Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: August 2014

Cheikh Sid’Ahmed Ould Babamine, président du Forum National pour la démocratie et l’Unité (FNDU)

Cheikh Sid’Ahmed Ould Babamine, président du Forum National pour la démocratie et l’Unité (FNDU) La récente cérémonie d’investiture de Mohamed Ould Abdel Aziz est une insulte à l’intelligence collective et à celle des Mauritaniens en particulier”
Le Calame : Dans son discours d’investiture, le président de la République, tout en se déclarant président de tous les Mauritaniens, a choisi d’ignorer le FNDU qui avait décidé, lui aussi, de boycotter la cérémonie. Pour votre part, y avez-vous été convié officiellement ?

Cheikh Sid’Ahmed Ould Babamine : La récente cérémonie d’investiture de Mohamed Ould Abdel Aziz est, pour moi, comme je l’ai déjà dit dans une autre tribune, une insulte à l’intelligence collective et à celle des Mauritaniens, en particulier, dans la mesure où elle constitue le couronnement indécent d’une campagne de propagande, destinée à affubler, d’une impossible légitimité, le résultat du scrutin présidentiel du 21 juin 2014.

Car, nul ne l’ignore , ce scrutin a été organisé en vase clos et sur mesure du Président sortant qui a refusé toute garantie de transparence qui aurait permis, aux partis de l‘opposition, d’y participer. Faire dans le triomphalisme pour célébrer un tel hold up électoral, il n’y a que chez nous, par les temps qui courent, qu’on peut rencontrer ce genre de bravades.

Inviter des responsables du FNDU à assister à une semblable parodie de couronnement procède, déjà, d’une totale incongruité. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que nous nous soyons abstenus d’y assister.

S’agissant de l’attitude désinvolte ayant consisté, pour le président MOAA, à ignorer le Forum, à l’occasion de son discours d’investiture, je n’y trouve rien de choquant, en comparaison du mépris affiché, par celui qui se prévaut d’être le Président de tous, à l’égard des trois quarts des électeurs mauritaniens dont le boycott de cette élection, tant au niveau de l’inscription, sur le fichier électoral, que de l’abstention, le jour du vote, ne semble nullement avoir gêné.

Comment voulez-vous donc, quand on n’éprouve aucun scrupule à priver tous les partis d’opposition de son pays de participer à une élection présidentielle, qu’on ressente le besoin de s’adresser à eux, à l’occasion d’une cérémonie qui consacre ce forcing électoral ?

– Qu’avez-vous retenu du discours d’investiture ?

– Il ressemble beaucoup à celui de 2009 ; mêmes remerciements et mêmes engagements vis-à-vis du grand peuple mauritanien qui aurait, encore une fois, « fait preuve de maturité et d’attachement à la démocratie en lui renouvelant sa confiance », selon le Président.

Les mêmes promesses sont renouvelées : réformes de la justice et de l’administration pour les rendre encore plus proches des citoyens, lutte contre la gabegie, etc.

Mais, là où j’avoue n’avoir plus compris ni de quoi ni de qui parlait-il, c’est quand monsieur le Président évoqua le chemin parcouru dans les réformes institutionnelles et l’approfondissement de la démocratie dans notre pays, notamment quand il cita « l’organisation des dernières élections », pour illustrer ses propos.

– Le président de la République ne semble pas pressé de former un nouveau gouvernement, même si rien ne l’y oblige. Que vous inspire cette situation ? Pensez-vous que le gouvernement actuel est apte à résoudre les difficultés auxquelles les Mauritaniens sont confrontés ?

– La situation est, effectivement, très préoccupante. La formation d’un nouveau gouvernement ou le rafistolage, prévisible, de celui qui existe déjà, avec, éventuellement, quelques femmes et quelques jeunes (ou adolescents) en plus, n’est pas une fin en soi.

