Monthly Archives: August 2011
Décès de Abdoul Aziz Sal: Mes remerciements par Ibraahiima Abuu Sal
Jam waali, jam weeti, jam nyalli, jam hiiri
Je réitère mes remerciements à toutes et à tous pour cette sympathie exprimée au travers des visites, des appels téléphoniques et des réseaux d’Internet aux parentèles SAL, SAAKO, BAH, WAN, KAN, BANNOOR, SIH, TUURE, TAAL, BARO, JALLO, WOON, SUMAARE, JEŋ, suite au décès de mon frère aîné Abdul Ajiiju SAL dit Ceerno Hajjata SAL.
Je vous prie de noter ces trois rectifications par rapport à des écrits sur Internet :
I/ La date de décès :
Il est décédé le jeudi 11 août dernier à 4h 10 mn du matin et non un vendredi
II/ Ses origines
Abdul Ajiiju SAL naquit, certes, à MBuun (Mardi 1er janvier 1924), mais il est de Haayre MBaara / Kasga (Laaw/Fuuta Tooro) du côté paternel et de Sinyncu Daŋɗe /oggee (/Halaye/Fuuta Tooro) et de Fimmbo (Damŋnga/Fuuta Tooro) du côté maternel.
A sa naissance, notre père Jakariyaaw Sammba SAL (1887- 21 décembre 1951) travaillait en tant qu’infirmier de l’administration coloniale à MBuun (1919- 1931). Il fut affecté ensuite successivement à Atar (1931-1933) et à Rooso –Mauritanie (1933-1947). Il prit sa retraite en avril 1947 et rentra chez lui à Haayre MBaara où il décéda le vendredi 21 décembre 1951.
Malgré tout, MBuun représente pour notre branche de la parentèle SAL/SAAKO descendant de Jakariyaaw Sammba Jaara SAL (Jakariyaaw Sala Daado SAL/1887- vendredi 22 décembre 1951) et de Kajjata Abdullaay Muttaar SAAKO (Kajjata Pennda Sammba Joom BAH/1904-3 dimanche, 30 janvier 1994) un double symbole très important
a– Leurs quatre premiers enfants : Abdul Ajiiju SAL (Mardi, le 1er janvier 1924/jeudi, le 11 août 2011), Haaruuna SAL (Mardi, le 22 juin 1926), Idiriisa SAL (Vendredi, le 15 février 1929- décédé et enterré le jeudi 3 décembre 1931 à MBuun) et Aysettu SAL (Samedi, le 13 juin 1931-décédée le jeudi, 13 septembre 1934 à Rooso- Mauritanie) sont nés dans cette localité.
Le Dr Umar BAH m’avait dit qu’il avait retrouvé sa tombe grâce un document d’archives qu’il avait trouvé dans les années 50 à MBuun. J’y suis allé en avril 1980, mais je n’ai pu retrouver ni les archives ni la tombe
b– Un lieu de croisement de la fusion sociale des parentèles Saako Besmooro (Halaye) et Sammba Joom BAH (Damnga) d’une part avec la parentèle Jaagaraf MBaara (Salsale) de l’autre. Un croisement social d’où nous sommes issus. Elles se sont rencontrées à MBuun
MBuun fut un véritable lieu de rencontres entre plusieurs parentèles qui se sont enrichi les unes des autres, et qui laissent aujourd’hui de grandes branches familiales.
La ville de Rooso, aussi, occupe une place symbolique pour notre parentèle. Une ville où elle vécut de 1933 à 1947.
– Aysettu SAL née le samedi 13 juin 1931 décéda le jeudi 13 septembre 1934 à Rooso- Mauritanie) où elle a été enterrée. ,
– Saalif SAL né à Paate-Galo le jeudi 18 janvier 1934 décéda le mercredi 20 novembre 1935 à Rooso Mauritanie où il a été enterré.
