Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 23/08/2011

Le Calame: Trois questions à Kaaw Touré Porte-parole des Forces de Libération Africaines de Mauritanie(FLAM).

alt« Nous ne partageons pas avec Ould Abdel Aziz la même approche sur la manière de régler les problèmes qui compromettent l’unité nationale»

Le Calame : Que reste-t-il aujourd’hui des FLAM ? Des communiqués de presse, des congrès, dans des salons feutrés,  aux recommandations presque jamais appliquées.  Pour beaucoup de négro mauritaniens, ce qui reste des FLAM à l’étranger  est en déphasage total avec la réalité que vivent les négro-mauritaniens qu’ils sont censés défendre ? Etes-vous d’accord ?

Kaaw Touré : D´abord les FLAM c´est l´histoire d’une résistance patriotique des plus opiniâtres, celle qui n´a jamais plié, ni dévié, celle qui n’a jamais été  récupérée, en dépit des manœuvres et agressions de toutes sortes. Les FLAM. constituent sans conteste, dans l’histoire de notre pays, la force politique qui a fait montre de la résistance la plus longue et la plus constante. Je ne crois pas aussi que notre discours sur le racisme, l´esclavage, les réfugiés, l´identité du pays et l´impunité soit en déphasage avec la réalité du pays. Au contraire il devient de plus en plus audible et plus frappant  à l´intérieur comme à l´extérieur. L´actualité du pays avec cet enrôlement discriminatoire vient encore d´une manière éclatante nous conforter dans nos analyses et dans nos positions. Nous continuons à dénoncer l’injustice dont la communauté négro-mauritanienne est victime et tous les exclus du Système en Mauritanie. Ils se reconnaissent tous dans notre combat. L´histoire retiendra aussi que les FLAM ont fait l´histoire de ce pays. Nous avons été les premiers à nous insurger contre le dictateur Ould Taya et le système discriminatoire qu’il a solidement bâti et conforté. Cela nous a valu la répression la plus sanglante, la plus cinglante et la plus haineuse jamais enregistrée dans ce pays.

Depuis leur création, les FLAM s´étaient fixées entre autres objectifs : la résolution de la question nationale, la lutte contre l´esclavage et les pratiques féodales, l´instauration d´une véritable démocratie en Mauritanie où le fait d´être arabe, noir, haratine, znaga ne serait ipso-facto une condition rédhibitoire. C´est ce paradigme que nous avons rappelé et voulu concrétiser en Mauritanie qui nous a valu la dénonciation, la répression jusqu’à l’élimination physique de ceux que nous comptions de plus chers dans notre mouvement.

A l’époque, cependant il ne s’était pas trouvé suffisamment de bonnes volontés dans les formations politiques concurrentes pour formuler, avec autant d’exigence que nous, la revendication d’une réelle égalité entre tous les citoyens mauritaniens. Mais tel le roseau de la fable qui ploie sous la poussée de la bourrasque sans pour autant casser, les FLAM ont survécu à toutes les tempêtes de sable du régime de Taya. Nous avons payé cher notre droit à l´expression.

Aujourd´hui il est facile de se réclamer de l´opposition et de bomber le torse ! Nous n´avons pas attendu la « démocratisation » du pays, la libération de la parole ou l´avènement de l´internet pour dire non à cette gestion discriminatoire, à caractère raciste, instaurée dans  ce pays. C´est grâce aux FLAM que l´opinion internationale a découvert le vrai visage du régime mauritanien et l´apartheid méconnu de notre pays.

C´est grâce aux FLAM que le monde occidental et africain a découvert aussi le sort des déportés mauritaniens et des esclaves en Mauritanie.

C´est  grâce aux FLAM que le génocide planifié par des franges intolérantes de nationalistes arabes a échoué. C´est grâce aux FLAM que les tortionnaires et autres génocidaires sont pourchassés et interdits de séjour dans des pays respectueux des droits de l´homme. C´est aussi grâce à l’impact de notre discours clair, cohérent et suivi, que les masses négro-africaines allaient prendre, pour la plupart, conscience de leur oppression. C´est  encore  grâce à notre encadrement que les déportés ont résisté pendant ces 20 ans aux chants des sirènes de Nouakchott, et maintenu intacte la tension du retour, jusqu´à la reconnaissance officielle de leur déportation par les nouveaux régimes.

