Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: April 2016

Mauritanie/islam: peine de mort confirmée pour un blogueur mais renvoi devant la Cour suprême

Blogueur condamné pour apostasie en Mauritanie: l'accusation réclame la confirmation de la peine de mortIZF – La condamnation à mort d’un blogueur mauritanien pour « apostasie » a été confirmée jeudi en appel, mais les faits ont été requalifiés en « mécréance », une accusation moins lourde, entraînant le renvoi du dossier à la Cour suprême, a appris l’AFP de source judiciaire.La cour d’appel de Nouadhibou, dans le nord-ouest de la Mauritanie, a « confirmé la peine de mort prononcée contre le jeune blogueur » mais pour « mécréance », en raison de son repentir, dont la Cour suprême devra apprécier la sincérité, en vue de son éventuelle relaxe, a précisé cette source, jointe par téléphone de Nouakchott.

© 2016 AFP

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Pour rappel, l’article 306 du Code pénal mauritanien dispose que « [tout musulman coupable du crime d’apostasie […] sera invité à se repentir dans un délai de trois jours […] S’il ne se repent pas dans ce délai, il est condamné à mort en tant qu’apostat. »

L’article indique par ailleurs : « Toute personne coupable du crime d’apostasie (Zendagha) sera, à moins qu’elle ne se repente au préalable, punie de la peine de mort », et également que « [si elle] se repent avant l’exécution de cette sentence, le parquet saisira la Cour suprême, à l’effet de sa réhabilitation dans tous ses droits, sans préjudice d’une peine correctionnelle prévue au paragraphe du présent article [de trois mois à deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 5 000 à 60 000 ouguiyas mauritaniens – soit de 15 à 181 euros environ. »
Source : Invetsir en zone franc (IZF)

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FLAMNET-RÉTRO: INTERVIEW AVEC SAMBA THIAM PRESIDENT DES FPC : « Assurer l’avenir en acceptant de sacrifier le présent »

altDans le cadre de la rubrique “RETROSPECTIVE” nous  revisitons le passé. Aujourd’hui nous vous proposons la rediffusion de cette interview  du Président Samba Thiam -président des FPC- accordée au Rénovateur Quotidien  à quelques  jours de l’élection présidentielle de 2014. Déjà il appelait l’opposition à se concentrer sur le ” risque du 3em mandat ”. Relisez

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« Assurer l’avenir en acceptant de sacrifier le présent »

 Le Rénovateur Quotidien a réalisé l’interview suivante avec le leader des FLAM Samba Thiam , portant sur le diagnostic établi par le mouvement sur cette élection présidentielle dont le coup d’envoi sera donné ce jeudi soir à 00h, avec comme toile de fond, une absence d’un grand pan du microcosme politique mauritanien à des échéances boycottées pour « vice » de transparence selon les milieux opposants. Ci-après l’intégralité de cet entretien :

Question : Quelle Lecture faites-vous de la Présidentielle ?
Samba Thiam : Pour répondre à cette question, il ne serait peut-être pas superflu de passer en revue les principaux acteurs impliqués dans ces élections, tenter de cerner la pertinence des stratégies mises en jeu, toucher deux mots sur le danger des éternels “faire valoir”.

Il y’a d’abord le camp du pouvoir que dirige un militaire, déguisé en civil, qui a du mal à se reconvertir. Puis il y a un chef d’Etat assez sûr de son bilan pour ignorer superbement les injonctions de l’opposition. D’où son refus de céder au moindre compromis, contribuant ainsi à maintenir la Mauritanie dans la catégorie des républiques bananières.

Si la revendication pour un gouvernement de transition ou d’union nationale peut être récusable, une Ceni consensuelle, indépendante, et une cour de recours à équidistance des parties, constituent la condition sine-qua-non de toute élection qui se veut transparente et crédible. Aller donc aux élections sans voir ces préalables satisfaits reviendrait simplement à accorder une caution morale à cette mascarade d’élection. C’est mon point de vue.

