Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: July 2014

Mauritanie- Maroc:Sidi Mohamed Ould Haidalla transféré à son arrivée vers une destination inconnue

Sidi Mohamed Ould HaidallaArrivée depuis quelque instant du vol regulier Royal Air Maroc à l’aéroport de Nouakchott et à bord de l’avion le citoyen mauritanien Sidi Mohamed Ould Haidalla, qui,  pour rappel, a passé plus de sept ans pour trafic de drogue  dans une prison marocaine.

Ayant purgé sa peine de sept ans d’emprisonnement au Maroc pour « trafic de drogue » depuis  le samedi 13 juillet courant,  Sidi Mohamed Ould Haidalla s’est vu proroger à la dernière minute,  sa détention de 12 mois de plus. Une décision prise par les autorités pénitentiaires marocaines suite au refus du prisonnier de s’acquitter d’une caution de 580 Milliards de centimes en Dirhams marocains

La Cour d’appel d’Agadir avait confirmé  en la condamnation du fils de l’ancien président mauritanien à sept ans de prison ferme. Il avait été arrêté au Maroc en juillet 2007 en possession de 18 kg de cocaïne.

On se rappelle, le mis en cause, qui devait être livré aux autorités mauritaniennes,  était recherché par Interpol pour trafic de cocaïne et pour sa relation avec la grande quantité de stupéfiants découverts en mai de la même année  près de la ville mauritanienne de Nouadhibou.

Sidi Mohamed Ould Haidalla vient  donc de purger sa peine au Maroc, les autorités de Rabat  l’ont remis à la police judiciaire de la Mauritanie qui l’avaient  accompagné jusqu’à son arrivée à Nouakchott.

A l’aéroport de Nouakchott, Sidi Mohamed Ould Haidalla a été  accueilli par une unité de la police nationale puis  transféré vers une destination inconnue, rapporte le site Tawary.

 

Source: Rapideinfo

Chérif Ousmane Madani Haïdara s’adressant aux autorités maliennes sur les pourparlers d’Alger : « Ne tombez pas dans le piège d’un statut particulier pour Kidal… »

Chérif Ousmane Madani Haïdara, le guide spirituel d’Ançar Dine« Un statut particulier» accordé à Kidal peut avoir un précédent fâcheux pour notre pays, a déclaré Chérif Ousmane Madani Haïdara. Et de préciser : » Le gouvernement doit trouver une forme de gouvernance permettant aux groupes armés de retourner dans le giron de la République ». Il prévient que « la résolution de cette crise ne peut aller sans la France « .

Les pourparlers inclusifs inter-maliens, qui ont débuté le mercredi 16 juillet dans la capitale algérienne, sont suivis de très près par l’ensemble des Maliens. Cela , en raison même de l’enjeu de cette rencontre. Ces négociations ont buté dès leur démarrage sur la mauvaise foi des séparatistes touaregs déterminés à obtenir «un statut particulier» pour Kidal (voire tout le nord) aujourd’hui livrée à des narcojihadistes depuis la déroute le 21 mai de l’armée malienne.

Joint par nos soins, le coordonnateur du groupement des leaders spirituels musulmans, l’imam Chérif Ousmane Madani Haïdara, s’est réjoui de l’ouverture de ces discussions entre les autorités de Bamako et les groupes armés du nord. Il estime que les armes n’ont jamais été définitives pour le règlement d’une crise.

Aussi, les discussions à Alger sont l’occasion inespérée, selon lui, pour que les frères maliens fument le calumet de la paix. Le guide spirituel de l’association Ançar Dine a toutefois mis en garde les autorités maliennes de ne pas céder face à la pression des groupes armés. Les émissaires du gouvernement doivent  » élargir les angles de discussion tout en restant sur leur garde « .  » Ils ne doivent pas tomber dans le piège d’un statut particulier pour Kidal encore moins l’octroi d’une autonomie pour cette région . Une telle concession peut constituer un précédent fâcheux pour l’avenir  » a-t-il déclaré.

Selon Chérif Ousmane Madani Haïdara, le gouvernement à travers ses émissaires présents à Alger, doit trouver une forme de gouvernance permettant ainsi aux groupes armés de retourner dans le giron de la République. Il a précisé que l’unité du pays doit être préservée et que les autorités doivent tenir compte des doléances qui leur seront soumises en ce qui concerne le développement des localités du nord.

