Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: August 2018

Babacar Baye N’Diaye interpellé

Babacar Baye N’Diaye interpelléLe Rédacteur en chef de Cridem Babacar Baye N’Diaye a été arrêté en début d’après-midi ce mercredi 8 août par deux policiers en civil alors qu’il marchait non loin de la banque populaire de Mauritanie.

Contraint d’embarquer dans un véhicule banalisé, Babacar sera conduit au Commissariat Spécial de Police Judiciaire à Tevragh. Zeïna où il est présentement détenu.

Venu aux nouvelles de son époux, Mme Soya Watt sera éconduite par les agents en faction devant le CSPSJ qui attendent encore les instructions du procureur de la République.

Pour le moment, on ignore les raisons de l’arrestation de N’Diaye. Selon certaines informations, il a été arrêté suite à une plainte de l’avocat Franco-mauritanien Jemal Ould Mohamed Taleb qui estime avoir été diffamé dans un article publié sur ce site.

Pour rappel, le webmaster de cridem avait été arrêté et écroué à la prison civile de Nouakchott, avant d’être finalement libéré, suite à une plainte du fils du président pour diffamation.

le calame

Mauritanie: dynamique de rapprochement dans la mouvance nationaliste noire

RapprochementUne dynamique de rapprochement traverse la mouvance nationaliste négro-africaine de Mauritanie à quelques semaines d’élections législatives, régionales et municipales, prévues le 1er septembre prochain.

Illustration, avec cette déclaration conjointe de l’Alliance pour la justice et la démocratie/Mouvement pour la réconciliation (AJD/MR) et des Forces progressistes pour le changement (FPC), un parti politique et un mouvement, annonçant, une rencontre entre les dirigeants des deux entités.

Ce document, publié ce samedi, annonce que «suite à une médiation de bonnes volontés, les camarades Ibrahima Sarr, président de AJD/MR, et Samba Thiam, président des FPC, se sont rencontrés à Nouakchott le 18 juillet 2018.

L’entretien franc et direct, a permis aux deux leaders de revenir sur l’essentiel des contentieux et des malentendus, qui continuent d’entraver le rapprochement de leurs partis. Ils ont reconnu que des questions de simples divergences stratégiques les opposant ont pu donner lieu à des surenchères contreproductives».

Par ailleurs, au cours de cette rencontre «le président Samba Thiam a exprimé ses regrets pour des dérapages assumés de son camp. Les deux présidents ont convenu, dans un esprit de dépassement, et pour répondre aux vœux d’une unité, maintes fois réitérés par leurs bases, de s’investir dans une dynamique de réconciliation et de partenariat».

Ibrahima Moctar Sarr et Samba Thiam sont parmi les personnalités ayant fondé les Forces de libération africaine de Mauritanie (FLAM-Canal historique) au mois d’août 1983. Ils ont été des compagnons d’infortune pendant leur détention à la célèbre prison de Oualata (Est du pays).

Ce lieu a été témoin de la mort de nombreux prisonniers politiques militants de la mouvance nationaliste noire, parmi lesquels des anciens militaires condamnés pour complot. Ces événements ont été enregistrés pendant les années 1987-1988, sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya. Par ailleurs, Ibrahima Moctar Sarr a été candidat à l’élection présidentielle mauritanienne de mars 2007.

Pour sa part, Samba Thiam est rentré en Mauritanie en 2013, après une trentaine d’années d’exil. Son mouvement, les Forces progressistes pour le changement (FPC), se heurte à un refus de reconnaissance de l’administration en tant que parti politique depuis plus de 3 années.

Quant aux FLAM originelles, elles ont éclaté en plusieurs groupes antagonistes, dont les différents segments ne ratent jamais une occasion de se tirer dessus, ne serait-ce que pour continuer à «exister» dans les médias.

Reste la question des éventuels dividendes électoraux de ce rapprochement dans certaines localités de la vallée et dans le jeu des alliances en perspective de ballotage pour d’hypothèques seconds tours.

Par notre correspondant à Nouakchott
Cheikh Sidya

 

http://afrique.le360.ma/mauritanie

http://afrique.le360.ma/mauritanie/politique/2018/07/15/21886-mauritanie-dynamique-de-rapprochement-dans-la-mouvance-nationaliste-noire-21886

Biram arrêté suite à une plainte d’un journaliste

Biram arrêté suite à une plainte d’un journalisteArrêté ce matin à son domicile, Biram Dah Abeïd est présentement entendu au commissariat de police de Riadh 1, au moment où ces écrits sont en ligne. C’est suite à une plainte du journaliste Dedde Ould Abdellahi pour « injures » que le leader abolitionniste a été cueilli tôt ce mardi matin par les limiers.

Soupçonnant l’ex correspondant d’Al Jezira à Sao Paulo d’être un ‘’espion au service de Ould Meguett’’, le directeur général de la sûreté nationale, Biram avait décoché des flèches empoisonnés à son égard . Les charges jugées violentes de Biram avaient fait le tour de la toile.

Dedde avait interviewé Biram, en juin dernier, tout juste après la signature de l’alliance électorale RAG/Sawab. Le journaliste s’est contenté de «manipuler cette interview en dénaturant les propos de Biram mais aussi en ne sortant que quelques extraits pour corroborer certaines informations », indique un proche du leader abolitionniste.

