Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: April 2016

Mali: au moins un mort dans une manifestation à Kidal contre les forces étrangères

Mali: au moins un mort dans une manifestation à Kidal contre les forces étrangèresUn civil au moins a été tué lundi dans une manifestation contre les forces militaires françaises et onusiennes à Kidal, dans le nord-est du Mali, a appris l’AFP auprès d’un habitant et d’une source au sein de la Mission de l’ONU (Minusma).

Au moins un civil a été tué lundi au cours d’une manifestation contre les forces étrangères. Les populations ont manifesté contre les tracasseries de la Minusma et de la force (française) Barkhane, qui traque les jihadistes à travers le Sahel, a déclaré une source de sécurité africaine au sein de la Minusma.

Confirmant l’information, un habitant de Kidal a précisé que ce sont les forces de la Minusma qui ont tiré sur la foule.

La Minusma a confirmé la manifestation dans un communiqué, précisant que les informations sur d’éventuelles victimes étaient en cours de vérification.

Des manifestants se sont introduits par effraction vers 10H00 (locales et GMT) sur la piste de l’aéroport, zone d’accès restreint, saccageant et mettant le feu aux installations sécuritaires, selon le texte, soulignant l’importance de cette piste pour l’approvisionnement de l’aide humanitaire, le soutien aux populations locales, ainsi que pour les opérations de la Minusma et des forces partenaires.

Selon un militaire guinéen de la Minusma joint par l’AFP, les manifestants demandaient la libération de trois Touareg arrêtés par les Français de l’opération Barkhane, accusés d’être complices des terroristes qui ont récemment posé des mines qui ont tué trois militaires français.

Il y a aussi cinq blessés civils dont certains dans un état grave, a ajouté cette source sous le couvert de l’anonymat.

Un calme précaire régnait lundi à Kidal après ces événements, selon des témoins.

Trois soldats français ont été tués au Mali par l’explosion le 12 avril d’une mine au passage de leur véhicule blindé près de la ville de Tessalit, au nord de Kidal, ont annoncé les autorités françaises la semaine dernière.

(©AFP / 18 avril 2016)

 

Romandie News

 

Romandie News

Selon un ministre belge nationaliste, beaucoup de musulmans “ont dansé” après les attentats

Selon un ministre belge nationaliste, beaucoup de musulmans L’OBS – Jan Jambon, le ministre belge de l’Intérieur belge, affirme qu'”une partie significative de la communauté musulmane” a pris part à ces célébrations. De mieux en mieux. Dans un entretien avec le quotidien flamand De Standaard, le ministre belge de l’Intérieur, le nationaliste flamand Jan Jambon, affirme qu'”une partie significative de la communauté musulmane a dansé à l’occasion des attentats”. Le ministre y voit la preuve que la politique d’intégration des étrangers en Belgique a échoué… mais ne s’appuie sur aucun fait précis et n’indique pas à quels attentats il fait allusion, ceux de Paris en 2015 (130 morts le 13 novembre) ou ceux de Bruxelles le 22 mars (32 morts). Habitué des polémiques Figure de proue de la Nouvelle alliance flamande (N-VA), parti qui est un pilier de la coalition de droite au pouvoir depuis octobre 2014, Jan Jambon est un habitué des polémique. Après les attentats du 13 novembre, il avait promis de “nettoyer Molenbeek”, quand il était apparu que plusieurs membres des commandos ayant frappé Paris étaient issus de cette commune qui a désormais la réputation d’être un des principaux foyers du djihadisme en Europe. Au sujet de ces fameuses danses, il ajoute : “ils ont jeté des pierres et des bouteilles en direction de la police et de la presse au moment de l’arrestation de Salah Abdeslam (interpellé le 18 mars dans sa commune bruxelloise de Molenbeek, NDLR). C’est ça le vrai problème”. “Les terroristes, on peut les arrêter, les écarter de la société. Mais ils ne sont qu’une pustule. En dessous se trouve un cancer beaucoup plus difficile à traiter. Nous pouvons le faire, mais pas du jour au lendemain”, assure encore le ministre, qui revendique de dépasser “la pensée politiquement correcte” et d'”appeler un chat un chat”. Il explique aussi que le “danger” lié à la radicalisation de jeunes issus des troisième et quatrième générations de l’immigration a désormais “trop profondément pris racine” dans certains quartiers, car la Belgique “a ignoré pendant des années les signaux de détresse”. Dans le même genre, courant novembre, le milliardaire américain Donald Trump avait assuré avoir vu des images de musulmans célébrant les attaques du 11 septembre 2001 à New York, alors que les deux tours de Manhattan s’effondraient. “J’ai vu le World Trade Center s’effondrer, et j’ai vu Jersey City, dans le New Jersey, où des milliers et des milliers de gens ont acclamé l’effondrement de l’immeuble”; avait lancé le candidat lors d’un meeting dans l’Alabama. Une légende urbaine maintes fois démentie.

L’Obs avec AFP

Libre opinion : Le président de l’APP ouvre son “tassouvra” sur un troisième mandat!