Il y’a ensuite le camp de l’opposition dite “radicale “ regroupée au sein du FNDU qui, a mon sens, ne donne pas l’impression de sérier, correctement les priorités… A chacun sa stratégie, bien entendu, mais à la place du FNDU, dont on devine les forces et faiblesses à l’image du FNDD, je me serai plutôt focalisé sur les échéances à l’horizon de 2019.

J’aurai mis l’accent sur des dispositions qui verrouilleraient toute velléité de briguer un 3em mandat par le Président.

Ceci pour dire que tout en menant, fermement, la négociation a l’issue incertaine – convenons-en – sur les nécessaires conditions de transparence, il fallait également, comme par diversion, peser sur le verrou autour du 3em mandat, sans omettre de prendre l’opinion internationale à témoin.

Sans réduire la pression autour de ses revendications légitimes , faire pour ce 2eme mandat “ bon cœur” car, pour qui sait lire les expériences africaines, on sait que rien ne saurait dissuader ou empêcher Abdel Aziz de rempiler ; à l’image de bien de ses pairs africains ; absolument rien ! Bref, il valait donc mieux s’assurer l’avenir en acceptant de sacrifier le présent…

Enfin, j’ai pressenti chez cette opposition(FNDU) comme une sorte d’attente, un espoir secret, que le général finirait par céder, qu’il reviendrait sur les législatives passées… cet espoir, illusoire, va contribuer quelque part, je crois , à paralyser cette opposition dans l’élaboration d’une contre- offensive précise, rapide et adaptée à la situation. J’ai entendu, il est vrai, parler de marches…, stratégie bien timide de contre-offensive à mon goût !

Il y’a, par ailleurs, ces alliés du Pouvoir – éternels alliés des Pouvoirs -, je veux nommer ces partis satellites, à vie, qui gravitent autour de tout régime qui survient, démocratique ou despotique ! Ces partis- sangsues entravent considérablement notre marche vers l’implantation d’une véritable démocratie en Afrique, en général, et chez nous en particulier.

Il y’a, enfin, ces fameuses personnalités “indépendantes”, et ces leaders politiques d’envergure nationale, en démocrates déclarés qui affichent publiquement leur dégoût pour le régime , stigmatisent toute compromission avec lui , mais s’accommodent fort bien de conseillers gracieusement prêtes par l’UPR du général !!!

On ne peut, à la fois, prendre goût à accompagner les dictatures militaires et prétendre œuvrer à l’avancement de la démocratie ! Au moment ou d’autres font leur mea-culpa sur leurs erreurs passées, ceux-là persistent et signent ! Ils disent aller aux élections alors que les populations pour les droits desquelles, ils prétendent se battre ne peuvent voter, faute d’avoir été enrôlées ! Ils affirment que les dés sont pipés mais tiennent quand même mordicus à compéter …

 

Question : Que de paradoxes qui brouillent les pistes et les convictions ! Tout ceci n’est- il pas, au fait, dicte par un gout prononce pour le show politique ?
Samba Thiam : Rien, disait Edward Said , à juste titre , ne défigure plus l’image de l’intellectuel que le vacarme patriotique, le reniement théâtral, les silences prudents…
Dernier élément du champ, ces partenaires internationaux dont nous connaissons tous l’attachement primordial à la sécurité et qui restent favorables à Aziz, jugé comme l’homme de la situation !
Il serait donc illusoire de compter sur leur soutien. Nous avons encore Dakar en mémoire… Pour toutes ces raisons il eût été, peut être , plus judicieux de sacrifier le présent pour préserver l’avenir, comme je le disais plus haut .. Telle est mon opinion.

