanche soir, il s’est même permis un ultime bras d’honneur en refusant d’annoncer à la télévision nationale le départ que tout le monde attendait.

La direction de la Zanu-PF, son propre parti, l’avait pourtant spectaculairement démis de ses fonctions de président dimanche, avait exclu de ses rangs son épouse et avait menacé de le révoquer s’il refusait de se démettre.

Faute de signe de sa part, la Zanu-PF a lancé mardi au Parlement une procédure de destitution, du jamais vu dans l’histoire du pays.

Mugabe a autorisé sa femme à abuser des ressources de l’Etat (…), à insulter et humilier le vice-président de ce pays, l’honorable Emmerson Mnangagwaet à “menacer de tuer le vice-président Mnangagwa, l’a accusé son parti dans sa motion de destitution.

Le débat avait à peine commencé au Parlement, lorsque le président de l’Assemblée a lu la lettre de démission de M. Mugabe.

“Ma décision de démissionner est volontaire. Elle est motivée par ma préoccupation pour le bien-être du peuple du Zimbabwe et mon souhait de permettre une transition en douceur, pacifique et non-violente qui assure la sécurité nationale, la paix et la stabilité”, a écrit le chef de l’Etat démissionnaire.

Des Zimbabwéens euphoriques ont immédiatement retiré le portrait de M. Mugabe qui trônait dans le centre de conférences d’Harare où le parlement était réuni.

Samedi, à l’appel des anciens combattants de la guerre d’indépendance devenus les fers de lance de la fronde, des dizaines de milliers de manifestants étaient descendus dans les rues de Harare et de Bulawayo, la deuxième ville du pays (sud-ouest), aux cris de “Bye bye Robert” et “Adieu grand-père”.

– Mnangagwa sort du silence –

Selon toute vraisemblance, la période de transition qui s’ouvre devrait être dirigée par l’ancien vice-président Mnangagwa.

Celui-ci ayant été limogé, c’est en principe l’autre vice-président du pays, Phelekezela Mphoko, un proche de la Première dame exclu de la Zanu-PF, qui devrait prendre les rênes du pays, selon la Constitution.

“Je pense qu’Emmerson Mnangagwa va prêter serment très rapidement”, a anticipé l’analyste Derek Matyszak, de l’Institut pour les études de sécurité (ISS) de Pretoria.

D’après ce que je sais, Mphoko n’est pas dans le pays. Le gouvernement devrait se réunir (…) et nommer un président ou un vice-président”.

En exil, M. Mnangagwa est sorti mardi du silence pour inviter dans un communiqué M. Mugabe à “tenir compte des appels lancés par le peuple à sa démission de façon à ce que le pays puisse avancer”. C’était chose faite quelques heures plus tard.

cridem

Mauritanie : le G8 en meeting de rentrée politique samedi 25 Novembre

Le G8, une vaste coalition de partis politiques, diverses organisations de la société civile, centrales syndicales et personnalités indépendantes, fondée en juillet dernier pour faire échec au référendum constitutionnel du 05 août 2017, prépare son meeting de rentrée politique prévue pour  le samedi 25 novembre.

Ce grand rassemblement se déroulera à la mythique  place de la mosquée « Ibn Abass» située au centre-ville de Nouakchott.

« Les préparatifs  au plan logistique continuent en  dépit du refus des autorités administratives de décharger le courrier à travers lequel le G8 les informe de l’organisation de cette manifestation »,  affirme dimanche Yahya Ould Ahmed Waghef, leader du Pacte National pour la Démocratie et le Développement (PNDD-ADIL), ancien premier Ministre.

Une information qui laisse planer le spectre d’une éventuelle interdiction de la manifestation pour « risques de troubles à l’ordre public ». Mais ces couacs ne semblent pas altérer la détermination des organisateurs.

Ainsi, c’est dans la perspective de ce grand meeting   que les jeunes du Mouvement Pour la Refondation (MPR-un parti de la mouvance nationaliste négro-africaine) ont organisé un  rassemblement dans la commune de Sebkha samedi soir.