L’intégrale de cette interview n’a jamais été diffusée corroborant ainsi les dires des abolitionnistes.

Recevant une délégation du syndicat des journalistes mauritaniens, Biram avait renouvelé ses accusations. A la demande d’excuses formulée par les syndicalistes, Biram avait opposé un niet catégorique.

le calame

Mauritanie: Arrestation du candidat Biram Dah Abeid : «Une tentative d’intimidation » (coalition Sawab/Rag)

Mauritanie: Arrestation du candidat Biram Dah Abeid : «Une tentative d’intimidation » (coalition Sawab/Rag)Le parti Sawab et la mouvance RAG qui soutiennent la candidature du leader antiesclavagiste, Biram Dah Abeid, ont dénoncé mardi dans une conférence de presse, ce qu’ils ont considéré comme une tentative d’intimidation du candidat et une manœuvre visant à déstabiliser ses soutiens.

Oumar Ould Yali, autre candidat de la coalition électorale RAG/Sawab, a condamné cette arrestation indiquant qu’elle a été opérée nuitamment et sans mandat légal. Yali qui a précisé que des membres de la coalition ont pris contact avec Biram Dah Abeid arrêté au commissariat de Riadh a révélé que le détenu a refusé de répondre aux policiers en l’absence de ses avocats.

Pour le président Abdessalam Horma, la mesure d’arrestation est condamnable et se veut une tentative d’intimidation de cette coalition avant l’élection du 1er septembre prochain. Le président de Sawab a encore ajouté que ces pratiques de l’ère d’exception et des polices politiques n’ont plus d’effet sur les mauritaniens qui ont franchi la barrière de la peur.

Selon lui, Biram Dah Abeid candidat de la coalition a déjà rempli toutes les conditions juridiques pour briguer les suffrages de ses compatriotes. «Un récépissé provisoire lui a été délivré en attendant le récépissé définitif qui devrait être remis aujourd’hui ».

La coalition Sawab/Rag, rappelle-t-on, a présenté des listes candidates dans 87 circonscriptions communales, neuf listes pour les conseils régionaux et des dizaines de listes pour les législatives parmi lesquelles la liste nationale emmenée par le détenu en question le leader haratine Biram Dah Abeid aujourd’hui entre les mains de la police.

Mauriweb

Etats-Unis: Un Mauritanien tué par balle à Memphis Tennessee

Etats-Unis: Un Mauritanien tué par balle à Memphis TennesseeIl n’ya rien d’anormal que des enfants innocents soient tués par des coups de feu.

Djiby Aliou Sy, un jeune Mauritanien émigré depuis 2005 qui est venu rejoindre sa famille, est mort après une fusillade critique à Hickory Hill, un quartier à l’Est de Memphis.

Il était âgé de 23 ans, originaire de Zouerate, passionné de foot. Djiby était sur une voie d’un avenir prometteur, il allait à Southwest Community Collège. Une vie qui s’est brutalement arrêtée ce vendredi.

Dans cette ville, il ne suffit pas que les personnes directement touchées par la violence soient investies pour l’arrêter. Nous n’avons pas besoin de vivre dans des quartiers dangereux ou d’être l’un des milliers de personnes touchées par le fléau de la fusillade.

Cela ne doit pas ruiner les efforts du département de police de Memphis, des procureurs ou encore une myriade de Memphians, des leaders communautaires, religieuses, des familles de victimes, voire des ex-membres de gangs – qui se sont investis dans des efforts pour lutter contre le sang en s’attaquant aux causes profondes de la violence.

La violence empêche Memphis de réaliser pleinement son potentiel. Et, bien sûr, la violence rayonne des victimes aux membres de la famille, aux amis et aux voisins.

Certes, l’effort visant à endiguer la violence doit commencer par la reconnaissance du fait que trop de personnes se sentent exclues du rêve américain, piégées dans des zones pauvres avec de faibles d’obtention d’un emploi avec un salaire acceptable. Voyant peu de perspectives d’améliorer leur vie, certains d’entre eux se tournent vers la violence.

C’est une histoire de désespoir et de chagrin pour les quartiers et les familles. Et, honnêtement, pour notre ville. L’homme de Memphis est mort après une fusillade critique à Hickory Hill. Les enquêteurs de la police de Memphis affirment que Djiby est décédé plus tard le vendredi à l’hôpital des suites de ses blessures.

Selon la police de Memphis, les tirs ont eu lieu vers 15h30. Vendredi dans le bloc 3700 de Outland Road. Aucune information suspecte n’est disponible pour le moment sur l’origine de la fusillade. La famille est attristée, toute la communauté africaine de Memphis est en deuil.

Djiby est parti trop tôt, bien trop vite, sa disparition nous rappelle comme une évidence que nous sommes finalement bien peu de choses.

Tu laisses un vide immense derrière toi. Et c’est avec beaucoup de tristesse et de compassion que l’équipe de Senalioune présente ses plus sincères condoléances à ta mère, sœurs, frères et aussi à toute ta famille pour leur témoigner notre soutien dans ce moment douloureux.

Repose en Paix.

Alioune Ly