Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: March 2019

President du Sawab rejette une lettre ecrite en francais qui lui a été envoyée par le conseil constututionel

Résultat de recherche d'images pour Le chef du parti Sawab, Abdel Selam Ould Horma, a rejeté une lettre écrite  en français envoyée par le Conseil constitutionnel .

 
Dans une lettre réponse qu’il a écrit en arabe, il affirme que la lettre du conseil constitutionnel  enfreint l’article 6 de la Constitution.
 
Monsieur le Président du Conseil constitutionnel,
 
Après votre appréciation et votre respect, et ce qui convient à votre fonction, à son symbole national et à sa souveraineté sensible, j’attire votre attention sur la lettre  que vous avez envoyée au parti Sawab concernant la nomination d’un représentant au conseil d’administration de l’institution  de l’opposition démocratique, lettre clairement contraire à l’article VI de la Constitution de la République islamique de Mauritanie.
 
Monsieur le Président, par cet acte, vous violez l’esprit et l’essence de votre respectable institution et irritez  les sentiments de ceux qui attendaient de  vous la protection de  son document fondamental en préservant la souveraineté de l’ État et la dignité de sa population.Ce qui qui suppose,  de vous, sa  réparation  en toutes circonstances.
 
Acceptez nos remerciements à vous et à votre distingué conseil.
Abdel Selam Ould Horma
 
Source : http://mourassiloun.com/node/7005
Traduit par adrar.info

L’ Editorial du Calame: Chiche !

altLe nouveau Messie est arrivé ! Devant une foule des grands jours, au stade de la Capitale, vendredi dernier, le candidat – du système, d’abord, puis du consensus national, dixit Ould Maham et les laudateurs – est enfin apparu au grand jour. Ould Ghazwani, puisque c’est de lui qu’il s’agit, organisait, ce jour-là, un meeting monstre, pour y annoncer, officiellement, son intention de briguer la magistrature suprême, lors de la prochaine présidentielle. Dans un discours en arabe classique, prononcé sans emphase et sans hésitation, il a dévoilé les grandes lignes de son programme de gouvernement. Il plante le décor : « la prochaine présidentielle sera une échéance décisive qui devrait produire les conditions favorables à un débat sérieux sur ce qu’est devenu le pays, après soixante ans d’indépendance, et sur la vision de chacun d’entre nous, sur ce qu’il devrait être à l’avenir. » Il promet, ensuite et entre autres,  de réformer le système éducatif, booster l’essor économique et multiplier les chances pour toute composante du peuple qui connut, dans son histoire, la moindre injustice économique ou sociale. Il lance, enfin, « un appel général à se regrouper autour de ce projet, dans un sursaut national sincère, afin d’opérer le changement auquel nous aspirons. » Vous l’aurez sans doute remarqué : contrairement aux politiques, il n’a pas trop promis, se contentant de mettre le doigt là où ça fait mal, insistant, au final, sur la nécessité du changement. Un changement dont ce pauvre pays a tant besoin après dix ans  de gabegie, malversations, népotisme, laisser-aller et  pillage deses ressources. Il est donc bien conscient que l’aspiration au changement n’a jamais été aussi vive. Premier geste fort : il se démarque, d’entrée, du parti au pouvoir, adressant l’invitation en son nom. Premier clou pointé au cercueil d’une formation politique devenue moribonde. Preuve de cette asthénie, son deuxième congrès ordinaire, organisé au lendemain de la susdite cérémonie d’investiture, n’a suscité aucun enthousiasme, comme si l’on s’apprêtait, déjà, à l’enterrer, après le départ de celui qui l’a fondé. Ce parti, qui prétendait, il y a quelques mois, compter plus d’un million d’adhérents et dont la mise en place des unités de base avait donné lieu à une concurrence effrénée entre ses gros bonnets, semble se déliter. Comme ce fut le cas de tous les partis au pouvoir qui le précédèrent. A peine quatre ou cinq délégations étrangères ont répondu à l’invitation et tout fut expédié, à la hâte, en une seule journée. Grandeur et décadence. Dans la vie, tout est précaire. Ceux qui, hier, réclamaient un troisième mandat et n’imaginaient pas la Mauritanie sans Ould Abdel Aziz, en sont à faire la danse du ventre devant Ould Ghazwani. Et, au rythme où vont les choses, ils ne tarderont pas à s’attaquer, ouvertement, à leur bienfaiteur. Ces gens, comme disent les Ivoiriens, sont nés avant la honte. Ould Ghazwani tombera-t-il dans leur piège, comme tous ceux qui l’ont devancé? C’est, en tout cas, un de ses premiers chantiers. Le pays a besoin de sang nouveau. Il regorge de cadres qui ont autre science que remuer du nombril. Le Messie s’en prit, dit-on, aux marchands du Temple, bonimenteurs de profession. Alors,  Ghazwani, nouveau Messie ? Chiche !

