Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: April 2016

Commémoration des déportations d’avril 1989 en Mauritanie: Déclaration du collectif des organisations mauritaniennes en France

Commémoration des déportations d'avril 1989 en Mauritanie: Déclaration du collectif des organisations mauritaniennes en France Il y a 27 ans, sous le régime de l’ancien dictateur, le Colonel Maouya Ould Sidi Ahmed Ould Taya, nos mères, nos pères, nos sœurs, nos frères, tous ces êtres qui nous sont chers ont été privés de leur patrie au nom d’un racisme mortifère. Une chasse aux Noirs fut orchestrée au vu et au su du monde entier par un État entièrement dévoué à l’arabité exclusive de la Mauritanie au mépris de sa composition ethnoculturelle.

Réunis ce 24 avril 2016 pour commémorer les 27 années de déportation des nôtres au Sénégal et au Mali, Nous, Associations, Organisations, Mouvements et partis politiques représentés au sein du collectif des Mauritaniens en France, dénonçons le racisme et l’exclusion que continue de subir la communauté noire en Mauritanie.

Depuis 1989, date des déportations, les familles des négro-mauritaniens expulsées réclament justice. La junte actuellement au pouvoir n’ignore point la situation dramatique qu’a subie et continue de subir cette frange abandonnée de la population de la Mauritanie.

Tous ses membres ont été, sans discontinuité, au cœur du dispositif sécuritaire tant central que local de la Dictature qui s’impose aux Noirs de Mauritanie depuis des décennies et qui fait de la répression brutale, le principal levier de commande du système. Certains de ces hauts gradés de l’armée sont à cet égard, les protagonistes de l’infamie raciste qui a marqué cette répression raciale sanglante.

Commémorer c’est rappeler ;

Commémorer c’est se souvenir ;

Commémorer c’est ne pas oublier ;

Nous condamnons avec fermeté, l’ignominie dont s’est rendu coupable l’Etat raciste mauritanien en déportant sur une base raciale et fasciste près de 200 000 Mauritaniens Haalpulaaren, Soninko, Bamara et Wolofs au Mali et au Sénégal. Si la chute de Moaouya Ould Sid’Ahmed Taya augurait une lueur d’espoir dans le ciel assombri de la Mauritanie pour tous les mauritaniens épris de liberté, force est de constater que cet espoir a été vain. Le racisme demeure et il a pris une autre forme. L’actuel chef de l’Etat, Mouhamed Ould Abdel Aziz, loin d’avoir soldé les crimes racistes, persiste à rendre les rescapés des années de braise apatrides.

En effet, les engagements pris lors de la signature des accords tripartites le 12 Novembre 2007 entre le HCR et les gouvernements de la Mauritanie et du Sénégal n’ayant pas été respectés, nous condamnons avec la plus grande énergie les conditions inhumaines, dégradantes de misères et d’indignité qui constituent, hélas, le quotidien des rapatriés Négro-mauritaniens.

Depuis 2011, cette ignominie contre la population négro mauritanienne s’est mue à travers un enrôlement, censé doter l’Etat mauritanien d’un service d’état civil fiable et sécurisé, qui a été dévoyé afin d’exclure la population noire de Mauritanie. Au génocide physique des années 80 s’est substitué le génocide biométrique.

Nous ne cesserons de réaffirmer que la construction de la Mauritanie ne se fera qu’en réhabilitant l’ensemble des victimes du racisme dans leur droit légitime, que nulle tyrannie raciale ne peut altérer.

Nous, Collectif des organisations mauritaniennes en France:

-Exigeons que le retour effectué soit officialisé par des actes et le rétablissement plein et entier, de tous ceux qui sont revenus, dans leur droit et une indemnisation de tous les préjudices subis.

-Demandons à la communauté internationale d’user de tous les moyens en sa possession pour amener la Mauritanie, dès lors qu’elle a reconnu sa pleine responsabilité dans les déportations d’avril 1989, à assumer concrètement les engagements pris devant les communautés nationales et internationales.

-Appelons tous nos compatriotes à un réel sursaut patriotique contre cette injustice qui n’a que trop duré.

Et disons:

– Si le silence est complice, l’inaction est coupable

– Agissons ensemble car l’heure est grave.

Le Collectif des organisations mauritaniennes en France

Paris, le 24 avril 2016

 

boolumbal

Commémoration à Paris des déportations d'avril 1989 en Mauritanie (Photos-Vidéos)

 

Commémoration à Paris des déportations d'avril 1989 en Mauritanie (Photos-Vidéos)

Commémoration à Paris des déportations d'avril 1989 en Mauritanie (Photos-Vidéos)

 

 

 

Football : CAN juniors, la Mauritanie qualifiée pour le second tour

Football : CAN juniors, la Mauritanie qualifiée pour le second tourLes Mourabitounes juniors se sont qualifiés dimanche après midi pour le second tour de la coupe d’Afrique des nations prévue en 2017.

Battus à l’aller en Algérie 2 buts à 1, ils ont disposé, au match retour de la formation algérienne, deux buts à zéro.

Deux buts qui ont été les œuvres d’El Hacen O. El Id à la 35ème minute et Houmeya O. Tanji dans les arrêts de jeu.

Les Mourabitounes juniors seront opposés au second tour des éliminatoires à l’équipe malienne.

