Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: September 2016

TPMN commémore la mémoire de Lamine

altPour la mémoire de Lamine Mangane froidement tué, le 27 septembre 2011, à Maghama par la gendarmerie, lors d’une manifestation contre l’enrôlement biométrique, Touche pas à ma nationalité projette d’organiser deux événements majeurs ,«  pour rappeler aux autorités du pays, que le meurtre du jeune homme natif de Maghama est toujours impuni».

Un sit in sera tenu dans la matinée du mardi 27 septembre, à partir de 10 heures devant les locaux du ministère de la justice pour «dénoncer l’impunité et exiger la traduction en justice des auteurs du crime », a annoncé Dr Alassane Dia, président  du mouvement. Il s’en suivra dans l’après-midi, après la prière d’Al asr, une lecture du coran pour le repos de l’âme du jeune martyr à Elmina à la mosquée située à côté du terrain Camara (non loin du carrefour yéro Sarr), indique TPMN.

Cinq ans après, tous les organisateurs sont unanimes : l’affaire a été étouffée par les autorités. Le gendarme. qui avait tiré, avait été muté du côté de Bassiknou. La plainte déposée par les organisations des droits de l’homme, et les propres parents de Lamine Mangane n’a jamais été reçue, s’insurge-t-on.

le calame

Jean Ping : “La Cour constitutionnelle a retiré aux Gabonais le droit de choisir”

Jean Ping : Samedi, au cours d’une conférence de presse, Jean Ping a qualifié d’“inique” et de “terrorisme démocratique” la décision de la Cour constitutionnelle du Gabon de valider la réélection d’Ali Bongo à la présidence.

“La Cour constitutionnelle a retiré au peuple gabonais le droit de choisir”. Quelques heures après que la Cour constitutionnelle gabonaise a validé la réélection du président Ali Bongo Ondimba, l’opposant Jean Ping a rejeté samedi 24 septembre 2016 cette décision en la qualifiant de “déni de droit”.

“En déposant un recours devant la Cour constitutionnelle, j’ai voulu être légaliste. Une fois de trop, une fois de plus, devant l’évidence du verdict des urnes, la Cour a montré ses limites à travers son incontestable parti pris. Ce faisant, elle a manqué l’opportunité de s’inscrire positivement dans l’Histoire de notre pays”, a déclaré Jean Ping.

“La nation a assisté à un déni de droits à travers une parodie de procédure qui s’est achevée par une grossière manipulation des chiffres. Cette décision ne rassemble pas les Gabonais et ne les apaise pas”, a-t-il ajouté.

“Je ne reculerai pas”, a-t-il poursuivi avant d’affirmer sa détermination “à faire triompher l’alternance et l’idéal démocratique”. Il s’est également adressé au peuple gabonais et à la communauté internationale : “J’invite le peuple Gabonais à rester vigilant en ce jour de deuil. J’invite la communauté internationale à prendre toute la mesure de la situation du Gabon“. “Battons-nous pour faire respecter le choix du peuple gabonais”, a-t-il conclu.

Dans la foulée de cette allocution de Jean Ping, le président Ali Bongo, dans une interview à Reuters, a déclaré que le nouveau gouvernement comprendrait très vraisemblablement des personnalités de l’opposition. Il n’a pas non plus exclu que Jean Ping soit convié à faire partie du futur gouvernement, assurant que “tout est possible”.

Un décision “inique” pour le camp Ping, “satisfaisante” pour le camp Bongo

Sur France 24, un peu plus tôt dans la journée de samedi, Séraphin Moundounga, ancien ministre de la Justice d’Ali Bongo réfugié en France, s’était insurgé contre la décision de la Cour constitutionnelle, la qualifiant d’“inique”.

Le même jour sur France 24, Arnauld Engandji, conseiller spécial auprès d’Ali Bongo, s’était, lui, félicité de la décision de la Cour constitutionnelle : “La Cour constitutionnelle a pu procéder au recomptage des voix et nous nous en satisfaisons. Elle a permis de montrer que le camp d’en face n’était pas beau joueur”, a-t-il dit.

