Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 20/08/2011

Birame Ould Dah humilie le Ministre des Affaires Islamiques à l’ambassade des USA

altLe président de l’IRA Biram Ould Dah Ould Abeidi s’est farouchement opposé, jeudi soir, à la prière du ministre des affaires islamiques comme imam des croyants invités à un Ftour dans les locaux de l’ambassade américaine, rapporte le site Alakhbar. Accusant le ministre Ahmed Ould Ninni de « justifier l’esclavage », Ould Abeidi et plusieurs militants abolitionnistes ont refusé de prier derrière lui. C’est ainsi qu’ils ont prié à part derrière Biram, ajoute le site.

Le site Alakhbar poursuit en indiquant que le ministre des affaires islamiques Ahmed Ould Ninni a dirigé, pour sa part, la prière devant un groupe de l’assistance composé de ministres et personnalités officielles.

Les américaines, quant à eux, sont restées dans l’embarras observant la scène qui reflète, selon les observateurs, le caractère profond des divergences qui entourent le phénomène de l’esclavage en Mauritanie, a conclut le site Alakhbar.

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SERIAL DÉNI! Par Bocar Daha KANE

altA l’aide d’un prétexte fallacieux, on veut m’enlever ce que j’ai de plus cher en moi, ma nationalité.  Comme si  le mépris, la déportation, les massacres à caractère ethnique dont j’ai été victime ne suffisaient pas. Depuis ma naissance, je n’ai jamais un seul instant, cessé de prouver qui je suis. Chaque jour qui passe, mort à l’âme je subi des vexations et autres contraintes me signifiant que je ne suis pas le bienvenue chez moi. Au premier chef, je suis coupable ! Coupable, puisque je suis né ailleurs ; coupable puisque je ne connais pas le nom de l’Emir d’Adrar ; coupable puisque j’ai été déporté, et que j’ai pu me reconstruire socialement ailleurs ; coupable puisque l’idylle de mes aïeuls a vu le jour ailleurs, alors que la Mauritanie n’existait pas. On me dit « étranger », puisque ailleurs, j’ai « osé » manifester devant mon ambassade. J’ai du mal à croire en ce prétexte ! Hier, un incident entre agriculteurs et éleveurs a entrainé des massacres et une rupture de relations diplomatiques avec mon voisin. Aujourd’hui, « des étrangers » s’attaquent à ma représentation diplomatique, aucun signe de mécontentement, de désapprobation des autorités publiques, auprès de « ces français » !

Hier, des individus pénètrent dans cette même chancellerie, ôte le portrait de celui qui se dit président pour le substituer par son prédécesseur, aucun souci ! C’était l’œuvre des jeunes égarés,  mais mauritaniens quand même.   

Alors, dites moi qui est « étranger »  et à quel moment, le sommes-nous ?

Qu’est-ce qu’il est devenu, l’appel de «l’illustre » père de la « nation » : Si le Sahara, si le sahel si le fleuve, si le Chergh et la Guelba représentent des entités vivantes avec des vocations particulières, nous placerons au dessus d’elles une ENTITÉ qui les résume toutes : la MAURITANIE » ?

Y a-t-il cru ? N’est-ce pas lui qui a perfidement abandonné cette idée d’un exécutif bicéphale sous prétexte que les nègres ne s’entendent pas pour choisir un des leurs, alors que la désignation devait être soumise aux votes ? Le fameux concept de « revalorisation de l’homme mauritanien » sous prétexte de se libérer de l’influence néo-coloniale et de lutter contre le tribalisme à tout simplement permis de valoriser un mauritanien au détriment d’un autre. L’arabisation comme « arme politique » à commencé dès 1960. Nous ne détestons pas cette langue, et nous ne sommes pas des inconditionnels du français. Le nègre refuse tout simplement l’utilisation de cette langue à des fins politiciennes. Non ! Cher Président ! Votre « faisons ensemble la Nation mauritanienne » n’a pas d’écho car vous n’y avez pas cru, et vos successeurs y ont encore moins cru. Nous ne crions pas au complot tout azimut, nous ne faisons que constater la négation de notre mauritananité, nous rendant apatrides et en même temps hypothéquant les chances de faire de la Mauritanie, « une NATION qui nait ».

La sortie récente de l’usurpateur a le mérite de lever tout équivoque à ceux qui croyaient en sa bonne volonté. « Le passif humanitaire » est définitivement réglé, il n’y a point d’esclavage en Mauritanie, la campagne « d’enrôlement » continuera, seuls les « non-mauritaniens » contestent….

