Monthly Archives: January 2015
Plusieurs ministres africains aux rencontres de Nouakchott sur la transparence et le développement
ALAKHBAR (Nouakchott)-Plusieurs ministres africains sont arrivés hier et aujourd’hui lundi dans la capitale mauritanienne pour participer à une rencontre de Nouakchott sur la transparence et le développement durable en Afrique. Les rencontres ouvertes aujourd’hui vont se poursuivre jusqu’à demain.
Parmi les présents on note le ministre sénégalais de la justice, Kaba Sidiki, le ministre tunisien de la justice, Hafez Abdesselam Saleh, et les ministres rwandais des affaires étrangères et l’économie respectivement Louise Mushikiwabo et Izilanda Guidimana.
Il y a également la présence du vice-président de la Banque Africaine de Développement Abou Saba Ali.
Déclaration de presse: Le verdict de Rosso, la réaction des FPC
Le tribunal de Rosso vient de condamner les militants des droits humains Biram Dah Ould Abeid, Brahim Ould Bilal Ramdane de l´IRA et Djibi Sow, président de Kawtal Ngam Yellitaare à 2 ans d´emprisonnement suite à une parodie de justice manifeste. Ce verdict infondé confirme l’inféodation de l’appareil judiciaire au Système d’oppression de la communauté noire mauritanienne.
Les FPC réaffirment leur position exprimée à travers leur déclaration du 4 janvier 2015 dénonçant la volonté des régimes arabo-berbères de perpétuer le régne de l’arbitraire à travers la politique de répression des forces de contestation, visant à annihiler toute velléité de résistance des opprimés .
Les Forces Progressistes du Changement s’insurgent avec force contre ce verdict inique et injuste;
– Elles exigent la libération inconditionnelle et immédiate de Biram Dah Abeid et ses 2 compagnons d’infortune auxquels elles expriment toute leur solidarité;
– Elles mettent en garde le régime dans sa poursuite d’une politique, dangereuse, qui ne tienne nullement compte de la diversité ethnique et culturelle du pays, et perpétue tous les jours, à travers les actes du gouvernement, un Système fondé sur le racisme d’Etat, l’exclusion et l’esclavage.
Les Forces Progressistes du Changement appellent, une fois de plus, les opprimés et exclus de la Mauritanie et tous les démocrates et progressistes du pays à plus de vigilance, d´unité, de mobilisation et de détermination pour combattre définitivement le racisme, l´esclavage et tout retour de la dictature dans notre pays.
La lutte continue!
Nouakchott le 19 janvier 2015
Le département à la communication et à la presse.
Le président Samba THIAM des FPC invité d´Alwataniya ce lundi
Le camarade Samba Thiam Président des Forces Progressistes du Changement (FPC) sera l´invité de l´émission “POLITIS” de ce lundi 19 janvier 2015 à partir de 22h30 mn, en direct sur Al Wataniya, qu´anime le
journaliste Sid´Ahmed Beyilatou.
Bonne écoute et la lutte continue!
Le département à la Communication et à la presse.
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La CENI entend prendre toutes les dispositions nécessaires pour la régularité, transparence et la crédibilité des élections sénatoriales
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé, dans un communiqué rendu public samedi et dont une copie est parvenue à l’AMI, son intention de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la tenue des élections concernant le renouvellement des groupes B et C du Sénat dans les meilleurs conditions de régularité, de transparence et de crédibilité. Voici le communiqué dans son intégralité :
” Aux termes du Décret de convocation du Collège électoral, rendu public le 31 décembre 2014, le renouvellement des groupes B et C du Sénat aura lieu le samedi 14 mars 2015, pour le premier tour, et le 21 mars 2015, en cas de second tour.
En perspective de cette échéance, la Commission électorale nationale indépendante entend prendre toutes les dispositions nécessaires pour la tenue de ces élections dans les meilleures conditions de régularité, de transparence et de crédibilité.
Elle souhaite pouvoir associer les acteurs politiques aux efforts qui seront déployés à cet effet, de manière à créer les conditions favorables à un scrutin empreint de sérénité et de responsabilité civique.
Concrètement, la CENI envisage l’ouverture de contacts d’information et de concertation avec les formations politiques qui participeront à la compétition, afin d’assurer le bon déroulement des élections, à partir du dépôt des candidatures jusqu’à la proclamation des résultats, en passant par la campagne électorale et les opérations de vote.
