Monthly Archives: January 2018
Mauritanie : le récit en images de la troisième édition de Tabital Pulaagu International
C’est sans conteste une belle réussite que les Peuls de Mauritanie aiment se raconter depuis quelques jours dans les taxis, au bureau et dans les rencontres familiales.Aux oubliettes les couacs d’organisation, les petites tracasseries, les problèmes de badges et autres péripéties, les participants à la troisième édition de la Journée Internationale de la Vache(JIV) organisée par Tabital Pulaagu International ne veulent retenir que l’essentiel ! A savoir la forte mobilisation des Peuls durant les trois jours de ce festival.Si le Palais des Congrès de Nouakchott a refusé du monde, les observateurs ont remarqué que l’enthousiasme ne s’est pas effilocher le deuxième et troisième jour. Les congressistes venus de différents pays d’Afrique et du monde mais aussi de l’intérieur du pays ont convergé vers le Palais des Congrès de Nouakchott – mis à la disposition par l’Etat –pour magnifier la culture Peul et son apport économique, social à travers la « Vache ».Un des congressistes expliquait que « le fait de magnifier la Vache permet de parler des Peuls mais aussi de leurs voisins avec lesquelles ils vivent, commercent et échangent… »La journée d’ouverture était marquée par les discours des officiels suivis d’un après-midi culturel animé principalement par les femmes Peuls parées de leurs plus beaux habits, chantant et dansant aux rythmes de la musique Peul.C’est dans la même lancée que le Musée National a été pris d’assaut dés le lendemain par un public venu échanger sur différentes thématiques et conférences sur l’origine ou la migration des Peuls.
Ces conférences dont le modérateur n’était autre que le directeur du musée national Kane Mamadou Hadiya étaient animées par le doyen Souleymane Kane et le Pr Ba Mamadou Kalidou.
En parallèle une autre conférence était animée par l’imam Souleymane Kidé dans une Maison des Jeunes qui ne pouvait plus contenir la foule. Tandis qu’au même moment une partie des hôtes étrangers visitait la ferme d’amélioration génétique de IDINI en présence d’une forte délégation des autorités mauritaniennes.
Malgré ce programme au pas de charge, des rencontres à caractère économique se sont organisées de façon informelle entre entrepreneur mauritaniens et étrangers dans des hôtels de la place. Posant ainsi les jalons d’une coopération économique gagnant-gagnant.
La JIV qui a tenu en haleine trois jours durant les populations de Nouakchott a été clôturée par un grand concert, des pièces de théâtres et un spectacle époustouflant sous l’œil admiratif des officiels – secrétaire général du ministère de la culturel- des délégations étrangères, des chefs de partis politiques, d’acteurs culturel et surtout d’un public aux anges.
Le président de Tabital Pulaagu International El Hadj Alpha Amadou Diallo a magnifié chaleureusement l’hospitalité des mauritaniens en louant la qualité de l’accueil et de la programmation de ces journées.
Diallo Daouda Samba en sa qualité du président du comité de pilotage de ces journées et de vice président de Tabital Pulaagu International a tenu à remercier l’Etat mauritanien pour son implication, sa disponibilité et son accompagnement. Il finira par remercier « ces immenses foules venues de partout pour célébrer les valeurs culturelles des Peuls », en exhortant l’assistance « à valoriser sa culture, sa langue et son identité dans un environnement pluriel ».
Diallo Saidou dit Thierno
Une militante qualifie Ould Abdel Aziz de « Trump de la Mauritanie » et appelle à une révolte contre lui
La militante des droits de l’homme, Aminetou Mint El Moctar , a declaré aue le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, ressemble , à beaucoup de chose prés , dans ses manieres d’agir , au président américain Donald Trump.
Dans un mot prononcé au cours d’une journéede solidarité avec le sénateur détenu Mohamed Ould Ghadda, Mint El Moctar appelle à une révolte pour renverser le régime du président Ould Abdel Aziz.
Mint El Moctar a a signalé que la situation des droits de l’homme dans le pays connait un grand recul , soulignant que la suspension des journaux et des chaînes TV et Radios privées s’inscrit dans la politique de faire taire les citoyens.
Elle a ajouté que les organisations de défense des droits de l’homme dans le pays s’exposent à de nombreux actes de harcèlement et ne peuvent plus exercer d’activités sans le consentement des autorités mauritaniennes.
Source : http://alakhbar.info/?q=node/8458
Traduit par Adrar.Info
COMMUNIQUÉ DE PRESSE:RENCONTRE IRA/FPC
Ce 7 Janvier 2018 une délégation de l’IRA, conduite par son Président Biram Dah Abeid a été reçue, à sa demande, par Le Président des FPC, Mr samba Thiam, entouré de ses proches collaborateurs, membres du Bureau National et de la Fédération.
