Monthly Archives: May 2014
Urgent: Les rapatriés n’ont pas vu le président

Loupe du ‘Le Rénovateur’ ! : Les balles du boycott vont –elles détruire les urnes ?
Temps Forts – Beaucoup de choses ont été dites sur nos hommes politiques. Rien n’y fait l’échec du dialogue politique est un pêché partagé. Mais le prix de cette aberration sera supporté lourdement par celui qui est aux commandes de l’Etat.
L’homme refuse la flexibilité. Il ne veut pas entendre parler de concessions ni de recettes politiques qui puissent améliorer l’image de la démocratie qu’il veut seul forger selon ses propres schémas.
Lui, l’homme à tout faire ! On peut qualifier nos oppositions de tous les maux, combien d’ailleurs en trainent – elles ! Mais on ne peut dénier à ses leaders un manque de volonté de donner de la crédibilité au champ politique.
Quand des hommes réclament l’organisation d’élections transparentes, c’est moins par tactique de reconquête du pouvoir ni une astuce de jouer avec le temps mais bien par souci de chercher à donner des chances égales à tout le monde.
Sinon à quoi rime une démocratie dans un seul sens ? Si de telles conditions étaient considérées comme risibles il y a quelques années, le refus de les accepter aujourd’hui, relève non seulement d’un manque de courage politique mais d’un mépris pour la Mauritanie et pour les mauritaniens.
L’opposition a raté toutes les chances historiques à cause de ses contradictions sans fin, ses nombreuses maladresses déconcertantes, le nomadisme de ses acteurs qui ne cessent de tomber sous les charmes du chantage et de la récupération éhontée.
Elle n’arrive pas à développer de fortes stratégies pour faire barrage aux complots ourdies contre la démocratie. À chaque fois qu’une occasion d’or se présente pour que les « conneries » passées ne se répètent et qu’une classe d’arrivistes se mette en ordre de bataille pour prendre le pays en otage, nos hommes politiques s’enfoncent de plus bel dans des positions extravagantes qui arrangent d’autres mercenaires politiques.
Le départ de Taya devrait être un coup d’accélérateur pour remettre la Mauritanie sur les rails d’une démocratie qui se respecte. Les premiers pas esquissés dans ces sens n’ont duré que le temps d’un éclair avant de replonger le pays dans l’incertitude démocratique ! Sans faire un retour sur les faits, nous disons qu’il est urgent d’arrêter cette farce électorale qui se prépare et qui met à mal le processus déjà entaché. Il faut stopper net cette mascarade.
Qu’est-ce qu’une élection où un candidat doté de tous les moyens pour gagner à plus de 90% contre des adversaires sans ressources de campagne ni de soutiens significatifs dans un contexte où les poids lourds de l’opposition ont boycotté une élection perdue d’avance. Qui de ces gens ou de Mohamed Ould Abdel Aziz a peur de la transparence ?
Comment confier toutes les clés de la supervision électorale à une CENI aux ordres, l’Etat civil à un gourou du système, le trésor de campagne du candidat favori à des irréductibles barons ayant carte blanche de puiser dans les caisses de l’Etat et espérer des résultats crédibles ?
Comment alors faire croire à l’opinion nationale et internationale que la prochaine élection boycottée de manière spectaculaire par les grosses pointures politiques de l’opposition saura crédibiliser la démocratie mauritanienne ? Point n’est donc besoin pour Mohamed Ould Abdel Aziz de dépenser des milliards d’um pour briguer un second mandat.
Les dès sont pipés en termes de dépréciation de la valeur des urnes. L’indignation habite les cœurs. L’incertitude gagne de nouveau la scène politique. Un seul homme est décidé à rester seul maitre à bord d’un navire qui tangue sur une mer furieuse !
Cheikh Tidiane Dia
Monsieur Samba Thiam, président des FLAM, sur la répression de la marche des rapatriés : ‘’La marche n’était pas infiltrée par des malfaiteurs. C’est une pure fiction destinée à disculper la police’’
Le Calame : Les forces de l’ordre ont réprimé, violemment, la manifestation pacifique des soutiens aux marcheurs-rapatriés mauritaniens du Sénégal, suite à l’imposant accueil que les Nouakchottois ont réservé à ceux-ci. Une marche que le wali avait autorisée, quelques heures avant. Vous étiez sur le terrain, quand la police a chargé. Quelle a été votre réaction ?
Samba Thiam : Oui j’y étais, du début à la fin. La foule a paniqué dès la première grenade, femmes et jeunes s’égaillant, affolés, comme des poules de basse-cour, au pic de l’épervier. J’ai tenté de calmer le mouvement, sans succès. Je suis alors resté debout, immobile, à regarder, attristé, cette masse fuir. Vous étiez non loin de moi… Puis, quand tout fut terminé, que la fumée des grenades se fut dissipée, j’ai marché vers le centre de la place où étaient encore assis quelques « marcheurs »… j’en ai reconnu quelques-uns que j’ai réconfortés. Puis j’ai tourné les talons.
– Pensez-vous que la marche ait été infiltrée par des malfaiteurs, comme l’affirme la police pour justifier le recours à la force ?