Ahmed Ould Cheikh

Le calame

Avril 2019 : n’oublions pas de commémorer le trentième anniversaire du génocide

Avril 2019 : n'oublions pas de commémorer le trentième anniversaire du génocideCiré Ba – L’enjeu de l’élection présidentielle prévue en juin 2019 et le temps ne doivent faire oublier et avoir de prises sur le devoir de mémoire, l’exigence de vérité et notre soif légitime de justice.

Avril 1989 – avril 2019, trente ans après le triomphe des idées extrémistes et racistes de la mouvance panarabiste, nous devons commémorer partout en Mauritanie et sous toutes les latitudes la déportation de dizaines de milliers de noirs mauritaniens au Sénégal et au Mali.

Ces déportations, qui sont un jalon du génocide encore nié, furent planifiées, décidées et exécutées par l’autorité politique, son armée, sa police, des idéologues de la mouvance panarabiste et des civils embrigadés.

Certains acteurs de premier plan sont encore au cœur du pouvoir, d’autres dans ses cercles restreints, une frange panarabiste s’est recyclée dans l’opposition et siège à l’assemblée nationale. Ils font tous tout pour retarder et faire reculer la vérité.

Cette commémoration devrait être une priorité haute pour tous ceux qui ont la conscience tranquille.

Ciré Ba – Paris, le 02 mars 2019

Réaction chaude de Biram Dah Abeid à l’intronisation de Ghazouani par Ould Abdel Aziz à Nouakchott

Réaction chaude de Biram Dah Abeid à l'intronisation de Ghazouani par Ould Abdel Aziz à NouakchottGuidumakha – Voter pour Ghazouani, c’est protégé l’affairisme, le clientélisme, le tribalisme, le népotisme et la parentèle, le refus de l’audit du pays….

Les écoles “militaires d’excellences” réservées exclusives, mono-ethniques et monocolores. C’est voté l’impunité du système clanique de rapine, de contrefaçon, du pillage et du bradage des richesses du pays. C’est voté le blanchiment de la confiscation et privatisation familiale des ressources de la Mauritanie.

Voter Ghazouani, c’est faire table rase des crimes économiques, crimes d’esclavage et les crimes contre l’humanité. C’est voté pour la reproduction de ses crimes, leur poursuite impunie, c’est voté pour dix années supplémentaires d’une gouvernance de Mohamed Ould Abdelaziz et sa haine viscérale contre ses opposants, ses bienfaiteurs.

C’est voté dix années de plus d’instrumentation de la justice, des juges, de la police, des impôts, contre les mauritaniens capables de dire non à l’ignominie, non au mensonge, non à l’injustice, non au vol…

Voter Ghazouani, c’est voté Ghazouani-Aziz : Ghazouani=occupation, Aziz = le chef de l’Etat sortant. Donc, c’est l’occupation encore pour dix ans du pouvoir suprême en Mauritanie par Mohamed Ould Abdelaziz.

A bon Entendeur, Salut.

B.D.A 

CRIDEM

Version en français du Discours du candidat Mohamed Cheikh Ould Mohamed Ahmed O. El Ghazwani

Version en français du Discours du candidat Mohamed Cheikh Ould Mohamed Ahmed O. El GhazwaniInitiatives News – Mauritaniens,

Mauritaniennes,

Mes Chers compatriotes,

Dans quelques mois, notre pays connaîtra une échéance décisive qui devrait créer les conditions favorables à un débat sérieux sur la situation de notre pays 60 ans après son indépendance, et sur la vision de chacun d’entre nous sur ce qu’il devrait être à l’avenir.

Certes, nos points de vue et nos perceptions peuvent diverger sur l’évaluation de chacune des étapes de la création de l’Etat Mauritanien moderne.

Pour ma part, je ne dirai pas, et ne saurai dire, que tous ceux qui ont gouverné le pays avait totalement failli, car si tel était le cas, nous n’aurions pas eu une nation dotée de tous les attributs d’un Etat.

Suivant la même logique, je ne dirai pas non plus que chacun d’entre eux avait totalement réussi, car, si tel était le cas, nous n’aurions pas constaté les dysfonctionnements et les insuffisances, qui sont en réalité le propre de toute œuvre humaine.

Je présume qu’ils étaient tous animés de bonne foi et d’esprit patriotique.

Je dirai donc qu’à des périodes diverses, et dans des conditions diverses – qu’on ne maîtrise pas le plus souvent – ils ont fait de leur mieux, en essayant de faire évoluer le pays. En réussissant sur certains points, ils ont droit à la double récompense pour avoir essayé et réussi. En ayant échoué sur d’autres, ils ont, au moins, le mérite d’avoir essayé et sont excusés au regard de leur époque, de leurs conditions et de l’environnement au sein duquel ils évoluaient.

Ce qu’il faudrait reconnaître, c’est que chacun d’entre eux a apporté sa pierre à la construction de cet édifice où le travail ne finit jamais : la mise en place d’un Etat fort qui veille au bien-être de ses citoyens, protège son intégrité territoriale et occupe la place qui lui sied dans le concert des nations.

