Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: November 2019

KO Debout ?

altIl est revenu. Il nous manquait pourtant si peu. Ould Abdel Aziz a préféré écourter son exil volontaire pour replonger dans la mare aux caïmans. Personne n’imaginait cependant qu’il allait tomber aussi bas. On le savait contraint de céder le pouvoir contre son gré, aigri, revanchard et rancunier. Mais on pensait qu’il avait un minimum de discernement pour ne pas tenter le diable. Persuadé que l’UPR était encore «son» parti et que ceux qui l’imploraient, hier, de tenter l’impossible troisième mandat ne le laisseraient jamais tomber, il fait son come-back. Non sans fracas, comme à son habitude! Première victime à sa descente d’avion: un steward de la MAI qui lui demande une photo –acceptée d’abord de bon cœur avant de se voir qualifiée de«faute grave » – est licencié sans droits. Trois jours plus tard, il convoque une réunion du comité provisoire chargé de gérer l’UPR en attendant la mise en place de ses instances. Et de taper du poing sur la table: «Le parti, c’est moi et ceux qui veulent avoir le leur n’ont qu’à s’en fonder un! ». Net et sans bavures. Allusion à ceux qui ont vendu, selon lui, un peu tôt la peau de l’ours. L’opinion publique est abasourdie. Alors qu’elle pensait la page Aziz tournée définitivementet sans regrets, le voilà, tel le phénix, à renaître de ses cendres! Et si tout ce qu’on disait sur sa volonté de prendre les rênes de «son» parti et diriger «sa» majorité était avéré? On le savait teigneux mais de là à aller jusqu’à se faire ainsi harakiri! Le lendemain, branlebas de combat dans les rangs de la majorité. Ould Ghazwani, qui a toujours refusé la confrontation avec son ami de quarante ans, lance une foudroyante contre-attaque. Les associations de maires, les députés, les présidents des conseils régionaux et, enfin, les secrétaires fédéraux du parti se réunissent et affirment que «le président Mohamed ould Ghazwani est la référence exclusive» de leur parti. Sans se montrer aux premières loges ni tirer une seule balle, le «marabout» occupe la scène, coupant l’herbe sous les pieds de son prédécesseur qui se retrouve du coup tout nu. Et aura tout le temps de méditer le sort que lui ont réservé ceux-là mêmes qui, hier, l’applaudissaient à tout rompre. Comme ils l’ont toujours fait pour tout celui qui occupe le palais de la Présidence… juste le temps qu’il l’occupe. Les députés qu’il avait cooptés un à un et pour lesquels il était descendu sur le terrain, croyant sans doute qu’il récolterait une majorité sur laquelle il pourrait toujours compter, ont été les premiers à le lâcher. Comme certains d’entre eux s’y étaient employés, sous son impulsion, contre Sidioca, formant ce qu’on appelait à l’époque le bataillon des frondeurs. Les voilà qui récidivent! La trahison est bel et bien une arme à double tranchant: qui a tué par l’épée périra par l’épée. Maintenant que les carottes sont cuites, de quelle marge de manœuvres dispose encore l’invétéré putschiste? Continuera-t-il à «taquiner» son ami? Quand se rendra-t-il compte que la roue tourne et qu’il faut se rendre à l’évidence? Jamais dans l’histoire de notre pays, un homme n’aura fait autant de bruit (de casseroles) au pouvoir… et après l’avoir quitté. Mais ce coup (comme celui des sénateurs en son temps) risque fort de le déboussoler un bon bout de temps. KO debout? En forme interrogative, le constat reconnaît au coléreux une capacité de nuisance encore à l’affût de la moindre opportunité. Restons vigilants!

Ahmed Ould Cheikh

FLAMNET—AGORA: La CVE ou l’ascendance de la médiocrité et du quiproquo !