En réalité, au-delà des problèmes de pauvreté et de précarité dont le cercle s’amplifie tous les jours, au-delà des difficultés d’ordre économique et social en tous genres, notre pays est, aujourd’hui, en panne mortelle de convivialité et de communication.

Le pouvoir et ceux qui gravitent autour, d’une part, et, d’autre part, l’ensemble des partis de l’opposition ne cessent de se regarder en chiens de faïence, depuis quelques années. Cette situation s’est doublée, ces derniers temps, d’une dangereuse recrudescence des particularismes régionaux, tribaux, claniques, ethniques, etc.

La campagne électorale du dernier scrutin présidentiel organisé sans les partis de l’opposition aura été le terreau le plus fertile pour l’expression débridée de ces particularismes et de toutes sortes de délires démagogiques et populistes.

La priorité des priorités d’un gouvernement responsable serait, donc, de prendre des initiatives courageuses (et, pour beaucoup, improbables) permettant de renouer, rapidement, les contacts rompus et de remettre les Mauritaniens, ensemble, autour d’une table, pour sauver le pays d’un délitement dont tous les ingrédients sont, aujourd’hui, réunis.

Cela suppose une réelle prise de conscience de ces dangers, par celui qui gouverne le pays sans partage, qui a toutes les cartes en main et doit être disposé à accepter de tout remettre en question, dans l’intérêt de l’unité et de la stabilité de la Mauritanie.

– Quelles concessions le Forum pourrait-il faire, pour restaurer la confiance avec le pouvoir ?

– Malheureusement et comme tout le monde doit s’en souvenir, la confiance, entre les deux, n’a jamais eu le temps de s’installer, du fait du pouvoir, pour qu’on envisage, éventuellement, de la restaurer. Ceci étant, le Forum demeure convaincu que seul un dialogue responsable et mutuellement respectueux, entre le pouvoir et l’opposition dans sa totalité, peut conduire à une sortie de crise. C’est à ce dialogue que nous continuons d’appeler.

– Même si l’on n’a pas assisté à la ruée vers Nouakchott, pour l’investiture du Président, la Communauté internationale semble avoir pris fait et cause pour sa réélection. Ni les USA ni la France n’ont levé le petit doigt, pour dénoncer le manque de transparence di scrutin. N’est-ce pas là une caution, tacite, au pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz ?

– Vous savez, en dépit de certains silences qu’on peut leur reprocher, face à certains agissements contraires aux valeurs de démocratie et de justice qu’ils font bien de prôner, chez nous, mais sur lesquelles ils sont surtout intransigeants, chez eux, les deux grands pays que vous citez ne s’en sont pas moins tenus, en l’occurrence, au respect de certaines limites.

Ce sont certainement ces scrupules qui leur ont dicté de ne pas envoyer de délégations de haut niveau, alors qu’ils l’avaient fait, en 2007, à l’occasion de l’investiture d’un président démocratiquement élu, en toute transparence.

Ils se sont, cette fois, suffis d’une représentation minimale, via des chargés d’affaires dont, par ailleurs, la tenue décontractée de l’un, à cette cérémonie, jurait avec le caractère particulièrement solennel et fastueux de l’événement.

Au point que, venant d’un pays aux traditions diplomatiques et protocolaires solidement établies, cette tenue casuelle n’est pas passée inaperçue, parmi les costumes sombres et autres grands boubous des invités présents.

S’agissant des Africains et des Arabes dont un grand nombre de chefs d’Etat avaient été invités officiellement, par lettres portées par des émissaires officiels, vous aurez remarqué qu’en dehors d’un nombre restreint de voisins immédiats dont l’absence aurait transgressé les règles de courtoisie coutumière, tous les autres se sont excusés ou fait représenter.

Y compris certains chez qui notre Président s’était déplacé, pour assister à leur récente installation, suite à une élection parfois plus contestable que la sienne. En un mot, on ne peut pas dire que la cérémonie, aussi haute en couleurs fût-elle, ait qualitativement drainé plus de monde que le scrutin lui-même.

