Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 25/07/2014

Crash du vol Air Algérie: la thèse de l’accident privilégiée par Paris

altL’épave de l’avion d’Air Algérie a été retrouvée dans le nord du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso. L’avion s’est écrasé avec 116 personnes à son bord, jeudi. Des soldats français ont été envoyés sur place pour sécuriser la zone. « On ne doit exclure aucune hypothèse », a insisté le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.

Cet article est réactualisé régulièrement,

L’épave « désintégrée » retrouvée à 160 km au sud-ouest de Gao

Le contact avec le vol AH 2017 a été perdu à 1 h 47 TU, jeudi, selon Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères. Soit une demi-heure après son décollage de Ouagadougou. L’avion avait décollé à 1 h 17 (TU) de la capitale Burkinabè et devait atterrir à Alger à 4h10 TU.

L’Elysée a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi que l’épave « désintégrée » de l’avion Air Algérie qui s’est écrasé jeudi a été localisée dans le nord du Mali, à proximité de la frontière avec le Burkina Faso. L’avion se trouve au Mali, près du village de Boulekessi à cinquante kilomètres au nord de la frontière avec le Burkina Faso.

Cela confirme les informations délivrées par l’état-major du Burkina Faso, jeudi. Selon le général burkinabè Gilbert Diendiéré, qui coordonne la cellule de crise au Burkina Faso, les restes de l’avion sont complètement brûlés et des parties de corps ont été retrouvées. Il n’y aurait aucun survivant. Ce sont des bergers, gardiens de troupeaux, qui ont informé les autorités. Ils disent avoir vu l’avion tomber, déjà en feu, avant de s’écraser. Peu d’information sur les circonstances de l’accident. Pour l’instant, aucune piste n’est écartée.

■ Barkhane sur les lieux du crash

C’est un drone d’observation de l’armée de l’air française, un Reaper, qui a localisé la zone de l’épave dans la région de Gossi, au Mali près de la frontière burkinabé. Un détachement héliporté venu de Gao s’y est ensuite rendu, à 2 heures du matin (heure de Paris) et a formellement identifié l’appareil.

Un détachement terrestre de Barkhane est arrivé au petit matin pour sécuriser la zone, recueillir des éléments utiles à l’enquête ainsi que les corps des passagers. Le détachement de Gao est parti dans nuit par voie routière. Il compte une centaine de soldats et une trentaine de véhicules.

■ Réunion de crise en France

« L’appareil a été clairement identifié malgré son état désintégré », précise le communiqué de l’Elysée, qui annonce également qu’un « détachement militaire français a été envoyé sur place pour sécuriser le site et recueillir de premiers éléments d’information ». Une réunion de crise – à laquelle assisteront Manuel Valls, Laurent Fabius (ministre des Affaires étrangères), Jean-Yves Le Drian (ministre de la Défense), Bernard Cazeneuve (Intérieur) et Frédéric Cuvillier (Transports) – doit se tenir ce vendredi matin à 9 h 00 (7 h 00 TU).

« Aujourd’hui même, nous ne pouvons pas établir les causes de ce qui s’est produit », a déclaré jeudi François Hollande. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a pour sa part insisté sur le fait que l’« on ne peut pas, on ne doit exclure aucune hypothèse avant d’avoir tous les éléments ». Même si la thèse de l’accident semble actuellement celle privilégiée par Paris. Frédéric Cuvillier a notamment indiqué que les autorités françaises écartaient « depuis le début la possibilité d’un tir depuis le sol, hautement improbable, voire impossible ».

« Nous pensons que cet avion s’est abîmé pour des raisons qui tenaient aux conditions météorologiques », a déclaré ce vendredi matin Bernard Cazeneuve, le ministre français de l’Intérieur, interrogé par nos confrères de RTL. L’hypothèse météorologique est, selon lui « la plus probable ». Le secrétaire d’Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, a pour sa part estimé qu’il est « fort peu probable voire exclu qu’il y ait des survivants ».