Toutefois, et pour être juste, je peux dire, en toute objectivité, que la dernière décennie s’est singularisée par de grandes réalisations, grâce à l’esprit patriotique et la vision stratégique du frère Président Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Ces grandes réalisations se manifestent à travers l’ancrage de la démocratie, le renforcement de l’unité nationale et la place distinguée qu’occupe désormais notre pays sur l’échiquier international, en plus de l’essor économique général qui constitue dans sa globalité un bond qualitatif sans précédent dans notre parcours de développement.

Naturellement, nous ne sommes pas encore arrivés au point final ; il nous reste encore beaucoup de choses à faire sur un long parcours parsemé de défis et de risques.

Chers Frères,

Chères Sœurs,

Mes Chers compatriotes,

Fort de ma profonde conviction de l’impérieuse nécessité de relever les défis qui se dressent sur notre chemin, j’ai décidé, avec l’aide d’Allah et comptant entièrement sur Lui, de me porter candidat pour gagner votre confiance lors des prochaines élections présidentielles. J’ose espérer que vous me donnerez l’occasion de servir mon pays – même si je ne suis pas le meilleur d’entre vous – gardant à l’esprit tout le poids de cette responsabilité.

Je m’engage, en âme et conscience, à mettre à profit en toute sincérité, sérieux et dévouement, tout ce dont ALLAH m’a comblé en terme d’éducation, de formation, d’expérience et de connaissance profonde des rouages de l’Etat, afin de traiter les dysfonctionnements et combler les insuffisances quels qu’ils soient, afin de réaliser notre ambition légitime de bâtir une société moderne, forte de ses valeurs islamiques et de ses traditions séculaires, garantissant à tout citoyen son droit à la liberté, l’égalité, le bien-être pour ne parler que des grands axes, laissant les détails au moment approprié…

A cet effet, j’œuvrerai avec la volonté d’ALLAH à préserver l’intégrité territoriale, à consolider les acquis démocratiques et à renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale dans le cadre d’un Etat de droit fondé sur le principe de la citoyenneté, riche de sa diversité et réconcilié avec lui-même.

Je m’attellerai à promouvoir une diplomatie active et agissante, respectueuse des fondamentaux et guidée par l’intérêt du pays, tirant sa force de notre glorieuse histoire de passerelle d’échanges et de point de rencontre entre les peuples de notre région.

Au premier rang de mes préoccupations sera la multiplication des chances pour toute composante de notre cher peuple, qui connût à travers son histoire, une injustice économique ou sociale. Nous trouverons – avec l’aide d’ALLAH – les mécanismes appropriés qui rendront ces compatriotes fiers d’appartenir à notre chère patrie.

Je veillerai à renforcer l’essor économique dans le respect des équilibres macro-économiques, en accélérant la transition vers une économie productive alliant, avec harmonie, les dimensions économiques et sociales de manière à impacter positivement et rapidement la création d’emplois pour les jeunes et les chômeurs.

La réforme de notre système éducatif recevra une part importante de mon attention, dans le but d’améliorer ses performances et de le rendre en adéquation avec les besoins du développement, à l’aube des grands changements économiques et sociaux en perspective.

La jeunesse recevra l’attention et l’encadrement qu’elle mérite à travers la création des conditions favorables et des cadres appropriés à l’éclosion de son génie créateur lui permettant ainsi de contribuer efficacement à la construction nationale.

De même, j’œuvrerai pour que la femme puisse prendre la place qui lui sied dans la société afin qu’elle joue pleinement son rôle d’acteur actif dans le développement du pays.

En tout état de cause, mon attention sera focalisée sur les voies et moyens susceptibles d’assurer le niveau le plus élevé possible de bien-être au citoyen, auquel je tiendrai absolument à assurer la sécurité et la quiétude, tout en veillant à ce qu’il bénéficie des richesses de son pays, et que ses espoirs et aspirations trouvent leur traduction dans son vécu quotidien, sans discrimination aucune, si ce n’est pour favoriser les composantes précédemment citées.

Chers Frères,

Chères Sœurs,

Mes Chers compatriotes,

A la veille de ces importantes échéances, Je vous appelle tous à vous mobiliser autour de ce projet, dans un sursaut national sincère afin d’opérer le changement auquel nous aspirons.

J’appelle toutes les formations politiques, les organisations professionnelles et de jeunesse, ainsi que la société civile à contribuer à son succès et à participer efficacement à sa mise en œuvre.

Je ferai preuve d’une écoute attentive et d’un esprit ouvert à toute contribution positive et à toute idée constructive.

Avec vous sera parachevé le succès ;

Chacun d’entre vous, de là où il est, pourra y contribuer.

أعوذ بالله من الشيطان الرجيم

إِنْ أُرِيدُ إِلَّا الْإِصْلَاحَ مَا اسْتَطَعْتُ ۚ وَمَا تَوْفِيقِي إِلَّا بِاللَّهِ ۚ عَلَيْهِ تَوَكَّلْتُ وَإِلَيْهِ أُنِيبُ

صدق الله العظيم

Vive la Mauritanie paisible et prospère.

CRIDEM