– Je ne pense pas qu’elle ait été infiltrée. Je ne crois pas à cette version des choses, pure fiction destinée à se disculper ! Je n’ai constaté, pour ma part, aucun mouvement hostile de la foule à l’encontre de la police, tous les regards étaient, au contraire, tournés vers les réfugiés, au centre du cercle, sur le point de lire leur discours. A mon sens il s’est agi d’une pure provocation de la police. Rien de plus.
– Vous êtes une des victimes des années de répression du régime d’Ould Taya. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz, a décidé, en prenant le pouvoir, d’ouvrir le règlement du problème, avec la prière de Kaédi, avant de le clore, après l’octroi d’«aides » ou « réparations » aux ayant-droits des victimes et rescapés militaires. Pensez-vous que le fait de décréter, le 25 mars, « journée de réconciliation nationale » suffit à tourner cette sombre page de l’histoire de la Mauritanie ?
– Tout cela relève, simplement, du cirque ! On ne peut solder le passif humanitaire, global, par de l’argent, nous ne cessons de le répéter ! Il ne servirait à rien d’agir comme l’autruche. Ça ne nous avancerait à rien, il vaudrait mieux, plutôt, se décider à prendre le taureau par les cornes.
– Le 29 avril, les pouvoirs publics avaient autorisé une marche pacifique des Haratines qui réclamaient plus de droits, alors qu’ils avaient réprimé, le 25 du même mois, une sortie de TPMN. Que vous inspire cette attitude du gouvernement de la République ?
– Sa politique de deux poids deux mesures, prise, simplement, en flagrant délit ! Politique que nous avons toujours dénoncée, vous ne l’ignorez pas. J’ai déjà dit, sur cette question, que la seule différence, entre Ould Abdel Aziz et Ould Taya, tient à l’ampleur des violations des droits de l’homme, à l’intérieur d’un même système, pour sa préservation et perpétuation : l’un dans l’autre, c’est kif-kif !
Un système nourri à l’idéologie Afrikaner qui vise “ à annihiler la force numérique et de travail des Noirs, pour les instrumentaliser, afin qu’aucune possibilité ne leur soit laisée de sortir de cette situation”.
Propos recueillis par Dalay Lam- LE CALAME du 14 mai 2014.
Démenti de Bâ Abdoul Samba, chef du site des rapatriés de N’Diawaldi Mango / M’Bagne,
Elfoutiyou – J’ai été profondément surpris de voir mon nom parmi un groupe de rapatriés signataires d’une lettre par laquelle, les intéressés en question marquent leur farouche opposition à la marche organisée par des rapatriés parti de Boghé à Nouakchott.
Je signale à cette occasion à tous les Mauritaniens d’une manière générale et aux rapatriés en particulier que je n’ai jamais été contacté ni de prés ni de loin par les initiateurs de cette lettre. Par conséquent, je démens ici formellement avoir donné ma caution à la rédaction et à publication d’une lettre dont les auteurs ou supposés tels, comme moi se démarquent de la marche des rapatriés.
En ma qualité de chef de site des rapatriés de N’Diawaldi Mango dans la commune Niabina, département de M’Bagne, je n’ai même pas assisté à la réunion convoqué par le Wali du Brakna autour de la marche et qui s’est tenue dans les locaux du Lycée Technique de Boghé.
Et j’ajoute en plus que moi, Bâ Abdoul Samba ainsi que tous les membres de ma famille, n’avons pas été recensés jusqu’ici depuis notre retour sur le sol national.
S’agissant de la marche des rapatriés, parti de Boghé jusqu’à Nouakchott, je tiens à préciser que notre site N’Diawaldi Mango était bel et bien représenté par notre délégué, Saîdou Chouaîbou Bâ. La lettre publiée sur le site de Sahramédias n’engage que ses auteurs qui ne sont que de vrais fossoyeurs de l’unité des rapatriés.
Le minimum lorsque l’on décide de mettre le nom de quelqu’un dans une lettre, c’est d’abord de le consulter. Ce que les auteurs de la lettre paru sur Sahramédias ‘ont jamais fait. Par conséquent, je démens avoir signé cette lettre et d’avoir participé à la réunion convoquée par le Wali du Brakna.
Source: cridem
LA RÉACTION DE NOTRE CAMARADE,L´UNE DE NOS AMAZONES FAMA KONTÉ APRÈS SA LIBÉRATION:
“Notre liberté ne sera effective que lorsque nous parvenons à libérer notre peuple de la discrimination dont il est objet. Notre détermination est plus grande aujourd’hui qu’elle ne l’a été hier. La peur a changé de camps. Nous n’avons plus peur et nous ne céderons jamais à leur intimidation.
Ce pourquoi, nous nous battons c’est pour léguer à nos enfants une Mauritanie juste et égalitaire. Peu importe les sacrifices et les conséquences, c’est pour la noble cause. Je tiens à remercier l’ensemble des personnes qui nous ont soutenu et ceux qui continuent de croire à notre lutte. La lutte continue!”
FAMA KONTÉ.