 » Ce dossier est tellement complexe que le moment n’est plus à la déchirure entre les Maliens. Nous devons tous nous mettre ensemble sans considération partisane, que l’on soit de l’opposition ou de la majorité, nous devons conjuguer nos efforts afin que cette crise soit résolue  » a déclaré Chérif Ousmane Madani Haïdara.

Cependant, il s’est voulu sans équivoque :  » La gestion de la crise du nord ne peut aller sans la France. Les plus hautes autorités du pays doivent penser à associer ce pays dans leur démarche. Il serait intéressant qu’elles prennent langue avec leurs homologues français à ce sujet afin d’avoir un compromis. La France est un acteur clé de cette crise. Pour qui connait les dessous de cette crise, le simple fait de vouloir résoudre cette crise sans son apport est, un véritable leurre  » a-t-il précisé.

S’agissant du traité de coopération franco-malien signé le 16 juillet, le plus illustre des prédicateurs a salué sa signature entre nos deux pays. Cela pour diverses raisons. Cet accord, dit-il, permet à notre pays de bénéficier de l’expertise française à travers la formation de nos militaires, leur entraînement et équipement. «Je crois savoir que c’est ce dont nous avons fortement besoin pour mieux préparer notre outil de défense».

Chérif Ousmane Madani Haïdara estime qu’après l’occupation du nord par des groupes armés et l’intervention française qui a permis de libérer une bonne partie du pays, on devrait plutôt chercher à mieux nous équiper pour que pareille situation ne se reproduise plus. Cela, explique-t-il, passe par la formation et l’équipement de nos militaires.

Abdoulaye DIARRA

 

Source: http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/

1Milliard de nos sous pour son investiture et Mbout doit encore attendre.

mediaAu moment où les populations de Mbout ,situé  dans le Gorgol au sud de la Mauritanie ,se noient et cherchent désespérément des moyens de survie et de sauvetage de leurs logis complètement   dévastés par les eaux, notre président  se prépare sans scrupule et sans beaucoup de mesure et de gêne à encore ,dilapider les caisses de la banque centrale de Mauritanie pour son investiture le 02 Aout prochain à Nouakchott. Pour mieux vendre son élection truquée et tronquée  dans les conditions que tout le monde connait .

Le général Mohamed Ould Abdel Aziz  par ces invitations et ces dépenses faramineuses  veut  soigner son image et obtenir auprès de ces pairs ,un certificat de respectabilité qu’il peine à avoir  dans son pays et dans le monde du fait des  carences, des violations des droits de l’homme et de la politique de l’autruche  et des dégradations des conditions de vie de son peuple ,souvent indexé par la communauté internationale ,parmi les plus pauvres au monde.

Notre général en panne d’idées, ne voit comme solution que d’offrir du luxe, de faire évader quelques chefs d’états et d’ailleurs la liste se comptera au bout d’une main, l’écrasante majorité,ceux du monde Arabe et  ceux du sérail de la vraie démocratie bouderont cette cérémonie d’investiture ou de coup d’état professionnel comme il sait le faire pour ne pas citer  son passé ,2005, 2007 et  récemment  2014 se faisant appeler  désormais Poutine. Beaucoup de pays respectueux de la démocratie banaliseront cette cérémonie ,en y envoyant des représentants au niveau ministériel, ec qui équivaut à un beau signal de boycott au Poutine Mauritanien.  Comment comprendre encore une fois que ce président laisse son peuple dans la noyade à Mbout, pour dépenser 1 milliard de nos sous pour son investiture ? Le contribuable Mauritanien, l’innocent, l’exploité, l’ignorant, le résigné et l’intellectuel à la recherche d’un emploi, le cadre aux aguets d’un poste tous floués, tous regardent faire ,incapables de piper un seul mot, ni même organiser des marches populaires pour attirer l’attention de nos hôtes du 02 Août 2014  en leur disant nous ne sommes pas d’accord de la gestion de ce pays et que l’usurpateur gère nos sous comme une boutique familiale.

