Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Daily Archives: 22/02/2019

Le gouvernement exprime son regret suite à la lettre envoyée par l’opposition aux ambassades occidentales concernant Bouamatou (vidéo)

alt Le gouvernement mauritanien a exprimé ses regret suite à  la lettre envoyée par l’opposition aux ambassades occidentales leur  demandant d’intervenir auprés du gouvernement pour qu’il renonce   au suivi judiciaire de l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou.
 
Le porte-parole du gouvernement, par interim, le ministre de la fonction publique, Seyidna  Aly Ould Mohamed Khouna,a declaré que « Le gouvernement apprécie l’intercession des citoyens mauritaniens, quelle que soit leur différence d’opinion, qu’il n’accorde d’importance à  l’intercession de parties étrangeres « .
 
 
 Ould Mohamed Khouna a dajouté , lors d’e la  conférence de presse gouvernementale de ce  jeudi soir,  21 février 2019, que l’opposition aurait du  communiquer directement avec le gouvernement et discuter de problèmes internes sans recourir à la demande d’intercession de parties étrangéres.
 
Le ministre a souligné que la Mauritanie est un Etat indépendant qui entretient ses relations avec d’autres pays dans le cadre d’intérêts communs, sans ingérence dans les problèmes internes.
 
Le porte-parole du  gouvernement a signalé  que les ambassades étrangères à Nouakchott savent mieux que quiconque les sujets à soulever avec le  gouvernement ,et ils réalisent pertinement qu’ils ne peuvent soumettre  le message de l’opposition au gouvernement
 
ADRA-INFO

Passage de Bouamatou devant la commission de désignation de l’opposition: Moulié sollicité

altL’Alliance de l’Opposition Démocratique Mauritanienne (AODM) sollicite Robert Moulié, ambassadeur de France en Mauritanie de bien vouloir entreprendre, auprès des autorités «  les démarches (…) appropriées pour que les poursuites engagées arbitrairement contre Mohamed Ould Bouamatou ne l’empêchent pas de se présenter devant la commission de désignation du candidat de l’opposition.

L’homme d’affaires en exil figure parmi les candidats pouvant être présentés par l’Alliance de l’opposition à l’élection présidentielle prochaine.

Selon la missive adressée au diplomate français, « les poursuites contre Ould Bouamatou sont éminemment politiques. Elles constituent des mesures de représailles évidentes faisant suite à son engagement en faveur de l’opposition, des droits de l’homme et de l’Etat de droit».

L’Alliance rappelle que « plusieurs organisations internationales, dont Interpol et le Groupe  de travail sur la détention arbitraire du Haut Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies, n’ont pas manqué de critiquer ces poursuites. Interpol avait d’ailleurs refusé de diffuser le Mandat d’arrêt le concernant, voyant dans cette affaire « un caractère politique prédominant ».

L’Alliance s’attèle activement au choix d’un candidat consensuel à l’élection présidentielle. Elle pense « qu’avoir un candidat unique (lui) permettra de mieux défendre les valeurs démocratiques du pays et de sensibiliser davantage la population mauritanienne sur les enjeux de cette élection, alors que le candidat de la Majorité présidentielle cherchera, à n’en point douter, à utiliser les moyens de l’Etat pour mener sa campagne ».

 

le calame

Mauritanie : L’opposition demande l’annulation du mandat d’arrêt contre O. Bouamatou

Mauritanie : L’opposition demande l’annulation du mandat d'arrêt contre O. BouamatouAlakhbar – L’opposition mauritanienne demande aux chanceliers occidentaux à Nouakchott d’intervenir pour l’annulation du mandat d’arrêt contre l’opposant et milliardaire Mohamed Ould Bouamatou.

Selon l’opposition, les poursuites contre Ould Bouamatou empêchent à ce dernier de rencontrer le Comité en charge de désigner le candidat unique de l’opposition à la présidentielle de 2019.

L’opposition estime également que ce mandat d’arrêt est une “représaille” du régime de Oud Abdel Aziz “contre le ralliement” de Bouamatou à l’opposition et son “soutien aux droits de l’homme”.

Mohamed Bouamatou est visé depuis le 31 aout 2017 par un mandat d’arrêt de la justice mauritanienne dans une affaire de corruption présumée des sénateurs qui avaient rejeté un projet de suppression du Sénat.

alakhbar