Une rencontre au cours de laquelle ces jeunes ont annoncé la couleur et les grandes tendances pour le meeting de rentrée politique du G8 du samedi 25 novembre prochain.

Une occasion de vilipender le régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz en dénonçant « une politique catastrophique dont les effets pernicieux se traduisent par la détérioration des conditions de vie des citoyens, une montée vertigineuse des prix, l’insécurité, la décadence des services sociaux de base à l’image de la santé et de l’éducation, l’exclusion et la marginalisation de larges couches de la population, la confiscation des libertés publiques et la répression contre toutes les formes de protestation pacifiques et démocratiques ».

Le G8 est formé du Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU-partis politiques, organisations de la société civile, centrales syndicales et personnalités indépendantes), le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), SAWAB, les Forces Progressistes pour le Changement (FPC), El Watan, l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), l’Union Nationale pour une Alternance Démocratique (UNAD) et le Mouvement pour le Travail et la Démocratie (MTD).

Dans le contexte d’avant l’importante échéance de l’élection présidentielle de 2019 en Mauritanie, le gros défi, pour cette alliance politique que de nombreux observateurs qualifient « d’hétéroclite » sera l’équation existentielle de la candidature unique.

Fin du second mandat du président: Où donner de la tête?

altLe régime n’est pas serein. Plutôt fébrile avec l’approche inéluctable de la fin du second mandat du président. Une fin de règne qui donne à réfléchir dans ses arcanes. Quelle issue privilégiée dans un pays gangrené par la crise politique et économique et où les acquis de libertés rétrécissent comme peau de chagrin?

Ce qui est aujourd’hui certain est que le président Aziz semble usé par plus d’une décennie d’exercice solitaire du pouvoir. Qu’il est lui-même prisonnier de sa logique de « ça passe ou ça casse ». Entourés de laudateurs de tout acabit, il perd, chaque jour, un peu plus, sa lucidité des premiers jours.

Pressenti pour les grandes loges de l’histoire, l’ex-président des pauvres se cherche aujourd’hui dans une scène d’ombres chinoises.  Mais un malheur ne vient jamais seul. Dans la réalité depuis son accession au pouvoir, le président Aziz ne cesse d’improviser faute de programme sérieux pour développer le pays en vue de sortir le citoyen de la promiscuité économique et sociale.

Neuf ans que ça dure. Le bilan n’est même pas mitigé eu égard aux richesses incommensurables perdues. Le bilan est peu flatteur pour celui qui prétendait à son arrivée transformer le pays en « El Dorado». Mais depuis une dizaine d’années, le régime en place se livre à une véritable campagne de démolition grandeur nature de tout ce que les mauritaniens ont construit sur les quarante dernières années.

La nuit, tous les chats sont gris !

Quand le 17 mars 2017, les sénateurs de la Majorité renvoient aux calendes aziziennes d’août 2017 son projet de référendum, un véritablement bouleversement politique annonce le sort et l’emprise politiques du président Aziz dont le mandat constitutionnel s’expire à petits feux. Un revers que celui qui «ne sait pas perdre» n’a jusqu’ici pas digéré, en dépit de l’organisation d’un référendum le 5 août 2017 aboutissant aux réformes lorgnées: dissolution de la chambre des sénateurs et modification de l’hymne et du drapeau nationaux.

La grave crise économique dans laquelle se débat le pays avec un surendettement insoupçonné, près de 80% du PIB, crée un effet de bulle entretenu par la perfusion des bailleurs de fonds comme le FMI avec lequel un programme économique et financier est prévu entre 2017 et 2020 pour atténuer le surendettement que l’économie du pays ne peut soutenir.

  La dilapidation des ressources, entre 2009 et 2013, malgré la rente extraordinaire des  richesses naturelles diverses, a encore aggravé la récession liée à la chute des prix de la rente minière notamment le fer. Une situation qui loin d’être jugulée met à nue l’échec de gouvernance de la Snim principale société industrielle du pays qui pourvoit à 75% du budget de l’Etat contrainte aujourd’hui à se serrer la ceinture.