– Mammadu SAL né le mardi 7 juillet 1936 à Rooso Mauritanie décéda le jeudi 2 mars 1939 dans cette localité où il a été enterré.
– Jibiriiru SAL (Le Commissaire principal à la retraite) est né le dimanche 23 avril 1939 à Rosso Mauritanie
– Umar SAL né en 1942 à Rooso Mauritanie décéda en 1944 dans cette localité où il a été enterré.
– Haajiratu SAL né le mardi 25 juillet 1944 à Rooso est décédée le mardi 4 décembre 1962 à oggee où elle a été enterrée
Lorsqu’il prit donc sa retraite, comme je l’ai écrit plus haut, notre père rentra s’installer chez lui à Haayre MBaara/Kasga.
-Ibiraahiima Abuu SAL dit Abuu Keccel (moi-même) est né à Haayre MBaara le vendredi 19 juin 1948.
-Muusa SAL (le kodda = benjamin) est né aussi à Haayre MBaara le vendredi 10 novembre 1950.
III/ Présidence de l’assemblée nationale sous le régime de Mokhtar Ould DADDAH
– Abdul Ajiiju SAL ne fut pas le premier, mais le dernier président de l’assemblée nationale sous le régime de Mokhtar Ould DADDAH. Son mandat s’est étendu du vendredi 14 novembre 1975 au dimanche 09 juillet 1978, la veille du premier coup d’Etat militaire en Mauritanie survenu le lundi 10 juillet 1978.
– Le premier président de l’assemblée nationale de Mauritanie fut Sidi-el-Mokhtar NJAAY (vendredi 13 septembre 1916 – samedi 25 janvier 1997) qui exerça cette fonction de novembre 1960 à mars 1961.
On njaaraama. (Merci)
Jam e cellal (paix et santé)
Ibiraahiima Abuu SAL
Libération des activistes de l’IRA:Des points engrangés
Le président de l’IRA a annoncé, lundi (22 Août) la poursuite de la lutte entreprise par son mouvement pour venir à bout du système esclavagiste. Birame Ould Abeïd Ould Dah s’exprimait devant des centaines de ses sympathisants rassemblés spontanément devant la nouvelle maison des jeunes, suite à l’acquittement de huit de ses militants et la condamnation de Boulkhier Ould Cheikh Dieng à trois mois de prison pour avoir « Belkheir a été reconnu coupable de « coups contre un agent de la force public dans l’exercice de ses fonctions ».Une assertion démentie par l’IRA et imputée au commando dirigé par Mahmoudi Ould Saïbott. Selon Biram, le « martyr » est emprisonné sur une décision prise par le président Ould Abdel Aziz. Le président d’IRA a par ailleurs évoqué le cas de Aicha Mint Saibott, la présumée esclavagiste qui selon lui traitait la petite Aichatta Mint Hamady qu’elle a caché quelque part. « Ce jugement a démenti et dénudé les mensonges du général Ould Abdel Aziz, le garant de l’esclavagisme et le défenseur des esclavagistes en Mauritanie, martèle Birame Ould Dah Ould Abeid.Ce jugement prouve aux yeux de Birame que la légalité de son organisation ainsi que le caractère pacifique de sa lutte. Ce jugement, ajoute- t-il, nous renforce dans notre combat face à un système barbare. Birame s’est félicité de l’aboutissement des pressions extérieures contre le régime de Ould Abdel Aziz qui a ainsi lâché du lest. « Nous lançons un appel à tous les partis politiques, à toutes les organisations de la société civile qui avaient lutté contre l’ex-chef d’Etat Mâaouiya Ould Sid’Ahmed Taya qui avait nié l’esclavage et emprisonnait les militants antiesclavagistes de se joindre à nous. Mohamed Ould Abdel Aziz est pire que Mâaouiya Ould Sid’Ahmed Taya. Nous leur lançons un appel à rompre les relations avec lui, de le mettre au banc des accusés comme ils l’avaient fait avec Mâaouiya Ould Sid’Ahmed Taya. Nous leur disons que c’est le même danger, que c’est les deux facettes d’une même monnaie. Nous les appelons à se ressaisir, à reprendre la lutte », a-t-il souligné. Il