Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: September 2018

Élections en Mauritanie : le parti au pouvoir et les islamistes en tête selon les premiers résultats

Élections en Mauritanie : le parti au pouvoir et les islamistes en tête selon les premiers résultatsJeune Afrique – Le parti au pouvoir en Mauritanie et les islamistes sont arrivés en tête après les élections législatives, régionales et locales de samedi, selon les premiers résultats partiels disponibles le 3 septembre, a indiqué une source proche de la Commission électorale nationale indépendante.

L’Union pour la République (UPR) du président Mohamed Ould Abdelaziz et le parti islamiste Tewassoul (opposition) « émergent du lot si l’on regarde les résultats disponibles au niveau de tous les scrutins », qui concernent l’Assemblée nationale, les conseil régionaux et les municipalités, a affirmé lundi 3 septembre une source proche de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), sans donner de chiffres.

Le niveau de la compilation des résultats de ces scrutins avait atteint entre 20 et 30% pour les législatives et 50% pour les régionales et municipales, selon cette source.

Le retard dans la finalisation des résultats est dû à « la nature très complexe des scrutins ainsi qu’aux problèmes techniques, doublés des aléas de la nature qui ont fait que des bureaux ont continué à voter jusqu’à dimanche (2 septembre) et que la communication des résultats a pris du temps ».

De fortes pluies ont empêché l’accès des équipes de la Ceni à des localités dans au moins cinq régions du pays. Les résultats pourraient ne pas être publiés avant mercredi, alors qu’ils étaient initialement attendus lundi ou mardi, a souligné la source proche de la Ceni.

« Fraudes massives »

Un nombre record de 98 partis, dont ceux de l’opposition « radicale » qui avait boycotté les législatives de 2013, se sont présentés à ces élections. Ce scrutin est considéré comme un test pour le régime du président Mohamed Ould Abdelaziz, un ancien général arrivé au pouvoir par un coup d’État en 2008.

Bien qu’il se soit engagé à maintes reprises à ne pas tenter de modifier la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels, il n’a pas apaisé les soupçons de l’opposition sur ses intentions pour la présidentielle prévue mi-2019, alimentés par les déclarations publiques de ses ministres et de ses partisans.

La Coalition électorale de l’opposition démocratique (Ceod), qui regroupe les partis de l’opposition dite « radicale », a dénoncé des problèmes d’organisation et des opérations de « fraudes massives menées par le camp du pouvoir ». Des accusations rejetées par le porte-parole de la Ceni, Moustapha Ould Sid’El Moctar.

Recours aux instances habilitées

La mission d’observateurs de l’Union africaine (UA), la seule présente samedi, a pour sa part estimé que les problèmes constatés ne remettraient pas en cause la « crédibilité » de ces élections. Les « imperfections constatées ne sont pas de nature à entacher leur crédibilité », a déclaré son chef, l’ancien Premier ministre tchadien Albert Pahimi Padacké, en présentant à la presse son rapport préliminaire. Pour l’UA, les élections se sont « déroulées dans le calme, la sérénité et la paix ».

La mission de l’UA, arrivée le 22 août en Mauritanie et forte de 30 observateurs, a appelé toutes les parties à « accepter les résultats qui sortiront des urnes » et à privilégier les « instances habilitées en cas de recours ou de contestation ».

Par Jeune Afrique ave AFP

 

Mauritanie : un scrutin test et des couacs

Mauritanie : un scrutin test et des couacsLe Point Afrique – Les élections législatives, régionales et locales de ce samedi ont vu certains Mauritaniens contraints de jouer les prolongations pour voter. Pas rassurant à moins d’un an de la présidentielle de mi-2019.

C’est un signe qui ne trompe pas pour illustrer les problèmes d’organisation du scrutin qui vient de se dérouler en Mauritanie. Ce samedi, à 19 heures (GMT et locale), heure prévue pour la fermeture des bureaux, plusieurs centaines d’électeurs attendaient toujours dans la cour du centre de vote de Teyarrett, un quartier populaire de Nouakchott, la capitale, selon le constat d’un correspondant de l’AFP.

