Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: November 2017

Le président de la FFRIM : « rien à perdre et tout à gagner dans le CHAN »

Le président de la FFRIM : « rien à perdre et tout à gagner dans le CHAN »Le président de la fédération mauritanienne de football, Ahmed O. Yahya a écrit sur sa page facebook que la Mauritanie abordera la phase finale du championnat d’Afrique des nations avec pour ambition de se qualifier au deuxième tour dans un groupe difficile dont le Maroc, pays organisateur.

« Nous aborderons ce CHAN avec l’esprit de celui qui n’a rien à perdre et tout à gagner a notamment écrit O. Yahya et nous tenterons d’afficher l’image qui nous sied. »

O. Yahya a ajouté « je voudrais exprimer toute ma joie comme citoyen mauritanien de voir notre équipe nationale prendre part à un match d’ouverture, suivie partout dans le monde, précédée par une cérémonie d’ouverture où sera cité le nom de notre pays dans toutes les langues de la planète, et au cours de laquelle on évoquera notre peuple, notre histoire et notre civilisation ».

Le président de la FFRIM considère qu’un tel fait est un grand honneur et une source de fierté pour tout citoyen mauritanien.

Notre hymne national sera joué et notre drapeau flottera devant des millions de personnes, des milliers d’entre eux dans le stade et d’autres milliers à l’extérieur.

A l’adresse de ceux qui affichent des craintes eu égard à la valeur des adversaires du groupe, O. Yahya a rassuré : « nous serons aussi forts qu’eux, car nous sommes capables de faire face à tous les adversaires avec un grand talent car nous avons toujours été forts chaque fois que l’adversaire l’a été ».

Le président de la FFRIM a renouvelé « sa confiance absolue aux joueurs, à l’encadrement technique mais aussi aux hautes autorités du pays qui appuient généreusement l’équipe de même que le public mauritanien. »
 
       
 

 

Dakar : les renseignements mauritaniens “veulent liquider” un opposant au président Aziz

ALAKHBAR (Nouakchott) –  Les services de renseignement mauritaniens seraient en train de préparer, au niveau de la capitale sénégalaise Dakar, une opération de liquidation de Moustapha Limam Chaavi (Voir photo), un opposant au régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz.

LireMauritanie : fuites d’entretiens téléphoniques entre l’opposant Limam Chaavi et des chefs d’Etat voisins

L’information a été révélée dans un entretien téléphonique, fuité sur les réseaux sociaux et attribué à Limam Chaavi. Ce dernier, qui est en exil à l’étranger, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international, lancé par la Mauritanie.

Dans l’entretien fuité, on entend une voix attribuée à Limam Chavi dire à un certain Hicham qui seraient un officier des renseignements marocains : « C’est le Président (sénégalais) Macky (Sall) qui m’a appelé. Il veut que je déménage chez-lui à la maison, que j’aille dormir chez-lui. Les Sénégalais ont des informations selon lesquelles les services (de renseignement) mauritaniens ont pris des contacts ici (Dakar) et ils veulent faire une opération contre quelqu’un. Donc, on suppose que c’est moi”.

La voix ajoute : « Ils (les Mauritaniens) ont envoyé des barbouzes (Agents secrets) ici. Ils ont contacté des gens sur place qui travaillent pour eux » afin de mener l’opération. 

Il s’agit de plusieurs entretiens téléphoniques a été fuité sur les réseaux sociaux par des activistes proches du pouvoir mauritanien. Ils se seraient déroulés entre l’opposant mauritanien Moustapha Limam Chaavi, en exil à l’étranger, et des chefs d’Etat et hauts officiers de l’armée de pays voisins.

Dans les entretiens on entend également une voix attribuée à un officier des renseignements marocains qui demande si le président mauritanien était en état “d’incapacité physique” après que Mohamed Ould Abdel Aziz est victime de tir par balle.

alakhbar

Le Niger demande un débat au sommet UE-UA sur l’esclavage en Libye

Le Niger demande un débat au sommet UE-UA sur l'esclavage en Libye VOA Afrique – Le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui s’était “indigné” jeudi de la vente aux enchères de migrants-esclaves en Libye, a demandé à ce que le sujet soit mis à l’ordre du jour du sommet Union Africaine – Union-Européenne des 29 et 30 novembre à Abidjan.

“Fortement choqué, M. Issoufou a demandé personnellement au président ivoirien Alassane Ouattara que ce sujet soit inscrit à l’ordre du jour du sommet”, a affirmé à l’AFP sous couvert d’anonymat un proche de la présidence nigérienne.

Le ministre nigérien des Affaires étrangères Ibrahim Yacouba a confirmé cette demande sur son compte Twitter: “Le président du Niger (…) a demandé que cette question soit inscrite à la prochaine réunion UE-UA à Abidjan. Il nous a instruit de rester mobilisés, en lien avec tous les pays africains”.

Le président nigérien s’était insurgé dès jeudi, affirmant: “La vente aux enchères de migrants comme esclaves en Libye m’indigne profondément. J’en appelle aux autorités libyennes et aux organisations internationales, afin que tout soit mis en œuvre pour que cesse cette pratique d’un autre âge, que nous croyions à jamais révolue”.

Salif Traoré, le leader du célèbre groupe ivoirien Magic System, a également appelé les dirigeants Africains à agir.

“Il est temps que nos gouvernants s’engagent pour améliorer les conditions de vie des jeunes en Afrique en vue de les maintenir sur place, car ces jeunes fuient la misère de leurs différents pays”, a-t-il déclaré à l’AFP.