a rendu hommage aux combattants de l’IRA qui n’ont pas, dit_il failli, en dépit des mauvais traitements dont ils ont été victimes, lors de leur séjour carcéral ainsi que face aux velléités répressives et racistes du gouvernement mauritanien. Biram a indiqué que la lutte continuera jusqu’à l’éradication totale de toutes les formes de l’esclavage en Mauritanie. De leur coté, les huit activistes de l’IRA que la justice vient de libérer, ont tenu à dire qu’ils ne baisseront pas les bras et ils feront de l’abolition de l’esclavage une affaire de vie. L’IRA engrange ainsi des points précieux face à un régime connu pour son entêtement. La Cour Correctionnelle n’a pas suivi le parquet général dans son réquisitoire demandant trois ans de prison ferme à l’encontre de Dieng et de deux ans pour les huit autres. Les neuf membres de l’intiative abolitionniste « Ira-Mauritanie » étaient jugés depuis le 17 août pour « appartenance à une organisation non reconnue, rassemblement interdit et rébellion ». Les 9 membres de l’IRA avaient été arrêtés le 5 août alors qu’ils participaient à un sit-in devant le commissariat de police des mineurs, pour dénoncer un cas présumé d’esclavage et la remise en liberté d’une femme qu’ils avaient accusée de « pratique avérée d’esclavage sur une mineure ». L’Initiative de résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA) va interjeter appel pour sa libération».
THIAM-LE CALAME
Acquittement de huit militants de l’IRA, trois mois contre Dieng
La Cour Correctionnelle du Tribunal de Nouakchott vient de procéder à l’instant, ce lundi 22 août à l’acquittement des huit militants de l’IRA, jugés, depuis la semaine dernière pour « avoir agressé des policiers et appartenu à une organisation non reconnue par l’Etat ainsi que pour rébellion.Le neuvième Boukhary Cheikh Dieng a été condamné à trois mois de prison ferme. Présentement, les militants de l’IRA tiennent une marche qui culminera à la maison des jeunes par la tenue d’un point de presse.
Les neuf membres de l’intiative abolitionniste « Ira-Mauritanie » étaient jugés depuis le 17 août pour « appartenance à une organisation non reconnue, rassemblement interdit et rébellion ».Le parquet avait requis contre eux trois ans de prison ferme.
Les 9 membres de l’IRA avaient été arrêtés le 5 août alors qu’ils participaient à un sit-in devant le commissariat de police des mineurs, pour dénoncer un cas présumé d’esclavage et la remise en liberté d’une femme qu’ils avaient accusée de « pratique avérée d’esclavage sur une mineure ».
Source: Le Calame et ANI
Birame Ould Dah humilie le Ministre des Affaires Islamiques à l’ambassade des USA
Le président de l’IRA Biram Ould Dah Ould Abeidi s’est farouchement opposé, jeudi soir, à la prière du ministre des affaires islamiques comme imam des croyants invités à un Ftour dans les locaux de l’ambassade américaine, rapporte le site Alakhbar. Accusant le ministre Ahmed Ould Ninni de « justifier l’esclavage », Ould Abeidi et plusieurs militants abolitionnistes ont refusé de prier derrière lui. C’est ainsi qu’ils ont prié à part derrière Biram, ajoute le site.
Le site Alakhbar poursuit en indiquant que le ministre des affaires islamiques Ahmed Ould Ninni a dirigé, pour sa part, la prière devant un groupe de l’assistance composé de ministres et personnalités officielles.
Les américaines, quant à eux, sont restées dans l’embarras observant la scène qui reflète, selon les observateurs, le caractère profond des divergences qui entourent le phénomène de l’esclavage en Mauritanie, a conclut le site Alakhbar.