On ne le dira jamais assez, un de nos acquis le plus essentiel, demeure celui d’avoir réussi, surtout, à rompre le mur du silence qui entourait cette politique ignominieuse de discrimination à caractère raciste et ces pratiques esclavagistes dont sont victimes les populations noires mauritaniennes.

La Mauritanie est un pays secret; nos dirigeants politiques se sont toujours évertués à soustraire à la curiosité internationale les problèmes de fond du pays, par la dissimulation et les diverses manœuvres mensongères !
Nous avons ainsi, à travers le « Manifeste du Négro-Mauritanien opprimé » diffusé à l’extérieur, notamment au sommet  de l’Union Africaine  tenu à Hararé (Zimbabwe) en 1986 montré le vrai visage de la Mauritanie; chose que Ould Taya n’a jamais réussi à digérer !

Aujourd´hui toute la classe politique parle dans son ensemble de l´unité nationale, du retour des déportés, du passif humanitaire, chose fort heureuse, alors qu´hier ces sujets étaient tabous et considérés comme “fond de commerce des nationalistes étroits, des ennemis du monde arabe à la solde du sionisme”. L´histoire vient encore une fois de démontrer que seule la vérité est révolutionnaire; nous n´avons jamais failli dans notre mission  de combattants de la liberté, de sentinelle du pays, de garde-fous de la démocratie et d´objecteurs de conscience.

Le régime de Taya et les tenants du Système ont cherché, en vain, par tous les moyens à nous casser, à nous marginaliser, à nous diaboliser. Ils ont essayé par la répression, la corruption, la diffamation mais le socle dur est resté ferme et déterminé, loin de tout opportunisme et amateurisme; voilà ce qui reste des FLAM et ce que retiendra des FLAM tout patriote honnête et sincère et surtout ce que retiendront de nous les annales de l´Histoire. Enfin ce qui reste des FLAM ce sont ces milliers d´hommes de foi, ces femmes de conviction profonde,  incorruptibles et imperturbables toujours prêts à relever d´autres défis. C´est pour ainsi dire que le discours des FLAM est toujours dans l´air du temps et que les revendications qui ont été à la base de la création de ce mouvement se posent toujours avec plus d´acuité.

 Le Calame : Qu’est-ce qui  empêche ce qui reste de ce mouvement de rentrer au pays, constituer un parti politique ou intégrer d’autres, afin de défendre, de manière démocratique, ses idées sur l’arène politique nationale? Le président Mohamed Ould Abdel Aziz ne vous a-t-il jamais tendu la main comme à Ibrahima Sarr, de l’AJD/MR? Si oui, pourquoi vous n’avez pas accepté de composer avec lui ?

Le mouvement reste plus que jamais vivant et mobilisé malgré toutes les épreuves subies. Quant à notre retour, si vous suiviez l´actualité en bons journalistes, vous auriez su que notre mouvement a pris lors de notre dernier congrès, tenu en France, la résolution de se redéployer à l´intérieur et de reprendre notre place auprès de notre base et de notre peuple. Le retour se prépare activement et sereinement aussi bien à l´intérieur qu´à l´extérieur du pays et vous verrez bientôt les FLAM, inchaallah, en Mauritanie avec toute leur force et dans toute leur splendeur.

Nous n’avons pas de contact avec le Général Ould Abdel Aziz. Nous n’avons rien demandé, lui n’a rien entrepris non plus. Nous ne partageons pas la même approche sur la manière de régler les problèmes qui compromettent l’unité nationale. Notre impression est qu’il s’est plus employé à déplacer les problèmes qu’à leur apporter des solutions de fond. Il compte certainement sur la lassitude des victimes et sur la stratégie “du diviser pour mieux régner” et espérer ainsi voir s’imposer ses réformettes qui occultent l’essentiel. Il a tort !