Nous sommes tous coupables encore regardons le  faire ,tranquillement et continuons de pleurer le sort de nos compatriotes Mboutois ,alors que les moyens sont dilapidés par ce genre de cérémonies avec des factures astronomiques au profit des proches et amis,un très beau moyen de blanchiment d’argent par nos gabegistes avérés 

L’histoire des fausses factures du bigmaillon en France, ayant fait éclabousser le parti de Nicolas Sarkozy en France est le bel exemple de la Mauritanie.Celui du fils de Abdoulaye Wade au Sénégal est encore dans tous les esprits dans la sous région. Faut -il les laisser faire sans démanger des comptes ? A quoi  servent nos opposants et les parlementaires de l’opposition timide.

L’occasion est encore donnée à quelques-uns de s’enrichir sur le dos de nos maigres ressources sous l’empreinte d’une investiture déjà effectuée depuis son coup d’état du 06 Aout 2007, il s’est déjà investi et s’est autoproclamé président des pauvres.

Nous n’aurons que nos  yeux pour pleurer, encore cinq ans d’Aziz, retroussons nos manches  pour survivre, en tout état de cause pour lui et ses proches le pain est bien beurré.

Sidi Ould Baye 

Patriote incontestable.

 

Source: rapideinfo

Gambie: les vingt ans au pouvoir du «fou de Kanilaï»

Cela fait vingt ans, ce mardi, que Yahya Jammeh est au pouvoir en Gambie. Vingt ans qu’il règne d’une main de fer sur cette ancienne colonie britannique, enclavée à l’intérieur du Sénégal. Comme chaque année le 22 juillet, le chef d’Etat célèbre la « Journée de la liberté » à Banjul ; mais pour les défenseurs des droits de l’homme, c’est plutôt une journée de deuil des libertés qu’il faudrait commémorer.

 

« Et dire que quand il a pris le pouvoir, on a tous applaudi… » Cette phrase est celle d’un journaliste sénégalais qui se souvient du vent d’espoir qui souffle sur la Gambie quand, le 22 juillet 1994, le lieutenant Yahya Jammeh renverse Dawda Jawara, qui dirigeait le pays depuis l’indépendance. Yahya Jammeh n’a que 29 ans. Il promet la fin de la corruption, du népotisme, de la pauvreté.

 

Vingt ans plus tard, le bilan est pourtant bien sombre : traqués par les services secrets, opposants et journalistes disparaissent, croupissent dans les geôles de la sinistre prison de Miles 2, ou sont contraints à l’exil. Malgré les protestations des organisations internationales de défense des droits de l’homme, Yahya Jammeh poursuit son chemin, boubou blanc, chapelet et sceptre à la main. « Le fou de Kanilaï », comme on le surnomme en Gambie, prétend pouvoir guérir le sida, la stérilité ou l’épilepsie à l’aide de plantes traditionnelles et d’incantations mystiques. Il promet la mort aux homosexuels.

 

« Yahya Jammeh est délirant, imprévisible et brutal », explique un ancien ministre contraint à l’exil. « Chaque année qui passe, la liste des victimes s’allonge », regrette François Patuel, de l’ONG Amnesty International, qui demande à la communauté internationale de ne plus détourner les yeux.

 

Torture dans les prisons de Banjul

 

Amadou Scattred Janneh est l’une de ces victimes. L’homme fut « quinze mois ministre de la Communication [de 2004 à 2005], puis quinze mois prisonnier politique », avant d’être expulsé aux Etats-Unis, où il vit toujours. Il se souvient de son passage en prison. « C’était au temps des printemps arabes. Nous aussi, en Gambie, nous voulions faire quelque chose. Avec mon mouvement, la Coalition pour le changement en Gambie, on a imprimé des t-shirts : devant, “Fin de la dictature en Gambie”, et dans le dos : “Liberté”. On a été arrêtés et jetés en prison. »

 

La prison, où il a été épargné, au contraire de ses co-détenus : « Si j’ai subi des mauvais traitements ? Moi, j’ai la chance d’être moitié Gambien, moitié Américain, donc je n’ai jamais été torturé. Mais j’ai vu beaucoup de prisonniers qui ont été torturés : des ongles de pieds arrachés, des chocs électriques, des gens battus. »

 

Trop pauvre pour intéresser les grandes puissances ?