Est-il nécessaire de rappeler ce qui se dit gentiment « passif humanitaire » est encore l’un des obstacles majeurs pour faire du  « cherg » du « guelb » du « sahel » et du « sahara », une seule entité ? Cette épuration ethnique qui ne dit pas son nom ne connait toujours pas de dénouement. La prière fantaisiste, les « indemnisations » indécentes ne changerons en rien notre détermination de demander et exiger justice pour Anne Dahirou, Djigo Tapsirou, Téne Youssouf, Bâ, Sy, Sarr, Capitaine Lôm, soldat Dia…Nous demandons la vérité sur ses fosses commune de Sorry malé. Tant que nos compatriotes anciennement déportés et « réfugiés » aujourd’hui chez eux, ne retrouvent pas des conditions de vie décente, nous crierons toujours. Tant que nos frères continuent de languir dans une misère  au Sénégal et au Mali, vous nous entendrez toujours. Tant que vos subordonnées continueront le déni de cette épuration ethnique, de cette nouvelle « épuration identitaire », nous ne construirons aucune Mauritanie avec vous. Vous pouvez faire du 28novembre une journée de deuil, vous pouvez donner à chacun de nos morts une rue, tant que les coupables connus de tous et qui se dandinent sans aucune peur, sans aucun regret, dans les villes et villages des défunts martyrs, ne répondent pas de leurs actes, nous ne ferons pas ensemble la Mauritanie.

Camarades de partout, l’heure est grave ! Ils veulent faire de nous actuellement des êtres sans patrie. Ils nous ont ôté nos fils et nos pères, ils nous ont confisqué nos terres, terres de nos ancêtres, ils veulent maintenant appliquer « la solution finale » : faire de nous des êtres sans patrie. Ils toléreront notre présence mais nous n’aurons plus accès à l’administration puisque n’étant pas « enrôlés », nous n’auront aucun droit puisque ne sommes détenteurs d’aucun « papier ». Nous seront juste des âmes errantes prisonnières chez nous. Ils nous proposent le supplice de l’inhumanité : ne pas exister !

Est-il nécessaire de préciser camarades beydane  que ce « ils », n’est pas une indexation de la communauté. Ce « ils », s’adresse aux acolytes de ce système raciste et xénophobe. Alors les nouveaux progressistes épargnez nous le classique « lutter contre les extrémistes de tout bords ». Il n’y a qu’un seul extrémiste qui sévit encore en Mauritanie. Nous n’avons jamais prôné « l’exclusivité » négro-mauritanienne ou négro-africaine de la Mauritanie, contrairement aux propos et aux écrits de certains leaders du panarabisme,  acteurs de ce système. Nous n’avons jamais agi dans le sens d’une élimination physique des Beydan, comme l’avait méticuleusement fait Taya et ses sbires. Nous n’avons jamais exigé la connaissance de l’Histoire du Fouta pour être « enrôlé », comme « les soldats enrôleurs » le font en humiliant nos patriarches.  Le racisme n’est que d’un seul côté, ni beydan, ni négro-africain, il est du système.

Cependant nous ne pourrons pas faire front ensemble, si l’objectif de certains est pour x raisons la simple chute de Ould Abdel Aziz, comme les opposants hier de Taya qui se plaisent aujourd’hui sous le règne de son bourreau. Nous ne  tendons la main qu’à ceux qui luttent contre le système dans toute sa globalité à savoir la marginalisation des négro-africains et l’encouragement des pratiques néfastes de l’esclavage. Cette campagne « d’enrôlement » et l’arrestation des abolitionnistes, sont l’illustration claire des intentions racistes et méprisantes de ce système vis-à-vis des  kwar  et  hratîîn. « La Mauritanie une et indivisible » à l’état actuel des choses est une chimère. La Mauritanie, ce sont des communautés qui cohabitent et qui se regardent en chiens de faïence.  La méfiance et la haine sont nourries et entretenues par ce système, qui est par ailleurs l’unique responsable de cette situation qui forme des « nazions » et le repli communautaire. « Une Mauritanie, une et indivisible » est un serment qui requière un engagement sincère. C’est une aspiration commune à certains d’entre nous, pour y parvenir seul le langage de la vérité fait office.