Invité de l’édition spéciale de RFI ce vendredi matin, Jean Serrat, ancien commandant de bord et président du syndicat, confirme que l’hypothèse météorologique est une éventualité probable. « Cette saison de l’année est effectivement, du point de vue météo, la période la plus dangereuse. La température est à son maximum au sol et avec ces courants d’air chauds, de l’humidité remonte de l’Atlantique, tout le long de la Côte d’Ivoire », expose l’ancien pilote. Cette humidité, en arrivant au-dessus d’un sol très chaud forme des nuages qui peuvent monter jusqu’à 15 kilomètres d’altitude.  « D’après la photo satellite que j’ai vue, il y avait effectivement des cellules orageuses très actives entre Ouagadougou et Gao » , précise-t-il par ailleurs.

■ 51 victimes françaises parmi les 116 passagers

Parmi les 116 passagers du vol AH 2017 figuraient 51 Français, selon les informations délivrées par les autorités burkinabè. Tous en transit, ils devaient arriver dans les villes de Paris, Marseille, Lyon ou encore Toulouse. La secrétaire d’Etat aux Français de l’étranger, Fleur Pellerin, est arrivée dans la nuit dans la capitale burkinabè Ouagadougou. Elle doit rencontrer le président burkinabè Blaise Compaoré en fin de matinée.

À Marseille, où sept passagers devaient arriver après avoir transité par Alger, les familles et proches des victimes ont été prises en charge par une cellule d’aide psychologique. « Il y avait sept personnes qui étaient à bord en correspondance, et elles auraient dû arriver à 10h40 ce matin. A priori, ce sont des adultes. Ces proches se sont rendus au bureau d’information pour voir si le vol était bien arrivé et c’est comme cela que l’on a pu les identifier pour s’occuper d’eux », a expliqué à RFI Thierry Assanelli, le directeur de la police de l’air et des frontières, en charge de la coordination à l’aéroport de Marseille. 

■ Au Burkina Faso : la colère des proches des victimes

Un deuil national de quarante-huit heures a été décrété au Burkina Faso par le président Blaise Compaoré. Jérôme Bougouma, ministre burkinabè de la Sécurité, a affirmé que les autorités mettront « tout en œuvre pour faire la lumière » sur le crash. Une cellule de crise a été ouverte à l’aéroport de Ouagadougou, où les proches et familles des 28 passagers burkinabè expriment leur colère, l’un d’entre eux accuse la compagnie Air Algérie d’avoir « abandonné » les familles des victimes.

Au Mali, le président IBK est attendu sur les lieux du crash ce vendredi. Par ailleurs, en signe de solidarité le Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) qui devait commencer ce vendredi aux Comores a été reporté sine die par le président comorien suite au crash du vol AH 5017 « en signe de solidarité ». Pour rappel le président français, François Hollande avait annulé, jeudi soir, son voyage officiel prévu à la Réunion, Mayotte et aux Comores pour assister à ce rendez-vous.

■ Alger critiqué pour son silence

A Alger, le silence des autorités au cours de la journée de jeudi a été vivement critiqué. Il a fallu attendre 23 h pour que le ministre des Affaires étrangères algérien déclare : « Nous pouvons confirmer que l’avion s’est écrasé en territoire malien ».

Les autorités ont cependant précisé que des militaires algériens ont été envoyés sur place pour participer à la sécurisation du site.

■ L’avion appartenait à la compagnie Swiftair

L’avion MD-83 qui s’est écrasé dans la nord du Mali a été loué par la compagnie Air Algérie à la société espagnole Swiftair. Une compagnie créée en 1986, spécialisée dans les vols d’entreprises et la location de ses avions aux tours opérateurs et compagnies aériennes. Elle dispose d’une trentaine d’avions et emploie 400 personnes. Elle n’avait jamais connu un tel accident. L’engin avait subi une révision générale deux jours avant l’accident lors d’une escale à Marseille, selon le directeur général de l’aviation Patrick Gandil. 