«  Tous ceux qui se trouvent à l’intérieur de la cour pourront voter  », ce qui devrait prolonger les opérations de vote jusqu’à «  tard dans la nuit  », a expliqué le président de ce bureau de vote. Le taux de participation s’établissait à 18 h dans une fourchette de 40 à 60 % selon les régions, avec une moyenne nationale de 42 %, a indiqué à l’AFP un membre de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Dans les bureaux de Nouakchott, il était de 50 à 55 % à 19 heures. Contrairement aux précédentes législatives, en 2013, l’opposition y participait, y compris dans ses composantes dites «  radicales  », ce qui porte au nombre record de 98 les partis politiques en lice à ce premier tour, dont les résultats sont attendus en début de semaine. Un éventuel second tour se tiendrait le 15 septembre.

Comment expliquer les cafouillages ?

À ce stade, il y a lieu de s’interroger sur les problèmes d’organisation. Selon certains observateurs, les retards constatés ici et là s’expliquent par les difficultés de certains électeurs à trouver leur bureau de vote. L’emplacement de ces derniers aurait été changé à la dernière minute. Il y a aussi la complexité des opérations de vote : il faut introduire les bulletins dans cinq urnes correspondant à différents niveaux de pouvoir. Peu évident.

«  Nous ne pouvons pas savoir pour le moment quelle est la part de l’incompétence, de l’erreur humaine ou de la volonté de fraude dans ces manquements  », a déclaré en fin de journée un leader de l’opposition, Mohamed Ould Moloud. « Des bureaux de vote entiers ont disparu et leurs électeurs continuent d’errer à Nouakchott sans les retrouver, des électeurs d’une commune ont été transférés vers une autre et il y a des bureaux dont la liste électorale a été multipliée par quatre  », a-t-il poursuivi.

L’épouvantail islamiste

Est-ce la profonde crainte de perdre la main notamment face aux islamistes qui explique ces cafouillages sur lesquels beaucoup s’interrogent ? En tout cas, pendant la campagne, le président Mohamed Ould Abdel Aziz a affirmé que le pays était « en danger » à cause d’une opposition divisée entre, selon lui, «islamistes dangereux, extrémistes racistes et des résidus d’anciens régimes ayant mis le pays à genoux ». « Nous devons les tenir loin des affaires par un vote massif pour l’UPR », le parti présidentiel, a-t-il dit, après avoir affirmé que les islamistes « n’attendent que leur échec politique pour prendre les armes  ».

«C’est M. Aziz qui a pris les armes contre un régime élu et assassiné la démocratie », a rétorqué un responsable du parti islamiste Tewassoul, Jemil Ould Mensour. Faut-il le rappeler ? Le président Aziz, ancien général, est arrivé au pouvoir par un coup d’État en 2008, avant d’être élu en 2009 et réélu en 2014. Bien qu’il se soit engagé à maintes reprises à ne pas tenter de modifier la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels, il n’a pas apaisé les soupçons de l’opposition.

Pour le moment, son parti, l’UPR, large vainqueur des législatives de 2013 boycottées par la quasi-totalité de l’opposition radicale, mise pour convaincre sur «une croissance retrouvée et un indice de pauvreté ramené à 31 %, contre plus de 40 % en 2008», dans un pays d’un peu moins de quatre millions d’habitants avec un taux d’alphabétisation demeuré faible. En face, l’opposition argumente et dénonce «une forte baisse du pouvoir d’achat et des indices de développement classant la Mauritanie au bas de l’échelle à tous les niveaux ».

Le pouvoir «satisfait» du déroulement de la campagne électorale

En tout cas, en ce samedi, après avoir voté dans la matinée, le président Aziz ne s’est pas gêné pour se féliciter du «caractère apaisé et tout à fait démocratique» de la campagne, ce qui n’a pas fait oublier les invectives entre majorité et opposition de son pays engagé aux côtés de ses alliés régionaux et de la communauté internationale dans la lutte contre le djihadisme au Sahel.

