Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: August 2014

Le premier avion militaire 100 % africain prend son envol

Le premier avion militaire 100 % africain prend son envol Le premier avion militaire à avoir été complètement développé en Afrique a effectué son premier vol d’essai en public mercredi à Pretoria, en Afrique du Sud. Deux firmes aéronautiques sud-africaines sont à l’origine de cet appareil polyvalent.

L’appareil surprend d’abord par son design original. Le premier avion militaire 100 % africain semble associer un fuselage d’hélicoptère avec une queue double inspirée des bombardiers de la Deuxième Guerre mondiale. L’appareil reste de taille modeste – il est conçu pour deux personnes – mise à part une antenne proéminente à l’avant de l’engin, dont la forme évoque le dard d’un insecte.

L’AHRLAC – acronyme de l’anglais pour avion léger de reconnaissance à haute performance – a effectué avec succès son premier vol d’essai public, mercredi 13 août, depuis l’aéroport Wonderboom de Pretoria. Deux groupes aéronautiques sud-africains, Paramount et Aerosud, ont développé le projet.

Développer les capacités africaines

Paramount a décrit l’ARHLAC comme “le premier aéronef militaire à ailes fixes à avoir été complètement conçu, testé, et développé en Afrique. Une soixantaine d’ingénieurs africains ont travaillé près de 315,000 heures sur le premier prototype depuis le lancement du projet en 2011.

“L’émergence de l’Afrique en tant que puissance de plus en plus importante sur la scène économique signifie que le monde attend désormais que l’Afrique joue un plus grand rôle pour empêcher et contrôler les conflits sur le continent”, affirme le patron de Paramount, Ivor Ichikowitz, dans un communiqué publié sur le site du groupe.

“La solution est de développer des capacités africaines pour résoudre ces défis africains”, continue Ichikowitz.

À l’assaut du marché des hélicoptères de combat

Paramount ajoute que l’AHRLAC pourrait séduire des clients bien au-delà du continent africain en accomplissant des tâches qui nécessitent habituellement quatre types d’aéronefs différents, de la simple surveillance aux missions d’attaques en passant par les opérations de “guerre électronique”.

Dans une interview à la revue britannique spécialisée dans les affaires militaires “IHS Janes”, Ichikowitz affirme que l’AHRLAC pourrait accomplir des missions d’attaque pour un quart du coût que nécessiterait un hélicoptère de combat.

“On peut imaginer que l’AHRLAC va cannibaliser le marché des hélicoptères car il a de très bonnes capacités pour décoller et atterrir rapidement depuis des pistes aériennes non préparées”, déclarait ainsi le PDG de Paramount en marge du salon aéronautique de Farnborough le mois dernier.

Citant un interêt de la part de “clients internationaux”, la firme sud-africaine espère produire deux à trois exemplaires d’AHRLAC par mois, qui seraient ensuite vendus environ 10 millions de dollars chacun.

Mehdi Chebil

 

Source: france24

Débarquement de Provence: le rôle historique des tirailleurs africains

par

mediaLes tirailleurs africains et la France: un siècle et demi d’histoire partagéeDR
 

Ce 15 août, la France commémore le 70e anniversaire du débarquement en Provence des forces alliées, prélude à la fin de l’occupation allemande. L’opération, connue sous le nom de « Anvil-Dragoon », avait mobilisé 900 000 hommes au total dont 250 000 Français de l’armée B, placée sous les ordres du général Jean de Lattre de Tassigny.

La moitié des troupes françaises étaient issues des anciennes colonies : tirailleurs sénégalais et algériens, goumiers et tabors marocains, pieds-noirs, marsouins du Pacifique et des Antilles. Ils ont largement contribué à la réussite de cette opération et à la libération des grandes villes comme Marseille, Toulon ou Fréjus. Retour sur l’aventure de ces « Indigènes ».

C’est en chantant « Nous sommes venus d’Afrique pour libérer la France » qu’ils ont débarqué le 15 août 1944 sur les plages de Provence. Ces soldats, estimés entre 100 000 et 120 000, que la hiérarchie militaire appelait « les indigènes », étaient originaires des colonies. Leur histoire remonte aux premiers temps de l’établissement de l’Empire français en Afrique.