Le sens de la visite de courtoisie avait pour objet, en plus de renouer le contact entre des partenaires naturels, de passer ensemble en revue les problèmes d’intérêt national.
Face aux défis du moment, les deux Présidents ont évoqué, dans leur tête-à-tête , la nécessité d’explorer les voies et moyens de rassembler l’Opposition dans toute sa diversité.
Les deux délégations ont convenu, avant de se séparer, de maintenir un contact bilatéral aux fins de privilégier concertations et échanges sur l’évolution politique intérieure du pays.
Nouakchott, le 7 janvier 2018
Le département de la Communication

Attaque en Casamance : Macky convoque le conseil de sécurité au Palais
“Aujourd’hui, 6 janvier 2018, vers 16h30, de paisibles populations de l’Arrondissement de Niaguis, Département de Ziguinchor, parties dans la forêt de Borofaye, ont fait l’objet d’une attaque armée d’une rare barbarie. Cette attaque a malheureusement occasionné la mort de treize (13) jeunes hommes dont dix par balles, deux par armes blanches et un brûlé. L’attaque a également eu pour conséquence sept (7) blessés par balles, dont un blessé grave”. Le gouvernement vient ainsi, à travers un communiqué, de confirmer l’attaque perpétrée ce samedi par des éléments supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc).
“Ce acte délibéré contre des civils sans défense, intervenant une semaine à peine après l’appel solennel du Président de la République pour une paix définitive en Casamance, sans vainqueur ni vaincu, ne saurait être interprété autrement qu’un acte désespéré de forces sans ambition autre que la violence gratuite, au moment où la paix se consolide chaque jour davantage dans la partie sud du pays”, ajoute le communiqué signé par le porte-parole du gouvernement, Seydou Guèye.
Informé de cette attaque, le Chef de l’État, en sa qualité de Chef suprême des armées, a convoqué le Conseil national de sécurité qui se réunit en ce moment même au Palais de la République.
“Le Chef de l’État a déjà instruit les forces de défense et de sécurité, activement engagées dans cette partie de la Basse Casamance, pour que force reste à la Loi. Il a également ordonné que les auteurs de cet acte criminel soient recherchés et traduits en justice”, note le communiqué.
Le Président de la République a également décidé de dépêcher une délégation ministérielle qui se rendra sur place ce dimanche 7 janvier 2018, “pour évaluer la situation sécuritaire et présenter en même temps les condoléances de la Nation aux familles éprouvées”.
Le Gouvernement demande ainsi aux populations de la Casamance de ne point céder à la peur et réitère son engagement à faire régner l’ordre et la sécurité sur l’ensemble du territoire national.
Auteur: Seneweb news – Seneweb.com
Exclusivité Dakaractu : Macron veut une Force de réaction rapide sénégalaise au Mali
D’après de très bonnes sources de Dakaractu, le Président français Emmanuel acron souhaite que l’armée sénégalaise déploie une Force de frappe de type « réaction rapide » entre le Nord et le Centre du Mali, notamment dans les secteurs les plus écumés et les pollués par les groupes terroristes.
Le sujet sera au cœur des entretiens entre les Présidents français et sénégalais, dans quelques semaines, à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron au Sénégal, prévue au mois de février.
Des experts français travaillent d’arrache-pied, au sein d’une cellule pluridisciplinaire, sur le format de cette unité renforcée et opérationnellement véloce qui évoluera en marge des armées du G5 Sahel, mais mais sera articulée à la Mission Multidimensionnelle des Nations-Unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA), dans l’optique d’un mandat de plus en plus robuste.
Ces éléments qui vont gonfler les effectifs des Diambars déjà présents au Mali, seront le fer de lance de la MINUSAMA jugée trop statique et inefficace.
La Force de réaction rapide qui est envisagée à l’instigation de la France, sera à l’image de la Brigade spéciale tanzanienne l(lourdement endeuillée en RDC) qui fait un travail d’aération de zone et de riposte pour la MONUSCO.
La question est, bien entendu, de savoir si les officiers et les soldats sénégalais indiscutablement professionnels, vont réussir là où les hommes surentrainés du Contre-amiral Laurent Isnard, patron de l’opération « SABRE », piétinent, malgré les moyens adaptés du Commandement des Opérations Spéciales (COS).
En revanche, la certitude – si le Sénégal endosse ce rôle – est que Dakar se placera sur la ligne de mire et la trajectoire de riposte imprévisible des terroristes. Mis à l’écart du G5 Sahel, le Sénégal est réintroduit dans le Sahel par une porte ouverte par Paris.
Babacar Justin Ndiaye
Source : Dakaractu