Monthly Archives: January 2015
Remaniement du gouvernement
La Présidence de la République, par décret en date de ce jour, et sur proposition du Premier ministre, sont nommés :
-Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération : Mme Fatma Vall Mint Soueinae ;
-Ministre des Finances : M. Mokhtar Ould Diay ;
-Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mine ;M..Mohamed Salem Ould Béchir;
-Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement M. Mohamed Ould Khouna ;
-Ministre de l’emploi, de la formation professionnelle et des TICs, M. Dia Moktar Malal ;
-Ministre de la culture et de l’artisanat, Mme Hindou Mint Ainina ;
-Ministre de la jeunesse et des sports, Mme Coumba Ba ;
-Ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères et de la coopération chargée des affaires maghrébines et africaines et des mauritaniens de l’étranger, Mme Khadijetou Mbareck Fall.
AMI
Déclaration des Femmes Mauritaniennes Flamistes Refugiées aux USA
Nous, Association des Femmes Mauritaniennes Flamistes Refugiées aux USA, après une large concertation entre nos membres sur les résolutions pertinentes du congrès de notre Mouvement tenu à la fin du mois d’Août 2014 à Nouakchott, déclarons:
– Notre totale adhésion aux importantes décisions issues de ce congrès, notamment à celle portant sur la mutation des FlAM en parti politique dénommé FPC.
En conséquence, notre association devient, à partir de ce dimanche 11 janvier 2015, la Fédération des Femmes FPC des USA.
Nous réaffirmons à la direction de notre parti qu’elle peut compter sur notre soutien agissant.
Fait à Kansas City, le 11 janvier 2014
La Présidente
Mme Houleye BA
Mouvements bancaires
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Vendredi, en fin de matinée, les administrations venaient de fermer. Soudain, un communiqué laconique de la présidence de la République annonçait la nomination d’un nouveau gouverneur de la Banque Centrale et, donc, le limogeage de celui dont le mandat avait été pourtant renouvelé, il y a à peine quelques mois. Autre singularité : c’était de tradition que tout haut cadre sous mandat dont on voulait libérer le poste soit, tout simplement, nommé à une autre fonction, mais, apparemment, cela n’a pas été le cas pour Ould Raïss. Aurait-il été « démissionné » ? On susurre, en effet, qu’Ould Abdel Aziz aurait très mal pris l‘anarchie régnant en notre système bancaire et dont la crise, à la Maurisbank, n’est que la pointe émergée. Une façon comme une autre de noyer le poisson et de jeter l’opprobre sur des responsables qui le sont si peu. Notre rectificateur en chef nous a-t-il a dit et répété que c’est lui qui supervise tout, gère tout et garde un œil sur tout ce qui bouge ? N’est-ce pas lui qui délivre les (dés)agréments bancaires ? A tel point qu’on dispose, désormais, d’une vingtaine de banques, pour un pays de trois millions d’habitants, doté d’un très faible taux de bancarisation. Si l’on compte les établissements de micro-crédit et de leasing, neuf nouvelles ont été autorisées à exercer depuis 2008. Qui dit mieux ? Peut-on imaginer, un seul instant, Ould Raïss prendre l’initiative de délivrer le moindre agrément, sans le feu vert d’« En haut » ? Et, a contrario, avait-il la moindre latitude d’en retirer un seul ? Pouvait-il permettre, à la Maurisbank, d’initier ses activités, alors qu’elle n’avait pas libéré la majeure partie de son capital ? Comment expliquer qu’il l’ait laissée continuer à les exercer, alors qu’elle était exclue de la compensation depuis près de dix mois ? La réponse coule de source. Dans un pays comme le nôtre où le Président est omnipotent et le gouverneur de la BCM, même fort d’un mandat, n’est qu’un simple exécutant, certaines interrogations n’ont aucunement lieu d’être.
Il ne s’agit nullement de disculper l’ancien gouverneur dont la gestion fut loin d’être exempte de reproche. Dans l’affaire de la Maurisbank, il a laissé pourrir la situation, sans tirer les signaux d’alarme. Il aurait alors mis le Président devant ses responsabilités et, sait-on jamais, évité que des milliards partent en fumée, après la saignée qu’a connue le Trésor public. Il aurait pu faire preuve d’un tout petit peu de zèle, comme celui qu’il avait mis à tenter de mettre la GBM à genoux, faisant tout pour lui porter l’estocade. Avec, pour seul résultat, de donner l’impression qu’il s’acharnait contre un établissement dont le principal actionnaire n’était pas en odeur de sainteté avec « En-haut ».
