Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: April 2016

«L’Amérique d’abord !»: la politique étrangère selon Donald Trump

media« L’Amérique d’abord », c’est le slogan répété mercredi soir par Donald Trump à Washington. Le favori de la primaire républicaine a affirmé vouloir revoir la politique étrangère étatsunienne dans une direction moins interventionniste.

Ce n’est pas un retour à la doctrine Monroe, mais la ligne de Donald Trump est clairement isolationniste. Il l’avait déjà clamé dans un entretien au New York Times, il l’a redit ce mercredi soir à la tribune. « Ma politique étrangère placera toujours les intérêts des Américains et la sécurité de l’Amérique avant toute chose », a répété mercredi 27 avril à Washington le favori de la primaire républicaine. Avec pour cible principale les alliés qui ne participent pas suffisamment, selon lui, à l’effort de guerre américain.

Cela vaut notamment pour le Japon et la Corée du Sud qui comptent encore de nombreuses bases américaines sur leur territoire. « Nous avons dépensé des milliers de milliards de dollars en avions, missiles, navires, équipements, nous avons investi dans notre armée pour défendre l’Europe et l’Asie. Les pays que nous défendons doivent payer pour le coût de leur défense », a martelé le candidat à la primaire républicaine, quitte à les laisser assurer eux-mêmes leur défense, menacet-il.

Je mets au défi quiconque d’expliquer la vision stratégique de la politique étrangère Obama/Clinton. Cela a été un complet désastre ! Nous utiliserons la force, si les autres ne respectent pas les règles. Nos amis comme nos ennemis doivent savoir que si je trace une limite, elle sera respectée par la force, faites-moi confiance. Toutefois, contrairement à d’autres candidats à la présidence, la guerre et l’agression ne sont pas mon premier instinct. Vous ne pouvez pas avoir de politique étrangère sans diplomatie. J’ai toujours été contre l’intervention en Irak, et j’en suis fier ! De nombreux Américains doivent se demander pourquoi nos politiciens sont plus impliqués à défendre les frontières de pays étrangers, plutôt que défendre les nôtres. Les Américains doivent savoir que désormais nous mettrons les intérêts de l’Amérique avant tout ! »

 

Rétablir le respect de l’Amérique dans le monde, c’est aussi une diplomatie qui se fait respecter, assure Trump qui n’a visiblement pas digéré le fait que le président cubain Raul Castro ne soit pas venu chercher en personne Barack Obama à son arrivée d’avion à La Havane.

Un Donald Trump qui promet aussi de débarrasser le monde du groupe Etat islamique s’il est élu président, sans dire comment. Et qui fait attention à ne pas fâcher les lobbies de l’armement. Si l’aide militaire aux alliés sera rationalisée, le budget américain de la Défense lui sera augmenté.

 

 
rfi

 

Un camion transportant des faux billets de banque intercepté à Nouadhibou

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La police mauritanienne a intercepté lundi, à la frontière avec le Maroc, un camion transportant des marchandises avec à son bord des faux billets de banque de la monnaie nationale. 

Selon le correspondant de Sahara Media àNouadhibou, le camion portait une plaque d’immatriculation marocaine et avait été interceptée au PK 55 à la frontière mauritano-marocaine.

Le camion transportait 65 colis pleins de faux billets de 5000 ouguiya, portant le même numéro de série. Les autorités sécuritaires ont ouvert une enquête et entamé l’interrogatoire du chauffeur, de nationalité marocaine.

Le camion est immobilisé au commissariat de Takhtit N°2 de la ville deNouadhibou. 

saharamedias

L’éditorial du calame: Au coin, le redoublant !

altOuld Abdel Aziz s’apprête, nous dit-on, à repartir à l’Est. Un méga-meeting sera organisé à l’occasion. Les notables  (et ceux qui le sont moins) de ces régions tiennent réunion sur réunion. Avec, bien évidemment, la bénédiction du pouvoir en place, pour que la mobilisation soit des plus importantes. Le ministre secrétaire général de la Présidence, qui n’a toujours pas fait son deuil de la Primature, malgré cinq années passées à sa tête et un bilan plus que mitigé, en a organisé deux, vendredi et samedi soir. Tout ce que les deux Hodhs et l’Assaba comptent de notabilités, fonctionnaires et cadres ont fait le déplacement. Moulaye en a profité pour dresser un véritable panégyrique du pouvoir, demandant à tous les présents de se mobiliser pour que la fête soit complète.  Pour que ces régions – véritable « chair à urnes » des pouvoirs successifs – confirment leur ancrage dans la Majorité et démontrent que les derniers meetings à succès de l’opposition n’étaient que des incidents de parcours. C’est en ce sens qu’ont abondé tous les intervenants. Et ceux qui pouvaient émettre un avis divergent n’étaient, évidemment pas, de la partie. Comme au bon vieux temps du PRDS où l’on préparait le moindre déplacement de Maaouya en région comme un plébiscite triomphal, tous ont lancé un appel à la mobilisation des leurs, non seulement parce que le président vient en visite mais, surtout, pour que le voisin, le cousin ou le rival potentiel ne se montre pas plus en vue. Car, au-delà de l’unanimité de façade, c’est à une véritable lutte de clans que donne lieu chaque « visitation » présidentielle, particulièrement à l’Est, où les divisons inter- et intra-tribales sont monnaie courante.  A telle enseigne qu’on n’y parle plus, maintenant, que de la guerre larvée que se livrent Moulaye ould Mohamed Laghdaf  et son successeur à la Primature, Yahya ould Hademine.  C’est à celui qui mobilise le plus de soutiens, donne  de coups, via pesmerghas et flagorneurs interposés, nomme ou dégomme un soutien ou un opposant, au gré des oscillations de la balance. Et, faisant sienne la célèbre maxime machiavélique – « Diviser pour régner » – Ould Abdel Aziz observe ses soutiens se déchirer. Tant qu’ils sont encore dans son giron, il peut tranquillement aller à l’Est. Pauvre pays où le moindre déplacement du Président donne lieu à tout un cirque ! Où ceux qui sont censés donner le bon exemple se plient en quatre, pour plaire au prince du moment. Où, malgré une Constitution verrouillée, on ose parler de troisième mandat. Où les faits divers ne tournent qu’entre les milliards du père, du fils et du beau-fils. Où quelques kilomètres de routes, bien moins encore de dispensaires et d’écoles, hélas, sont comptabilisés en «réalisations grandioses ». Où, malgré une guerre ouverte contre la gabegie, une minorité a fait main basse sur la terre, la mer et l’air. Où tout est dévalorisé, l’Homme, la fonction, le diplôme. Où un chef d’Etat, parce que l’opposition a réussi à organiser un grand meeting quelque part, décide de s’y déplacer lui-même, pour « montrer ses muscles ». Dire que nous subissons ce régime depuis huit ans ! Et l’on va se le taper encore trois ans de plus. Comment peut-on oser nous parler, dans ces conditions, de troisième mandat ? C’est à l’amende, oui, et au coin – à l’Est ou à tout autre coin cardinal, peu importe –  qu’il faudrait expédier le redoublant ! Et qu’il y reste, Seigneur Dieu.