altLa CVE ou l’ascendance de la médiocrité et du quiproquo ! « Aujourd’hui, la stratégie de diversité des partis negro-mauritaniens a montré ses limites et cette thèse ne tient plus. Alors, sans plus tarder toutes nos organisations doivent s’auto-dissoudre pour former un seul grand bloc sous un titre expressif, par exemple : Bloc pour la défense et la promotion des droits et des intérêts des négro-africains », ainsi, j’écrivais dans un texte : Après la déception, le temps de se remettre en cause. Un texte écrit immédiatement après la lamination des partis de la mouvance negro-mauritanienne aux élections législatives et locales. J’aime croire que ce texte avait inspiré au moins un des membres du groupe des signataires de la fameuse charte de la CVE, qui, à son tour avait demandé l’unité. Seulement, l’unité que nous préconisions devait se reposer avant tout sur la compréhension profonde, l’engagement et la détermination imparable pour résoudre le problème de la cohabitation des différentes communautés mauritaniennes. Malheureusement, des carences persistent au sein de la communauté politique noire nous empêchant d’avancer dans le bon sens. Nous devons comprendre que l’unité n’est pas une fin en soi, mais un moyen pour atteindre nos objectifs. Alors, Il faudrait s’accorder sur la nature des problèmes, du genre d’organisation choisir et déterminer des critères de choix du leadership qui seront conformes aux objectifs d’organisation identifié. En effet, une des erreurs commises par nombre d’entre nous est d’assumer que tout le monde, à l’intérieur de la CVE, a la même appréhension de la situation politique dans notre pays. Si certains font semblant de comprendre, ou même de parler de discrimination de temps à autre, il est évident que dans leur manière de faire ou de se comporter, il s’avère qu’ils ne croient pas fondamentalement à la problématique de la question nationale en Mauritanie. A l’opposé, d’autres ne conçoivent la raison d’être de leur engagement militant que dans un combat déterminé contre le racisme d’Etat et les injustices qu’il engendre. Alors Ce sont là donc deux thèses, deux conceptions opposées, presque irréconciliables, de ce que doit être l’orientation du combat de la CVE qui s’affrontent : celle qui pense que le pouvoir Mauritanien est basé sur un système discriminatoire et esclavagiste et qu’il faut y résister, car « résister c’est le début de la victoire » disait Adolf Perez Esquive. Et l’autre qui est convaincue que l’Etat Mauritanien vit une crise de démocratie et qu’il suffirait d’avoir des élections plus ou moins transparentes pour changer le cours des évènements en Mauritanie. Pendant que les premiers croient à la « confrontation » contre le système oppressif, par des manifestations, des protestations ou même dénonciations, les seconds, eux, privilégient la voix du « soft power ». Chose qui ressemble beaucoup plus à la compromission et/ou à la soumission au pouvoir qu’à toute autre chose, dans un pays où la discrimination raciale et la dictature militaire priment sur la volonté démocratique. Alors, Cette question de fond aurait dû être à la base de toute discussion préalable à l’unité. Cependant, le désir d’unité primat sur toute autre préoccupation objective. En effet, pour les acteurs politiques de la mouvance negro-mauritanienne, il fallait réaliser le sursaut au sein de la communauté victime quelque soient les lacunes du candidat choisi. A l’instar de tous ceux qui ont étudié la question de l’oppression, nous savons qu’une des étapes de la libération du peuple passe par le renforcement de sa détermination et sa confiance en elle-même. Par conséquent, ces élections présidentielles devaient servir d’opportunité pour relancer l’espoir de notre peuple. C’est principalement pour cette raison que le président Samba Thiam et ses alliés avaient accepté le choix du candidat de la CVE aux élections présidentielles. Et ceci, malgré toutes les irrégularités, manipulations et subterfuges constatés pendant le processus de désignation. A la différence de ceux qui s’agitent pour obtenir le pouvoir, le contrôle de la CVE et la domestiquer pour des raisons que tout le monde peut imaginer, pour le simple plaisir d’avoir le pouvoir (les réalistes), le camp des non-signataires de la charte croit à une cause a des motivations beaucoup plus nobles, et certainement aussi plus audacieuses : idéologie d’égalité, de justice et de reconnaissance éradiquer les injustices raciales et sociales, quel qu’en soit le prix. Ainsi sont-ils plus prêts aux sacrifices. Les présidents Ibrahima Mokhtar Sarr et Samba Thiam sont les symboles vivants de ce sacrifice. Les candidats privilégiés à la médiocrité peuvent tenter de salir leur personne, mais l’histoire est là pour magnifier leur honorable rôle dans cette politique de défense des opprimés. Aujourd’hui, il est plus que clair que les motivations du groupe CVE signataire de la charte n’étaient que pour utiliser l’unité dans l’objectif d’une promotion individuelle. Nous sommes convaincus que si le président Samba Thiam était choisi, ce groupe ne serait pas resté dans la CVE. Pour preuves, les révélations récentes dans les réseaux sociaux faites par certains responsables de la CVE contre les présidents Ibrahima Mokhtar Sarr et Samba Thiam. Mais aussi, pour s’en convaincre, on peut relire le communiqué du bureau exécutif du MPR en date du 16 mars 2019, quand se préparaient les assises constitutives de la CVE, dans son dernier paragraphe où l’allusion à la défection ne laissait pas de mystère. Ce paragraphe parle de la coalition et qui donne l’indication de la possibilité de sortir de cette coalition. Il déclarait, en effet que le MPR travaillait à la « mise en place d’une coalition… tout en restant attentif aux opportunités d’une vraie alternance ». En termes limpides pour les non-initiés, si le candidat désigné par la CVE n’est pas issu des rangs du MPR, l’alibi de la possibilité d’alternance serait tout pertinent pour signer leur ralliement à un certain O/ Boubacar ou tout autre candidat bon teint. Autre qu’un certain Samba Thiam ! On avait saisi le message, mal codé, mais notre aspiration à la solidarité agissante de notre base a prévalu. Nous avons franc jeu. Comme c’est toujours le cas d’ailleurs, mais seulement loin de toute tentative de solder au rabais notre cause. En d’autres termes, Cela voudrait dire qu’une coalition dirigée par toute autre personne qui n’est pas issue du MPR, ne serait pas une vraie alternance, donc donnerait droit de claquer la porte et rejoindre d’autres candidats avec lesquels ils partagent la même vision. Par ailleurs, il ne serait pas surprenant de voir la CVE signataire de la charte de la discorde de rejoindre la majorité présidentielle. Surtout que cette question a été déjà introduite pendant une des dernières réunions de la CVE au complet. Quoi qu’il en soit, nous pensons que l’unité n’est bénéfique que si elle défend la cause en vue de la résolution de la question nationale en Mauritanie. Pour ceux qui pensent utiliser l’unité pour se faire désirer par le pouvoir, nous disons avec Charles Stewart Parnell « Il est inutile de compter sur le gouvernement…vous ne devez compter que sur votre propre détermination… Aidez-vous en vous soutenant les uns les autres…fortifiez ceux qui, parmi vous, sont faibles, unissez-vous, organisez-vous… et vous gagnerez… Une fois que vous auriez pris cette question en main, c’est en ce moment-là, pas avant, qu’elle sera résolue. »