Dès 1830 la France a commencé à recruter des soldats dans ses colonies. Le décret créant formellement « au Sénégal un corps d’infanterie indigène sous la dénomination de tirailleurs sénégalais » date du 21 juillet 1857. Il fut signé par Napoléon III. Ces soldats, qui venaient de toute l’Afrique noire, étaient souvent des « volontaires forcés », désignés par les chefs de villages qui se débarrassaient ainsi des gêneurs de toute nature. Leurs effectifs n’ont cessé d’augmenter : ils sont passés de 1 000 en 1867 à 15 000 hommes en 1913.

La création d’un corps de tirailleurs dits « sénégalais » répondait initialement aux besoins d’effectifs pour les guerres coloniales. L’Empire colonial français n’aurait peut-être pas existé sans ces troupes noires qui ont participé à toutes les opérations de conquête de territoires menées par la République tout au long du XIXe siècle en Afrique et à Madagascar. Elles ont remplacé progressivement les soldats européens de base qui résistaient mal aux conditions climatiques tropicales.

« La force noire »

Charles Mangin, auteur du livre à succès La force noire(1910), fut un des promoteurs les plus ardents du recrutement des soldats africains pour les théâtres d’opérations européens.

Imaginés au départ comme des forces supplétives pour l’entreprise de colonisation, ces militaires africains se sont rapidement retrouvés sur les théâtres d’opérations en Europe. Des troupes algériennes issues de la tribu kabyle des Zwava se sont notamment illustrées à Bazeilles, pendant la guerre franco-prussienne de 1870.

La dépendance croissante de la métropole à l’égard des bataillons d’Afrique n’a pas toutefois conduit le gouvernement français à inclure l’Afrique dans l’appel à la mobilisation à la veille de la guerre en 1914. Cela s’explique par la polémique que suscitait la question à l’époque. Les partisans de la participation des troupes coloniales à des guerres en Europe, comme le colonel Charles Mangin, auteur du livre à succès La force noire (1910), croyaient que l’Afrique était un formidable réservoir de soldats pour la métropole. D’autres allaient encore plus loin et justifiaient le recrutement des soldats noirs dans les guerres européennes en arguant que l’Afrique avait une dette de sang envers la France. « L’Afrique nous a coûté des monceaux d’or, des milliers de soldats et des flots de sang. Mais les hommes et le sang, elle doit nous les rendre avec usure », affirmait le ministre des Colonies de l’époque Adolphe Massimy.

Or ce camp favorable aux soldats coloniaux avait en face de lui des spécialistes militaires franchement sceptiques quant à l’efficacité de l’emploi de ces troupes sur les fronts européens. Mais ces réserves furent balayées par les énormes besoins en hommes de la guerre totale que fut la Première Guerre mondiale. Dès 1916, une véritable chasse aux recrues fut mise en place pour combler les rangs vides. La direction des territoires coloniaux fit pression sur les chefs de village, organisant de véritables rafles. Des révoltes éclatèrent ici et là. La France de Clémenceau changea de tactiques et envoya le Sénégalais Blaise Diagne en 1917 pour persuader la jeunesse de l’Afrique noire à s’enrôler massivement pour sauver « la mère-patrie en danger ». De nombreux Africains sont morts sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Les historiens parlent de 72 000 combattants de l’ex-Empire français morts entre 1914 et 1918. Sur les 8 millions de soldats mobilisés pour ce conflit, la mobilisation des troupes coloniales françaises aurait concerné 180 000 personnes.

La Seconde Guerre mondiale

La conscription devint obligatoire dans les colonies dès 1919. Le gouvernement français appela l’Afrique à la rescousse dès l’imminence d’une nouvelle guerre avec l’Allemagne. Les effectifs des contingents africains (Algériens, Marocains, Tunisiens, Malgaches et tirailleurs africains confondus) qui ont combattu aux côtés des Français pendant la Seconde Guerre mondiale s’élèvent à près de 300 000 hommes en 1939-1945. Au cours de la décisive bataille de France, en mai et juin 1940, 10 000 soldats noirs furent tués et 7 500 sur 11 000 moururent dans les camps de prisonniers de guerre. Beaucoup de ces prisonniers africains, gradés et simples soldats, étaient sommairement exécutés par les Allemands, ces derniers les considérant comme des sous-hommes. Malgré les rigueurs climatiques, les maladies et l’attitude des états-majors qui les assignaient systématiquement à des corvées subalternes, ces troupes issues des colonies se sont illustrées dans la campagne d’Italie en mai 1944 et ont joué un rôle décisif dans la libération de la métropole en 1944-45.