Crainte de violences

Dans la nuit de vendredi à samedi, la Cour constitutionnelle, tout en modifiant partiellement les résultats du scrutin du 27 août, a indiqué qu’Ali Bongo gardait une avance sur son rival, qui s’était proclamé élu après l’élection. Lors de l’audience à Libreville, dans une salle quasiment déserte, la Cour a indiqué qu’Ali Bongo avait recueilli 50,66 % des suffrages contre 47,24 % à Jean Ping.

Dans une allocution télévisée après la déclaration de la Cour constitutionnelle, Ali Bongo, 57 ans, élu une première fois en 2009 à la mort de son père, resté au pouvoir 41 ans, avait alors déclaré : “J’appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l’élection du 27 août, à un dialogue politique”.

Un dispositif policier et militaire très important était déployé samedi dans le centre de la capitale. Les accès au centre-ville étaient parsemés de barrages de police, de gendarmerie et de l’armée, alors que les accès au palais présidentiel, sur le front de mer étaient bloqués par la Garde républicaine (GR). Les rues de Libreville étaient toutefois quasiment vides selon un journaliste de l’AFP. Signe de nervosité, des files d’attente s’étaient formées vendredi devant des banques et des guichets automatiques dans la matinée à Libreville.

Le 31 août, la proclamation de la réélection d’Ali Bongo avait provoqué des émeutes meurtrières et des pillages massifs à Libreville et dans plusieurs villes de province, traumatisant un pays plutôt habitué à la paix.

Le Gabon, petit pays de l’Afrique de l’ouest équatoriale (1,8 million d’habitants) regorge de richesses naturelles (pétrole, bois, manganèse, mines…) mais plus d’un tiers de la population est très pauvre.

Avec AFP et Reuters

france24

LA LONGUE MARCHE: DES FLAM AUX FPC: LE 24 SEPTEMBRE 2013, UNE JOURNÉE INOUBLIABLE ET MÉMORABLE.

alt 24 septembre, une page de notre histoire, de notre longue marche, de notre long chemin vers la liberté, C´est le retour de notre mouvement au pays natal après 27 ans d´exil forcé, de bannissement et de répression sauvage, cinglante et sanglante..
L’histoire de notre lutte n´est pas encore écrite, une lutte opiniâtre contre un système à fondement raciste. Une résistance acharnée au cours de laquelle la marche de notre organisation fut longue et pénible ; Chaque étape franchie et chaque acte posé le furent comme dans une course d’obstacles. On franchissait le premier, un autre était déjà là, plus haut, Et un autre derrière, encore plus difficile.
Malgré ces innombrables obstacles des jalons importants demeurent aujourd’hui posés, vers la quête de notre liberté. Cette lutte, pour cette longue quête d’une reconnaissance du Noir mauritanien comme citoyen à part entière, est un combat de longue date. L’histoire de notre pays de 1946, 1956, à 1966, montre que nous n’en sommes pas les pères fondateurs, mais les dignes fils héritiers.

La mémoire de notre peuple retiendra que nous n’avons pas démérité dans la gestion de ce lourd et délicat héritage.

La lutte continue!

NB: L´article de la couverture est de JEUNE AFRIQUE

 

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10153859794635544&set=a.10150995069345544.425436.731995543&type=3

Gabon : la Cour constitutionnelle valide la réélection de Ali Bongo Ondimba

La Cour constitutionnelle du Gabon a rejeté vendredi soir aux environs de 00h50 les recours déposés par l’opposition après la présidentielle du 27 août et proclamé élu Ali Bongo Ondimba avec 50,66 % des voix.

Ali Bongo Ondimba s’est exprimé peu de temps après au palais présidentiel de Libreville, où un important dispositif sécuritaire était déployé. Après avoir déclaré qu’il avait entendu la diversité des projets qui s’étaient exprimé pendant la campagne, le président réélu pour un second septennat a tendu la main à ses opposants, les appelant à « travailler » avec lui.