La deuxième véritable crise qu’il eût à affronter l’a donc emporté. Responsable ou bouc émissaire ? On ne saura jamais. Comme leurs frères d’alcôve, les secrets bancaires ne sont dévoilés que lorsqu’une des parties s’estime trahie ou trompée. Ould Raïss aura-t-il le courage de franchir le Rubicon ? Sachant qu’un train peut en cacher un autre, on ne peut que lui conseiller de faire très attention, avant de traverser la voie. Mais il est probable que ce conseil lui soit inutile : non seulement, il est trop poli pour cracher dans la soupe mais il doit en avoir conservé quelques soupières, sinon containers, en quelque réserve privée… Il y a bel et bien des limites, aux mouvements bancaires.
Ahmed Ould Cheikh
le calame
2015, à notre Jeunesse ardente : subir ou résister
« Quand on peut tout ce que l’on veut, il est difficile de vouloir ce que l’on doit. » (Louis XIV).
Aziz, démocrate en paroles et monarque en actions.
Je veux aviver et réveiller les consciences !
C’en est fini de 2014, les Mauritaniens rendent grâce à Dieu et disent « ouf ». Ils ont traversé 2014 dans la douleur et l’affliction. Heureusement, leur honneur n’a pas abdiqué. Ils se sont battus dignement, non seulement, pour survivre mais, surtout, pour ne point vivre l’humiliation de quémander ou s’endetter. 2014 a certes été pénible. Mais ce fut aussi l’année de vérité où monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, l’UPR et ses alliés ombrageux ont fait preuve de leur affreuse incapacité à apporter des solutions aux problèmes qui étranglent le peuple. Monsieur Mohamed ould Abdel Aziz n’a, d’ailleurs, jamais essayé d’apporter des réponses aux questions sociales ; pour deux raisons : il en est incapable et il n’a que le temps d’une politique politicienne que les citoyens jugent abominable, jurant même qu’à force de ne faire, impunément, que ce qu’il lui chante, Aziz commencerait à perdre le sens des réalités. C’est-bien un débat. Mais ce qui est sûr, c’est que 2015 doit être l’année de la Jeunesse, de notre Jeunesse ardente et radieuse. Il faut faire face, publiquement, pour arrêter la tornade des coups antirépublicains et antidémocratiques. C’est la voie royale pour restaurer la dignité républicaine et le crédit de l’Etat. Tout ce que ce peuple a conquis est tombé à terre. Le régime Aziz/UPR a été démasqué, devant la Nation et la Communauté internationale, par ses pratiques nébuleuses et ses graves libéralités, dans la gestion des finances publiques. Ce pays-là va tristement mal, très mal. Sa situation est encore économiquement corrosive et socialement explosive. Grand donneur de leçons, monsieur Aziz est devenu impopulaire et de plus en plus marginalisé. Démocrate en paroles et monarque en actions. La communauté nationale et internationale devrait se convaincre que cet homme-là n’est plus sûr, si jamais il le fût. Il donne, chaque jour, un coup de main au recul de la démocratie. Son Etat est à son état. Il claudique. Il toussote. Il est prisonnier d’un parti familial personnalisé et cerné de bohémiens du jeu politique, sortis d’on ne sait où. Le néant est partout. L’économie nationale suffoque. La vie sociale est pire. La crise de confiance est là. L’image d’ould Abdel Aziz, dévalorisée par un culte atavique de personnalité. Le Parlement n’est qu’une abstraction d’homologation de coups politiques. Aziz, le Prophète du changement qui a surtout lui-même trop changé et beaucoup changé sa cour, sans rien changer dans ce pays. Plus grave, l’Etat Aziz est resté ataraxique et apathique, devant la flambée vertigineuse des prix. Tout est un échec dans ce pays. Aziz, les Mauritaniens, dans leur immense majorité, n’en veulent plus. Lui, il continue toujours sa parade, au moyen d’une propagande médiatique et tant d’inflation verbale qu’à sa moindre apparition, le citoyen rechigne et zappe. Il devrait certainement en souffrir beaucoup, pour peu qu’on lui dise toute la vérité. Il n’a plus tous les atouts en main. Et rebattre les cartes, c’est perdre la maîtrise de tout. 2015 sera-t-elle pire que 2014, pour ses projets politiques ? Le temps file, en tout cas. « Gare aux peuples qui n’ont pas de héros, mais gare plus encore à ceux qui en ont besoin » (José Marti)…
Ahmed Bézeïd ould Beyrouck
Je ne suis ni de l’opposition
Ni de la majorité présidentielle
Je suis ailleurs
A bon entendeur, salut
le calame
Les musulmans du monde entier appellent à une grande manifestation pacifique
« Nous appelons tous les musulmans du monde entier à une marche pour dire NON à la caricature de notre Prophète Mohamed ( PSL ) et aussi pour dire NON contre les attaques des djihadistes ! » ont tonné des musulmans modérés de France. Cette revendication fait suite aux déclarations faites par l’avocat de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, sur la radio France Info de l’éventualité de la présence de dessins de Mahomet dans le prochain numéro, ce mercredi. Il a répondu: “évidemment. On ne cédera rien, sinon tout ça n’aura pas eu de sens”.