“C’est une double indignation, un cri de cœur: je suis indigné de voir les enfants d’Afrique mourir sous les océans en essayant de trouver des lendemains meilleurs”, a-t-il ajouté, y voyant “une humiliation pour l’Afrique“.

Le sujet de l’immigration sera au cœur du Festival des musiques urbaines d’Abidjan (Femua) qui se tiendra en avril 2018, a annoncé le leader de Magic System.

Vendredi, le président en exercice de l’Union africaine (UA), le Guinéen Alpha Condé, et le gouvernement sénégalais ont aussi fait part de leur indignation.

Le président Alpha Condé “exprime son indignation face au commerce abject de migrants qui prévaut en ce moment en Libye et condamne fermement cette pratique d’un autre âge”, selon un communiqué de la présidence guinéenne.

L’UA “invite instamment les autorités libyennes à ouvrir une enquête, situer les responsabilités et traduire devant la justice les personnes incriminées” et “à revoir les conditions de détention des migrants”, poursuit le texte.

“Ces pratiques modernes d’esclavage doivent cesser et l’Union africaine usera de tous les moyens à sa disposition pour que plus jamais pareille ignominie ne se répète”, promet la présidence de l’UA.

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a vivement dénoncé mardi la détérioration des conditions de détention des migrants en Libye, jugeant “inhumaine” la coopération de l’Union européenne avec ce pays.

A Dakar, le gouvernement sénégalais a “appris avec une vive indignation la vente sur le territoire libyen de migrants originaires d’Afrique subsaharienne”, indique un communiqué officiel.

Avec AFP

 

Esclavage en Libye : Réaction de l’Union africaine, appels à la mobilisation de la société civile

Esclavage en Libye : Réaction de l’Union africaine, appels à la mobilisation de la société civileLa Nouvelle Tribune – La vidéo choquante réalisée par la chaîne américaine CNN a fini par pousser les autorités africaines à sortir de leur silence. Une situation dénoncée depuis plusieurs mois qui sort finalement les autorités de leurs gonds. Le point sur les différentes réactions.

LNT évoquait ce commerce abject depuis plusieurs mois. Mais le phénomène n’a fait qu’empirer depuis quelques mois. Choquée par la vidéo diffusée par CNN, la société civile africaine s’organise.

On en veut pour preuve les dernières initiatives annoncées sur la toile. Claudy Siar, animateur très reconnu dans la sphère africaine a exprimé son indignation dans une vidéo qui a fait le tour de la toile. Il rejoint certains activistes comme Kemi Seba pour manifester devant l’ambassade libyenne en France.

Outre cette manifestation, plusieurs organisations de la société civile sénégalaises et maliennes, mais également des artistes comme Alpha Blondy ont également appelé à manifester devant les ambassades libyennes les plus proches. Objectif : mettre la pression sur les autorités libyennes pour que cessent ces pratiques intolérables.

L’Union africaine réagit… enfin!

Il y a quelques heures, LNT dénonçait le silence des organisations africaines, avec en tête l’Union africaine. Quelques heures plus tard, le président guinéen, Alpha Condé, également président en exercice de l’Union africaine prenait la parole pour exprimer son indignation et appeler à une enquête immédiate des autorités libyennes. Lire ci-dessous le communiqué officiel.

Communique du Président en Exercice de L’Union Africaine

Le Président Alpha Condé, Président de la République de Guinée, Président en Exercice de l’Union Africaine, exprime son indignation face au commerce abject de migrants qui prévaut en ce moment en Libye et condamne fermement cette pratique d’un autre âge.

L’Union Africaine invite instamment les autorités libyennes à ouvrir une enquête, situer les responsabilités et traduire devant la justice les personnes incriminées.

Elle invite parallèlement les autorités libyennes à revoir les conditions de détention des migrants.

Ces pratiques modernes d’esclavage doivent cesser et l’Union Africaine usera de tous les moyens à sa disposition pour que plus jamais pareille ignominie ne se répète.

Notre force, c’est notre humanité. Sachons la garder.

Pour l’Union africaine

Le Président en exercice

Professeur Alpha Condé

Président de la République de Guinée

cridem

Mauritanie : adoption d’un projet de loi destiné à modifier un article du code pénal

Mauritanie : adoption d’un projet de loi destiné à modifier un article du code pénalLe gouvernement mauritanien a approuvé jeudi un projet de loi abrogeant et remplaçant les dispositions de l’article 306 de l’ordonnance du 9 juillet 1983 portant institution du code pénal.

Les nouvelles dispositions tendent à durcir les peines prévues à l’encontre de « tout blasphémateur de Dieu, de ses messagers, ses anges, ses livres ou l’un de ses prophètes ».

La sanction prévue dans ces cas de figure sera désormais la peine capitale.

Un certain nombre d’oulémas avaient publié il ya quelques jours une Fatwa demandant l’application de cette peine à l’encontre de Mohamed Cheikh O. M’Khaitir, auteur des propos blasphématoires en 2013 et arrêté en 2014.

Celui-ci avait été condamné en première instance à la peine capitale par un tribunal de Nouadhibou.
Un appel a été interjeté devant la cour suprême qui a renvoyé le dossier devant la cour d’appel de Nouadhibou dans une nouvelle composition.

Celle-ci a condamné l’auteur des écrits à deux ans de prison et à une amende de 60.000 ouguiya.
O. M’Khaitir ayant déjà purgé une peine de quatre ans était don libérable.

Cette modification du code pénal mauritanien ferme désormais la porte devant les divergences autour de la question dans les différents rites.

Le projet de loi devra passer devant le parlement pour approbation pour être effectif et applicable.

Il ne le sera pas à O. M’Khaitir, car les lois mauritaniennes ne sont pas à effets rétroactifs.


saharamedias