Monthly Archives: July 2018
Le général Hanena Ould Sidi à la tête de la force du G5: la Mauritanie reprend en main la sécurité sahélienne
L’Opinion – Le chef d’état-major adjoint de l’armée mauritanienne devrait prendre prochainement les rênes de la force régionale sahélienne. Le général Hanena Ould Sidi, chef d’état-major adjoint de l’armée mauritanienne, devrait prendre prochainement le commandement de la force conjointe G5 Sahel.
L’Opinion avait déjà annoncé le départ programmé du général malien Didier Dacko qui dirigeait cette force. Le général Hanena Ould Sidi devrait être secondé par un officier tchadien. La Mauritanie dispose déjà de deux postes de direction au PC de Sévaré : entraînements et opérations (J3) ; actions civilo-militaires (J9).
La décision de limoger le général Dacko – qui n’a pas encore été confirmée officiellement – interviendrait à quelques semaines de l’élection présidentielle au Mali, le 29 juillet, et au moment où l’Elysée entend « redéployer » la force Barkhane.
Des discussions confidentielles ont lieu sur le rôle respectif de Barkhane et de Sabre, l’opération plus discrète des forces spéciales. Le PC de la Force conjointe est installé au Mali, à Sévaré. Il coordonne la lutte contre le terrorisme dans la région.
La nomination du général Didier Dacko avait suscité une certaine inquiétude en France. Il semble que l’attentat, qui a frappé le QG de cette force conjointe, à Sévaré, le 29 juin, ait servi de motif pour s’en débarrasser. Paris, Nouakchott et N’Djamena ont toujours considéré que….
La Cour suprême suspend la décision de la CENI de prolonger les délais de dépot des dossiers de candidatures
La chambre administrative de la Cour suprême a suspendu la décision rendue hier par la commission électorale (CENI) prolongeant la période de soumission des dossiers de candidature aux élections municipales et aux conseils régionaux.
La chambre civile, présidée par le juge Mohamed Sidya Ould Mohamed Mahmoud, a émis sa décision suite à une requête urgente présentée par le Premier ministère,demandant la suspension de la décision de la CENI hier.
Ce qui signifie que la fin du délai de dépôt des candidatures demeure et expire donc, le samedi 13 juillet à minuit au lieu de 17Juillet comme le voulait la CENI.
La Chambre a suspendu la décision suivant la procédure de l’urgence, qui relève du président de la Chambre et qu’il peut prendre sans informer l’autre partie.
Source : http://www.alakhbar.info/?q=node/12104
Traduit par Adrar.Info
Bloc-notes de Beyrouck : Aziz et les “transhumants”
« Si la communication politique de Aziz ne passe plus, c’est en raison de ces transhumants qui veulent le défendre ou vendre son image par la parole alors qu’ils n’ont aucun crédit et ne jouissent d’aucune respectabilité auprès des citoyens.
En Mauritanie, la première valeur d’un homme politique est l’éthique et ensuite la constance. Or, ceux qui peuplent le système Aziz et le défendent n’ont ni l’éthique, ni constance. En public, ils louent le général et en privé, ils le vouent aux gémonies »
« Un Homme doit choisir. En cela réside sa force : le pouvoir de ses décisions », Paulo Coelho
La transhumance, symbole suprême de traîtrise et de reniement
La classe politique mauritanienne est empestée par une honteuse transhumance qui défigure tout le jeu politique mauritanien en le rendant monstrueux avec les renégats que Aziz adoube sans savoir que pour les Mauritaniens, ils sont abominables.
Qu’ils soient chefs religieux, politiciens leaders politiques ou hommes d’affaires, les transhumants sont la face épouvantable du jeu politique mauritanien. Par leur image hideuse, ils nourrissent la nation d’exemples et d’enseignements mauvais.
Ils ont mis leur honneur à la morgue afin de jouir des privilèges qu’offre le pouvoir. Les mauritaniens ne les respectent pas. Ils ne peuvent, en aucune façon, respecter leur parole, admirer leur image ou adouber leur action. Malheureusement, Aziz les aime et les place aux premières loges de « son » Etat et de son organisation politique.
Personne ne lui dit que la transhumance constitue la majorité des clients de l’UPR car son parti n’a pas de militants. Il n’y a que des clients politiques, sont les bêtises politiques qui lui font perdre beaucoup de choses.
Ceux qui réclament de lui et le défendent n’ont, devant les mauritaniens, aucun crédit. Ils sont bavards et arrogants. Ils sont effroyables et sont incapables de l’aider à rassembler ces citoyens, épris de morale, autour d’un projet qui les soulève et dépasse.
Au parti du président « l’UPR » ces piteux transhumants ont honteusement baissé la nuque pour se soumettre à Aziz et jouir de sa générosité. Mais ce que Aziz ignore, et malheureusement personne ne le lui dit est que l’image de ces transhumants, dussent-il être combatifs, ne passe pas.
Les mauritaniens ne les aiment pas parce qu’ils ne supportent pas les traitres et ne s’accommodent jamais des renégats. Et malheureusement, on en compte énormément dans le système Aziz. Or devant un transhumant, le citoyen est vite partagé entre le rire et la rage.
Pourquoi le parti du Président « l’UPR » s’effrite ? Ne se meurt pas. Il est déjà mort. Il est devenu le PRDS, parce qu’assiégé, récupéré et pétrifie par des transhumants venus pratiquement de l’ex-parti de Ould Taya. Absolument rien ! Il est plus tôt un conglomérat de ruffians confortablement installés à la table de la République pour manger la Mauritanie.
Si la communication politique d’Aziz ne passe plus, c’est en raison de ces transhumants qui veulent le défendre ou vendre son image par la parole alors qu’ils n’ont aucun crédit et ne jouissent d’aucune respectabilité auprès des citoyens. En Mauritanie, la première valeur d’un homme politique est l’éthique et ensuite la constance.