■ A Beyrouth, confusion sur le nombre de victimes libanaises

Au Liban, la confusion règne sur le nombre exact de victimes libanaises du crash. Une partie des victimes possèdent en effet une double nationalité. L’ambassadeur du Liban au Sénégal a été dépêché à Bamako pour participer au suivi des opérations de recherche.


■ Les nationalités des victimes

116 passagers étaient à bord de l’avion au moment du crash. Les autorités burkinabè ont rendu publique la liste des nationalités des victimes :

  • 51 Français
  • 27 Burkinabè
  • 8 Libanais
  • 6 Espagnols
  • 6 Algériens
  • 4 Allemands
  • 2 Luxembourgeois
  • 5 Canadiens
  • 1 Camerounais
  • 1 Belge
  • 1 Egyptien
  • 1 Suisse
  • 1 Nigérien
  • 1 Malien
  • 1 Nigérian

Un numéro d’urgence a été mis en place par le ministère français des Affaires étrangères pour l’avion d’Air Algérie : +33 1 43 17 56 46

 

Source: rfi

Les FLAM ont-elles influé sur les élections en Mauritanie ?

altLa présidentielle du 21 juin a remis sur le tapis la question de la cohabitation  entre les différentes  composantes ethniques (maures, harratine, négro-africains)  en Mauritanie. Un cheval de bataille enfourché par le  Mouvement des FLAM revenu au bercail, en septembre dernier,  après un exil forcé de près de 27 ans,  pour combattre désormais à l’intérieur du pays, auprès des autres forces politiques. Les candidats Ibrahima Moctar  Sarr  de l’AJD/MR et Biram Dah Ould Abeid, président d’IRA-Mauritanie et candidat  indépendant  ont fortement mis l’accent sur  cette épineuse question que d’aucuns  continuent à nier dans ce pays. La politique de l’autruche. Ce thème abordé par les deux candidats, issus des couches considérées comme presque les seules à souffrir de la marginalisation par le Système politique en place, depuis l’indépendance de la Mauritanie, ce 28 novembre 1960 est au cœur du programme politique  porté par les Forces africaines de libération en Mauritanie (FLAM), mouvement d’obédience négro- africaine. Si  Sarr a mis l’accent sur la marginalisation des négro-mauritaniens, à travers tous les secteurs politique, économique et culturel,  Biram  y a ajouté la question de l’esclavage  dont sont victimes les Harratines. Si certains ont fustigé ces candidats pour avoir dénoncé ce qu’ils qualifient de « mal mauritanien», pour d’autres, les deux candidats  ont usé des mots justes pour fustiger les maux dont souffre la majorité de la population du pays. La présidentielle leur a servi donc  de tribune pour passer leur message à certains  mauritaniens qui ignoreraient  jusqu’aux années  de braise  qu’a connues la communauté négro mauritanienne des années 87 – 90. Un pan douloureux de l’histoire de leur pays. Tous les deux se sont engagés à changer  ou disons à « corriger  cette tendance », mais, à l’arrivée, ils n’ont pas été élus. Ils ne se faisaient pas d’illusion. Seuls les gens de couleurs ont voté pour eux ; ils ne se faisaient pas d’illusion parce que tout simplement,  les tenants du Système ont réussi, avec la complicité de certains « nègres de services » Harratine et Négro-africains à les «diaboliser », à en faire des «égorgeurs de maures blancs », d’« extrémistes ». La tache laissée par les  évènements  des années  87, de 89 et 90  demeure encore indélébile.

Facteurs d’exclusion

Les forces de libération africaine de Mauritanie  n’ont pas  profité, comme  les candidats  ci-dessus cités  de  la tribune de la présidentielle et des législatives pour  faire passer leur message. Mais, ayant opté pour le boycott, pour des raisons différentes de celles du Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), ce mouvement se réjouit  d’avoir influé, d’une certaine façon, sur  ces scrutins. L’engagement avait été pris par le vice-président des FLAM, Ibrahima Mifo Sow, venu comme éclaireur prospecter et préparer le terrain  pour le retour de la délégation présidentielle, en septembre dernier 2013.

