Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: January 2018

Mauritanie Chinguetti, la sagesse du sable

Chinguetti, la sagesse du sable«Capitale spirituelle de la Mauritanie», «Septième ville sainte de l’Islam», «Sorbonne du désert»… Chinguetti collectionne les appellations et… les montagnes de sable qui menacent son existence même.        

 

Chinguetti est généreuse. À celui qui déambule entre les murs ocre, les enfants et les quelques chèvres qui dévorent des débris de sacs de plastique, elle offre son sable. Les chaussures frôlent l’indigestion et, sitôt vidées, les voilà de nouveau pleines. C’est qu’elle en a à revendre du sable Chinguetti tout comme ses voisines, les cités fortifiées (ksars) de Tichitt, Oualata et Ouadane, fondées aux XIe et XIIe siècles et classées elles aussi au patrimoine mondial de l’UNESCO. Quatre cités menacées par les tendances expansionnistes de l’erg Ouarane, le plus grand ensemble dunaire de Mauritanie (1000 km²).

Chinguetti, c’est la promesse d’une aventure. C’est l’erg qui nous fait de l’œil à quelques centaines de mètres du minaret coiffé de ses cinq œufs d’autruche. C’est des hommes en bleus accroupis contre les murs de torchis qui nous observent nonchalamment. C’est aussi les femmes drapées dans leur melahfa, un grand voile (quatre mètres environ) de tissu aux couleurs vives. Le désert est donc habité. Et il fait du bruit. Et il est coloré. Et il a des objets d’artisanat en stock, quantité de bijoux et babioles qui se sont accumulés alors que l’économie locale s’effondrait à partir 2009 avec le départ des tour-opérateurs.

Passé glorieux, présent incertain

Derrière les murs de pierres de la bibliothèque appartenant à Seif Islam, des centaines d’ouvrages d’une rareté inestimable sommeillent, conservés depuis des siècles par la sécheresse ambiante et les bons soins prodigués par la famille de Seif Islam, les Al Ahmed Mahmoud. «On continue à se débrouiller avec les moyens du bord. Ce n’est pas l’idéal, mais on le fait avec amour, par devoir aussi », confie Seif, descendant d’une famille de cadis, la caste mauritanienne des érudits.

Au début du siècle, le ksar comptait une trentaine de bibliothèques. Aujourd’hui en comptant celle de la famille Al Ahmed Mahmoud, elles ne sont plus que cinq. Cinq pour sept mille livres. Autant de trésors à protéger contre le temps qui passe, la chaleur desséchante et le travail d’usure du sable. Seif Islam est un résistant dont la voix veloutée masque une volonté d’acier. Il enfile ses gants, feuillette un coran en peau de gazelle, récite quelques sourates, puis se lance, exalté, dans un récit sur la grandeur passée de Chinguetti. Loue le rayonnement de sa zaouïa, sa confrérie religieuse désormais détruite, sa medersa, son école coranique toujours sur pied, ses dix-sept mosquées… Regrette le temps où passaient des caravanes de 20 000 dromadaires… Déplore les promesses d’aide à la conservation non tenues par l’UNESCO et la menace permanente d’ensablement.

Coups de pelle et du destin

Contre les dunes, les habitants résistent. À coups de pelle, beaucoup. À coup de subventions, aussi. Moins. Pas assez. La dernière date de 2003. «Le cadeau de l’Europe ? Des pelles et quelques brouettes», ironise Meriem, une habitante qui me poursuit à travers la ville dans l’espoir de me refiler quelque babiole.

On distingue, derrière les couleurs de sa melahfa et la colère de ses gestes effrénés des traces de pinceau rouge sur les murs, marques de l’ancien niveau du sable, situées à trois mètres au-dessus du sol aujourd’hui sillonné par les jouets en ferraille des enfants. «Certaines maisons avaient été complètement submergées, se souvient Meriem, qui de commerçante se transforme subitement en historienne. Tout le monde s’était mobilisé pour sauver la ville. Ça tiendra jusqu’à la prochaine fois…»

Méditant ses paroles je remonte vers notre auberge. Le soleil se couche sur Chinguetti avec un goût de «dernière fois». Dernière ampoule électrique avant une semaine, dernier minaret, dernière nuit en intérieur, dernier robinet… Demain, nous troquerons les murs du ksar contre les rondeurs des dunes, en compagnie de notre guide et de l’équipe de chameliers. Direction l’erg Ouarane. Rien ne peut m’arriver, car Meriem a réussi sa mission: je repars de Chinguetti avec un chapelet qui me protégera contre les djinns du désert.

