Monthly Archives: July 2018
La “faiblesse” de Trump face à Poutine scandalise jusque dans les rangs républicains
Romandie News – Les propos de Donald Trump aux côtés de Vladimir Poutine ont scandalisé lundi la classe politique américaine jusque dans les rangs républicains, où l’on s’inquiète de la “faiblesse” affichée par le président des Etats-Unis, accusé de traiter son homologue russe en allié plutôt qu’en adversaire.
Comme souvent, l’un des plus virulents a été le sénateur républicain John McCain. A 81 ans et malgré un cancer du cerveau qui le tient désormais éloigné de Washington, cet élu respecté a dénoncé “un des pires moments de l’histoire de la présidence américaine”.
“Il est clair que le sommet d’Helsinki était une erreur tragique“, a-t-il estimé dans un communiqué au vitriol, jugeant que la conférence de presse commune des deux hommes au terme de leur rencontre de lundi dans la capitale finlandaise était l’une “des performances les plus honteuses d’un président américain”.
Debout face aux journalistes avec le maître du Kremlin, le locataire de la Maison Blanche s’en est pris à l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur l’ingérence russe dans la présidentielle de 2016, qui l’a porté au pouvoir. Et il a semblé mettre sur le même plan les accusations du renseignement américain en ce sens et les dénégations de Vladimir Poutine.
Une telle attitude n’a pas trouvé beaucoup de défenseurs à Washington, au sein d’une classe politique globalement hostile à l’égard de Moscou. D’autant que l’issue du sommet était scrutée à la loupe, tant planait sur le milliardaire républicain le soupçon de vouloir se réconcilier à tout prix avec le président russe, pour concrétiser une promesse électorale qui butait jusque-là sur l’enquête Mueller et sur les soupçons de collusion entre son équipe de campagne et le Kremlin.
“Il n’y a pas moralement d’équivalence entre les Etats-Unis et la Russie, qui demeure hostile à nos idéaux”, a réagi le chef de file des républicains au Congrès américain, Paul Ryan, appelant Donald Trump à “réaliser que la Russie n’est pas notre alliée”. Dans son communiqué, à l’unisson d’un grand nombre de parlementaires de tous bords, le président de la Chambre des représentants a tenu à écarter tout “doute”: “La Russie a interféré dans notre élection et continue à tenter de fragiliser la démocratie ici et dans le monde”.
– “Incroyable capitulation” –
Pour le sénateur républicain Lindsey Graham, souvent en phase avec Donald Trump, ce dernier a “raté une occasion” de “lancer un avertissement ferme au sujet des prochains scrutins”, et cela “sera considéré par la Russie comme un signe de faiblesse”.
D’autres membres du Sénat, plus régulièrement critiques à l’égard du président, sont allés plus loin, qualifiant ses propos de “honte”, comme Jeff Flake, ou, comme le président de la commission des Affaires étrangères Bob Corker, estimant que Vladimir Poutine était sorti “largement gagnant” de ce sommet.
De manière plus attendue, l’opposition démocrate a aussi vivement condamné le comportement du président des Etats-Unis. “Irréfléchi, dangereux et faible”, a attaqué son chef au Sénat, Chuck Schumer.
Selon lui, “la Maison Blanche est maintenant confrontée à une seule, sinistre question: qu’est-ce qui peut bien pousser Donald Trump à mettre les intérêts de la Russie au-dessus de ceux des Etats-Unis“. Et “des millions d’Américains vont continuer à se demander si la seule explication possible à ce comportement dangereux est la possibilité que le président Poutine possède des informations nuisibles sur le président Trump“.
Mais au-delà du sommet d’Helsinki, c’est toute la tournée présidentielle en Europe, au cours de laquelle Donald Trump a étalé ses critiques à l’égard de ses alliés avant d’afficher une certaine entente avec Vladimir Poutine, qui “a été un doigt d’honneur géant” à l’égard “de son propre pays”, de l’avis du sénateur démocrate Chris Murphy.
La communauté du renseignement, dont les rapports sur l’ingérence russe dans l’élection de 2016 ont une nouvelle fois été relativisés par Donald Trump, est aussi montée au créneau.