 

Question : Vous n’êtes donc pas concernés par ces élections ?
Samba Thiam : Non, vous avez pu le constater à travers mes propos, même si nous n’y sommes pas indifférents. Rappelons au passage que nous voulons penser par nous- mêmes , pour nous- mêmes et au besoin avec les autres , mais nous refusons que d’autres pensent pour nous sans nous !
Voila qui explique , en partie, pourquoi nous ne sommes ni dans le camp du pouvoir, ni dans celui du FND-u malgré une proximité de vues avec ce dernier sur certains aspects de l’analyse de la situation .

 

Question : Pour quelles raisons ?
Samba Thiam 
Pour nous ces élections sont sans enjeu parce que nous pensons que notre problématique est ailleurs ; et que cette problématique ne peut être résolue par des élections ; c’est notre conviction.

Nous le constatons, depuis 50 ans des élections passent et repassent, sans que cela ne change quoi que ce soit dans notre condition d’exclus ! Mieux, nous croyons fermement que ce ballet d’élections contribuent à cacher, voire à banaliser notre exclusion. Alors, si l’on devrait se résoudre a aller aux élections , par la force des choses, autant au moins le faire avec grâce et style !

Rappelons que notre problématique tourne autour d’un Système que nous voulons détruire et que d’autres, – ils sont légion et de tous les bords – s’évertuent à préserver. Un Système qui tire sa source de l’idéologie Afrikaner : “Annihiler la force numérique et la force de travail que représentent les Noirs afin de les transformer en instruments, sans qu’aucune possibilité ne leur soit laissée de sortir de cette situation ”.

Nous œuvrons pour des changements en profondeur, visant à refonder la Mauritanie sur des bases égalitaires, justes, démocratiques, afin de garantir son unité, préserver sa stabilité assurer son avenir.

Comme le disait si bien quelqu’un, construire un pays qui accepte sa diversité , cultive la solidarité, partage ses richesses. Sur ce chapitre la, le camp du pouvoir comme celui de la vieille ’opposition classique, dans ses composantes essentielles, se limitent aux questions périphériques … Tout le monde parle d’unité nationale mais personne ne met le doigt sur la plaie ; Personne ne veut nommer les douleurs ! Voila qui justifie notre position de « ni, ni… « .

 

Question : Y a-t-il parmi les candidats quelqu’un qui porte un projet proche du vôtre ?
Samba Thiam : Oui, il y’en a …Mais je ne puis lui accorder mon suffrage pour les raisons évoquées plus haut, encore moins donner un mot d’ordre en ce sens qui, s’il devait y en avoir un, irait certainement dans le sens du boycott.

 

Propos recueillis par Md O Md Lemine

 

 

Alioune Tine : « Le silence de la Cedeao sur la situation en Gambie est inquiétant »

content_imageAlioune Tine s’est prononcé sur la crise en Gambie. Dans un entretien accordé au site Azactu repris par Libération, le directeur d’Amnesty International en Afrique a dénoncé le silence des leaders africains face à cette situation.

Et d’interpeller Macky Sall, président de la Cédeao, pour qu’il demande des comptes pour le respect de la vie des gens. « Ce que nous déplorons surtout c’est le silence radio de la Cédéao. Pourtant la Gambie est liée par le protocole de la Cédéao sur la gouvernance de la démocratie. Ce protocole permet aux gens de reconnaitre la charte africaine des droits de l’homme et des peuples. C’est fondamental. Mais, on n’entend ni la commission africaine des droits de l’homme et des peuples qui est le mécanisme de protection et de promotion des droits de l’homme, ni la Cedeao, ni l’Union africaine », dénonce-t-il.

Alioune Tine estime qu’il y a un véritable recul du leadership africain en matière de Droits de l’Homme et de démocratie. Selon lui, Macky Sall, président de la Cedeao, peut « demander des comptes pour que l’on respecte la vie des gens, pour qu’on respecte la liberté de manifester qui est une liberté reconnue par la Constitution ».

