Monthly Archives: April 2016
COMMUNIQUÉ DE PRESSE: UNE RENCONTRE ENTRE LES FPC ET LE FNDU
Une délégation du FNDU, dirigée par M. Mohamed Jémil Ould Mansour, président du parti Tawassoul, et comprenant M. Yahya Ould Ahmed El Waghef, président du parti ADIL, a rencontré, ce mardi 12 avril 2016, au siège de son parti le président des FPC, M. Samba Thiam qui était assisté de son vice-président, M. Ibrahima Mifo Sow.
Les échanges, ouverts et courtois, entre les deux parties ont porté sur les questions politiques cruciales de l’heure.
Les deux délégations ont convenu de maintenir le contact afin d’approfondir leurs discussions sur les problèmes nationaux.
La lutte continue!
Nouakchott le 12 avril 2016
Le secrétariat national à la communication.
urgent- La gendarmerie accusée d’avoir tué un docker manifestant

La CGTM a accusé la gendarmerie d’être à l’origine de la mort d’un docker qui avait reçu du gaz lacrymogène, lors de la dispersion d’une manifestation mercredi dernier. Le docker Moctar Ould Ouyeni (matricule 579) est décédé à l’hôpital où il a été évacué par la gendarmerie qui avait violemment dispersé la manifestation. Le secrétaire général Abdallah Ould Mohamed, dit Naha a exigé une enquête urgente sur l’affaire.
alakhbar
Avril 1989-Avril 2016 : les 120 000 négros-mauritaniens déportés se souviennent
27 après avoir été déportés vers le Sénégal et le Mali, les réfugiés mauritaniens, par le biais de la Coordination des Organisations des Réfugiés Mauritaniens commémorent dans la désolation, ces douloureux événements sénégalo-mauritaniens.
Après 27 ans d’asile au Sénégal et au Mali, la situation de la communauté des réfugiés mauritaniens n’a jamais connu une amélioration. Et devient insupportable depuis 2015, coïncidant avec la fin de l’assistance sociale.
Dans un communiqué transmis à la rédaction de Igfm, la coordination des organisations des réfugiés mauritaniens dénonce le manque de considération et le dénuement total qui rythme le quotidien de ses membres. « Lâchés par le haut-commissariat aux réfugiés (HCR), l’unique organisation qui leur portait assistance et protection, c’est le sauve qui peut.
Les réfugies mauritaniens qui vivent certes en parfaite harmonie et entente avec les populations sénégalaises et maliennes (pays d’asile) sont confrontés à de sérieux problèmes pour survivre (nourriture, santé, éducation, état civil, déclaration de naissance des enfants, identification, logement, emploi, manque de lopins de terres arables dans les 216 camps de réfugiés mauritaniens le long de la vallée du fleuve Sénégal ainsi qu’au Mali etc.…)
Ne pouvant plus vivre cette situation, les réfugiés mauritaniens crient leur ras le bol. « Trop c’est trop ! Nous sollicitons un retour organisé, car nul n’ignore que le gouvernement mauritanien continue à nier l’existence des réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali ».
Les réfugiés mauritaniens qui ont eu la chance de retourner au pays restent toujours des réfugiés parce qu’ils sont privés de nationalité et d’indemnisation conformément à l’accord tripartite signé en 2007.
Dans ce communiqué, les réfugiés mauritaniens dénoncent le silence de la communauté internationale face à leur situation. « Par ailleurs, nous sollicitons l’application des autres solutions durables prévues par les Nations Unis.
Nous déplorons, le silence mondial suite au véritable génocide commis contre les populations négro- mauritaniennes sous le règne de Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya, des arrestations arbitraires des cadres et intellectuels, l’instauration d’un état de siège dans les territoires du sud de la Mauritanie, habités essentiellement par des negro-mauritaniens.
Exécutions et pendaisons d’officiers et soldats negro-mauritaniens, victimes des massacres amnistiés, laissant ainsi de malheureux veuves et orphelins vivre une injustice sans pareille ».
