Les Forces Progressistes du Changement (FPC) Mauritanie

Monthly Archives: July 2014

Mauritanie : Nouakchott, une capitale de tous les dangers

altDepuis déjà des mois les Nouakchottois vivent dans des conditions difficiles pour le ramassage de leurs ordures ménagères. Cette situation résulte des problèmes que rencontre la sociétéDragui Transport Mauritanie, la filiale du groupe français Pizzornopour la collecte et la mise en décharge des déchets de la Commune urbaine de Nouakchott

Faute de pouvoir régler un cumul d’arriérés estimé à plus de 4 milliards d’ouguiya les autorités de Nouakchott auraient rompu unilatéralement le contrat. Résultat des courses, des déchets à ciel ouvert et des odeurs pestilentielles qui envahissent les quartiers. 

Cet immobilisme des pouvoirs publics inquiète les observateurs malgré un repreneur national dont le service va coûter plus cher au contribuable mauritanien. Avec les inondations en perspective et le niveau de la mer qui ne cesse d’augmenter les habitants craignent le pire. 

Les scènes quotidiennes se passent de commentaires. Des odeurs pestilentielles des ordures ménagères dans les maisons et dans les rues à côté de la mer. Nouakchott est envahie depuis des mois par ces poubelles faute de ramassage et d’enfouissement. 

La principale raison la société Dragui Transport Mauritanie, filiale du groupe français Pizzorno spécialisé dans la collecte et la mise en décharge des déchets de la Communauté urbaine de Nouakchott a cessé ses activités en mai dernier faute d’un accord avec les autorités du pays dans une affaire d’arriérés estimée à plus de 4 milliards d’ouguiya. La Mauritanie aurait rompu unilatéralement le contrat. 

C’est un repreneur mauritanien qui semble avoir les choses en mains mais dont le service coûterait plus cher que le normal. Pour 40 jours il réclamerait près de 700 millions d’ouguiya alors que le même service était facturé par Pizzorno à 350 millions. Ce sont les contribuables qui vont devoir encore payer la différence et pour avoir quelles solutions face à des poubelles qu’ils retrouvent un peu partout.

Avec la saison de pluie qui arrive les risques de maladies sont énormes et aussi d’inondation. Dans les quartiers fragiles déjà les habitants ne pourront pas supporter cette double peine. Catastrophe écologique et catastrophe naturelle. L’urgence pour la capitale c’est l’hygiène et la propreté en attendant les pluies. Un nouveau défi de la nouvelle société mauritanienne de collecte des déchets qui devra reprendre les 3000 travailleurs en chômage technique.

Face à l’immobilisme des pouvoirs publics des initiatives citoyennes sont à encourager pour éviter le pire.
 

Baba Kane

 

Source: le calame

Résultats du BAC : c’est catastrophique

Mauritanie : résultats du Bac 2014Adrar-Info – Je viens de voir les résultats du bac.C’est catastrophique. J’ai le sentiment qu’on délivre à nos enfants un enseignement au rabais et qu’on exige d’eux des performances à la fin de leurs études secondaires.

J’ai le sentiment que ces messieurs de l’éducation nationale sabordent l’avenir de nos enfants. Ce n’est pas seulement à une réforme qu’il faut appeler ici, mais à une révolution.

Les enseignants, ils sont où? Dans les bureaux de l’administration ou délivrant des cours privés aux fils des nantis. Les moins pourvus d’entre eux, ceux qui sont confinés dans le public, ceux là désertent les cours. Et ils osent parfois faire gréve et demander des droits! Et les droits de nos enfants?

L’État, lui, parait sourd et muet seulement préoccupé par la situation matérielle des enseignants ou par l’ouverture d’écoles d’excellence. Et au milieu de tout cela l’éducation pour tous se noie.