 

Auteur: seneweb News – SenewebNews-RP

Mauritanie. Il faut annuler la condamnation à la peine capitale prononcée contre un blogueur

Mauritanie. Il faut annuler la condamnation à la peine capitale prononcée contre un blogueurAmnesty International – La Mauritanie doit annuler la condamnation à mort prononcée contre un blogueur déclaré coupable d’apostasie, et le libérer sans condition, a déclaré Amnesty International mardi 19 avril, avant son audience d’appel prévue pour le 21 avril dans la ville de Nouadhibou (sud-ouest du pays).Mohamed Mkhaïtir, 33 ans, a été condamné à la peine de mort en décembre 2014, après avoir passé un an en détention provisoire, pour avoir écrit un billet de blog critiquant ceux qui utilisent l’islam pour introduire des discriminations à l’égard de certains groupes de la société. Mohamed Mkhaïtir est la première personne condamnée à mort pour apostasie depuis que la Mauritanie a accédé à l’indépendance en 1960.

« La condamnation de Mohamed Mkhaïtir à ce châtiment pour avoir écrit un billet de blog critiquant ceux qui utilisent la religion à des fins de discrimination est injuste. » Gaëtan Mootoo, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International

« La peine capitale ne doit être utilisée sous aucune circonstance. La condamnation de Mohamed Mkhaïtir à ce châtiment, pour avoir écrit un billet de blog critiquant ceux qui utilisent la religion à des fins de discrimination, est injuste et montre jusqu’où les autorités mauritaniennes sont prêtes à aller pour essayer d’écraser la dissidence », a déclaré Gaëtan Mootoo, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.

« Les autorités mauritaniennes doivent annuler cette condamnation et libérer cet homme immédiatement et sans condition. »

Mohamed Mkhaïtir est un prisonnier d’opinion, uniquement emprisonné pour avoir exercé de manière pacifique son droit à la liberté d’expression. Amnesty International estime que le recours à des sanctions pénales dans le but d’imposer des convictions religieuses est une atteinte au droit international relatif aux droits humains, et en particulier à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, à laquelle la Mauritanie est partie.

L’organisation s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, quelles que soient la nature ou les circonstances du crime commis. Ce châtiment viole le droit à la vie tel qu’il est proclamé par la Déclaration universelle des droits de l’homme et constitue le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit.

Source : Amnesty International

Conférences débats des Jeunes FPC : De l’engagement des jeunes en politique ou de leur engagement dans la gestion de leur cité et la question des langues nationales dans le cursus scolaire au menu

Conférences débats des Jeunes FPC : De l’engagement des jeunes en politique ou de leur engagement dans la gestion de leur cité et la question des langues nationales dans le cursus scolaire au menu Conférences débats des Jeunes FPC : De l’engagement des jeunes en politique  ou de leur engagement dans la gestion de leur cité et la question des langues nationales dans le cursus scolaire au menu

La ligue  des jeunes des forces  progressistes du changement (FPC) a organisé, le samedi 16 avril, deux conférences-débats  au siège de ce parti,  sis à Sebkha, près  de l’hôtel Ikrama.

La première, portant sur la problématique des  langues nationales, a été traitée par  Dr Dia Alassane, linguiste, professeur d’université ; la seconde  pourquoi les jeunes mauritaniens, et en particulier les négro-africains, ne s’engageaient pas en  politique ? Une interpellation traitée par M. Samba Thiam, président des (FPC).  Abordant  son sujet, qu’il avait souhaité laisser aux jeunes, parce qu’il s’agit de leur problématique, le président Samba Thiam a d’abord préféré  répondre à la question de savoir pourquoi les jeunes devraient plutôt  s’engager en politique. 

Dans sa réponse, le président des FPC a avancé plusieurs arguments. D’abord parce que cette lutte les concerne en premier ; ils doivent prendre leur destin en main. Ensuite en référence à la maxime de Frantz  Fanon : ”dans une relative opacité, il appartient à chaque peuple de découvrir sa mission : la remplir ou la trahir ”. Ils devraient donc faire le bon choix !