– Pour certains observateurs, cette « reconnaissance » est le fruit du service sécuritaire que le président mauritanien rend à nos partenaires au Sahel, mais, aussi, de sa diplomatie active – il est présent à tous les forums africains et mêmes internationaux – partagez-vous cet avis ?

– Ecoutez- moi, je ne suis pas – et pour cause ! – de ceux qui seraient enclins à minimiser le rôle que peuvent jouer ces deux grandes et importantes institutions que sont l’Armée et la Diplomatie de notre pays. L’une et l’autre renferment des potentiels humains capables d’en faire des outils de souveraineté efficaces. Il suffit, pour cela, de les doter de moyens nécessaires.

En attendant, je ne suis pas, non plus, de ceux qui accepteraient de pavoiser, pour donner l’impression que notre pays, ses forces armées et de sécurité comme sa diplomatie, deux secteurs qui me sont chers et familiers, soient, subitement, parvenus à un niveau de performance qui nous obligerait à jouer un rôle de puissance sous-régionale incontournable.

Je souhaite, ardemment, qu’il en soit ainsi, un jour, mais dans le contexte géopolitique actuel, il faut savoir raison garder, être capable de renforcer sa propre sécurité et balayer suffisamment devant sa porte, avant de proposer ses services aux autres. C’est vous dire combien le mythe que vous évoquez, rendre service en matière de sécurité au Sahel, me parait surfait, sinon incongru.

– En dépit des efforts que la CUN fournit pour l’en débarrasser, la ville de Nouakchott croupit sous les ordures, depuis la rupture unilatérale du contrant la liant à Dragui Tansport (Pizzorno). Si cette situation perdure et que les pluies tombent, la capitale court un risque écologique dangereux. Partagez-vous l’inquiétude des populations ?

– Je ne sais pas dans quelles conditions il a été mis fin au contrat qui liait l’Etat à la société Pizzorno mais, comme tout le monde, je constate et m’inquiète de l’accumulation des ordures ménagères dans la capitale, en dépit des efforts, louables, déployés par la CUN en ce domaine.

Quant à la menace écologique que cette situation fait planer sur la ville, elle est d’autant plus patente, en cas de fortes pluies et d’infiltration des eaux souillées, que le réseau d’assainissement reste absent.

Propos recueillis par Dalay Lam

 

Source: le calame

ALERTE INFO: Yahya Ould Hadmine, nouveau Premier Ministre

ALERTE INFO: Yahya Ould Hadmine, nouveau Premier Ministre Temps Forts Yahya Ould Hademine jusque-là Ministre de l’équipement et des transports a été nommé par décret Présidentiel comme le nouveau Premier Ministre en remplacement de Moulaye Ould Mohamed Laghadaf.

Le nouveau PM va former le premier gouvernement du second quinquennat de Mohamed Ould Abdel Aziz qui sera dit-on constitué en majorité de nouvelles figures plus jeunes ainsi que l’entrée de la gent féminine.

Yahya Ould Hadmine était avant sa nomination au poste de Premier Ministre, Ministre de l’Equipement et des Transports.

Biographie de Yahya Ould Hademine

Date de naissance : 31/12/1953

Lieu de naissance : Timbédra

Situation familiale : Situation de famille : marié, 4 enfants

Postes occupés

-Chef de service adjoint à la SNIM 1979/1980

-Chef de service exploitation Aciérie SNIM (1980/1982 Chef de division SNIM/Acier 1982/1984

-Chef d’Agence Siemi Mauritanie 1984

-Chef de service achats de la SNIM 1985/1988

-Chef de Département achats adjoint de la SNIM 1988/1989

-Directeur général de la SAFA 1989/2003

-Directeur général de l’ATTM 2003/2010

Diplômes

Diplômes obtenus :