L’actuel directeur du renseignement Dan Coats a défendu dans un bref communiqué les évaluations “claires” de ses services en ce sens et sur les “efforts en cours” de Moscou pour “saper” la démocratie américaine.
Son prédécesseur James Clapper a lui carrément dénoncé sur CNN “une incroyable capitulation” du président des Etats-Unis, qui “semblait intimidé par Vladimir Poutine“.
Quant à l’ex-patron de la CIA John Brennan, en poste sous la présidence démocrate de Barack Obama, il a estimé que la “performance” de Donald Trump à Helsinki était “rien de moins qu’un acte de trahison”.
(©AFP / 16 juillet 2018 21h28)
CRIDEM
Alliance Électorale de l’Opposition Démocratique (AEOD) : Déclaration
Le pouvoir s’emploie à désagréger notre société en exacerbant les rivalités raciales, tribales et de castes, afin de maintenir sa mainmise sur le pays. Les méthodes dont il usé lors de la récente réimplantation de son parti et celles qu’il a employé dans le choix de ses candidats aux prochaines élections en sont une nouvelle preuve.
Ce qui est plus grave encore, le pouvoir met le pays au-devant de risques aux conséquences imprévisibles en jetant certains généraux dans l’arène des luttes politiques partisanes et tribales, en violation flagrante des règlements qui régissent les institutions des forces armées et de sécurité, et en violation manifeste des lois relatives à la neutralité de l’Administration – et à fortiori de l’Armée -, à la transparence et à l’incompatibilité de l’exercice de certaines fonctions avec l’implication dans le processus électoral.
Les Forces armées nationales et de sécurité doivent impérativement rester unies et homogènes pour pouvoir remplir, en toute impartialité, leur mission au service de la Nation et du citoyen. L’engagement exclusif au service de la Nation et l’appartenance sans réserve à la Patrie doivent rester au-dessus de tous les engagements et de toutes les appartenances d’ordre personnel.
La formation au grand jour par certains généraux d’unités de base du parti du régime, l’organisation de réunion tribales dans leurs domiciles, leur implication délibérée dans les candidatures partisanes et la conduite par eux de tendances politiques dans leurs régions respectives, ouvrent la voie à tout officier, sous-officier et homme de troupe pour exprimer publiquement ses convictions politiques et pour se ranger ouvertement du côté de sa tribu et de sa région. A ce moment, les divergences politiques et les rivalités tribales entre frères d’armes ne se régleront plus par le biais de joutes oratoires et de débats pacifiques.
L’implication de certains chefs des forces armées et de sécurité dans politique signifie la transmission du virus des divergences et des désaccords à l’institution militaire et de sécurité. Cela équivaut à semer la discorde, les querelles et les divisions au sein cette institution qui constitue le seul garant de l’unité, de la sécurité et de la stabilité du pays.
C’est d’ailleurs à cause de ces considérations que tous les pays du monde tiennent leurs forces armées et de sécurité loin de l’exercice de la politique. C’est pour cela que l’on appelle l’institution militaire ‘’la grande muette’’.
L’Alliance Electorale de l’Opposition Démocratique :
* Exige qu’il soit mis fin immédiatement à l’implication des chefs militaires et de sécurité dans l’arène politique et tribale, au regard des risques que cela porte pour l’unité, la sécurité et la stabilité du pays.
* Exige que les forces armées nationales et de sécurité restent des institutions républicaines, remplissant leurs nobles missions avec impartialité et professionnalisme.
* Lance un cri d’alarme face à ce comportement inacceptable qui met notre pays et son institution militaire et de sécurité en danger.
Nouakchott, le 17 juillet 2018
L’ALLIANCE ELECTORALE DE L’OPPOSITION DEMOCRATIQUE
le calame
Le démesurément grandir sur l’infiniment “petir”
Mohamed Hanefi – « La situation est sous contrôle ». Al hamdoulillah !!! Deux grands partis se coalisent « Pour » la vallée. Vingt partis de la coalition de la majorité signent un accord électoral. Imaginez un parti pour chaque dix mauritaniens « cartedentifiés » ou non. D’autres partis « patriotes » (pensez aux missiles américains), ont encadré et ficelé les différentes zones du pays. Les tribus sont dans les poches et bien sur les poches sont dans les tribus.