Pire encore, le secteur de la pêche n’a fait que créer des fortunes parmi le sérail du président au détriment du partage « social » de la manne financière. Tout le monde a encore à l’esprit les « milliards » gagnés «proprement » par une personne à la tête de la délégation de la surveillance des pêches…pendant que la majorité des mauritaniens n’arrivaient pas à joindre les deux bouts. Désobligeant pour le président- interpelé sur l’affaire- qui a tenté de camoufler la couleuvre parlant de « propos de campagne électorale». 

Le contexte économique, pour ainsi dire, aggrave la crise politique dont la seule bouée pour le régime est l’intérêt porté par la Communauté internationale à la lutte contre le terrorisme dans les confins du Grand Sahara et la promotion du G5 pour glaner encore et toujours de l’argent. Mais depuis 2009, le pays, lui, patauge dans une bipolarisation qui le mine de l’intérieur. La gestion à la baionnette est la seule de mise dans ce contexte de défiance sociale.

Aucune croissance inclusive, le chômage reste endémique parmi la population jeune ; encore moins de réduction de pauvreté parmi la majorité des mauritaniens totalement déshérités. Toute cette litanie ne semble efficiente pas à ce jour. La Mauritanie, en dix ans, en est encore à la case-départ et cela nonobstant les énormes opportunités. Malgré l’effort du régime dans l’équipement de l’armée, le pays  reste un terreau fertile pour le recrutement des jeunes, chair à canon pour des organisations terroristes violentes aux mille tentacules favorables au recrutement du fait des frustrations en tout genre.

Il faut donc croire que les cent soixante deux millions de dollars qui seront injectés, sur trois ans, par le Fmi en Mauritanie pour permettre au gouvernement de poursuivre ses réformes n’auront que l’effet d’un coup d’épée dans l’eau sur le plan social. A la démission de l’Etat dans la bonne gouvernance des ressources publiques, tous les rapports des institutions internationales y compris celles affiliées aux bailleurs eux-mêmes attestent que le pays est encore loin, très loin de la norme pour faire de l’activité privée un moteur de croissance partagée. Ce qui d’ailleurs explique le peu d’investissements directs étrangers et le démantèlement de sociétés étrangères désabusées de faire du business proprement. A part, l’appât du gain, celles qui sont restées se retrouvent dans l’œil du cyclone de la justice américaine.

« Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser» (L’esprit des Lois, Montesquieu)

Comme pour tout régime autoritaire, la gestion du président est au-dessus de tous les commérages. En Mauritanie tout est presque permis aujourd’hui y compris le blasphème. On peut même écoper d’une sanction plus sévère (3 ans) quand un étudiant jette sa chaussure contre un ministre. Tout ce qu’il ne faut pas faire c’est une seule chose : s’opposer à la gestion des affaires publiques par le régime qui contrôle tout. Absolument tout.  La séparation des pouvoirs n’est ici qu’un vain mot. Malgré leurs postures et leurs velléités d’indépendance de l’exécutif, les décisions de justice sont bafouées quand elles n’ont pas l’aval du «Che »!

Le dernier cas d’une maman munie d’une autorisation du juge d’instruction pour  rendre visite à son fils en prison et déboutée par les autorités carcérales au motif que le régime ne l’a pas autorisée en dit long sur cette effectivité de l’indépendance de l’appareil judiciaire. Dans la réalité, le prisonnier un sénateur, Mohamed Ould Ghadda, est l’un des adversaires téméraires aux réformes constitutionnelles engagées par le président. 

Ici plus qu’ailleurs, la dignité du citoyen n’a plus aucun sens. L’affaire du jeune manifestant dépouillé de ses habits et livré aux yeux du monde fait encore le buzz sur la toile. Le spectacle offert est ahurissant de bêtise humaine. Sale temps aussi pour les médias. Entre mauvais traitement de la police lors des couvertures des derniers événements (http://mauriweb.info/node/4001) et mise sous contrôle judiciaire par la tête du régime pour leur ligne éditoriale, les journalistes sont aussi des ennemis à abattre. Ces derniers, comme lui d’ailleurs, avaient bénéficié des largesses d’un opposant que le régime ne porte plus en estime. Seule charge retenue contre eux!