Les tirailleurs africains: la démobilisation

Mais dès l’automne 1944, alors que la France est progressivement libérée, les tirailleurs coloniaux sont démobilisés de la 1ère armé, nom qu’avait pris entre temps l’armée « B » du général de Lattre de Tassigny. Dans ses mémoires de guerre, le général de Gaulle invoque la nécessité de ce « blanchiment de forces françaises » combattantes au motif que les tirailleurs, exténués par plusieurs années de combats subissent une crise du moral et ne sont pas en mesure de résister au froid dans les Vosges.

Nombre de tirailleurs vécurent mal cette décision unilatérale. Le 30 novembre 1944, plus d’un millier de ces soldats, démobilisés et regroupés dans le camp de Thiaroye près de Dakar, se révoltèrent pour réclamer le paiement de leurs arriérés de soldes et de leurs primes de démobilisation. La mutinerie fut violemment réprimée, faisant 35 morts et de nombreux blessés parmi les anciens tirailleurs. Les événements du camp de Thiaroye ont longtemps représenté pour les Africains l’exemple même de l’injustice coloniale et de l’ingratitude de la métropole envers les soldats indigènes qui avaient pourtant donné le meilleur d’eux-mêmes pour sa libération.

Cristallisation

La déception de ces soldats s’est creusée un peu plus lorsque le Parlement français a adopté en 1959 le décret dit de « cristallisation » bloquant le montant des pensions, retraites et allocations payées par l’Etat français aux anciens combattants et fonctionnaires issus des colonies. Il faudra attendre la sortie du film Indigènes (2006) de Rachid Bouchareb qui revient avec justesse et rigueur sur les sacrifices des anciens tirailleurs, pour que les législateurs français décident en 2007 la décristallisation des pensions.

Celles-ci ont aussi été revalorisées pour qu’enfin les anciens combattants africains de l’armée française perçoivent la même somme que les soldats français engagés dans la guerre. Sauf qu’entre-temps la majorité des tirailleurs sont déjà morts.

 

Source: rfi

Mauritanie : Nouakchott polluée par les ordures

altTout comme Conakry (Guinée), la capitale mauritanienne vit sous le poids des ordures depuis l’arrêt des travaux de la société Pizzorno.

En effet, depuis les années 1970, Nouakchott a connu une croissance explosive. Aujourd’hui, cette ville insalubre, où se côtoient des baraques déglinguées recouvertes de toits en tôle ondulée et des édifices en béton, compte plus d’un million d’habitants. Mais les réseaux d’assainissement n’ont pas suivi et la capitale mauritanienne ressemble plus à une poubelle à ciel ouvert qu’à la vitrine du pays. De source locale, les sapeurs pompiers font face au quotidien à des fumées de toutes sortes de déchets confondus et aux odeurs des cadavres.« Qu’attendent les autorités pour éloigner ces ordures des lieux d’habitation ? », s’indigne un habitant de la capitale. Il faut dire que les conditions d’hygiène font courir de graves risques pour la santé et les maladies respiratoires sont fréquentes. Les résultats d’une étude effectuée à ce propos rendent compte des principaux problèmes de santé rencontrés par les populations. Parmi elles, le syndrome du paludisme, celui de l’appareil respiratoire et de l’appareil digestif déciment la population de la capitale mauritanienne. Des maladies plus récurrentes dont les infections respiratoires aiguës (28,0 %) et les diarrhées (17,2 %) ont été relevées. L’importance des maladies hygiéniques dans la morbidité globale montre que la ville présente des conditions écologiques favorables au développement de la pathologie urbaine. En effet, l’urbanisation non maîtrisée génère des paysages qui deviennent des lieux d’interactions multiples et variées entre santé et environnement. Ainsi, une approche intégrée des questions de santé, d’environnement et de pauvreté dans les politiques de développement de la ville est-elle nécessaire pour l’épanouissement et le bien-être des populations de ce pays.