« J’appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l’élection du 27 août, à un dialogue politique », a-t-il déclaré. Avant de clore son discours par un « plus jamais ça », en parlant d’une campagne présidentielle extrêmement dure et violente. « Lorsqu’au sortir d’une élection des familles pleurent des morts, c’est une trahison de la démocratie », a-t-il souligné.

Les rues de Libreville désertes

Les rues de Libreville étaient désertes depuis vendredi soir, de nombreux habitants redoutant de nouvelles violences si la cour validait la réélection du président sortant. Âgé de 57 ans, Ali Bongo a été élu une première fois en 2009 à la mort de son père, Omar, resté au pouvoir 41 ans.

Jean Ping, ancien cacique du régime passé dans l’opposition, demandait notamment un recomptage des bulletins de vote dans la province du Haut-Ogooué.

Dans ce fief familial de la famille Bongo, le président sortant avait obtenu, selon les résultats de la commission électorale qui ont mis le feu aux poudres le 31 août, 95% des voix pour 99% de participation, lui garantissant au plan national une avance de quelque 5 000 voix sur Jean Ping, sur un peu plus de 325 000 électeurs.

jeune afrique

Nicolas Sarkozy condamné à 5 ans d’inéligibilité en correctionnelle

Nicolas Sarkozy condamné à 5 ans d’inéligibilité en correctionnelleL’info est pour une fois véritable, voir les révélations de Mediapart, la décision devrait tomber demain.

Pour une fois, la justice aura été prompte. Il faut dire que les juges avaient hâte d’en découdre. Le tribunal correctionnel, a rendu son verdict dans le cadre de l’affaire Bygmalion ce matin. Nicolas Sarkozy est donc reconnu coupable d’abus de confiance, de détournement de fonds, de piquage de pognon à des petites vieilles qui perdent la boule et d’être un populiste de la pire espèce. Sa peine : 5 ans d’inéligibilité. Même si le premier intéressé compte faire appel, ce jugement semble sonner le glas de sa carrière politique. Une carrière déjà tellement entachée qu’on n’imagine pas l’ancien président se remettre d’un tel affront. Bien qu’il ne se soit pas encore retiré de la course des primaires à droite, ses adversaires le considèrent déjà comme politiquement mort.

François Fillon a été le premier à réagir : « Qui imagine, l’espace d’un instant, le Général De Gaulle condamné à 5 ans d’inéligibilité ? Le candidat Sarkozy fait honte à son parti et à son pays !». Nadine Morano, dont on attendait le soutien pour son ancien Mentor, est encore plus sévère : « Bon débarras, ce type n’a décidément pas la carrure pour nous protéger des Musulmans ! Je demande l’annulation des primaires !» Une décision qui ne laisse donc personne indifférent à droite puisque la décision du tribunal n’empêche pas le candidat Sarkozy de se présenter à la primaire. Ce dernier, dénonçant quant à lui un acharnement politique : « Il est clair qu’on cherche à m’empêcher de dénoncer l’arnaque du réchauffement climatique. Et notamment le fait que si les températures ont plus augmenté en 100 ans qu’au cours des 25 000 dernières années, ce n’est pas la faute de l’être humain. Ou encore que le burkini est la seule vraie préoccupation en ce 21e siècle !»

D’un autre côté, le président Hollande se frotte les mains, lui, qui peine à remonter dans les intentions de votes, se réjouit de voir ses adversaires ensevelis par les affaires. Enfin, celle qui pourrait à nouveau tirer les marrons du feu est Marine Le Pen : « Une preuve encore que le système est corrompu. Nicolas Sarkozy n’a aucune légitimité. Si je suis élue, je veillerai à ce qu’il soit déchu du titre de Président de la République et de sa nationalité ! »

Dans une période tourmentée, voilà une décision qui ne fera qu’aggraver encore plus la défiance du peuple à l’égard de la classe politique.

Source: http://nordpresse.be

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