Le pouvoir ne doit pas régler ses faiblesses sur le dos de Messaoud!La rencontre relatée par des médias entre le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz et le Président de l’APP est inscrite dans le cadre de la future présidentielle. Cette rencontre entre Mohamed Ould Abdel Aziz et le Président de l’APP, viserait à rompre tout dialogue avec Ahmed Ould Daddah et même le FNDU. Cette entrevue serait une mission décidée par le Président mauritanien au Président de l’APP, chargé de sa direction comme par le passé avec Biram Dah Abeid pour remplacer un Fndu et un RFD désunis dans le fond et incapables de se rassembler pour constituer un contrepoids politique quelconque. C’est donc une occasion pour Messaoud Ould Boulkheir d’ouvrir son ” tassouvra ” sur les nouveaux ingrédients devant mener le pays vers un troisième mandat. 

rapideinfo

Urgent: L’opposant Solo Sandeng tué en prison – La situation dégénère en Gambie – Ousseynou Dabo arrêté

content_imageOusseynou Dabo a dirigé la révolte de Sérékunda vers Banjul. Le leader de l’UDP serait actuellement arrêté. Nos confrères cherchent à confirmer l’information. Mais Internet est actuellement coupé en Gambie. L’armée a ouvert le feu. On parle de trois morts déjà. Les responsables d’organisation de défense des droits de l’homme suivent de près la situation.

Le bain de sang semble être inévitable en Gambie. La mort en prison de l’opposant Solo Sandeng a mis en rogne une partie de la population. Des centaines de personnes sont sorties pour prendre la direction du Palais de la République, State House. En face, les forces de l’ordre lourdement armées et prêtes à tout pour protéger le régime de Yaya Jammeh.
 
Un de nos confrères qui nous renseigne actuellement sur les développements de ce début de soulèvement nous explique d’une situation explose. Parmi les Gambiens en route pour le palais, il y en a qui sont armés.

 

PRESSAFRIK.com

 

Poursuites pour «haute Trahison» contre ATT… et IBK : Une question de fond et de forme… de doute et de certitude !

Poursuites pour «haute Trahison»  contre ATT... et IBK : Une question de fond et de forme... de doute et de certitude !Deux plaintes, deux rejets ! L’un pour la forme, l’autre dans le fond. Si le premier accusé a été définitivement blanchi, l’autre doit encore attendre de l’être. L’accusateur qui s’avère toujours le même prendra son mal en patience. Mais que d’éclairage pour le peuple !

Le rapport de la commission AD HOC chargée de la mise en accusation de l’ancien président est limpide: «Les infractions, reprochées à ATT, n’ont pas d’assises juridiques solides et les preuves sont difficiles à établir». En d’autres termes, les chances qu’aboutisse la procédure visant à l’inculper sont quasi nulles. A peine si ledit rapport ne blanchit pas l’accusé et qui précise ne disposer de la moindre preuve lui permettant d’envoyer l’ex-Chef de l’Etat  devant la Haute Cour de Justice.

On retiendra que cette procédure de mise en accusation a été traitée dans le fond et dans la forme après que la plainte ait été jugée recevable. Celle du Bloc d’intervention populaire et pacifique pour la réunification entière du Mali (BIPREM), elle, n’a reçu autant d’honneur. Pour vice de forme, elle a été tout bonnement classée sans suite. Toute chose de nature à préserver le doute  et la suspicion dans les esprits.

Plainte contre ATT: Impossible à prouver 
Pour n’avoir rien fait ou même pour avoir facilité l’entrée des groupes djihadistes et des groupes touareg venus de Libye et d’avoir rompu la chaîne de commandement au sein de l’armée, l’ex-président de la République, Amadou Toumani Touré, a été accusé de haute trahison.

Et le P.G près la Cour suprême a,  le 18 décembre 2013, transmis au président de l’Assemblée nationale, une correspondance dans laquelle il énumérait les faits susceptibles d’être retenus contre l’accusé. L’Assemblée Nationale à son tour, mis en place une commission ad hoc devant produire  un rapport et une résolution de mise en accusation de l’ex-président de la République. Ce qui a été fait. Des témoins ont été interrogés; les documents plusieurs fois épluchés… C’est cette commission ad hoc qui vient enfin  de rendre son «jugement». Comme pour dire que la procédure a été respectée au pied de la lettre.

Il ressort ceci dudit rapport: «L’ancien président de la République a essayé de lutter contre l’installation des groupes djihadistes et terroristes au nord du pays, avec plus ou moins de succès… Les dispositifs  des forces armées déployés au nord du pays, des années 2000 à l’arrivée des Maliens de Libye, n’étaient pas de nature à enrayer la menace, qui pesait sur le pays. Les tentatives de coopération sous régionale, – le CEMOG -, n’ont pas permis d’aboutir à des résultats positifs…..

L’arsenal militaire n’a pas été renforcé et l’outil de défense a été confiné dans un système, qui ne puisse apporter de coups troubles à la démocratie et à l’Etat de droit, issus des évènements de mars 1992».