 

saharamedias

 

LES FPC à la rencontre des étudiants mauritaniens en France.

altLes FPC c´est la symbiose , la rencontre entre la génération du refus, de résistance pendant les années de braise et la jeunesse consciente et engagée qui refuse le fatalisme et la soumission. En un mot les FPC c´est l´espoir d´un peuple opprimé, sans doute demain il fera jour.

la lutte continue!

 

 

Sécurité – L’OIM aide le Sénégal a bien verrouiller ses frontières avec la Mauritanie et le Mali

Afin de soutenir les capacités du Sénégal à améliorer la gestion des migrations au niveau de ses frontières, l’Office des migrations internationales (OIM) a démarré il y a trois jours, la construction du premier de cinq nouveaux postes frontaliers le long des frontières entre le Sénégal, la Mauritanie et le Mali.

Ce programme obtenu sur financement de l’Union européenne entend aider le Sénégal à optimiser la sécurité de son territoire mais aussi celle dans la région.

Le premier poste est en cours de construction à Dagana, sur la rive sud du fleuve Sénégal, marquant la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal. Le choix de son poste a toute son importance puisque pendant que des milliers de voyageurs traversent le fleuve par le poste frontière officiel, situé à quelques kilomètres en aval, d’autres font la traversée en petites pirogues, dans des zones qui ne sont pas aussi bien surveillées.

Compte tenu de la nature poreuse de la frontière, les agents de sécurité peinent à contrôler les flux migratoires, à surveiller et à empêcher les activités illégales de personnes qui seraient mal intentionnées.

La fuite du djihadiste Salek Ould Cheikh qui a pu traverser inaperçu le Sénégal après sa fuite de la prison centrale de Nouakchott est l’un des éléments révélateurs de la nécessité de rendre moins facile les mouvements de personnes de son acabit. Ainsi donc, avec la construction d’un nouveau poste frontalier de Dagana, les responsables de sécurité sénégalaises auront une plus grande capacité à surveiller les activités le long de la frontière et à gérer les flux migratoires dans cette partie du pays.

La construction du poste frontalier de Dagana fait partie d’un projet d’un coût de 2,5 millions d’euros qui sera réalisé en une période de 30 mois. Intitulé « Appui à la gestion des frontières » et financé par l’Union européenne, le projet est mis en œuvre par l’OIM en partenariat avec le ministère de l’Intérieur du Sénégal et en coopération avec le ministère de l’Economie et des Finances (les douanes), le ministère de la Santé, le ministère de la Défense (gendarmerie) et d’autres départements de l’Etat.

Le projet prévoit la construction d’au moins quatre autres postes frontières dans les régions éloignées le long de la frontière nord du Sénégal avec la Mauritanie et à l’est avec le Mali (Podor et Kidira), tandis que d’autres postes frontières, notamment ceux de Rosso et de Diama, seront rénovés.

 

sen360

Prospection aurifère : le gouvernement fixe les conditions

Prospection aurifère : le gouvernement fixe les conditionsLe gouvernement mauritanien vient de définir un nouveau cadre pour la prospection aurifère individuelle vers laquelle se sont rués ces dernières semaines des centaines de jeunes mauritaniens diplômés chômeurs mais aussi d’autres personnes à la recherche du gain.

Le nouveau cadre, approuvé hier jeudi en conseil des ministres, entrera en vigueur lundi prochain.

Il fixe les conditions et les obligations en plus de sanctions applicables aux prospecteurs.

Selon le ministre du pétrole, de l’énergie et des mines, le nouveau cadre fixe au préalable la zone de prospection autorisée.

Dans un point de presse, le ministre a dit que l’objectif est de sécuriser les citoyens, dans une zone relevant de l’autorité de l’état, hors des zones de prospections octroyées par licences à des sociétés, protégées par le code minier.

Le ministre a ajouté que le gouvernement a voulu simplifier les mesures afin de permettre à tous les mauritaniens de profiter de l’opportunité.

Il suffit, selon le ministre, de payer un montant de 100.000 ouguiya au trésor public pour obtenir une autorisation de prospection valable pour quatre mois.

Les obligations

Se limiter à l’utilisation des détecteurs de minerais.

Les prospecteurs ne sont pas autorisés à utiliser les appareils industriels, ni les chargeurs ni les explosifs.

Les détecteurs de minerais à utiliser doivent avoir été dédouanés et entrés légalement en Mauritanie.

Les bénéficiaires doivent prospecter dans la zone déterminée autorisée aussi à d’autres personnes sans restriction.

Il est interdit, selon le ministre de recourir à l’utilisation des produits chimiques tels que ceux utilisés par les grandes sociétés pour isoler l’or des autres minerais.

La destination de l’or

Le nouveau cadre organisationnel oblige les prospecteurs à déclarer les quantités trouvées auprès d’une structure que l’état définira, qui se chargera de peser l’or et de l’acheter au prix mondial.

Cette structure sera la seule habilitée à acheter le produit a fin d’empêcher le trafic vers l’étranger de ressources nationales a encore ajouté le ministre.

Sanctions : prison et amendes

Le nouveau cadre qui entrera en vigueur lundi prévoit des sanctions, soit la prison ou l’amende à l’endroit de ceux qui s’adonneront illégalement à la prospection aurifère.

Les amendes prévues varient entre 500.000 UM et un million et la prison de un à trois mois en plus de la confiscation du matériel et de la quantité de l’or en possession du contrevenant.

Le ministre a enfin précisé que des équipes du ministère, des unités de la police des mines et des forces de l’ordre entameront dès lundi prochain des patrouilles pour s’assurer que les personnes qui prospectent disposent d’autorisations préalables.

 

 saharamedias