Ahmed Ould cheikh

Le président mauritanien «n’a pas tenu sa promesse aux rapatriés du Sénégal»

ALAKHBAR (Nouakchott)-Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, « n’a pas tenu son engagement, pris le 18 mai 2014 à Aleg, envers les rapatriés mauritaniens du Sénégal», a déclaré le président de l’Union Nationale des Rapatriés Mauritaniens du Sénégal (UNRMS). Ibrahima Ndiaye animait une conférence de presse lundi au Forum des Organisations Nationales de Droits Humains (FONADH).

 «Après notre marche de Boghé à Nouakchott, le Président de la République avait promis de régler inchallah les problèmes des rapatriés. Nous avions cru à son Inchalla parce que nous sommes des musulmans.

 

A lire aussi : Nouakchott: dispersion de la marche des ex-déportés négro-mauritaniens

 

Mais nous constatons ajourd’hui que près de 9000 rapatriés ne sont toujours pas inscrits à l’Etat civil. Il s’agit de conjoints mariés en exil et de leurs descendants ainsi que d’enfants de familles monoparentales, de couples mixtes (sénégalo-mauritaniens) ou d’enfants qui ont rejoint leurs parents après la fin du retour assisté des déportés.

 

Certains rapatriés qui étaient des fonctionnaires ou agents de l’Etat restent insatisfaits du traitement de leur dossier et sans espoir de recours, notamment en ce qui concerne les redéploiements, les reclassements, les promotions et autres compensations.

 

Nous sommes également confrontés à des difficultés d’accès aux services sociaux essentiels: eau potable, santé, éducation, habitat décent, etc.

 

Et nos terres de culture sont détenues par d’autres citoyens mauritaniens».

 

Entre 60 000 à 70 000 Négro-Mauritaniens ont été déportés au Sénégal et au Mali suite aux événements d’avril 1989 opposant la Mauritanie au Sénégal.

A lire aussi : Fonadh : 14 milles réfugiés attendent toujours leur rapatriement du Sénégal 

 

 

24 536 personnes parmi ces déportés sont revenus en Mauitanie entre 2008 -2012 et répartis sur 118 sites dans le sud du pays, sur la base d’un accord tripartite, signé le 12 novembre 2007 entre le HCR, la  Mauritanie et le Sénégal. 

A lire aussi:

Mauritanie: arrivée  à Rosso de la dernière vague des rapatriés du Sénégal 
Bâ Madine : “Il n’y aura plus de retour assisté” de déportés mauritaniens au Sénégal

Chercheurs d’or: L’Etat se sucre sur les citoyens

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Avec un droit de prospection (taxe) de 100 milles ouguiyas par autorisation délivrée et des taxes douanières de plus de 300 milles ouguiyas pour chaque appareil de détection d’or, l’Etat mauritanien va profiter de la folie de la ruée vers l’or pour remplir ses caisses.

En effet, sur les 16 milles demandes d’autorisation l’opération procure au trésor public 1.600.000.000 ouguiyas. A cela il faut aussi ajouter 4.800.000.000 de droits de douanes sur les appareils de détection (en admettant que chaque demandeur en payera une).

Près de sept milliards d’ouguiyas, soit pratiquement le même montant versé par les saoudiens (8 milliards d’ouguiyas) pour aider à la préparation du sommet de la Ligue arabe dont une part est aujourd’hui utilisée pour rénover ou agrandir les artères de Nouakchott.

A quoi seront utilisées ces recettes inattendues par l’Etat ? That the big question.

Mais à ces dépenses pour les prospecteurs d’or mauritaniens, il faut aussi ajouter le coût de la logistique (véhicules, gazoil, nourritures…) pour une prospection pas toujours frutueuse. L’âpat du gain risque de faire des dégâts. 

Une once d’or équivaut entre 28 et 31 grammes et se vendrait autour de 1200 usd sur le marché de l’or.

 

alakhbar