 

Comment un tel régime a-t-il pu se maintenir depuis vingt ans ? Baba Leigh est imam et défenseur des droits de l’homme. Enlevé et torturé par les forces de sécurité gambiennes, lui aussi vit désormais en exil aux Etats-Unis. Pour lui, cette longévité s’explique par l’absence d’intérêt de la communauté internationale pour un petit pays sans ressources naturelles : « Yahya Jammeh enlève, viole, tue et massacre son peuple. Mais il réussit à se maintenir parce que la Gambie est une nation très pauvre. La communauté internationale reste silencieuse, tout simplement parce qu’elle n’a aucun intérêt en Gambie : le pays n’a pas de pétrole, pas d’or, pas de café, donc ce qui s’y passe ne l’intéresse pas. »

 

Trop pauvre pour intéresser : l’analyse est partagée par Amadou Scattred Janneh. « C’est vrai que la Gambie est un petit pays, n’a pas de ressources naturelles, note l’ancien ministre. Mais il faut que la communauté internationale se tourne vers nous et se mobilise pour nous aider. Nous lui demandons de prendre des sanctions ciblées : geler les avoirs des dignitaires, les empêcher de voyager. C’est une question de devoir moral pour l’Occident de mettre fin à cette répression. »

 

Autre raison du maintien au pouvoir du chef de l’Etat gambien : sa capacité à diviser. « Il dirige en divisant les gens, analyse Baba Leigh. Il utilise l’ethnie pour pratiquer la ségrégation. » Le chef de l’Etat a, en particulier, réussi à empêcher les acteurs non gouvernementaux de s’organiser et de voir leur message relayé : « Beaucoup d’actions ont été menées, mais il n’y a pas de résultats, car la société civile n’est pas organisée. Il faudrait une société civile forte, appuyée par les médias, détaille Madoune Seck, chargé de programme dans une organisation gambienne de défense des droits de l’homme. Or Jammeh a bien compris cela, et il a cassé les médias : aujourd’hui, il n’y a pas de médias privés en Gambie. »

 

« Si la peur disparaît, les choses vont changer »

 

Dans ces conditions, quel avenir pour les Gambiens ? Si l’imam est plutôt pessimiste sur l’hypothèse d’un changement dans le pays, l’ancien ministre de la communication exilé aux Etats-Unis, lui, veut y croire : « Nous ne sommes pas désespérés : après tout, pour Kadhafi, ça a bien mis vingt ans. Un jour, les choses vont changer en Gambie. Les Gambiens n’en peuvent plus. Les gens ont de moins en moins peur ; or, c’est la peur qui est le fondement du système. Si la peur disparaît, le régime disparaîtra. »

 

Source: seneweb

Ely Ould Mohamed Vall, ancien président : «Les dernières élections sont les moins populaires et les moins crédibles de l’histoire du pays »

Ely Ould Mohamed Vall, ancien président : «Les dernières élections sont les moins populaires....L’ancien président de la période militaire transitoire (2005-2007), le colonel Ely Ould Mohamed Vall a estimé que «les dernières élections présidentielles sont les moins populaires et les moins crédibles de l’histoire du pays» constate « mauriweb.info » dans une déclaration en arabe relayée par les médias nationaux.

L’ancien président qui persiste à qualifier le coup d’Etat qui a renversé l’ancien président démocratiquement élu, Sidi Ould Cheikh Abdellahi comme « une rébellion» personnelle du président Aziz accuse ce dernier de tenir en otage le pays. L’ancien président Ely Ould Mohamed Vall, qui fut à la tête du Comité militaire pour la Justice et la Démocratie (CMJD,  avant de rendre le Pouvoir politique aux civils par l’organisation d’une élection présidentielle libre, à l’issue de la période de transition (2005-2007), accuse aussi le président Aziz d’un «échec cuisant dans la gestion des affaires de l’Etat et de son incapacité de régler le moindre de ses problèmes ».

Nous vous proposons un compte-rendu  traduit de cette déclaration.

Pour l’ancien chef de l’Etat la dernière élection présidentielle n’est qu’une fuite en avant du régime en place pour camoufler le peu d’engouement des mauritaniens pour l’élection d’un régime accusé d’avoir enfoncé le pays dans « une situation de plus en plus catastrophique».