SERIAL DÉNI! Par Bocar Daha KANE
A l’aide d’un prétexte fallacieux, on veut m’enlever ce que j’ai de plus cher en moi, ma nationalité. Comme si le mépris, la déportation, les massacres à caractère ethnique dont j’ai été victime ne suffisaient pas. Depuis ma naissance, je n’ai jamais un seul instant, cessé de prouver qui je suis. Chaque jour qui passe, mort à l’âme je subi des vexations et autres contraintes me signifiant que je ne suis pas le bienvenue chez moi. Au premier chef, je suis coupable ! Coupable, puisque je suis né ailleurs ; coupable puisque je ne connais pas le nom de l’Emir d’Adrar ; coupable puisque j’ai été déporté, et que j’ai pu me reconstruire socialement ailleurs ; coupable puisque l’idylle de mes aïeuls a vu le jour ailleurs, alors que la Mauritanie n’existait pas. On me dit « étranger », puisque ailleurs, j’ai « osé » manifester devant mon ambassade. J’ai du mal à croire en ce prétexte ! Hier, un incident entre agriculteurs et éleveurs a entrainé des massacres et une rupture de relations diplomatiques avec mon voisin. Aujourd’hui, « des étrangers » s’attaquent à ma représentation diplomatique, aucun signe de mécontentement, de désapprobation des autorités publiques, auprès de « ces français » !
Hier, des individus pénètrent dans cette même chancellerie, ôte le portrait de celui qui se dit président pour le substituer par son prédécesseur, aucun souci ! C’était l’œuvre des jeunes égarés, mais mauritaniens quand même.
Alors, dites moi qui est « étranger » et à quel moment, le sommes-nous ?
Qu’est-ce qu’il est devenu, l’appel de «l’illustre » père de la « nation » : Si le Sahara, si le sahel si le fleuve, si le Chergh et la Guelba représentent des entités vivantes avec des vocations particulières, nous placerons au dessus d’elles une ENTITÉ qui les résume toutes : la MAURITANIE » ?
Y a-t-il cru ? N’est-ce pas lui qui a perfidement abandonné cette idée d’un exécutif bicéphale sous prétexte que les nègres ne s’entendent pas pour choisir un des leurs, alors que la désignation devait être soumise aux votes ? Le fameux concept de « revalorisation de l’homme mauritanien » sous prétexte de se libérer de l’influence néo-coloniale et de lutter contre le tribalisme à tout simplement permis de valoriser un mauritanien au détriment d’un autre. L’arabisation comme « arme politique » à commencé dès 1960. Nous ne détestons pas cette langue, et nous ne sommes pas des inconditionnels du français. Le nègre refuse tout simplement l’utilisation de cette langue à des fins politiciennes. Non ! Cher Président ! Votre « faisons ensemble la Nation mauritanienne » n’a pas d’écho car vous n’y avez pas cru, et vos successeurs y ont encore moins cru. Nous ne crions pas au complot tout azimut, nous ne faisons que constater la négation de notre mauritananité, nous rendant apatrides et en même temps hypothéquant les chances de faire de la Mauritanie, « une NATION qui nait ».
La sortie récente de l’usurpateur a le mérite de lever tout équivoque à ceux qui croyaient en sa bonne volonté. « Le passif humanitaire » est définitivement réglé, il n’y a point d’esclavage en Mauritanie, la campagne « d’enrôlement » continuera, seuls les « non-mauritaniens » contestent….