C’est le moment ou jamais de se « pocher », pendant que les vannes sont ouvertes, et que le mensonge peut remplir le « Mezwed ». « Le Ravel », j’ai oublié encore de quelle nouvelle expérience, ou de quelle créature nationale, il s’agit. Est en train de se « raveler » dans les brousses encore palpitantes de misère, de faim et de soif.
Il a nivelé toutes les régions mach Allah.
Si seulement ces gens pouvaient « bouger » au bon moment, dans la bonne direction et pour la bonne cause. Seulement le pauvre doit collaborer, même si la récolte est maigre et truffée de pièges maintes fois tendus et toujours efficaces. Des promesses aléatoires qu’on lui donne l’espace du temps de lui mettre la corde au cou.
Après il faudra attendre un autre mandat (qui se fait rare), une autre naissance d’une autre CENI et bien sûr, une autre réanimation de l’appartenance tribale ou autre pour glaner quelques intérêts desséchés par la répétition.
Les « cons-voies », plus fort que les diables embusqués dans chaque morceau de bitume, resté opiniâtrement encastré entre les trous de la route de « l’espoir », ont secoué les cadavres rescapés du sinistre de la sècheresse, pour mobiliser l’électorat national. Comme si le national avait eu jamais un « électorat ».
Il y a quelques jours encore, ces fils de la patrie, qui se rappellent subitement, qu’ils appartiennent à une tribu, une région, des communauté, des parents enfouis dans le pétrin du « manque de tout », étaient sourds a ces voix en détresse, qu’ils raniment aujourd’hui, pour les faire entendre, quitte à user et à abuser de haut-parleurs « Wifi », made in Japan,pour préserver leur place dans le groupe mandaté pour « grandir ».
Pour grandir il faut une subsistance consistante. Une chair Halal proche-parentaleet palpitante de parole, dans le corps de ceux qui sont destinés et condamnés à « petir ».
C’est-à-dire vivre petits pour la nécessité et pour l’occasion, pour que grandissent ces dignes fils pile et face de la communauté, qui tantôt les embrassent et tantôt les écrasent.
Mashallah, personne n’ose contester la représentation de ceux qui représentent. Ils sont présentables et présentent les signes de représentants dignes de « foie »… et de bosse, L’embonpoint, faisant foi.
Cher responsable ! Ne vois-tu pas que tu scie la branche sur laquelle tu t’appuies ? Tu es devenu une cible risible et ridicule entre les mains et les langues de personnes qui te tournent en dérision :
Rien que des laudateurs et les flagorneurs sans vergogne, aux visages d’acier et dont les intentions, difficiles à couvrir, empestent la décence et écorchent la morale. Ne sens-tu pas que tu n’es plusqu’un esclave haletant derrière des intérêts, que tu n’as pas intérêt à ériger en règle de conduite ?
Des intérêts qui tôt ou tard, vont t’enterrer dans les sables mouvants de la félonie, du mensonge et des faux que tu cultives avec une si grande application et suivant une assiduité qui ne change jamais.
Espères-tu défier les règles du Bon Dieu et de la logique et « en réchapper avec tes mollets en bonne santé »?
Virgule et point-virgule ; Wallahi tu te trompes.
Tu t’es bardé de diplômes, de considération ou d’influence, ou d’aptitude à la comédie, mais tu t’es vidé de conscience.
Si tu avais grandi à la dimension que tu penses et que tu prétends, le pays autour de toi ne serait pas devenu si petit, si dérisoire, si apeuré, si minuscule et si incertain.
Les quatre points cardinaux du « chez nous », savent depuis longtemps que ces tambours électoraux qui assourdissent les horizons de la nation, ne sont que des luttes pour des intérêts personnels, et des ambitions individuelles, éruptives, qui hérissent le corps de la nation, pour que rien ne change et que le partage ne se fasse que sur les bords et les épluchures.
En aucun cas le citoyen de la zone des petits, n’est concerné.