A suivre…

Par Jérémie Vaudaux, pour A/R (mis à jour à )
 
Source : liberation.fr

Mauritanie : trois années d’activité de plus pour les officiers

Mauritanie : trois années d’activité de plus pour les officiers La présidence de la république mauritanienne a rendu public mercredi un décret augmentant de trois ans l’âge de la retraite pour les officiers mauritaniens, selon des sources sécuritaires qui se sont confiées à Sahara Media.

La même source précise que le décret a été officiellement promulgué et distribué mercredi à l’ensemble des services sécuritaires et qu’il entrera en vigueur cette année 2018.

Ce nouveau décret s’élargit à l’ensemble des officiers mauritaniens, y compris le chef d’état major général des armées, le général de division Mohamed O. Mohamed Ahmed El Gazouany mais aussi d’autres officiers haut gradés de l’institution militaire.

Ce nouveau texte met un terme aux spéculations sur l’éventualité de la candidature du général El Gazouany aux élections présidentielles en 2019, alors qu’il devait aller à la retraite cette année. Il restera donc en activité jusqu’en 2021.

Son éventuelle candidature à la présidence de la république demeurera tributaire de sa démission de l’armée nationale, comme l’avait fait en 2009 le chef de l’état actuel, Mohamed O Abdel Aziz.

La Mauritanie se prépare à des élections présidentielles importantes en 2019, que la constitution empêche l’actuel chef de l’état de briguer, une position qu’il avait lui-même soutenu à plusieurs reprises.

Dans un précédent entretien accordé à des médias, le président Mohamed O. Abdel Aziz avait annoncé qu’il soutiendrait un candidat aux prochaines élections présidentielles, sans en dévoiler l’identité.

Une révélation qui avait ouvert la porte à de multiples spéculations sur la nature de ce candidat, certains soutenant qu’il s’agira d’une personnalité proche du président, d’autres évoquant une personnalité qui sera issue de l’institution militaire.

 

saharamedias

Cheikh Sidy Moctar et le chiffre 7

content_imageSept ! C’est le chiffre de sa personnalité religieuse. Chiffre de la perfection.  Symbole du renoncement. Sept ! Et Cheikh Sidy Moctar Mbacké, 7e fils de Mouhamadou Lamine Barra et 7e Khalife de Touba, incarne bien les valeurs de ce chiffre qui font de lui un silo de vertus.

Pour les fidèles mourides, il est un recours et un abri. Il parle peu, si ce n’est pour instruire. Il est une Autorité religieuse et morale vers qui ruent tous les adeptes mourides et surtout ceux qui tiennent le Temporel ou œuvrent à le conquérir.

À la veille du Magal de Touba, son nom a rythmé la parole publique si bien qu’une tentative de lecture de la personnalité en chiffre sept serait passionnante.

Son nom a envahi la communauté mouride très bien même avant son accès au Khalifat. Serigne Cheikh Maty Lèye est l’affectueuse appellation par laquelle les disciples se délectent à le désigner. Et cette appellation fait penser à sa mère, Sokhna Maty Lèye une dévote femme de vertu.

La dimension spirituelle de son père, Serigne Mouhamadou Lamine Barra, fils de Cheikh Ahmadou Bamba et de Sokhna Aminata Lo, est le chœur de louanges chantées à tue-tête pour célébrer son ascendance et sa gigantesque dévotion qui se lit sur son faciès illuminé. Cheikh Sidy Moctar Mbacké que d’autres appellent Serigne Cheikh Maty Lèye était un Khalife dont chacun cherchait la bénédiction et en qui chaque responsable politique souhaiterait un appui moral et public de sa part.

Mais le Saint-homme mène sa vie d’exégète et de guide spirituel avec une seule mission : promouvoir davantage l’enseignement et l’action de Cheikh Ahmadou Bamba et être au service exclusif du monde musulman et de Touba.

Sa personnalité qui s’accommode bien du mythique chiffre Sept peut se lire en Sept axes.