Evoquant la situation économique, l’ancien président Ely Ould Mohamed Vall a regretté que les hausses des prix des exportations minières sur les marchés internationaux ainsi que les hausses vertigineuses d’impôts excessifs n’ont fait qu’aggraver la promiscuité du pouvoir d’achat des mauritaniens et précipiter le déclin des termes de l’échange de la monnaie nationale. L’ancien président Ely Ould Mohamed Vall révèle, par ailleurs, que contrairement aux chiffres présentés par l’actuel régime en place, le chômage frappe de plein fouet la population active du pays. Il indique que ce taux est de l’ordre de 30%  précisant que le mauritanien se rend compte aujourd’hui des chiffres fantaisistes présentés par le Pouvoir. A propos de la bonne gouvernance et de la transparence économique, l’ancien président précise que les rapports mondiaux attestent du recul du rang de la Mauritanie qui fait désormais des 25 pays les plus pauvres dans le monde. S’agissant de la lutte contre la gabegie, l’ancien président souligne également que la Mauritanie sous l’ère de l’actuel régime a reculé pour occuper le 143ème rang mondial alors qu’elle occupe aussi le 119ème rang sur le registre de la transparence.

L’ancien président dit regretter que l’impact d’une telle situation aura des conséquences sur les futures générations qui en payeront la facture précisant que l’endettement enregistré a atteint un niveau record de 105% du PIB. Une situation élevée si l’on prend en compte sur la remise d’une grande partie de la dette en 2005 écrit l’ancien président Ely Ould Mohamed Vall.

Au plan social, la Mauritanie vit une situation inspirée par l’ « après moi, le déluge » croit savoir l’ancien président Ely Ould Mohamed Vall et dont les premières conséquences se font sentir –selon lui- sur « L’Unité nationale et la cohésion sociale», les deux principaux piliers de la paix et de la stabilité, en favorisant les appels racistes et en y restant indifférent ». L’ancien président indexe également le retour fort au tribalisme par l’usage du bâton et de la carotte. Un climat qui a favorisé l’éclosion d’appels régionalistes et groupusculaires aux dépens de la crédibilité de l’Etat, estime encore l’ancien président de la période militaire transitoire ajoutant que la flambée des prix a transformé la vie des citoyens en un enfer invivable alors que la famine menace plusieurs régions du pays comme en attesteraient les alertes des partenaires au développement du pays pour la mobilisation de 180 millions de dollars américains afin de financer des programmes d’urgence pour faire face à une éventuelle catastrophe humaine. L’ancien président annonce que le spectre de la famine guette déjà outre le triangle de pauvreté, un grand nombre de villages à la frontière dans les deux hodhs, l’Assaba, sans la moindre intervention des structures étatiques qui tentent de voiler la réalité au lieu d’intervenir pour en juguler l’impact indiquant que la situation vécue présentement à M’Bout est la meilleure preuve du peu d’intérêt que le régime porte aux citoyens.

Sur le plan sécuritaire, l’ancien président indique que la situation n’a jamais atteint un tel degré de gravité depuis que la « tête du régime actuel a pris s’en est saisie pour préparer le putsch contre la légalité» dans le pays. L’ancien président accuse notamment le président Aziz d’avoir « écarté la crème du commandement militaire et sécuritaire». Une action qui, selon l’ancien président, a eu pour «conséquence claire une insécurité sans précédent non seulement pour la Mauritanie mais aussi  pour certains pays limitrophes. Cette situation dont ont profité les terroristes mettant à exécution et pour la première fois dans l’histoire du pays leurs frappes au cœur même de la capitale. Ensuite, souligne l’ancien président, « il y eut l’affaire des touristes français à Aleg,  le meurtre d’un citoyen américain au Ksar, la tentative d’exploser l’ambassade de France, le rapt des humanitaires espagnols,  l’attaque contre la garnison de Néma, le kidnapping d’un gendarme à Adel Baghrou, puis la disparition mystérieuse d’un gendarme dans des conditions encore obscures ». Tout cela trahit la promiscuité du système sécuritaire dans le pays et dénote de l’échec du régime à assurer la sécurité de ses citoyens et de ses hôtes, précise l’ancien chef de l’Etat précisant qu’une telle a contribué a donné une mauvaise image du pays à l’extérieur et expliquerait aujourd’hui que 80% du territoire national soit classée zone rouge alors que les principaux pays occidentaux déconseillent à leurs ressortissants de s’y rendre ce qui aurait anéanti les rendements du secteur touristique dans ces zones.