Il est de plus en plus évident que notre pays enregistre un recul dangereux dans sa démocratisation, un pays où tous ceux engagés contre l’arbitraire se trouvent, dans la logique de la violence de la pratique du Pouvoir,  dans un immense cachot. Voilà ce que le régime propose depuis une décennie à ses concitoyens.

J.D

Mauriweb

Conference de presse du president des FPC

No automatic alt text available.Image may contain: one or more people and people sittingLe camarade, Samba THIAM président des Forces Progressistes du changement (FPC), organisera une conférence de presse sur les résultants d’une pétition soumise aux leaders politiques nationaux, il évoquera en même temps certaines questions brûlantes de l’actualité de notre pays.

Jour: Jeudi 23 Novembre 2017
Heure : 11h00
Lieu. : siége du parti(près de l’hôtel IKRAMA Sebkha).

 

FLAMNET-AGOA: Un génocide ça ne s’oublie pas !

altDe 1915 à nos jours , le monde  a connu des génocides ;  Nous avons   en mémoire  le  génocide arménien , le génocide allemand, le génocide Burundais , moins connu ,( massacre de Hutus par le régime Tutsi ), le génocide  Rwandais , et  le génocide mauritanien . De tous ces génocides , je crois que les plus cruels furent  celui d’Hitler et de ould Taya ’. Crime de masses commis avec sadisme, dans  la volonté de faire souffrir au maximum la victime . Pour donner la mort  on recourt  aux  fours crématoires  pour Hitler ,  à la pendaison , à  l’écartèlement  entre deux voitures  , a la strangulation , à  l’enterrement vivant , les mains liées derrière le dos , une  corde  autour du coup  rattachée  à une voiture  la victime  est trainée  jusqu’à  ce qu’elle expire, avec Ould Taya .Tant de sadisme , tant de cruauté !

 

Il  y a du vrai dans cet adage populaire Français  qui dit  que « à chaque claquement de talons une intelligence s’éteint » …

On nous dit  de ne plus  évoquer ce génocide , parce que  les ayants droit  – abusés et trompés à travers des hommes de paille – auraient  été – indemnisés !  Des  individus sans scrupules  ni  moralité  qui devront un jour répondre de leur forfaiture …

 

Nous répondons  qu’on ne peut  solder un tel crime par des indemnisations pécuniaires ; que la  solution réside dans l’application  intégrale de la justice transitionnelle .  Sans justice il n’y a pas de réconciliation , sans réconciliation pas de paix , et sans paix , pas de stabilité  indispensable  au développement .

Il ne faut pas , disait Achille Mbembe ,  que l’indulgence pour les larrons  l’emporte sur la pitié des crucifiés .

On nous dit que ce problème ne  concerne au premier chef que  les veuves et les orphelins…

Nous répondons que ce problème dépasse   le cadre  des veuves et orphelins , pour  interpeller  tout patriote  à fibre humaine,  désireux d’agir comme ould Beibacar ,  indigné par la nature et l’ ampleur de l’horreur  . Il est  donc d’intérêt national… Pour que plus jamais ça encore ! Ne pas punir des auteurs de génocide c’est encourager d’autres crimes.

Le déni  ou  l’intimidation , la  menace   ou  les  arrestations  comme réponses , ne feront  de toute façon  pas   disparaitre  la plaie  encore saignante  dans les cœurs et  les esprits . La négation du dossier  ne supprime pas nécessairement  son existence …

Il n’y a pas de paix sans réconciliation, et il n’y  a pas de réconciliation sans justice …

 

On nous demande d’oublier  cette séquence tragique et douloureuse de notre histoire …

Nous répondons  qu’un génocide ça ne s’oublie pas !

Il a fallu près de  40 à 50 ans  à l’Argentine et au Chili  pour rattraper  criminels  et  complices. Nous attendrons … sans oublier  .

SAMBA THIAM

 20  Novembre 2017