Rendant  hommage au passage  au courage du colonel Ould Beibacar venu participer  volontairement au débat, à ses qualités d’intellectuel qui secoue les idées, alerte des dangers,  le Président a dit souhaiter que le colonel fasse des émules, affirmant  que  « si nous avions dans ce pays plusieurs  hommes comme lui, la Mauritanie se serait affranchie de ses pesanteurs.»

Les jeunes devraient s’engager en politique, poursuit-il,  parce que la vie est un combat permanent, qu’il faut braver les dangers, mais surtout  que  la situation du négro-africain l’exigeait.  Ils sont objets de toutes les discriminations et brimades, « nous n’existons plus », martèle Samba Thiam. Acceptez cette condition et ne se préoccuper que de l’alimentaire et  on tombe  dans l’animalité, renchérit-il.

La deuxième raison avancée par le président des FPC est le chômage. Même si on partage cette situation avec de nombreux pays Africains,  la Mauritanie garde une spécificité  pour la réinsertion des jeunes. Son taux de chômage est des plus  élevés et les négro-mauritaniens sont les premiers à en pâtir, a cause du Système. Il faut donc  se battre pour changer cette  donne, recommande Samba Thiam,

Autre argument avancé par M.  Thiam  est l’expérience historique. Les jeunes sont  un vecteur  du changement, partout dans le monde, à chaque fois qu’ils se sont engagés. Il en fut  ainsi  en Algérie,  en Israël, en Afrique du Sud au Sénégal, au Burkina etc. …Partout où les jeunes se sont engagés, il y a eu changement. Toutes les luttes justes aboutissent à une victoire. « Il n’y a pas de marche qui un jour ne finit pas » disait  A Kourouma ; le  changement viendra ; il sera long à venir, mais il viendra disait Sam Cooke’’. Les jeunes doivent donc se persuader de l’issue positive de leur juste  lutte  et s’armer d’optimisme

Revenant à  l’intitulé de la conférence, à savoir pourquoi  les jeunes ne s’engagent pas en politique, Samba Thiam  avance quelques raisons. D’abord la perception négative de la politique, comprise comme de la roublardise, du mensonge. Or la politique,  au sens noble du terme, ne signifie rien d’autre que s’occuper des affaires de la cite ; au même titre qu’un bon père de famille prend soin de son foyer, de sa famille. Autre raison, croit –il, la  peur de la répression. Et Samba Thiam de rappeler les répressions terribles  qui se sont abattues sur les négro-africains  entre  87 et 91, et qui ont marqué les esprits. La peur  est un mauvais compagnon parce qu’elle paralyse …Elle doit être perçue comme  un phénomène normal, humain selon  Mandela, qui disait que chaque homme éprouvait  la peur …le problème était de  pouvoir  la dominer, la contrôler.

Le troisième  argument avancé par le conférencier avait  trait à des préoccupations alimentaires, autrement dit la politique du ventre. Tout le monde se pose la question de savoir comment vivre. Tolstoï  disait que  la marmite, la femme,  les enfants ont toujours raison de l’ardeur belliqueuse du prolétariat’’. Non seulement les jeunes ne sont pas assujettis à ces contraintes, mais en plus  l’homme est plus que ‘’ manger et boire ‘’, indique Samba Thiam.

Le quatrième argument présenté par  Samba Thiam est  le souci de préserver une bonne situation, faisant oublier que si le système  d’exclusion  perdure, il finira un jour par rattraper ceux qui pensent de cette manière.

Le président des  FPC  évoqua le dernier point relatif à la résistance familiale, parentale. En effet, nombre de pères de famille et de mères de famille déconseillent à leurs enfants de  faire  la politique ou  de  s’affilier a  certains partis. Face à cette situation, le président Samba Thiam suggère aux jeunes gens d’engager un débat serein avec la famille. C’est là un devoir, une nécessité.

 

le calame