 Le Calame : Ce que d’aucuns qualifient de « fonds de commerce » de votre organisation est largement aujourd’hui  repris en charge par  certains partis politiques, des organisations de défense des droits humains, de la société civile, particulièrement l’IRA de Biram Ould Dah Ould  Abeid. Que reste-il de vos idéaux pour la Mauritanie ? Biram serait-il plus téméraire ou plus convaincu de la justesse de son combat que les FLAM ?

A votre avis, doit-on reprocher aux FLAM le fait que la classe politique et les activistes des droits de l’homme de l’intérieur se soient ralliés à leurs discours et idéaux, ou au contraire n’est-il pas plus honnête de féliciter leur clairvoyance?  Nous avions peut-être eu tort d’avoir raison avant tout le monde, c’est à dire d’avoir osé défier seuls les périls à l’époque où la vaillance n’était pas la denrée la plus commune. Nous, on est plutôt honorés d’avoir suscité des vocations dans la défense de la justice et de l’égalité, mais aussi d’avoir crée des émules? J’espère seulement que la concurrence autour de ce “fonds de commerce” ne poussera pas certains négociants à brader l´affaire!!! Plus sérieusement, si, pour certains, la politique est une affaire d´intérêt et de marchandage, Dieu merci, de notre côté, nous ne sommes pas bercés à l’école de la fourberie des marchands d´illusion car pour les FLAM, la politique est avant tout une question de principes et d´éthique.

Par rapport aux autres, le moment venu, le peuple pour lequel nous nous battons saura faire la différence entre la copie et l’originale, car personne ne pourra défendre nos idéaux mieux que nous-mêmes ! Je salue au passage le combat que mène notre ami et frère Biram pour qui nous avons beaucoup de respect et de considération. Nous sommes convergents sur beaucoup de points. J´en profite pour lui apporter tout notre soutien, qu´il sait être sincère, tout en exigeant avec lui la libération de militants arrêtés arbitrairement.

Quant à la témérité et au courage, je crois que les FLAM n´ont plus rien à prouver. Nous avons fait nos preuves en affrontant  le régime militaire le plus sanguinaire, au moment où tout le monde rasait les murs, si l´on ne  le  trouvait plutôt fréquentable. Nous avons fait nos preuves sur le terrain avant notre exil forcé  et avant tout le monde mais aussi à l´extérieur. Que faites-vous de nos martyrs de Oualata, Djreïda, N´beyka, Azlat, Inal et de la vallée ? Il faut savoir que nous revenons de loin et que la lutte n´a pas commencé aujourd´hui. Le chemin vers la liberté est encore long mais la victoire est inéluctable. La lutte continue !

Propos recueillis par Ahmed Ould Cheikh -Le Calame numéro 799 du mardi 23 août 2011.

Décès de Abdoul Aziz Sal: Mes remerciements par Ibraahiima Abuu Sal

altJam waali, jam weeti, jam nyalli, jam hiiri

Je réitère mes remerciements à toutes et à tous pour cette sympathie exprimée au travers des visites, des appels téléphoniques et des réseaux d’Internet aux parentèles SAL, SAAKO, BAH, WAN, KAN, BANNOOR, SIH, TUURE, TAAL, BARO, JALLO, WOON, SUMAARE, JEŋ, suite au décès de mon frère aîné Abdul Ajiiju SAL dit Ceerno Hajjata SAL.

 Je vous prie de noter ces trois rectifications par rapport à des écrits sur Internet :

 I/ La date de décès :

 Il est décédé le jeudi 11 août dernier à 4h 10 mn du matin et non un vendredi

 II/ Ses origines

Abdul Ajiiju SAL naquit, certes, à MBuun (Mardi 1er janvier 1924), mais il est de Haayre MBaara / Kasga (Laaw/Fuuta Tooro) du côté paternel et de Sinyncu Daŋɗe /oggee (/Halaye/Fuuta Tooro) et de Fimmbo (Damŋnga/Fuuta Tooro) du côté maternel.

