Monthly Archives: February 2019
Le président de la CENI se retire de Facebook après la publication de ses photos avec des dirigeants Israéliens
Mohamed Val Ould Bellal, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) , s’est retiré de Facebook, quelques heures après la publication par des blogueurs , de ses photos accueillant le ministre Shalom ,l’envoyé d’Israël à Nouakchott.
Aisha Sid Ahmed raconte sa rencontre fortuite avec l’ex Président Maouya Ould Sid’Ahmed Taya
Initiatives News – La journaliste et blogueuse Aisha Mint Sid Ahmed dit avoir aperçu l’ancien Président mauritanien Maouya Ould Sid’Ahmed Taya en sortant de chez un spécialise ORL dans une clinique appelée Clinique Doha. Selon elle, l’ex Président était accompagné de deux individus qui paraissaient être ses gardes du corps et dont l’un était habillé en tenue de sport et l’autre en tenue traditionnelle du Golfe.
“Au début, je n’ai pas failli le connaître. Il était faible. Il marchait l’air épuisé. Il entrait chez le spécialiste d’où je venais de sortir avec ma fille. J’ai avancé vers lui pour des salutations. L’un des gardes du corps m’a fait signe de m’arrêter. Il est intervenu en me demandant si j’étais mauritanienne. Après quoi nous avons échangé les salutations d’usage. Je lui ai demandé l’état de sa santé sans aborder les questions sur les détails. Il m’a assuré qu’il était en bonne santé. Je ne lui ai pas demandé pourquoi il se rendait à la clinique. Nous avons eu une discussion simple, sans aucun rapport avec la politique.” A-t-elle dit avant de poursuivre :
« Il m’a demandé si je résidais à Doha. Notre entrevue était assez simple. C’était clair qu’il avait vieilli. Il avait l’air fatigué. Je ne sais franchement pas grand-chose sur son état de santé. Le temps ne permettait pas de lui poser beaucoup de questions. La rencontre a duré une minute ou une minute et demie. Je lui ai demandé si nous pouvions prendre une photo ensemble. Réponse affirmative et j’ai pris deux photos. “
Parlant de la réaction des internautes, Aisha Sid Ahmed a dit avoir constaté que certains ont douté de l’authenticité de la photo. Parmi ces internautes, elle a cité le Président de la CENI, Mohamed Vall Bellal qui, selon elle, a prétendu que la photo serait montée.
« Après avoir vu le message d’Ould Bellal, je lui ai envoyé un message auquel il n’a pas répondu. » A-t-elle dit avant de poursuivre ; « Je ne suis pas de ceux qui montent des images. »
A propos des commentaires de certains qui ont douté qu’Ould Taya se soit rendu dans une clinique ordinaire, Mint Sidi Ahmed a déclaré : “Dans cette clinique se traite depuis un certain temps Ould Taya. Il n’y est pas venu une personne ordinaire. Il avait un garde du corps à ses côtés et accompagnés d’autre personnes qui se sont occupés de toutes les formalités, ce après quoi il est entré directement voir le médecin”.
En conclusion, Aisha Sid’Ahmed a déploré ces réactions et a souligné : «C’est un homme qui a dirigé longtemps le pays (21 ans). Il ne peut pas retourner dans son pays. Je pense que le problème avec Ould Taya est lié aux injustices commises durant la période où il a dirigé, en particulier les torts liés aux négro-africains. Ceci, explique, à mon avis, son choix de rester en exil. Et il ne jouit pas de ce dont ont joui les précédents présidents de la Mauritanie. »
Info source : www.alakhbar.info
traduction Initiatives News
Forces Armées Nationales : Nettoyage en bonne voie
L’Authentique – Invisibles ! Quand les présidents Ibrahima Moctar Sarr et Thiam Samba, rejoints depuis quelques temps par le professeur et avocat Lô Gourmo, disaient que les ressortissants de la Vallée étaient invisibles dans les différentes administrations mauritaniennes et que cela résultait d’une politique d’apartheid menée par le pouvoir, ce dernier niait les faits et accusait les intéressés de fossoyeurs de l’unité nationale.
Si, à la lecture des communiqués des conseils de ministres, on pouvait constater le petit nombre de mesures individuelles concernant un Diallo, un Sidibé ou un Fall, personne ne pouvait soupçonner qu’il puisse exister une catégorie entière de personnel où certaines communautés nationales puissent ne pas être représentées peu ou prou.
Et pourtant elle existe cette catégorie et c’est dans les Forces Armées et de Sécurité (FAS) qu’elle se trouve. Cette catégorie ou plutôt ce grade où ne figure aucun négro-africain est celui de Général. Les FAS comptent à ce jour 34 généraux dont 2 Haratines (les numéros 22 et 23 sur la liste « Armée » ci-après).
Voici sans attendre la liste de ces Généraux par corps. L’abréviation « GD » veut dire Général de Division ; « GB» pour Général de Brigade.
Armée
1. GD Meguett
2. GD Hanene Sidi
3. GD Dah El Mamy
4. GD El Bourour
5. GD Isselkou Wely
6. GB Mohamed Cheikhna
7. GB Hanene Henoune
8. GB Habiboullah
9. GB Moctar Bollé
10. GB Moctar Mini
11. GB Brahim Vall
12. GB Tiyeb
13. GB Meyde
14. GB H’Reytani
15. GB Ben Aouf
16. GB Hamada Boyde
17. GB Dhehbi Jaafar
18. GB Taghiyoullah Raïss
19. GB Mohamed Ely
20. GB Hamady Ely Maouloud
21. GB Dah Agheb
22. GB Ravaa
23. GB Ahmed Abdel Wedoud
24. Abba Babty
Gendarmerie
1. GD Sultane Lessouad
2. GB Bellahi Ahmed Aïcha
3. GB Maayiv
4. GB Diallo Cheikh Balla
5. GB Hamoudi Taya
6. GB Souleymane Aboude
Garde Nationale
1. GD Mesgharou
2. GB Baba Ahmed
3. GB Khattar
4. GB Yakoub
Si à la Garde Nationale il n’y avait pas de prétendants pour ce grade, ce n’est le cas ni à la Gendarmerie, ni à l’Armée où des colonels, tout ce qu’il y a de négros, qui plus est anciens, brillants et disciplinés, attendent depuis des années une inscription sur le tableau d’avancement au grade de Général. Cette année encore, pas un seul n’a trouvé grâce auprès du Commandement des FAS. Voici aussi leur liste. L’abréviation « Cl » veut dire Colonel.
1. Cl Sidibé Samba (Dir Génie Militaire)
2. Cl Dia Saïdou (Attaché Militaire à New York)
3. Cl Intendant Keita Boubakar
4. Cl Thiam Mamadou (ancien Dir. Travaux Publics / Armée)
5. Cl Intendant Sidibé Moussa (Marine Nationale)
6. Cl Gandéga Samatié
7. Cl Intendant Kamara Makha
8. Cl Natouga M’Bodje
9. Cl Coné Hassan (Gendarmerie)
Pourtant, par ces temps favorables à l’Unité Nationale – une marche pour celle-ci le Président en tête, une journée chômée et payée et une avenue retirée à une icône arabe, africaine et tiers-mondiste – un geste comme l’inscription au grade supérieur de quelques uns de ces neuf colonels, aurait pu boucler leurs gueules à ces fossoyeurs de l’Unité Nationale que sont Ibrahima, Samba et Gourmo. Cela n’ayant pas été fait, il faut croire que les fossoyeurs de l’unité Nationale ne sont pas ceux que l’ont croit.
Ahmed Jiddou ALY
L’Authentique