-Certificat d’études primaires en 1966

-Brevet (BEPC) en 1970

-Baccalauréat série C en 1974

-Diplôme d’ingénieur en génie métallurgique en 1979

-Baccalauréat Es sciences appliquées en 1979

Etudes

– Ecole primaire de Djiguéni 1960/1966

– Collège d’Aïoun 1967/1970

– Lycée national de Nouakchott 1971/1974

– Ecole polytechnique de Montréal 1974/1979

Mauritanie : nomination d’un nouveau premier ministre

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ALAKHBAR (Nouakchott)-Un nouveau premier ministre mauritanien a été nommé ce mercredi. Il s’agit de Yahya Ould Hademine qui remplace Moulaye Ould Mohamed Laghdaf. Ce dernier quitte la Primature qu’il a occupait depuis 2008.

Le nouveau premier ministre, âgé de 61 ans, est sortant de l’Ecole polytechnique de Montréal, avec un diplôme d’ingénieur en génie métallurgique.
Il occupait jusqu’ici le poste de ministre de l’Equipement et des Transports.

Originaire de Timbédra dans le sud-est du pays, Ould Hademine, père de quatre enfants, est chargé de former le premier gouvernement du deuxième quinquennat de Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le président mauritanien avait remporté l’élection présidentielle du 21 juin au premier tour avec plus de 89% des voix. Le scrutin a été boycotté par la majorité des partis d’opposition.

 

Le Premier ministre présente la démission du Gouvernement au Président de la République

Nouakchott,  20/08/2014  –  Le premier ministre, Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf a présenté, mercredi, au palais présidentiel à Nouakchott, la démission du Gouvernement, au Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

C’était au cours d’une audience accordée par le Président de la République au premier ministre, Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.

A l’issue de cette audience, le Premier ministre a fait une déclaration à l’AMI, dans laquelle il s’est dit honoré d’être reçu par le Président de la République, précisant qu’il lui a présenté la démission du Gouvernement.

”J’ai discuté avec son Excellence plusieurs questions importantes, et je profite de l’occasion pour lui exprimer ma gratitude et mes remerciements pour la confiance qu’il n’a cessé pas de m’accorder”.

”Je profite de l’occasion, également pour exprimer ma gratitude et mes remerciements à l’ancien gouvernement pour le travail géant qu’il a accompli dans tous les domaines. Ce travail s’est concrétisé sur le terrain par des projets de développement qui ont changé et qui changeront la réalité du pays”, a-t-il dit.

”Le Président de la République procédera, évidement, à la nomination d’un nouveau premier ministre et d’un nouveau Gouvernement, et je souhaite plein succès à tous”.

 

Source: AMI

Les FLAM en deuil, notre camarade Ousmane Diacko n´est plus!

altNous venons d´apprendre avec une grande tristesse le décès d´un de nos vaillants militants et combattants, notre camarade Ousmane Diacko de Diolli un des responsables des FLAM dans le Toro (Traraza) décès survenu ce matin à Nouakchott.


Rappelons que notre camarade feu Ousmane Diack est un ancien déporté et a vécu plus de 20 ans de sa vie loin de la terre natale et il était un des responsables des réfugiés mauritaniens et des FLAM dans le département de Podor. A son retour au pays dans le cadre du rapatriement organisé, il n´a jamais varié sur ses positions pour une Mauritanie juste et non raciale et il faisait partie des organisateurs de la marche historique des déportés de Boghé à Nouakchott et qui ont été sauvagement réprimés par la police du Général-président.


Le BEN des FLAM et à travers lui tous nos militants et sympathisants présente ses condoléances les plus altattristées à sa famille, aux camarades du Toro et à toute la Mauritanie. Qu´Allah l´Éternel, le tout puissant l´accueille en son Saint paradis et que la terre lui soit légère.
AMINE.


A la mémoire de tous ceux tombés pour les causes justes nous répéterons après d’autres, cette oraison funèbre devenue classique “Ta vie fut combattante, ta mort héroïque, ton sacrifice sacré et ta mémoire éternelle”.