La problématique de la cohabitation voire de l’autonomie de la partie Sud du pays a été largement développée  dans le  premier discours à la nation prononcé par le président des FLAM, M. Samba Thiam, lors du 31e anniversaire du mouvement, célébré, le 22 mars dernier. Des questions qui tiennent à cœur le mouvement négro mauritanien.

Dans ce discours, M. Samba Thiam, avait évoqué l’ensemble de ce qu’il qualifie de « facteurs d’exclusion à tous les niveaux»  venus se rajouter à celles de l’école, du tissu  économique, de l’armée et des forces de sécurité, des hautes charges de l’état etc.

Si Samba Thiam salue le combat de Mohamed Ould Abdel Aziz pour moderniser le pays, il déplore que celui-ci le fasse sans les noirs du pays. « Il se crée  de nouvelles écoles  de qualité, fermées à nos enfants : l’école de médecine, le Prytanée Militaire, l’Ecole Polytechnique, l’Ecole des Mines», explique Samba Thiam. A  ces écoles  s’ajoutent l’école de la magistrature  et celles des officiers, des écoles où sont absents les enfants négro-mauritaniens et harratines, regrette le président des FLAM. Autre facteur d’exclusion pointé du doigt par les FLAM: l’enrôlement exécuté par des commissions essentiellement mono-ethniques chargée de recenser  une population pluriethnique. Une politique fondée sur l’exclusion qui a fini d’exacerber les tensions et de frustrations. « Face à son premier ministre et ses ministres, face à ses magistrats, ses hakems et ses maires, nous nous entendons, de plus en plus  répondre : si vous ne parlez pas arabe, tant pis pour vous. Disparaissez»,  s’offusque Samba Thiam. Des agissements qui n’offusquent même pas la « gauche », regrette le président des FLAM. Y-t-il plus grand mépris pour notre identité, nous les non arabes,  s’est interrogé le dirigeant des forces de libération africaine de Mauritanie

A en croire le  président Samba Thiam, les FLAM sont revenues plus que déterminés à  œuvrer, par le dialogue et le consensus, pour le règlement pacifique de la pendante question de la cohabitation en Mauritanie, en somme la question de l’«Unité Nationale » que d’aucuns appellent  la cohésion sociale :   «nous continuons à croire à une Mauritanie de tolérance, de justice et de respect de l’autre », affirme le président des FLAM. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui, reconnaissent les organisateurs du Forum pour la démocratie et l’Unité, tenu, le 28 février, le 1er et 2 mars courant, au Palais  des Congrès. Le mouvement négro-africain  affirme, ce qui et d’ailleurs  reconnu par nombre d’organisations de défense de droits humains, notamment le rapporteur spécial des nations unis sur les formes contemporaine de l’esclavage, de racisme et de discrimination dans son  rapport 2013, qu’en Mauritanie, les  Noirs  font l’objet d’une «marginalisation » par le système en place. Une discrimination qui a atteint, on se le rappelle  son paroxysme sous  l’ère d’Ould Taya, avec les déportations et les exécutions des militaires négro africains, entre 1989 et 1991, la persistance de l’esclavage et ses séquelles dont est victime la composante Harratine.