Mbarek Ould Beyrouk

Sénégal: Aminata Touré démise de ses fonctions de Premier ministre

Sénégal: Aminata Touré démise de ses fonctions de Premier ministreAFP – Dakar – Aminata Touré, qui était Premier ministre du Sénégal depuis septembre 2013, a été démise de ses fonctions, a indiqué vendredi à l’AFP son entourage, moins d’une semaine après sa défaite aux élections municipales dans sa circonscription à Dakar.

Mme Touré n’est plus Premier ministre, elle a été limogée, a dit un membre de son entourage. Selon un autre de ses proches, c’est le président (Macky Sall) qui lui a demandé de partir.

L’Agence de presse sénégalaise (APS, officielle) et la radio nationale RTS ont annoncé le départ du gouvernement de Mme Touré, l’APS précisant ignorer dans l’immédiat si c’était de son plein gré ou une décision du chef de l’Etat.

Mme Touré, responsable de l’Alliance pour la République (APR, parti du président Macky Sall), avait été nommée Premier ministre le 1er septembre en remplacement d‘Abdoul Mbaye, dont elle était la ministre de la Justice.

Son départ du gouvernement intervient moins d’une semaine après les élections municipales et départementales du 29 juin.

Dans la capitale, la liste dirigée par Mme Touré a été devancée par une coalition dissidente emmenée par le maire sortant de Dakar, Khalifa Sall, selon la presse locale.

Depuis sa défaite face à Khalifa Sall, (elle) était sur la sellette, a indiqué la radio RTS.

Les résultats officiels de ces élections locales étaient toujours attendus vendredi soir.

Mais d’après des chiffres rapportés par de nombreux médias locaux, l’APR a perdu de grandes villes comme Dakar et plusieurs ministres ont été battus dans leurs circonscriptions lors des locales. Toutefois, la coalition au pouvoir l’aurait emporté dans plus de 70% des circonscriptions électorales du pays.

L’exigence de publication des biens du Président de la République et des autres hommes politiques…

Le Président du Conseil Economique et Social, ancien Président de l’Assemblée Nationale et Président de l’APP, Messaoud Ould Boulkheir a donné des indications publiques sur l’état de sa fortune. Il déclare disposer de plusieurs brebis et chamelles, de deux villas, deux véhicules 4X4, de 3 comptes en banque etc…, en révélant les conditions d’obtention de certains de ces biens (notamment des dons). 

Cette fortune est loin d’être colossale au vu des fonctions occupées depuis plusieurs années et au regard de ce que l’on peut considérer comme la norme d’enrichissement bureaucratique faite de prébendes, de dessous de table, d’escroquerie, de détournement et de prévarications de toutes sortes dans le pays ! 

En tout cas, Il n’était en rien tenu de faire une telle déclaration et c’est donc doublement à son honneur que de l’avoir fait. Quel contraste par rapport au refus obstiné du Président-candidat à sa propre succession de se soumettre à la loi n°054-2007 du 19 septembre 2007 qui impose au Président de la République, … 

…par deux fois, en début et enfin de mandat, non seulement de déclarer sa fortune mais surtout de la publier, ce qui est une grande originalité juridique par rapport à la norme dans notre région ! 

A deux reprises au moins, il a clairement indiqué le peu d’importance que revêtait à ses yeux cette loi sur la transparence de la vie politique, provoquant toutes sortes d’interprétations. 

Le Président Ould Abdel Aziz, paraît-il, est un homme riche, très riche même, peut-être l’une des plus grosses fortunes du pays voir de la sous région. Il est accusé d’avoir pour cela, monté un système d’enrichissement personnel sans précédent. 

Quelle part de réalité et de fantasme dans ces accusations? Une seule voie pour s’en faire une idée: respecter la loi, publier sa fortune et laisser chacun s’en faire sa propre idée. C’est le sens même de l’exigence devenue universelle de transparence de la vie politique dont s’acquitte notre droit positif mais que lui n’entend toujours pas respecter. 