La coordination des organisations des réfugiés mauritaniens déportés vers le Sénégal et le Mali, réclame justice : « Qu’ils soient enfin jugés et condamnés (pour rétablir la vérité sur la question). Que l’abolition de l’esclavage soit enfin une réalité, nous disons plus jamais ça) ».
Igfm
Sen360
Les USA affirment à Aziz leur opposition à la prolongation de ses mandats présidentiels
Taqadoumy – Les autorités américaines ont porté à la connaissance du Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, à travers des canaux privés, leur forte opposition à l’amendement de la constitution pour prolonger ses mandats présidentiels, rapportent des sources généralement bien informées. Les USA annonceront dans un proche délai, une position officielle claire sur l’éventuel amendement de la constitution mauritanienne, destiné à prolonger les mandats du Président. Le Président américain, Barack Obama avait rappelé en septembre 2015, dans un discours prononcé au cours de la 70e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, ses pairs africains dont le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, présent à ce conclave onusien, l’obligation de respecter les Constitutions de leurs pays respectifs. Lors de cette allocution, il a invité ceux qui sont tentés par le tripatouillage des Constitutions de revenir à la raison. «Des dirigeants qui modifient les Constitutions de leurs pays pour servir leurs propres intérêts démontrent qu’ils n’ont jamais travaillé pour leurs peuples respectifs», a déclaré le chef de l’administration américaine à New York. Trois ministres du Président Mohamed Ould Abdel Aziz ont récemment revendiqué de manière voilée le prolongement des mandats du Président. Des initiatives politiques au sein de la majorité présidentielle se sont également lancées dans la même direction anticonstitutionnelle.
Traduit de l’Arabe par cridem.org
Libre Expression | Ligne rouge : Bodiel est pire que le dictateur Ould taya
Cissé Housseynou – Après avoir nié avec force la déportation des négro-mauritaniens pendant les années de braises, l’homme exceptionnel par sa taille et sa corpulence vient une nouvelle fois insulter la mémoire du peuple Mauritanien. Cette fois encore c’est devant les téléspectateurs de l’émission « opinion politique » animé par le confrère Ahmed Ould Boudah.
A deux doigts de nous présenter son père spirituel comme un dieu vivant, le dinosaure politique nous a rechanté les mérites et éloges du dictateur et sanguinaire Ould Taya, responsable en partie du malheur de notre peuple.
D’une voix provocatrice et en fin stratège du chantage politique, l’homme cherche à plier le pouvoir à ses caprices individuels en évoquant le feuilleton de Rosso, les accords de 2011 et le dossier Biram qui pour lui est emprisonné injustement et doit être gracié pour cause de maladie. Ironie du sort, Bodiel n’a pas eu le courage de demander la libération sans condition pour celui qu’il considère comme une menace pour la cohésion sociale et emprisonné injustement.
Cette sortie doit être le point de départ pour le peuple de demander la traduction immédiate de l’homme pour complicité de l’épuration ethnique et menace pour la cohésion nationale.
A défaut, nous nous devons de le combattre sans relâche afin de lui faire comprendre que ni lui, ni son père Taya ne peut constituer un pallier dans cette Mauritanie qui cherche à se réconcilier à elle-même et regrette le règne du dictateur sanguinaire Ould Taya.
C’est seulement par cette méthode que Bodiel comprendra la maxime Poular disant « Ndé Bodiel Diodji o faye ko laddé » et arrêtera de nous prendre pour ce que nous ne sommes pas pour servir ses intérêts.
Aujourd’hui, il est regrettable de voir que Bodiel perdure dans sa folie de nous présenter son mentor comme le meilleur des hommes ayant eu la lourde responsabilité de diriger notre peuple.
Toutefois, nous devons reconnaître notre responsabilité par le silence coupable et complice depuis l’aube de ses premières déclarations. Mais mieux vaut tard que jamais et en trahissant notre devoir d’avant-garde qu’on ne s’étonne pas demain de revoir les hommes d’hier nous refaire leur film.
Cissé Housseynou Birama
L’avocat du peuple
cridem