A sa naissance, notre père Jakariyaaw Sammba SAL (1887- 21 décembre 1951) travaillait en tant qu’infirmier de l’administration coloniale à MBuun (1919- 1931). Il fut affecté ensuite successivement à Atar (1931-1933) et à Rooso –Mauritanie (1933-1947). Il prit sa retraite en avril 1947 et rentra chez lui à Haayre MBaara où il décéda le vendredi 21 décembre 1951.

Malgré tout, MBuun représente pour notre branche de la parentèle SAL/SAAKO descendant de Jakariyaaw Sammba Jaara SAL (Jakariyaaw Sala Daado SAL/1887- vendredi 22 décembre 1951) et de Kajjata Abdullaay Muttaar SAAKO (Kajjata Pennda Sammba Joom BAH/1904-3 dimanche, 30 janvier 1994) un double symbole très important

a– Leurs quatre premiers enfants : Abdul Ajiiju SAL (Mardi, le 1er janvier 1924/jeudi, le 11 août 2011), Haaruuna SAL (Mardi, le 22 juin 1926), Idiriisa SAL (Vendredi, le 15 février 1929- décédé et enterré le jeudi 3 décembre 1931 à MBuun)  et Aysettu SAL (Samedi, le 13 juin 1931-décédée le  jeudi, 13 septembre 1934 à Rooso- Mauritanie) sont nés dans cette localité.

Le Dr Umar BAH m’avait dit qu’il avait retrouvé sa tombe grâce un document d’archives qu’il avait trouvé dans les années 50 à MBuun. J’y suis allé en avril 1980, mais je n’ai pu retrouver ni les archives ni la tombe

b– Un lieu de croisement de la fusion sociale des parentèles Saako Besmooro (Halaye) et Sammba Joom BAH (Damnga) d’une part avec la parentèle Jaagaraf MBaara (Salsale) de l’autre. Un croisement social d’où nous sommes issus. Elles se sont rencontrées à MBuun

MBuun fut un véritable lieu de rencontres entre plusieurs parentèles qui se sont enrichi les unes des autres, et qui laissent aujourd’hui de grandes branches familiales.

La ville de Rooso, aussi, occupe une place symbolique pour notre parentèle. Une ville où elle vécut de 1933 à 1947.

– Aysettu SAL née le samedi 13 juin 1931 décéda le  jeudi 13 septembre 1934 à Rooso- Mauritanie) où elle a été enterrée. ,

Saalif SAL né à Paate-Galo le  jeudi 18 janvier 1934 décéda le  mercredi 20 novembre 1935 à Rooso Mauritanie où il a été enterré.

Mammadu SAL né le mardi 7 juillet 1936 à Rooso  Mauritanie décéda le jeudi 2 mars 1939 dans cette localité où il a été enterré.

Jibiriiru SAL  (Le Commissaire principal à la retraite) est né le dimanche 23 avril 1939 à Rosso Mauritanie

Umar SAL né en 1942 à  Rooso Mauritanie décéda en 1944 dans cette localité où il a été enterré.

Haajiratu SAL né le mardi 25 juillet 1944 à Rooso est décédée le mardi 4 décembre 1962 à oggee où elle a été enterrée

Lorsqu’il prit donc sa retraite, comme je l’ai écrit plus haut, notre père rentra s’installer chez lui à Haayre MBaara/Kasga.

-Ibiraahiima Abuu SAL dit Abuu Keccel (moi-même) est né à Haayre MBaara le vendredi 19 juin 1948.

-Muusa SAL (le kodda = benjamin) est né aussi à Haayre MBaara le  vendredi 10 novembre 1950.

III/ Présidence de l’assemblée nationale sous le régime de Mokhtar Ould DADDAH

–       Abdul Ajiiju SAL ne fut pas le premier, mais le dernier président de l’assemblée nationale sous le régime de Mokhtar Ould DADDAH. Son mandat s’est étendu du vendredi 14 novembre 1975 au dimanche 09 juillet 1978, la veille du premier coup d’Etat militaire en Mauritanie survenu le lundi 10 juillet 1978.