Alors qu’opposants et ONG dénoncent régulièrement des atteintes aux droits de l’homme, l’ancien sénateur Mohamed Ould Ghadda, inculpé pour «corruption», a retrouvé samedi la liberté après plus d’un an en détention provisoire, bien qu’il ait refusé de signer les conditions de son contrôle judiciaire, dont une interdiction de quitter le territoire, selon son avocat. Il avait pris l’an dernier la tête d’une fronde contre la suppression du Sénat voulue par le président Aziz. Le texte a finalement été adopté en août 2017 lors d’un référendum boycotté par une partie de l’opposition.

Le Point Afrique (avec AFP)

cridem

Libération de Mohamed ould Ghadda

Mauritanie : un scrutin test et des couacsMohamed ould Ghadda, ancien sénateur, meneur de la fronde de la chambre haute du parlement de  Mauritanie (supprimée par voie référendaire le 05 août 2017) contre un projet de révision constitutionnelle initié par le président Mohamed ould Abdel Aziz, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire ce week-end, après une année de détention préventive, selon une annonce du collectif des avocats de la défense, rendue publique samedi soir.
Mohamed ould Ghadda est poursuivi dans le cadre d’une instruction pour présomption « de corruption » ouverte le 01 septembre 2017.
Celle-ci implique également 11 autres  anciens sénateurs, des syndicalistes et des journalistes, tous  placés sous contrôle judiciaire depuis une année.
Cette libération est le fruit d’une bataille judiciaire acharnée, mais aussi « de pressions  faites par les organisations de défense des droits humains, des organismes internationaux relevant du système des Nations Unies (ONU), qui ont, à juste raison, considéré que la détention de Mohamed ould Ghadda est abusive, qu’elle est contraire à la loi et qu’elle viole les engagements  souscrits par le gouvernement vis-à-vis de la communauté internationale tout entière ».
Ces différents acteurs « ont exigé la libération » de l’ex sénateur, et « son indemnisation pour le grave préjudice qu’il a subi du fait d’actes liberticides  commis à son encontre ».
Ce retour à la liberté de Mohamed ould Ghadda a pris la forme d’un véritable feuilleton.
En effet, opposé au principe d’une libération provisoire assortie d’une mesure de contrôle judiciaire, après une année de détention préventive, l’ancien sénateur  refusa  de sortir de la prison de Dar Naim. Son  cas se transformait ainsi en véritable patate chaude pour les autorités pénitentiaires.
Il fut extrait de force de la maison d’arrêt,  et conduit dans les locaux de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), vendredi soir, pour d’interminables tractations qui ont duré jusqu’au samedi.
Une période pendant laquelle ses avocats étaient dans l’impossibilité de le rencontrer.
Ce qui, explique un communiqué du collectif des conseils de la défense, selon est une nouvelle forme de séquestration.

 

le calame

Mairie de Dakar : Khalifa Sall révoqué par décret présidentiel

Khalifa Ababacar Sall député-maire de Dakar a été révoqué de ses fonctions, par décret présidentielce vendredi 31 aout 2018. Cette décision de Macky Sall, intervient 24 heures après la confirmation en appel, de la condamnation du premier cité à cinq ans de prison pour escroquerie sur les deniers publics.

Selon le ministère de la gouvernance territoriale, “la condamation du maire de Dakar, le pruve de la capacité juridique et de l’autorité morale nécessaire à l’exercice de ses fonctions”.

En prison depuis plus d’une année, Khalifa Sall vient d’essuyer un nouveau revers. Cette décision inattendu de Macky Sall le met encore, un peu plus dos au mur. 

En ce qui concerne son dossier judiciaire, il peut encore miser sur un recours en cassation de sa condamnation à cinq ans de reclusion. Sans celà, il peut dire adieu à la course à la présidentielle de 2019. 

Alakhabr