Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 15/01/2015

Déclaration des Femmes Mauritaniennes Flamistes Refugiées aux USA

altNous, Association des Femmes Mauritaniennes Flamistes Refugiées aux USA, après une large concertation entre nos membres sur les résolutions pertinentes du congrès de notre Mouvement tenu à la fin du mois d’Août 2014 à Nouakchott, déclarons:
– Notre totale adhésion aux importantes décisions issues de ce congrès, notamment à celle portant sur la mutation des FlAM en parti politique dénommé FPC.
 
En conséquence, notre association devient, à partir de ce dimanche 11 janvier 2015, la Fédération des Femmes FPC des USA.  
Nous réaffirmons à la direction de notre parti qu’elle peut compter sur notre soutien agissant.
 
Fait à Kansas City, le 11 janvier 2014
La Présidente
Mme Houleye BA

 

Déclaration des

Mouvements bancaires

altLa nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Vendredi, en fin de matinée, les administrations venaient de fermer. Soudain, un communiqué laconique de la présidence de la République annonçait la nomination d’un nouveau gouverneur de la Banque Centrale et, donc, le limogeage de celui dont le mandat avait été pourtant renouvelé, il y a à peine quelques mois. Autre singularité : c’était de tradition que tout haut cadre sous mandat dont on voulait libérer le poste soit, tout simplement, nommé à une autre fonction, mais, apparemment, cela n’a pas été le cas pour Ould Raïss. Aurait-il été « démissionné » ? On susurre, en effet, qu’Ould Abdel Aziz aurait très mal pris l‘anarchie régnant en notre système bancaire et dont la crise, à la Maurisbank, n’est que la pointe émergée. Une façon comme une autre de noyer le poisson et de jeter l’opprobre sur des responsables qui le sont si peu. Notre rectificateur en chef nous a-t-il a dit et répété que c’est lui qui supervise tout, gère tout et garde un œil sur tout ce qui bouge ? N’est-ce pas lui qui délivre les (dés)agréments bancaires ? A tel point qu’on dispose, désormais, d’une vingtaine de banques, pour un pays de trois millions d’habitants, doté d’un très faible taux de bancarisation. Si l’on compte les établissements de micro-crédit et de leasing, neuf nouvelles ont été autorisées à exercer depuis 2008. Qui dit mieux ? Peut-on imaginer, un seul instant, Ould Raïss prendre l’initiative de délivrer le moindre agrément, sans le feu vert d’« En haut » ? Et, a contrario, avait-il la moindre latitude d’en retirer un seul ? Pouvait-il permettre, à la Maurisbank, d’initier ses activités, alors qu’elle n’avait pas libéré la majeure partie de son capital ? Comment expliquer qu’il l’ait laissée continuer à les exercer, alors qu’elle était exclue de la compensation depuis près de dix mois ? La réponse coule de source. Dans un pays comme le nôtre où le Président est omnipotent et le gouverneur de la BCM, même fort d’un mandat, n’est qu’un simple exécutant, certaines interrogations n’ont aucunement lieu d’être.

Il ne s’agit nullement de disculper l’ancien gouverneur dont la gestion fut loin d’être exempte de reproche. Dans l’affaire de la Maurisbank, il a laissé pourrir la situation, sans tirer les signaux d’alarme. Il aurait alors mis le Président devant ses responsabilités et, sait-on jamais, évité que des milliards partent en fumée, après la saignée qu’a connue le Trésor public. Il aurait pu faire preuve d’un tout petit peu de zèle, comme celui qu’il avait mis à tenter de mettre la GBM à genoux, faisant tout pour lui porter l’estocade. Avec, pour seul résultat, de donner l’impression qu’il s’acharnait contre un établissement dont le principal actionnaire n’était pas en odeur de sainteté avec « En-haut ».

La deuxième véritable crise qu’il eût à affronter l’a donc emporté. Responsable ou bouc émissaire ? On ne saura jamais. Comme leurs frères d’alcôve, les secrets bancaires ne sont dévoilés que lorsqu’une des parties s’estime trahie ou trompée. Ould Raïss aura-t-il le courage de franchir le Rubicon ? Sachant qu’un train peut en cacher un autre, on ne peut que lui conseiller de faire très attention, avant de traverser la voie. Mais il est probable que ce conseil lui soit inutile : non seulement, il est trop poli pour cracher dans la soupe mais il doit en avoir conservé quelques soupières, sinon containers, en quelque réserve privée… Il y a bel et bien des limites, aux mouvements bancaires.