Mamadou Barry FPC USA

Mauritanie: le président Ghazouani rompt avec l’image de Medvedev

Mauritanie: le président Ghazouani rompt avec l’image de MedvedevFinancial Afrik – A Nouakchott, la drôle de crise n’aura pas duré plus de 48 heures.

Apprenant qu’une réunion s’était tenue mercredi soir en son absence, entre son prédécesseur, Mohamed Abdel Aziz, rentré il y a peu à Nouakchott, et le comité directeur du parti au pouvoir, l’Union Pour la République (UPR), le président Mohamed Ould Ghazouani n’a pas tardé à réagir lors d’une rencontre restreinte, vendredi 22 novembre 2019, à laquelle ont participé le Premier ministre, Ismaïl Ould Bedde Ould Cheikh Sidiya, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Salem Ould Merzoug, le ministre du pétrole, Mohamed Ould Abdel Vettah et le président du Groupe parlementaire de l’UPR, Habib Ould Diah.

Une déclaration énergique et sans ambivalence qui a poussé les ministres présents à la réunion “informelle” à présenter leurs excuses. Prenant les choses en main, le président Ghazouani a profité de la situation pour définitivement rompre avec l’image de Medvedev que lui collait une certaine presse. “C’est moi le chef”.

S’il n’a pas scandé cette phrase par dessus les toits de Nouakchott, l’ex Général l’a exprimé suffisamment lors de la réunion, rappelant aux uns et aux autres qu’il est la référence du parti de l’Union Pour la République (UPR).

Ceux parmi les inconditionnels de l’ancien président, qui imaginaient celui-ci président du parti et, indirectement, maître de la majorité parlementaire, dans une sorte de transposition bédouine du tandem Poutine-Medvedev devront déchanter. Dans sa mise au point sévère et méthodique, le président mauritanien a dit qu’il n’acceptera plus aucune atteinte directe ou indirecte à l’égard de l’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Rentré depuis peu à Nouakchott d’un long séjour en Europe, celui-ci intrigue à plus d’un titre et subit une campagne de presse orchestrée par des intérêts politico-économiques . Jeudi dernier, une marche a été organisée pour dénoncer l’intrusion de l’ancien président dans les affaires du pays. Un geste qui n’a pas été du goût de la présidence.

Adama WADE

cridem

CVE: COMMUNIQUE

« La CVE met en place ses nouvelles instances »La coalition Vivre Ensemble (partis et mouvements non signataires de la charte de discorde), convie la presse nationale et internationale accréditée à Nouakchott à assister à la conférence de presse qu’elle organise ce lundi 25 novembre 2019, à partir de 16 heures au siège de Forces Progressistes du Changement(FPC), situé à côté de l’hôtel Ikrama (Sebkha).

Vu l’importance de l’ordre du jour, la présence massive de tous, et, en particulier celle des militants et sympathisants de la CVE est vivement souhaitée.

Cette annonce tient lieu d’une convocation.

Ajd-mr

Plej

Fpc

Dekalem

Tpmn

La Commission de communication.

Députés de l’UPR : ” Ghazouani est la référence exclusive de l’UPR “

altDans un communiqué publié à l’issue de leur réunion organisée samedi 23 octobre 2019 à l’Assemblée nationale, les députés de l’UPR, réagissant aux dernières déclarations de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, ont déclaré que « conscients de la grande responsabilité qui leur incombe en tant que représentants du peuple et forts de leur attachement aux valeurs de liberté et de démocratie garanties par la constitution mais aussi dans le souci de préserver la sécurité du pays et sa stabilité et la cohésion de ses composantes en plus de la conservation des acquis démocratiques, tiennent à rappeler la nature de la période que traverse le pays. » Pour tout cela,  ils déclarent :
– Leur satisfaction pour l’alternance democratique réalisée pour la première fois dans l’histoire du pays entre deux présidents élus;
– Leur attachement très fort à l’UPR comme principal soutien du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani qui représente la référence exclusive du parti qui doit s’ouvrir à toutes les forces politiques l’ayant soutenu et celles qui voudraient adhérer à la perspective de la mise en œuvre de son programme. Les députés ont exhorté au dépassement de toutes les divergences et d’aller de l’avant sur la voie du développement et de l’unité pour la réalisation du programme du président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani.

le calame