Est-il nécessaire de rappeler ce qui se dit gentiment « passif humanitaire » est encore l’un des obstacles majeurs pour faire du « cherg » du « guelb » du « sahel » et du « sahara », une seule entité ? Cette épuration ethnique qui ne dit pas son nom ne connait toujours pas de dénouement. La prière fantaisiste, les « indemnisations » indécentes ne changerons en rien notre détermination de demander et exiger justice pour Anne Dahirou, Djigo Tapsirou, Téne Youssouf, Bâ, Sy, Sarr, Capitaine Lôm, soldat Dia…Nous demandons la vérité sur ses fosses commune de Sorry malé. Tant que nos compatriotes anciennement déportés et « réfugiés » aujourd’hui chez eux, ne retrouvent pas des conditions de vie décente, nous crierons toujours. Tant que nos frères continuent de languir dans une misère au Sénégal et au Mali, vous nous entendrez toujours. Tant que vos subordonnées continueront le déni de cette épuration ethnique, de cette nouvelle « épuration identitaire », nous ne construirons aucune Mauritanie avec vous. Vous pouvez faire du 28novembre une journée de deuil, vous pouvez donner à chacun de nos morts une rue, tant que les coupables connus de tous et qui se dandinent sans aucune peur, sans aucun regret, dans les villes et villages des défunts martyrs, ne répondent pas de leurs actes, nous ne ferons pas ensemble la Mauritanie.
Camarades de partout, l’heure est grave ! Ils veulent faire de nous actuellement des êtres sans patrie. Ils nous ont ôté nos fils et nos pères, ils nous ont confisqué nos terres, terres de nos ancêtres, ils veulent maintenant appliquer « la solution finale » : faire de nous des êtres sans patrie. Ils toléreront notre présence mais nous n’aurons plus accès à l’administration puisque n’étant pas « enrôlés », nous n’auront aucun droit puisque ne sommes détenteurs d’aucun « papier ». Nous seront juste des âmes errantes prisonnières chez nous. Ils nous proposent le supplice de l’inhumanité : ne pas exister !
Est-il nécessaire de préciser camarades beydane que ce « ils », n’est pas une indexation de la communauté. Ce « ils », s’adresse aux acolytes de ce système raciste et xénophobe. Alors les nouveaux progressistes épargnez nous le classique « lutter contre les extrémistes de tout bords ». Il n’y a qu’un seul extrémiste qui sévit encore en Mauritanie. Nous n’avons jamais prôné « l’exclusivité » négro-mauritanienne ou négro-africaine de la Mauritanie, contrairement aux propos et aux écrits de certains leaders du panarabisme, acteurs de ce système. Nous n’avons jamais agi dans le sens d’une élimination physique des Beydan, comme l’avait méticuleusement fait Taya et ses sbires. Nous n’avons jamais exigé la connaissance de l’Histoire du Fouta pour être « enrôlé », comme « les soldats enrôleurs » le font en humiliant nos patriarches. Le racisme n’est que d’un seul côté, ni beydan, ni négro-africain, il est du système.
Cependant nous ne pourrons pas faire front ensemble, si l’objectif de certains est pour x raisons la simple chute de Ould Abdel Aziz, comme les opposants hier de Taya qui se plaisent aujourd’hui sous le règne de son bourreau. Nous ne tendons la main qu’à ceux qui luttent contre le système dans toute sa globalité à savoir la marginalisation des négro-africains et l’encouragement des pratiques néfastes de l’esclavage. Cette campagne « d’enrôlement » et l’arrestation des abolitionnistes, sont l’illustration claire des intentions racistes et méprisantes de ce système vis-à-vis des kwar et hratîîn. « La Mauritanie une et indivisible » à l’état actuel des choses est une chimère. La Mauritanie, ce sont des communautés qui cohabitent et qui se regardent en chiens de faïence. La méfiance et la haine sont nourries et entretenues par ce système, qui est par ailleurs l’unique responsable de cette situation qui forme des « nazions » et le repli communautaire. « Une Mauritanie, une et indivisible » est un serment qui requière un engagement sincère. C’est une aspiration commune à certains d’entre nous, pour y parvenir seul le langage de la vérité fait office.
KANE BOCAR DAHA
BORDEAUX
AOUT 2011