S’agissant des opérations anti-terroristes menées, accuse l’ancien chef de l’Etat, par « la tête du régime qui a tenu à les gérer en personne» écartant un commandement sur place, plus aguerri et plus expérimenté, ont eu un résultat catastrophique notamment à Tourine et Hassi Sidi où 12 officiers et soldats mauritaniens ont trouvé la mort dans la première avant que leur nombre ne s’élève à 19 dans la dernière attaque de Hassi Sidi. Ely Ould Mohamed Vall évoque également la prise de matériel par les terroristes sur le champ de bataille. «L’ennemi n’a déploré aucune perte pendant ces attaques » fait remarquer Ould Mohamed Vall. «N’eut été l’intervention française et international au Mali, la Mauritanie aurait face à des menaces sérieuses en raison de son incapacité de faire front à des menaces terroristes » estime l’ancien président.

Au plan sécuritaire intérieur, l’ancien président estime que le crime a atteint des records jamais égalés. Pour l’ancien président, la prolifération du crime a concerné les crimes de meurtre, le viol, le suicide, le braquage, avec l’absence totale de l’appareil sécuritaire et le renvoi des responsabilités entre ses différents segments dont les prérogatives avaient été soit détournées, soit annihilées, soit parce qu’ils ont été écartés pour des raisons inexpliquées. L’insécurité a été telle dans certaines moughataa de Nouakchott que des citoyens ont décidé eux-mêmes, une première dans l’histoire du pays, de la prendre en charge en organisant des rondes nocturnes pour se protéger.  

Sur le plan politique enfin, l’ancien président souligne que le pays est pris en otage depuis 2008 suite à une rébellion personnelle qui gère le pays à sa guise et ce qui aurait avorté le projet démocratique et écartés les hommes politiques dans le pays. Il indique que le « putschiste rebelle » a échoué durant le précédent mandat dans l’organisation d’élections consensuelles ce qui de son avis a suscité une crise politique à l’origine de la perte par le Parlement de ses prérogatives légales avant de décider unilatéralement d’organiser, après deux ans, des élections locales et législatives. Des élections qui furent boycottées par la majeure partie des partis d’Opposition et qui aurait pour conséquence la mise en place d’une Assemblée nationale qui n’exprime point l’équilibre politique car n’étant pas représentative de la pluralité politique dans le pays et ce au moment où la seconde chambre du parlement (Le Sénat) est resté hors la loi jusqu’à nouvel ordre. S’agissant de la parodie électorale servant à réinstaller « la tête » du régime, elle constitue un « grand désespoir et ramène le pays en arrière », indique l’ex-président Ould Mohamed Vall qui souligne que la moitié des mauritaniens l’ont rejetée en refusant de s’inscrire sur les listes électorales alors que ceux qui se sont inscrits l’ont majoritairement boycottée. Ce qui en fait, «Les dernières élections sont les moins populaires et les moins crédibles de l’histoire du pays » clame l’ancien chef de l’Etat. « Une réalité dont semble prendre conscience l’actuel régime qui tente aujourd’hui de recouvrer une légitimité et une reconnaissance à l’extérieur après l’avoir perdue à l’intérieur (…) profitant de sa présidence tournante de l’Union africaine ». « Une malchance  pour le pays et le Continent africain » pour la coincidence de la présidence tournante de l’Ua avec sa présence au Pouvoir dans le pays» estime Ould Mohamed Vall. Pour arriver à cette fin, l’homme au Pouvoir a dépêché ses ministres et expédiés des missives pour convaincre certains dirigeants à assister à son investiture faire car n’ayant aucune légitimité parmi les mauritaniens estime l’ancien président du CMJD qui souligne la désaffection du Peuple mauritanien pour un régime assis sur le leurre de ses concitoyens et indifférence à ses choix par la manipulation de sa volonté».

 L’ancien président en appelle enfin à tous les mauritaniens à adopter l’attitude nécessaire pour se départir « des pratiques perpétrées par ce régime contre le Pays et ses citoyens »

 

Source: mauriweb