1- Travailleur et constructeur
L’éthique du travail est une valeur à la fois cultuelle et culturelle dans la Communauté mouride. Il anoblit et permet aux disciples de jouir de sa production afin de pratiquer librement et convenablement le rite musulman.

Cette valeur est entièrement en Cheikh Sidy Moctar Mbacké. Il a à son actif de nombreuses infrastructures réalisées et explore d’immenses champs de production agricole. Il est un inlassable travailleur et un infatigable constructeur. Les chantiers mis en œuvre par ses successeurs dont Serigne Saliou Mbacké ont vu leur achèvement grâce à sa détermination. Il en est ainsi de l’agrandissement de la Grande Mosquée et de l’Université de Touba.

2-  Un double héritage
Cheikh Sidy Moctar est un héritier de son père, Serigne Mouhamadou Lamine Barra, et de Cheikh Ahmadou Bamba.  Son père fut d’une grande dévotion qui impressionnait : ses vœux formulés selon une prière dont il est le seul à avoir le secret aboutissaient à un prompt exhaussement. Et son grand-père Cheikh Ahmadou Bamba fut la Sainteté même.

Ce double héritage a fait de lui un fenil de sagesse et de vertus. La soumission à Allah, le travail, la tempérance, la force d’âme, la vérité sont, entre autres, les signes identitaires de sa personnalité religieuse.

3-  Le Mystique illuminé
Cheikh Sidy Moctar Mbacké a très tôt atteint le Suprême Soi pour avoir dès son jeune âge sacrifié son Moi. Dans son action de Khalife, dans son enseignement et dans ses instructions se lit une âme extatique qui se pâme toujours au giron d’Allah.

Son mysticisme enseigne qu’Allah est Tout, en Tout et en même temps au-dessus de Tout, à la fois imminent et transcendant. Son message de tous les jours est d’éveiller en chaque disciple mouride une conscience plus haute de ses multiples relations avec Allah, Son Prophète et Cheikh Ahmadou Bamba.

Sa vision mystique du monde est alimentée par l’Islam. Son œuvre de constructeur est une expression vivante de la transcendance d’Allah. Tous les travaux qu’il met en œuvre mènent à la Grande Mosquée qui mène à la Prière.

4-  Traceur de destin et bâtisseur d’âme
Cheikh Sidy Mbacké ne cesse de tracer davantage le destin de la Ville de Touba en consolidant l’œuvre de ses processeurs.

Il trace également le destin de milliers de fidèles qui sollicitent ses prières, y compris Macky Sall qui, bien que n’ayant jamais remporté en suffrage la Cité religieuse, y bénéficie d’une aura qui monte crescendo. En attestent les instructions qu’il donne pour qu’il y soit accueilli avec tous les honneurs, ce qui participe à l’élargissement de sa popularité locale.

Aux jeunes, il instruit de “retourner dans les Daaras, les champs et les Mosquées”, autrement dit, à l’Education, au travail et à la prière. Et à tous les disciples, il apporte l’âme d’une vie collective faite de prières, d’actions  solidaire.

Il est un bâtisseur d’âme qui apporte à la Communauté mouride une vision du monde dominée par une sorte de prophétisme jusque dans les actes les plus quotidiens de la vie. Et le respect de ses instructions rend l’âme du disciple toujours renforcée et extatique.

5-  La vérité partout et en tout
Cheikh Sidy Moctar est un homme de vérité. Il ne possède rien et n’est possédé par rien, si ce n’est sa foi en Allah, en Son Prophète (PSL) et en Cheikh Ahmadou Bamba. C’est de manière naturelle qu’il assène ses vérités sans heurter avec une sage courtoisie.

Quand des disciples dérapent ou quand un acte peu glorieux d’un parmi eux lui parvient, il sermonne sans détour. Certains même dont le patronyme est Mbacké qui ont eu à avoir une attitude identique à une dérive l’ont ” entendu “. Aux syndicalistes, à la classe politique et à certaines personnalités publiques, il tient un langage de vérité ponctué de citations du Coran et d’instruction de Cheikh Ahmadou Bamba. Et il prend le temps d’argumenter sagement et d’imposer une vérité absolue.

La Shahada lui permet de distinguer le Réel du Vrai. Rien ne saurait être juste que ce que veut Allah.