–       Le premier président de l’assemblée nationale de Mauritanie fut Sidi-el-Mokhtar NJAAY (vendredi 13 septembre 1916 – samedi 25 janvier 1997) qui exerça cette fonction de novembre 1960 à mars 1961.

On njaaraama. (Merci)

Jam e cellal (paix et santé)

Ibiraahiima Abuu SAL

Libération des activistes de l’IRA:Des points engrangés

altLe président de l’IRA a annoncé, lundi (22 Août) la poursuite de la lutte entreprise par son mouvement pour venir à bout du système esclavagiste. Birame Ould Abeïd Ould Dah s’exprimait devant des centaines de ses sympathisants rassemblés spontanément devant la nouvelle maison des jeunes, suite à l’acquittement de huit de ses militants et la condamnation de Boulkhier Ould Cheikh Dieng à trois mois de prison pour avoir « Belkheir a été reconnu coupable de « coups contre un agent de la force public dans l’exercice de ses fonctions ».Une assertion démentie par l’IRA et imputée au commando dirigé par Mahmoudi Ould Saïbott. Selon Biram, le « martyr » est emprisonné sur une décision prise par le président Ould Abdel Aziz. Le président d’IRA a par ailleurs évoqué le cas de Aicha Mint Saibott, la présumée esclavagiste qui selon lui traitait la petite Aichatta Mint Hamady qu’elle a caché quelque part. « Ce jugement a démenti et dénudé les mensonges du général Ould Abdel Aziz, le garant de l’esclavagisme et le défenseur des esclavagistes en Mauritanie, martèle Birame Ould Dah Ould Abeid.Ce jugement prouve aux yeux de Birame que la légalité de son organisation ainsi que le caractère pacifique de sa lutte. Ce jugement, ajoute- t-il, nous renforce dans notre combat face à un système barbare. Birame s’est félicité de l’aboutissement des pressions extérieures contre le régime de Ould Abdel Aziz qui a ainsi lâché du lest. « Nous lançons un appel à tous les partis politiques, à toutes les organisations de la société civile qui avaient lutté contre l’ex-chef d’Etat Mâaouiya Ould Sid’Ahmed Taya qui avait nié l’esclavage et emprisonnait les militants antiesclavagistes de se joindre à nous. Mohamed Ould Abdel Aziz est pire que Mâaouiya Ould Sid’Ahmed Taya. Nous leur lançons un appel à rompre les relations avec lui, de le mettre au banc des accusés comme ils l’avaient fait avec Mâaouiya Ould Sid’Ahmed Taya. Nous leur disons que c’est le même danger, que c’est les deux facettes d’une même monnaie. Nous les appelons à se ressaisir, à reprendre la lutte », a-t-il souligné. Il a rendu hommage aux combattants de l’IRA qui n’ont pas, dit_il failli, en dépit des mauvais traitements dont ils ont été victimes, lors de leur séjour carcéral ainsi que face aux velléités répressives et racistes du gouvernement mauritanien. Biram a indiqué que la lutte continuera jusqu’à l’éradication totale de toutes les formes de l’esclavage en Mauritanie. De leur coté, les huit activistes de l’IRA que la justice vient de libérer, ont tenu à dire qu’ils ne baisseront pas les bras et ils feront de l’abolition de l’esclavage une affaire de vie. L’IRA engrange ainsi des points précieux face à un régime connu pour son entêtement. La Cour Correctionnelle n’a pas suivi le parquet général dans son réquisitoire demandant trois ans de prison ferme à l’encontre de Dieng et de deux ans pour les huit autres. Les neuf membres de l’intiative abolitionniste « Ira-Mauritanie » étaient jugés depuis le 17 août pour « appartenance à une organisation non reconnue, rassemblement interdit et rébellion ». Les 9 membres de l’IRA avaient été arrêtés le 5 août alors qu’ils participaient à un sit-in devant le commissariat de police des mineurs, pour dénoncer un cas présumé d’esclavage et la remise en liberté d’une femme qu’ils avaient accusée de « pratique avérée d’esclavage sur une mineure ». L’Initiative de résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA) va interjeter appel pour sa libération».

THIAM-LE CALAME