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DESTITUTION DE ME AISSATA TALL SALL A PODOR : L’alliance entre le PS et l’ APR mise à rude épreuve

L’arrêt spectaculaire de la Cour d’appel de Saint-Louis qui a destitué ce mardi, le maire de Podor, Me Aïssata Tall Sall aura inévitablement des répercussions fâcheuses au plan politique. 

Du côté de la maison du Parti socialiste, le secrétaire général de la formation du père Senghor, Ousmane Tanor Dieng a été interpellé par de hauts responsables et certains pans de la base nord. Les snipers du Parti socialiste, comme Barthélémy Dias ouvre déjà le feu sur les alliés de l’APR (Alliance pour la République), formation politique du président, Macky Sall. « Il faut que nos amis de l’APR apprennent à perdre dans la dignité », leur a lancé Barthélémy, en guise de sommation, en attendant la contre-offensive générale qui n’attend que le feu vert de Tanor Dieng. 

Selon les sources du dakarois.net, des ténors du Parti socialiste commencent à « travailler » à l’oreille de leur secrétaire général, « pour que le PS, un des rares alliés représentatifs de l’APR au pouvoir, amorce le virage vers le divorce devenu inévitable. » Et les arguments ne manquent pas, soutiennent-ils. Parce que, font-ils remarquer, ce n’est pas seulement à Podor où il y a les alliés appartenant à Benno Bokk Yakaar qui tentent de « confisquer » par des artifices juridiques, la victoire des socialistes. Il y a également des recours à Ndindy dans le département de Diourbel ; à Paoskoto, département de Koumpentoum et à Keur Baka, département de Kaolack. L’affaire Racine Sy contre Aïssata Tall Sall, constitue la goutte de trop qui fera déborder le vase.

LEVEE DE BOUCLIERS 

 

En attendant, le porte-parole Parti socialiste, Abdoulaye Wilane annonce l’organisation de la riposte des socialistes. Riposte qui ne se limitera pas à la seule commune de Podor. Elle concernera toutes les autres localités de l’intérieur du Sénégal où des pans de la majorité présidentielle se sont foncièrement opposés à l’élection des responsables des alliés socialistes. Les femmes et les jeunes du PS sont sur le pied de guerre. Ils exigent une réaction politique de la direction du Parti socialiste à la mesure de ce qu’ils appellent « une forfaiture politique formalisée par la Cour d’appel de Saint-Louis. » 

Quid du silence des alliés de l’APR (Alliance pour la République), au pouvoir ? N’est-ce pas cette formation politique du président reconnaissait sa défaite, à travers les « félicitations très républicaines » que Macky Sall avait personnellement adressé à Me Aïssata Tall Sall suite à sa victoire devant Racine Sy à Podor ? Où se trouve la discipline du parti et la solidarité au sein de Benno Bokk Yakaar, si les responsables politiques se détournent de l’orientation de leur Direction ou bien, quand les alliés se livrent à une bataille devant la justice pour un fauteuil ? Autant de questions soumises par les sentinelles de la formation politique du père Senghor au leader du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, pour qu’il tape du poing sur la table de la Coalition Benno Bokk Yakaar. A suivre…

 

Source: seneweb

Espagne : 1000 immigrés clandestins sauvés alors qu’ils tentaient de franchir par le détroit de Gibraltar

Un porte-parole de l’agence espagnole pour la sécurité maritime a déclaré que quelque 755 immigrés clandestins à bord de dizaines d’embarcations, ont été sauvés par les garde-côtes, hier mardi. Ils viennent s’ajouter à 227 retrouvés dans la même situation lundi dernier.


Espagne : 1000 immigrés clandestins sauvés alors qu’ils tentaient de franchir par le détroit de Gibraltar
Le détroit de Gibraltar a une largeur de 15 km dans la plus étroite de ses zones, ce qui fait qu’il est souvent utilisé comme point de passage par les immigrés clandestins dans leur tentative de passer en Europe.
Le Haut commissariat aux réfugiés de l’Onu indique que 75 mille personnes ont tenté de passer  de l’Afrique du nord, au cours du premier semestre de 2014, vers l’Italie, la Grèce, l’Espagne et Malte. L’institution onusienne indique que quelque 800 personnes ont péri dans cette aventure. Parmi ces immigrés, on compte 10 mille enfants sans accompagnateurs ou les ayant perdu.
 

 
Source: saharamedias