Elle espère ainsi entendre les suggestions des uns et des autres et expliquer, en retour, les règles de stricte neutralité qui guident son action.
A cette fin, les Formations Politiques désireuses de prendre part à cette concertation pourront, dès à présent, prendre contact avec les services de la CENI, au siège central de l’Institution à Nouakchott.
En outre, les Antennes Régionales et Locales de la CENI au niveau des circonscriptions électorales concernées ont reçu instruction de rester à la disposition des représentants des Formations Politiques intéressées pour toutes informations utiles “.
AMI
Mauritanie : trois anti-esclavagistes condamnés transférés de Rosso vers Aleg
Trois militants anti-esclavagistes de Mauritanie, condamnés notamment pour appartenance à une organisation non reconnue, ont été transférés de Rosso (sud de la Mauritanie), où ils étaient détenus, à Aleg, plus vers l’est, selon des sources concordantes vendredi.
Il s’agit de Biram Ould Dah Ould Abeid, président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA, anti-esclavagiste) et qui fut candidat à l’élection présidentielle mauritanienne de juin 2014, d’un de ses adjoints, Brahim Ould Bilal Ramdane, et de Djiby Sow, président de l’association de défense de droits civiques et culturels Kawtal Ngam Yellitaare, qui avaient tous trois été condamnés jeudi à Rosso à deux ans de prison ferme.
Les trois condamnés ont été transférés à la prison civile d’Aleg, localité située à 210 km à l’est de Rosso, a affirmé à l’AFP un de leurs avocats, Me Yarba Ould Ahmed Saleh, joint par téléphone. Contactée par l’AFP, une source administrative locale à Rosso a confirmé l’information.
Biram Ould Dah Ould Abeid a été jugé avec neuf co-accusés au total par la Cour correctionnelle de Rosso, qui a rendu son jugement jeudi, bouclant un procès ouvert le 24 décembre.
MM. Ould Dah Ould Abeid, Ould Bilal Ramdane et Sow ont été condamnés à deux ans de prison ferme, les sept autres ont été relaxés. La défense a interjeté appel, a indiqué Me Ould Ahmed Saleh, précisant que le dossier a été déposé hier (jeudi) à Rosso.
L’annonce du jugement avait été suivie jeudi à Rosso d’incidents entre des partisans des anti-esclavagistes, qui ont encerclé le fourgon pénitentiaire emmenant les condamnés en prison, et la police, qui a fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser, selon des témoins et l’ONG Amnesty International.
Me Ould Ahmed Saleh a dénoncé le transfèrement des trois prisonniers, estimant qu’il n’est pas conforme aux règles voulant qu’un détenu en phase de jugement reste dans le territoire de sa juridiction d’origine.
Nos clients devaient rester à Rosso ou, à la rigueur, se trouver à Nouakchott, la capitale, a-t-il ajouté. Il a également regretté le jugement rendu, déjà qualifié la veille de sévère par la défense.
Nous estimons que la décision du juge n’est pas le reflet exact des débats durant le procès, parce qu’il n’a retenu que la violence contre la force publique parmi les chefs d’inculpation des militants anti-esclavagistes et a volontairement omis de parler des autres, a déclaré Me Yarba Ould Ahmed Saleh.
Biram Ould Dah Ould Abeid et ses neuf co-accusés avaient été mis en examen pour appartenance à une organisation non reconnue, rassemblement non autorisé, appel à rassemblement non autorisé et violence contre la force publique, d’après la défense.
Djiby Sow et un autre accusé avaient comparu en liberté sous contrôle judiciaire. Biram Ould Dah Ould Abeid et les sept autres étaient détenus depuis mi-novembre, après avoir été arrêtés à Rosso alors qu’ils menaient une campagne pour dénoncer l’esclavage en Mauritanie.
Le siège de l’IRA à Nouakchott avait été fermé le 12 novembre par la police. Les autorités mauritaniennes ont accusé les responsables de l’IRA d’avoir organisé des rassemblements servant notamment de tribune pour une propagande raciste. Un responsable a affirmé que l’IRA n’était pas autorisée mais tolérée.
Officiellement, l’esclavage a été aboli en 1981 en Mauritanie. Depuis 2007, les personnes reconnues coupables d’esclavagisme y encourent des peines pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison. Le phénomène perdure néanmoins, selon des ONG.
(©AFP / 17 janvier 2015 00h28)