Les FLAM dénoncent également l’impunité érigée en règle dans ce pays, depuis 1993, suite à l’adoption par l’Assemblée nationale d’une loi d’amnistie protégeant les bourreaux des militaires négro-mauritaniens en novembre 90. Plus près de nous, la répression dont ont été  victimes  les rapatriés mauritaniens du Sénégal, lors d’une marche qu’ils ont organisée, le 25 mars dernier. Une entrée à Nouakchott réprimée par les forces de l’ordre au niveau du carrefour Madrid. Et récemment, le député de l’AJD/MR, M. Thiam Ousmane a interpelé le ministre de l’intérieur pour lui demander la mise en place d’une commission d’enquête sur ce qui s’est passé ce jour-là. Le premier policier de Mauritanie a répondu, en substance que cet « incident» est derrière nous, qu’il ne fallait pas diviser  les mauritaniens, à travers cette question, que les mauritaniens n’acceptent pas d’être divisés. Une manière on ne peut plus clair de consacrer l’impunité et de botter en touche. Des faits et des actes que les FLAM entendent combattre jusqu’au bout. Et c’est ce qui lui vaut très certainement les foudres du Système et ses extrémistes parce qu’estime  Samba Thiam, « les tenants du Système ont compris que nous les avons compris!» Dès lors, s’interroge Samba Thiam, que faire pour arrêter cette descente aux enfers ?  Dire que ça suffit, refuser de plier l’échine, prendre son destin en main parce que “l’histoire n’admet pas de nation captive.”

 

Source: le calame

Un avion d’Air Algérie disparaît, au moins 50 Français à bord

alt(Reuters) – Air Algérie a perdu jeudi le contact avec son vol AH 5017, parti dans la nuit de Ouagadougou à destination d’Alger avec 110 passagers, dont au moins 50 Français, et six membres d’équipage.

La compagnie charter espagnole Swiftair a confirmé ne plus avoir de contact avec l’un de ses MD-83 affrété par Air Algérie.

Le contact a été perdu cinquante minutes après le décollage de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

Dans une note postée sur son site, Swiftair déclare que l’appareil a décollé à 01h17 locale (01h17 GMT) de Ouagadougou et qu’il était censé atterrir à Alger à 05h10 (04h10 GMT), mais n’a jamais atteint sa destination.

Le dernier contact avec l’appareil a eu lieu à 01h55 GMT, alors que l’avion survolait Gao, au Mali, a déclaré un responsable algérien.

Mais les autorités du Burkina Faso disent que le vol a été pris en charge par la tour de contrôle de Niamey, au Niger, à 01h38 (01h38 GMT) et que le dernier contact avec l’appareil a eu lieu juste après 03h30 GMT.

Au moins 50 Français figurent parmi les passagers, a précisé le représentant de la compagnie algérienne au Burkina Faso lors d’une conférence de presse à Ouagadougou.

Kara Terki a ajouté que tous les passagers étaient en transit et devaient se rendre ensuite en Europe, au Proche-Orient ou au Canada.

TEMPÊTE DE SABLE

Le pilote avait demandé à modifier sa route à 01h38 GMT en raison d’une tempête dans la région, a dit pour sa part le ministre burkinabé des Transports, Jean Bertin Ouédraogo.

A Bamako, la capitale malienne, un diplomate a déclaré que le nord du pays avait été touché par une puissante tempête de sable durant la nuit.

Deux Mirage 2000 français basés en Afrique ont été mobilisés pour mener des recherches, a-t-on appris auprès de l’état-major des armées françaises.

Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que les autorités françaises étaient “totalement mobilisées, tant à Paris au centre de crise qu’à Alger et Ouagadougou, où nos ambassades sont en contact permanent avec les autorités locales et la compagnie aérienne”.

Selon la base de données sur internet airfleets.net, Swiftair possède quatre MD-83, qui ont entre 18 et 26 ans. Les moteurs de l’appareil sont fabriqués par Pratt & Whitney, qui appartient à United Technologies.

McDonnell Douglas, qui a été racheté par Boeing BA.N, a arrêté la production de la série MD-80 en 1999.

La dernière catastrophe aérienne frappant Air Algérie remontait à 2003, lorsqu’un de ses avions s’était écrasé peu après son décollage de Tamanrasset, dans le sud de l’Algérie. L’accident avait fait 102 morts.

En février dernier, 77 personnes ont trouvé la mort quand un avion de transport militaire s’est écrasé sur une montagne dans l’est du pays.