6-  Un esprit enraciné et ouvert
Cheikh Sidy Moctar est né en 1925, d’autres disent 1924. Il est d’une autre génération engloutie dans une culture Wolof solide et enraciné dans un fécond culte islamique. Cela ne l’empêche pas d’être un Saint-homme qui accompagne à merveille les premiers pas du 21e siècle et de la génération actuelle.

Son immense capacité d’écoute fait de lui un Bienheureux à l’esprit ouvert. Il sait interpréter les aspirations des citoyens et en saisir le dénominateur commun pour inviter le Temporel en à apporter une solution.  De lui, de sa vision et de son action émane un grand projet d’avenir qui unit Foi et développement.

Avec la classe politique, il ne fait aucune distinction et accorde à chaque leader politique la bénédiction conforme à son statut. Son esprit d’ouverture fait de lui un Guide généreux

7-  Un rassembleur d’énergies humaines
Cheikh Sidy Moctar est un rassembleur. Il unit sans confondre et distingue sans séparer. Il assume en virtuose sa mission sacerdotale de Khalife et met tous les disciples dans la même situation en accordant à ses frères, cousines, neveux, nièces, alliés une égale attention.

Les Dahiras constituent une unité devant son autorité morale. Pour lui, les germes de l’avenir et la force de la confrérie mouride sont là où des groupes de disciples se rassemblent, se concertent et agissent dans une dynamique unitaire pour porter au loin les enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba.

En lui, se lit Saint homme qui a vécu le 20e siècle et vit le 21e avec la prière commune de millions de disciples qui lui souhaitent une très longue vie.

Babacar Mbengue est journaliste et consultant en Communication et Relations publiques
 

 

Auteur: Babacar Mbengue – Seneweb.com

Diallo Daouda salue le bilan extremement positif de la JIV

altLe vice-président du Tabital Pulaagu international, Diallo Daouda Samba, s’est réjoui du bon déroulement de la journée internationale de la Vache et de la forte mobilisation de toutes les communautés nationales, lors d’une conférence de presse tenue, lundi 8 janvier au musée national.
Dressant le bilan de la JIV que Nouakchott a abritée du 18 au 20 décembre dernier, Diallo s’est félicité de la bonne organisation et de la forte affluence des populations reléguant aux oubliettes les petits couacs de départ dus essentiellement à l’affluence de toutes les communautés. S’attendant à une participation de 1500 personnes, le comité de pilotage a dû faire face à plus de 4000 participants. « Ce fut une surprise heureuse. Il est important, de l’avis de Diallo, de consolider cette grande mobilisation et les acquis en découlant. En  dépit de cette affluence, il n’y a pas eu d’accident ou d’incident.
Cette mobilisation positive  nous pousse à envisager l’organisation de semaines ou d’autres manifestations culturelles». Il a aussi adressé ses remerciements au président de la République, au premier ministre et à l’ensemble du gouvernement « pour l’attention toute particulière observée à l’endroit de nos invités, nos frères fulbe, aux frontières de la Mauritanie avec le Sénégal et le Mali, à l’aéroport international de Nouakchott et partout à l’intérieur du territoire de la Mauritanie». Diallo Daouda, par ailleurs vice-président de Tabital Pulaagu Mauritanie, n’a pas tari d’éloges à l’égard du gouvernement mauritanien « pour toutes les facilités, l’accompagnement, la
sécurisation des sites d’hébergement et d’activités qui nous ont permis de mieux réussir et plus que partout ailleurs l’organisation de la journée internationale de la vache ». Le président du comité de pilotage et tout son staff se sont dits « très touchés des honneurs et de l’attention accordées au LAAMIDOO (roi) de Fombina, le Dr Muhammadu Barkindo Aliyu Mustafa et à toutes les délégations des fulbe venant de 24 pays africains et de la diaspora.
Diallo Daouda a remercié tous les fulbe «qui ont bien voulu nous honorer ici, chez nous en Mauritanie, malgré l’éloignement de leurs pays et leurs quotidiennes préoccupations ». Il a aussi gratifié ses compatriotes dans leur diversité culturelle, légendaire et historique pour leur participation active et leur forte mobilisation qui ont fait la réussite de ces journées culturelles peulh ». Diallo Daouda a soutenu que nous devons mettre de coté les clivages politiques, cultiver et ancrer des valeurs importantes notamment la diversité culturelle qui constitue une richesse pour la Mauritanie.Toutes les formations politiques, de la majorité et de l’opposition, ont été conviées à la JIV .
Diallo a fait  remarquer  que  selon de sources concordantes et variées, il sera difficile d’égaler la Mauritanie en termes de mobilisation, d’accueil et d’accompagnement, et ce n’est que cela le sens de la JIV. Le président de Tabital Pulaagu internationa Alpha Amadou Diallo a dans un message indiqué que « les participants étrangers sont partis de votre beau et chaleureux pays avec le souvenir impérissable de votre hospitalité légendaire. Vous avez honoré le pulaagu, qu’Allah (SWT) vous le rende au centuple et maintienne en Mauritanie cette stabilité que tous les pays de la sous-région vous envient. Notre fierté n’est pas seulement grande, elle est immense et surtout légitime ! ».
Par ailleurs, Diallo Daouda a tenu à éclaircir les aspects financiers.
Sur un budget de 83 millions, le comité a recouvré un montant de 6 millions sous forme de cotisations de la communauté. La contribution de l’Etat n’est pas encore parvenue au comité en raison des procédures (circuit) y afférentes, a-t-il révélé non sans affirmer que les fournisseurs courent derrière leur argent le poussant à reporter un déplacement. Conformément  au principe de transparence, Diallo a promis de publier  un rapport financier détaillé. Néanmoins, les contributions des bonnes volontés qui ont disponibilisé des véhicules, du carburant et se sont investis en volontaires ne figureront (dans le chapitre dépenses) pas dans ce rapport.