Or, ceux qui peuplent le système Aziz et le défendent n’ont ni l’éthique, ni constance. En public, ils louent le général et en privé, ils le vouent aux gémonies. Ils sont comme ces insectes abdominaux qui ont une prédilection pour les espaces mouillés et les humus sales et nauséabonds. Aziz, la chose qui lui reste est peut-être de mettre hors d’état de nuire, ces transhumants incohérents, disqualifiés par leur tortuosité et leur manque de valeur.
Le Président de l’UPR reçoit des groupes organisés des personnalités ou des lobbies qu’il croit être porteur de voix ou traceurs de destin, ces transhumants ne peuvent guère ensemencer les électeurs.
Ils ne peuvent lui garantir le vote d’un citoyen, dans l’intimité de l’isoloir. La transhumance, symbole suprême de traîtrise et de reniement. Président, écoutez votre peuple, les intérêts de certains de vos partisans ne sont pas toujours les vôtres.
C’est vous Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, que le peuple Mauritanien a élu le 18 juillet 2009. Personne d’autre ne saurait faire l’histoire à votre place, l’histoire ne retiendra, en bien comme en mal que votre nom. Le pouvoir ne met pas à l’abri de la mort. Faites ce que vous commande votre devoir : Écoutez le peuple.
Aziz, vous avez des militants ou des clients ?
Aziz croit toujours, en cette période où l’esprit public a radicalement changé, que l’argent peut rectifier son impopularité et lui donner une majorité électorale, il ignore que les Mauritaniens ont maintenant ceci de particulier : ils empochent l’argent que leur donne le corrupteur et votent librement dans le secret des urnes.
Hélas ! Aziz ne peut s’accommoder des exigences de la modernité citoyenne et des normes de la démocratie concurrentielle. Sa façon de faire et l’expression d’une négation totale de l’éthique et des règles de gouvernance politique civilisée.
C’est un corrupteur. Le pouvoir pour lui c’est avant tout et après tout, l’Avoir. Les Mauritaniens et surtout les gens de l’UPR ainsi que leurs alliés sont prêts à tout pour avoir leur part dans le cadre d’une activité ou une mobilisation politicienne. A chaque manifestation ou rencontre, il faut débourser à leur compte ou c’est la protestation.
Aziz et l’UPR n’ont pas de militants, ils n’ont que des clients politiques. Et dans la perspective d’une élection (législatives, municipales, ou présidentielle), cette clientèle s’élargit, Aziz, tout comme le président de son parti, reçoit des groupes organisés des personnalités ou des lobbies qu’il croit être porteurs de voix alors que l’écrasante majorité est composée de transhumants de l’ex-PRDS.
Ces transhumants ne peuvent guère apporter les électeurs. Ils ne sont que de simples clients de ces fonds politiques. Ils ne peuvent lui garantir le vote d’un citoyen. Ce que Aziz ignore et ce que ces transhumants, ces clients politiques, ces pyromanes, ces prophètes du mensonge et du complot, bref ces intrigues de Cour savent sans lui dire est que les scandales de son régime, le règne de sa stratégie de l’ouguiya, la pratique de la corruption flagrante, le discrédit, son esprit clanique et royaliste sont les bases fondatrices de son impopularité.
Aziz et les « Transhumants » soulèveront des polémiques. Je n’ignore pas que je m’expose aux critiques de certains acteurs que j’attends avec sérénité et courtoisie. Ce faisant je m’appuie et m’adosse sur ALLAH le BON, le TOUT PUISSANT, puisque tout homme, qui s’adresse et se confie à LUI avec bon cœur, ne perd jamais.
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« A bon entendeur, salut »
Ahmed Bezeid Ould Beyrouck
Chroniqueur politique
PS :
Je ne suis ni de l’opposition,
ni de la majorité présidentielle.
Je suis ailleurs.
« A bon entendeur, salut »
le calame
Communiqué de presse: Ajd/MR-Fpc
Suite à une médiation de bonnes volontés, les camarades Ibrahima Sarr président de l’AJD/MR et Samba Thiam président de FPC se sont rencontrés à Nouakchott le 18 juin 2018.
L’entretien, franc et direct, a permis aux deux leaders de revenir sur l’essentiel des contentieux et des malentendus qui continuent d’entraver le rapprochement de leurs partis. Ils ont reconnu que des questions de simples divergences stratégiques les opposant ont pu donner lieu à des surenchères contreproductives. Le président Samba Thiam a, pour l’occasion, exprimé ses regrets pour des dérapages assumés dans son camp.
Les deux présidents ont convenu, dans un esprit de dépassement et pour répondre aux vœux d’unité maintes fois réitérés de leur base, de s’investir dans la dynamique de réconciliation et de partenariat.
Fait à Nouakchott le 12 Juillet 2018
Les Présidents
Ibrahima Moctar Sarr, Président AJD/MR
Samba Thiam, Président FPC
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La CENI proroge la date de dépôt des déclarations des candidatures pour l’élection des conseillers municipaux et régionaux
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a rendu public, jeudi, le communiqué de presse suivant :
“Compte tenu du retard enregistré dans le dépôt des déclarations de candidatures pour l’élection des Conseillers municipaux et régionaux et à la demande des partis politiques, La CENI a décidé de proroger la date de dépôt des déclarations de candidature des dites élections jusqu’au mardi 17 juillet 2018 à minuit.
Par ailleurs, afin d’accélérer les inscriptions sur la liste électorale et compte tenu des délais très courts, le Comité Directeur de la CENI autorise l’inscription à distance sur la liste électorale dans les chefs-lieux des Wilayas et dans des centres spécialement ouverts à cet effet”.
AMI