Sauf peut-être, pour ceux qui ont encore la possibilité de produire un bruit aphone, associés à plusieurs autres bruits, pour produire des hourra ! à des championnats de vedettes, qu’ils ne verront que l’espace d’un mensonge.
Citoyen ! Tu ne mangeras pas plus que la capacité de ton estomac. L’incertitude planera toujours sur ce que tu entreras par la bouche, sortira-t-ilou non par la voie qu’il faut ou d’ailleurs.
La multiplication et la fréquence de ces carnavals, sont un frein visible à l’œil nu, au développement du pays et une dépravation de ses constantes morales, religieuses et sociales.
Les moyens respectables de la nation sont charriés au vent, suivant une comédie contagieuse sur le corps d’une société qui agonise. Ceci excitera pour sûr le courroux du Seigneur de l’univers, et les conséquences seront imprévisibles, et fort probablement destructrices.
Pas besoin de citer les grandes tares qui nous caractérisent et qui commencent à moissonner les vies. Ceci aussi est à payer pour sûr.
Il s’agit simplement de vous poser quelques questions :
-A quoi sert d’être millionnaire, dans un pays de millions de problèmes de dangers et de risques manifestes ?
-Que sera l’avenir de vos enfants sur les champs de mines, que vous semez sur cette terre ?
-Avec quel visage pouvez-vous vous présenter devant le gouverneur de la Création, avec toute cette gabegie sur les bras ?
-Qui vous garantit que le puissant déséquilibre que vous édifiez fiévreusement, ne se retourne contre vous en boomerang subit et fulgurant et que vous en deveniez les victimes?
-Peut-on tromper le Créateur ?
« O ! Vous qui avez cru, pourquoi proclamez-vous le contraire de ce que vous faites ? C’est une grande abomination auprès de Dieu de dire ce que vous ne faites pas. » 61-1et2.
Qu’Allah vous pardonne et ouvre vos yeux.
Ayez de la compassion pour ces populations, restées par vos soins dans les siècles passés.
Enrichissez-vous modérément et habituez les bouches à dire la vérité, peut-être vous pardonnera-t-IL.
Mohamed Hanefi. Quelque part sur ce territoire qui se plaint de ses occupants.
cridem
Editorial du calame : Température instable
« Sois courageux, tu en auras besoin. De toute façon, on sera là ». Ce sont les termes, très peu diplomatiques, qu’Emmanuel Macron, le président français, a glissés, à son départ de Nouakchott, à l’oreille d’Ould Abdel Aziz et que les caméras ont immortalisés. Les deux présidents auraient sans doute voulu que les propos restent entre eux, pour éviter le flot des interprétations contradictoires qu’on ne manquera pas de leur donner. En visite en Mauritanie, les 1er et 2 Juillet, pour assister à la clôture du Sommet de l’Union africaine et s’entretenir avec les présidents des pays du G5-Sahel, Macron avait le feu aux trousses. Quelques jours avant son arrivée, deux attaques terroristes avaient en effet touché l’état-major du G5 et le siège de la force Barkhane au Mali, provoquant la mort d’une dizaine d’hommes, beaucoup de blessés et des dégâts considérables. Ni les lieux (Gao et Sévaré) ni les dates n’avaient été choisis au hasard. Sachant que le G5 allait se réunir, les jihadistes voulaient envoyer un signal fort à des dirigeants qui n’arrivent toujours à accorder leurs violons sur la conduite à tenir, face à un danger qui peut frapper n’importe où. Macron et Hollande, avant lui, l’ont dit et répété : c’est aux États eux-mêmes qu’il revient d’assurer la sécurité des territoires qu’ils gèrent. Encore faut-il qu’ils en aient les moyens, soient d’accord et que la Communauté internationale les épaule. C’est loin d’être le cas. La France veut tout régenter dans la région, l’argent promis n’arrive toujours pas, l’armée malienne est aux abois et la Mauritanie freine, pour différentes raisons, des quatre fers, afin de ne pas engager ses troupes contre un ennemi auquel elles se sont déjà frottées et qui ne leur a évidemment pas déroulé le tapis rouge. Lemghaïty, Al Ghallawiya, Tourine, Wagadou, Hassi