Le calame

عريضة للاعتراف الشرعي لقوى التقدمية للتغيير(fpc)

عريضة للاعتراف الشرعي لقوى التقدمية للتغيير(fpc)Petition pour la reconnaissance légale  des Forces Progressistes du Changement  ( FPC )

بعد 23 عاما من المنفى قررنا العودة إلى أرض الوطن مع نية تسجيل
أنشطتنا السياسية بصفة سلمية و قانونية وديمقراطية.

عقب المؤتمر المنعقد في نواكشوط يومي 29 و 30 أغسطس 2014 أنشأنا حزبا سياسيا وسميناه قوى التقدمية للتغيير(fpc)، مع الامتثال الصارم لجميع الشروط المنصوص عليها في القانون, رغم احترامنا التام للقانون بقيت الوزارة الداخلية صامتة مدة 8 أشهر لتعلمنا عن رفضها لترخيص حزبنا .
تابعنا جميع الوسائل الانتصاف القانونية، ، دون جدوى، بسبب تأجيلات متكررة و غير مبررة، كما أن مراجعة ملف لا يزال عالقا لدى للمحكمة العليا مدة سنتين تقريبا.
كوننا ضحايا التعسف والتمييز  الواضح من طرف الحكومة الموريتانية ، نطلب من خلال هذه العريضة الدعم والتضامن الفعال من القيادات السيا

الموقعون:
محمد جميل منصور:        رئيس حزب          تواصل
احمد ولد داداه:            —        —           التكتل 
محمد ولد مولود:            —        —           اتحاد قوى التقدم
صالح ولد حنن :          —        —           حاتم
بيجل ولد هميد  :         —        —            الوئام
مسعود ولد بلخير:        —        —           التحالف
يحي ولد احمد الوقف :   —        —           عادل
با ممدو ألسن:            —          —          PLEJ 
ابراهيما مختار سار:    —          —           AJD/mr
محمد ولد دلاهي:          —          —           PMDE/ecolog
عبد السلام ولد حرمه:  —          —           الصواب 
مودي محمد كمرا:      نائب رئيس حزب       MPR
التجاني كويتا:         رئيس حزب            UNDD
إسلم ولد حنفي :       —       —
بوبكر ولد مسعود:     —  نجدة العبيد

ساموري ولد بي                             :            — نائب الرئيس المنتدى

تقدم ادارة الحزب قوى التقدمية للتغيير تشكراتها الحارة لجميع الذين وافقوا على استقبال رئيس الحزب، و التوقيع على هذه العريضة.كما تعبر عن تفهمها واحترامها للمواقف الذين لم يتقبلوا التوقيع.

الاثنان ٩ يناير ٢٠١٨

Petition pour la reconnaissance légale  des Forces Progressistes du Changement  ( FPC )