Dans le contexte d’une élection présidentielle, quel est l’impact de ce refus d’appliquer la loi sur la recevabilité de la candidature du Président de la République à sa propre succession ? 

Il ne fait pas de doute que le Conseil constitutionnel, qui ne s’est jamais gêné de pousser jusqu’à son extrême limite cette méthode d’interprétation fondée sur le but (la finalité) assigné à la norme à interpréter ; aurait dû exiger du Président-candidat qu’il soit en conformité avec une loi expressément destinée à lui être appliquée et qu’il fournisse en conséquence le preuve de s’être acquitté de son obligation. 

C’est une condition implicite de recevabilité qui pèse sur la candidature du Président de la République en exercice et sans laquelle une telle candidature serait sans doute incompréhensible et inadmissible. A quoi servirait cette loi sur la publication de la fortune du Chef de l’Etat si elle ne trouvait application que par le bon vouloir de celui là même à qui elle s’adresse si injonctivement? A rien ? 

Il est clair que la soumission du Chef de l’Etat à la rigueur de cette lui améliorerait grandement la crédibilité et l’intégrité de l’institution présidentielle et séparerait la bonne graine de l’ivraie. 

Dans cet ordre d’idée, au cours d’une prochaine reforme de notre législation en la matière, il serait nécessaire d’aller plus loin, en exigeant cette publication à l’ensemble des dirigeants des formations politiques, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition. 

Car, au-delà de toute considération politicienne, il faut réaffirmer le droit du peuple de savoir la fortune de ceux qui gouvernent ou aspirent à gouverner en son nom, lui promettent à longueur de programme la probité et la propreté mais s’en mettent souvent plein les poches à la fin, tout en le laissant croupir dans la misère et l’oubli!

cridem

 

Source: le calame

AMINATA TOURE REFUSE DE DEMISSIONNER : De grosses pointures de l’APR pour la raisonner

Les manœuvres se poursuivent dans ce qu’il est convenu d’appeler le feuilleton Aminata Touré. Il nous revient, de sources dignes de foi,  que des personnalités du régime, au plus haut sommet, sont allées  voir le Premier ministre, pour lui demander de ne pas s’inscrire dans une dynamique conflictuelle. Et de faciliter les choses au Président.

Des conseils qui, nous dit-on, avaient des allures de mise en garde. Nos sources assurent qu’Aminata Touré, apparemment en situation de force,  a prêté bonne oreille à ses  interlocuteurs tout en leur assurant de rien faire qui puisse contrarier  le Président. Mais jusque hier tard dans la nuit elle a refusé de rendre le tablier, préférant mettre le président devant… ses responsabilités. Car le Premier ministre veut s’ériger en victime.

Ce qui a l’avantage d’irriter les proches collaborateurs du chef de l’état. Pour ces derniers Aminata Touré doit s’effacer dans la dignité et faciliter la tache au président. Il est inconcevable pour le palais qu’elle reste à son poste après avoir perdu même dans son bureau de vote. Macky Sall qui attend mettre en place un gouvernement jeune et compétent s’accommoderait mal d’un responsable qui a été laminé lors des dernières élections locales.

Mais femme politique aguerrie, moulée à la sauce trotkyste  Aminata Touré entend tirer toutes les dividendes d’une défenestration. Dans l’entourage présidentiel, il se susurre que le Premier ministre aurait demandé la présidence du conseil économique et social et environnemental, poste occupé par Aminata Tall, elle aussi ‘’défaite’’ à Diourbel. Une demande qu’aurait rejetée le président de la République.

Face à cette situation ubuesque et invraisemblable, le président Sall semble être dos au mur. Mais une chose semble sûre et irrévocable, Mimi Touré partira. Son départ de la Primature serait d’ailleurs imminente. Et elle emportera dans sa chute une dizaine de ministres, Dg et autres responsables de premier plan. A suivre !

 

Source: seneweb