KANE BOCAR DAHA

BORDEAUX

AOUT 2011

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La Diaspora Mauritanienne des USA défie Général Aziz

altLa communauté mauritanienne a massivement repondu à l’ appel de protestation lancé par la Diaspora Mauritanienne aux USA contre le recensement discriminatoire organisé par le gouvernement du General Aziz. La manifestation a eu lieu le Lundi 15, Aout 2011 devant l’ambassade de Mauritanie à Washington, DC. Le but de la protestation était d’exprimer sa franche désapprobation  contre cette nouvelle forme d’exclusion qui vise essentiellement à priver les Noirs mauritaniens de leurs droits fondamentaux.  La stratégie est de créer une majorite fictive  Arabo-berbère au détriment de la population Noire largement majoritaire en Mauritanie aux fins électorales et de contrôle du pouvoir.

Profondément conscients du danger de la mesure, les mauritaniens étaient venus de partout à travers les Etats-Unis (Baltimore, Philadelphia, New York City, Columbus, Cincinnati, Chicago, District de Wahington,DC …etc.) pour denoncer ce qu’ ils ont décrit comme un assaut inadmissible sur leur citoyenneté  mauritanienne. La participation était à la fois large et active. La présence nombreuse et remarquablement visible des femmes et des enfants a donné  un sceau particulier à la protestation. Il est a mentionné  la présence Mr. Samba Thiam, Président des FLAM. Il était fortement réconforté par le courage et la détermination des jeunes, l’ espoir de la lutte.

altAprès lecture et la traduction dans toutes les langues nationales du pays (Arabe, Soninke, Pulaar et Wolof) de la lettre de protestation adressée au Général Aziz, la securité diplomatique  l’ a delivrée aux autrorités diplomatiques mauritaniennes. Des copies seront transmises au Président Obama, Mr. John Boehner, Président de la chambre des Représentants, USA, Harry M. Reid, Leader de la majorite au Senat Americain, Ms Hillary Clinton, Secretaire au Departement d’ Etat Americain et Ban Ki-moon, Secretaire General, Nations Unies. La lettre demande de facon claire l’arrêt immédiat et sans condition des opérations du recensement. Elle demande également à ce que toutes les communautes soient dûment représentées au niveau du planning et de la mise en œuvre du recensement pour assurer que tout se passe dans la justice et la transparence.

L’ambiance était éléctrifiante. Les manifestants scandaient des slogans tels que : «  Général Aziz, don’t touch my nationality » ( Général altAziz ne touche pas à ma nationalité ) ou « General Aziz who you are to question my mauritanian citizenship ? » ( General Aziz, qui es tu pour questionner ma citoyenneté mauritanienne?).  Aussi, les manifestants ont fait remarquer qu’ils ne manifestaient pas pour affirmer leur nationalité mauritanienne, mais plutôt pour défier Général Aziz à montrer les preuves de la sienne. La détérmination des manifestants pour en découdre avec Général Aziz à travers les autorités diplomatiques était manifestement visible. Ce qui a conduit la police du District de Washington, DC a demandé le soutien de la sécurité diplomatique et des agents du service secret.

L’ ambiance de la manifestation a été captée en direct par la Voix de l’ Amérique, Radio Haare Lao et d’ autres agences de communication, durant les interviews qu’ elles ont conduites. Les populations mauritaniennes et d’ ailleurs ont du sentir les vibrations qui émanaient de cette foule déterminée à défendre sa dignité et ses droits fondamentaux.

altIncontestablement, la manifestation a été un succés éclatant  à  tous les regards. Ce succés est redevable dans une large mesure à l ‘esprit de collaboration qui a caractérise ses préparatifs, de bout en bout.  La capacité de décider par consensus a été l’ un des traits caractéristiques du groupe qui a assuré la coordination. Chacun a pleinement joué le rôle pour lequel il s’ était porté volontaire. Pour capitaliser  cet élan grandissant, la coordination s’ est engagée à prendre les dispositions nécessaires pour renforcer cet esprit de collaboration à travers un mécanisme permanent.

Selon le comité de coordination, la manifestation a été rendue possible, grâce à la societé civilealt mauritanienne des USA, les FLAM, la féderation AJD-MR des USA/Canada, le Comité pour la Defense des Droits de l’ Homme en Mauritanie, Haratine Institute for Research and Development et Africa Peace Tour. Ces organizations n’ ont épargné aucun effort pour assurer à cette action collective le succés qu’ elle a connu.

La coordination

La Diaspora Mauritanienne pour un Recensement Juste & Transparent

Aout 18, 2011

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