Et le document de conclure: «l’analyse de ces infractions, reprochées à l’ancien président Amadou Toumani Touré, est juridiquement délicat et politiquement complexe. Et ce d’autant plus que les infractions citées n’ont pas d’assises juridiques solides et les preuves, à cette phase de la procédure, sont difficiles à établir…

Il a été difficile, voire impossible, de réunir les éléments d’appréciation sur l’ancien président de la République pour ce qui est des accusations portées contre lui».
Moins prosaïquement, il est quasi impossible de prouver la culpabilité de l’accusé.

Et le document précise même qu’«il (ATT) a essayé de lutter contre l’installation des groupes djihadistes et terroristes au nord du pays, avec plus ou moins de succès».  ATT est donc propre, en tout cas aux yeux des Maliens. Et ce sont même ces accusateurs qui l’attestent. L’on peut dire sans risque de se tromper, à la suite de ce rapport ad hoc, que le procès d’ATT s’est tenu avant l’heure. Et le verdict est sans équivoque.

IBK: blanchi… pour vice de procédure

L’Association Bloc d’intervention populaire pour la réunification entière du Mali (Biprem) a déposé un courrier qui a été enregistré au Bureau du courrier de la Haute Cour de Justice le 01 Mars 2016 sous le N°104 comme numéro d’arrivée. Le Bloc reproche au président IBK «la question de Kidal, sortie du giron malien en mai 2014 avec ses lots de morts civils et militaires à l’occasion de la visite de l’ancien Premier ministre Moussa Mara».

Il invite en outre le président de la République en  exercice de répondre de «la diminution du budget des forces armées qui est passé de 281 milliards francs CFA en 2015 à 213 milliards francs CFA en 2016 ainsi que l’augmentation «incongrue» du budget de la Présidence de la République de 14,6 milliards en 2015 à 19,3 milliards francs CFA en 2016».

En réponse, la Haute Cour de Justice affirme, dans un communiqué rendu public, que ce «document pèche tant par la forme que par la fond…, le document signé par le président de l’association ne comporte ni date, ni numéro d’expédition et il n’est destiné à personne. Nulle part dans le texte, il n’a été relevé un quelconque destinataire de la ” plainte contre le Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar KEITA pour haute trahison et gestion scandaleuse de l’argent public».

L’intention de porter plainte contre le Président de la République auprès de la Haute Cour de Justice, poursuit le communiqué,  relève d’une ignorance notoire des dispositions pertinentes des lois de la République relatives aux procédures suivies devant la Haute Cour de Justice et des textes qui encadrent l’inviolabilité de la fonction présidentielle (…). 

En conséquence, la Haute cour de justice informe l’opinion publique que le document déposé à son niveau par l’association BIPREM a été archivé depuis le vendredi 4 mars 2016 à 15h 30mn avec l’annotation classé sans suite… ».

Bien vrai, les accusateurs n’ont nullement respecté la procédure. Par ignorance ou non ! Les textes sont très clairs sur la question. Selon l’article 95 de la Constitution du 25 février 1992 du Mali, «la Haute cour de justice est compétente pour juger le président de la République et les ministres mis en accusation devant elle par l’Assemblée nationale pour haute trahison ou à raison des faits qualifiés de crimes ou délits commis dans l’exercice de leurs fonctions ainsi que leurs complices en cas de complot contre la sûreté de l’Etat».

Cette disposition constitutionnelle précise, «la mise en accusation est votée par scrutin public à la majorité des 2/3 des députés composant l’Assemblée nationale.

La Haute cour de justice est liée par la définition des crimes et délits et par la détermination des peines résultant des lois pénales en vigueur à l’époque des faits compris dans la poursuite».

En définitive, le BIPREM n’a pas qualité de poursuivre le Président de la République pour «Haute Trahison». Alors, il n’y a rien  à voir, circulez ? Pas si vite !

Le vice de procédure ne blanchit nullement IBK des accusations portées contre lui, par le BIPREM aux yeux de l’opinion publique malienne. Et c’est toute la différence d’avec le cas ATT. Peut-être, aurait-il fallu, après le «classement sans suite» de la plainte du BIPREM, mené une bataille d’opinion pour démonter les accusations dans le fond. Mais voilà: les défenseurs d’IBK se sont contentés d’émettre des arguments juridiques pour balayer la plainte d’un revers de main.

L’erreur ! Selon toute évidence, le BIPREM a gagné «son procès». L’opinion publique doute désormais pour n’avoir eu réponses aux questions soulevées. Le vice de forme à ses yeux, ne s’avère qu’un obstacle artificiel à la manifestation de la vérité ! En somme, l’exception (le vice de forme) ne saurait être une réponde aux accusations, mais plutôt un frein à la procédure.  

Dans le cas d’ATT, elle a été menée à bout et le verdict désormais connu de tous. Voilà toute la différence. Et le saviez-vous, c’est le même BIPREM qui, à l’origine, a suscité ladite plainte contre ATT. Il filait en ces temps-ci, le parfait amour avec le régime politique en place. Aujourd’hui, le couple a divorcé et chacun reste désormais droit dans ses bottes. L’histoire est cependant loin de finir.

B.S. Diarra

Source: La Sentinelle

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