Sidi, autant de batailles perdues contre ces insaisissables barbus qui n’aspirent qu’à une chose : mourir en martyrs. Échaudé par ces malheureuses expériences, notre guide éclairé n’a plus voulu prendre de risques. Depuis 2011, il n’a plus attaqué personne et a refusé, malgré l’insistance de la France, de participer à la guerre au Mali. Certains ont parlé de « gentlemen agreement » conclu avec AQMI et qui aurait été retrouvé dans les petits papiers de Ben Laden après sa mort. Si tel est le cas, le G5 risque de n’avoir pas plus de chance que l’opération Serval. Engagée depuis près de six ans au Sahel, dans une opération coûteuse, en hommes et en matériel, la France veut se désengager progressivement, en laissant, aux États de la région, le soin d’assurer eux-mêmes leur sécurité. Un combat autrement plus difficile. C’est dans ce contexte qu’il faudra, peut-être, placer la phrase de Macron. Veut-il encourager Ould Abdel Aziz à aller plus loin dans le G5, envoyer des troupes et s’engager enfin sur le terrain, au même titre que les autres ? C’est l’explication la plus plausible mais en échange de quoi notre épicier en chef enverrait-il ses troupes dans une guerre aussi périlleuse ? La France fermerait-elle les yeux, s’il tentait, demain, de tripoter la Constitution, pour rester au pouvoir ? Sacrifierait-elle ses sacro-saints principes de liberté et de démocratie, en échange d’une guerre par procuration ? Un Etat, dit-on, n’a pas d’amis, il n’a que des intérêts. Certes mais, si la France acceptait ce marchandage malsain, rien ne permet d’avancer qu’Ould Abdel Aziz en accomplirait tous les termes. Chat échaudé craint l’eau froide… d’autant plus qu’elle peut bouillir à tout instant.
Ahmed ould Cheikh
Le calame
Rencontre Ibrahima Sarr/Samba Thiam
L’Alliance Pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation (AJD/MR) et les Forces Progressistes pour le Changement (FPC), un parti politique et un mouvement issus de la mouvance nationaliste negro/africaine, sont engagés dans une tentative de rapprochement, matérialisée par une rencontre entre leurs leaders, organisée il y a quelques jours, selon une déclaration conjointe rendue publique samedi. Ce document annonce que « suite à une médiation de bonnes volontés, les camarades Ibrahima Sarr, président de AJD/MR et Samba Thiam, président des FPC, se sont rencontrés à Nouakchott le 18 juillet 2018.
L’entretien franc et direct, a permis aux deux leaders, de revenir sur l’essentiel des contentieux et des malentendus, qui continuent d’entraver le rapprochement de leurs partis. Ils ont reconnu que des questions de simples divergences stratégiques les opposant, ont pu donner lieu à des surenchères contreproductives ».
Par ailleurs, au cours de cette rencontre, «le président Samba Thiam a exprimé ses regrets pour des dérapages assumés de son camp. Les deux présidents ont convenu dans un esprit de dépassement, et pour répondre aux vœux d’une unité maintes fois réitérés de leur base, de s’investir dans une dynamique de réconciliation et de partenariat ».
Ibrahima Sarr et Samba Thiam, rappelle-t-on, figurent au rang des fondateurs des Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM/courant nationaliste noir) en 1983.
Ils ont tous les deux été pensionnaires de la prison de Walata (Est de la Mauritanie) témoin de la mort en détention de nombreux prisonniers politiques originaires la vallée du fleuve entre 1987 et 1988, sous le règne de Maaouya ould Sid’Ahmed Taya.
Ibrahima Sarr a été candidat à l’élection présidentielle mauritanienne de mars 2007.
Samba Thiam est rentré en Mauritanie en 2013, après une trentaine d’années d’exil. Son mouvement, les Forces Progressistes Pour le Changement (FPC), se heurte à un refus de reconnaissance de l’administration en tant que parti politique depuis plus de 3 années.
Cette dynamique de rapprochement est notée à quelques semaines d’élections législatives, régionales et municipales prévues le 01 septembre prochain.
le calame