Aujourd’hui, l’islam est officiellement devenu la première religion du monde avec ses 1.322.000.000 de fidèles, devançant pour la première fois le milliard de catholiques répartis aux quatre coins du globe. Cette information a été reconnue par le Vatican le weekend du mois de juillet 2013. En d’autres termes, un peu plus de 19% de la population mondiale pratique l’islam contre 17,5% pour les catholiques. La France est le pays européen qui compte le plus de musulmans : environ 4 millions de personnes sont d’origine musulmanes en 2013.
DEFINIR CETTE LIBERTE D’EXPRESSION Une liberté d’expression doit-elle être insultante ? Voilà une question posée par un musulman modéré. Selon ce dernier, les intellectuels doivent redéfinir ce que c’est que la liberté d’expression : En France, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 proclame que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi » (art.10) et que « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi » (article 11). La liberté d’expression a comme corollaire la liberté de la presse, la liberté d’association, la liberté de réunion, la liberté de manifestation mais aussi le respect d’autrui. Elle est souvent restreinte par certaines conditions particulières qui interdisent l’incitation à la haine raciale, nationale ou religieuse ou l’appel à la violence physique contre les individus. Il en est de même pour la diffamation, la calomnie, le négationnisme, l’atteinte à la propriété intellectuelle, l’atteinte au secret professionnel… « Lorsque Charlie Hebdo caricature le Prophète Mohamed, il le fait parler. Charlie Hebdo lui prête alors des propos que le Prophète (PSL) n’a jamais prononcés. Dans ce cas, Charlie diffame et calomnie un saint qui n’est plus parmi nous. Les journalistes doivent poser à Charlie la question à savoir pourquoi subitement ils veulent dessiner le Prophète, en lui prêtant des propos qu’il n’a jamais prononcés ? Est-ce qu’ils le font pour amuser la société française ou pour dénoncer la pratique des fanatiques ? Si c’est pour indexer les fanatiques, Charlie Hebdo doit aller à la découverte de la religion musulmane pour mieux se faire la Voix des Sans-Voix afin que cette liberté d’expression soit engagée, utile pour favoriser l’avancement de l’esprit et qu’elle soit surtout faite sans atteinte à la religion. » Cette manifestation sera également une occasion de dénoncer ceux qui tuent au nom de la religion. Al qaida et Boko Haram ont été cités comme étant les sectes les plus dangereuses au monde et comme les premières ennemies de l’Islam. « Nous savons déjà, nous musulmans, que nous serons également des cibles de ces sectes-là. Ces groupes terroristes veulent continuer cette guerre de territoire en recrutant des jeunes innocents musulmans afin d’élargir leurs zones géographiques de combat. Ils avaient pour premier ennemi les Etats-Unis et maintenant, ils ciblent la France. Seulement en incrustant facilement la France, ils ont semé la pagaille dans notre territoire et ont désuni tous les citoyens français, » explique un autre jeune musulman modéré à un journaliste de Canalfrance.info. Avec 1.322.000.000 de fidèles, cette marche de dénonciation risque de contrecarre cette marche républicaine, cette marche de Charlie Hebdo. Julie Elisa Ménar, journaliste indépendante Canalfrance.info
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