Ahmed Ould Cheikh

 

le calame

2015, à notre Jeunesse ardente : subir ou résister

alt« Quand on peut tout ce que l’on veut, il est difficile de vouloir ce que l’on doit. » (Louis XIV).

Aziz, démocrate en paroles et monarque en actions.

Je veux aviver et réveiller les consciences !

C’en est fini de 2014, les Mauritaniens rendent grâce à Dieu et disent « ouf ». Ils ont traversé 2014 dans la douleur et l’affliction. Heureusement, leur honneur n’a pas abdiqué. Ils se sont battus dignement, non seulement, pour survivre mais, surtout, pour ne point vivre l’humiliation de quémander ou s’endetter. 2014 a certes été pénible. Mais ce fut aussi l’année de vérité où monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, l’UPR et ses alliés ombrageux ont fait preuve de leur affreuse incapacité à apporter des solutions aux problèmes qui étranglent le peuple. Monsieur Mohamed ould Abdel Aziz n’a, d’ailleurs, jamais essayé d’apporter des réponses aux questions sociales ; pour deux raisons : il en est incapable et il n’a que le temps d’une politique politicienne que les citoyens jugent abominable, jurant même qu’à force de ne faire, impunément, que ce qu’il lui chante, Aziz commencerait à perdre le sens des réalités. C’est-bien un débat. Mais ce qui est sûr, c’est que 2015 doit être l’année de la Jeunesse, de notre Jeunesse ardente et radieuse. Il faut faire face, publiquement, pour arrêter la tornade des coups antirépublicains et antidémocratiques. C’est la voie royale pour restaurer la dignité républicaine et le crédit de l’Etat. Tout ce que ce peuple a conquis est tombé à terre. Le régime Aziz/UPR a été démasqué, devant la Nation et la Communauté internationale, par ses pratiques nébuleuses et ses graves libéralités, dans la gestion des finances publiques. Ce pays-là va tristement mal, très mal. Sa situation est encore économiquement corrosive et socialement explosive. Grand donneur de leçons, monsieur Aziz est devenu impopulaire et de plus en plus marginalisé. Démocrate en paroles et monarque en actions. La communauté nationale et internationale devrait se convaincre que cet homme-là n’est plus sûr, si jamais il le fût. Il donne, chaque jour, un coup de main au recul de la démocratie. Son Etat est à son état. Il claudique. Il toussote. Il est prisonnier d’un parti familial personnalisé et cerné de bohémiens du jeu politique, sortis d’on ne sait où. Le néant est partout. L’économie nationale suffoque. La vie sociale est pire. La crise de confiance est là. L’image d’ould Abdel Aziz, dévalorisée par un culte atavique de personnalité. Le Parlement n’est qu’une abstraction d’homologation de coups politiques. Aziz, le Prophète du changement qui a surtout lui-même trop changé et beaucoup changé sa cour, sans rien changer dans ce pays. Plus grave, l’Etat Aziz est resté ataraxique et apathique, devant la flambée vertigineuse des prix. Tout est un échec dans ce pays. Aziz, les Mauritaniens, dans leur immense majorité, n’en veulent plus. Lui, il continue toujours sa parade, au moyen d’une propagande  médiatique et tant d’inflation verbale qu’à sa moindre apparition, le citoyen rechigne et zappe. Il devrait certainement en souffrir beaucoup, pour peu qu’on lui dise toute la vérité. Il n’a plus tous les atouts en main. Et rebattre les cartes, c’est perdre la maîtrise de tout. 2015 sera-t-elle pire que 2014, pour ses projets politiques ? Le temps file, en tout cas. « Gare aux peuples qui n’ont pas de héros, mais gare plus encore à ceux qui en ont besoin » (José Marti)…

Ahmed Bézeïd ould Beyrouck

chroniqueurbeyrouck@gmail.com

Je ne suis ni de l’opposition

Ni de la majorité présidentielle

Je suis ailleurs

A bon entendeur, salut

 

le calame